Evidement qu'il n'y avait aucun inconvéniant. La remarque était tout autant stupide que folle. L'enseignement de Poudlard n'était pas à la hauteur des attentes du Ministère, et surtout du Seigneur des Ténèbres. Pas assez dur, pas assez froid, vil, et cruel. Il fallait appliqué à la lettre les consignes, faire vendre la magie noire comme du pain, il fallait que tout, absolument, tout, se passe comme la volonté ténébreuse le désirait, et quel désir. On parle là de meurtre, de torture, d'enseignement à en vomir par terre. On parle de mort-vivant, loup-garou, vampire et autres supercheries du monde magique. On parle de sang et de cervelle, de douleur et d'effets plus néfastes les uns que les autres... Poudlard n'avait pas encore le tempérament espéré, mais bientôt, au moyen d'efforts considérables sur ce règlement, au moyen de réformes et de décrets, bientôt cette école aura la réputation qu'elle aurait toujours dû avoir. Celle qui la revendiquera comme la plus grande école de magie noire... Même Dumstrang, dont le passé la certifiée loin devant, ne pourrait plus rivaliser... et ce sera là la fin des résistants, de la menace moldue, et de la maladie impur de la race sorcière. Ce sera alors... la paix.

Après tout, on ne pouvait pas le nier, ni l'oublier. La volonté du Seigneur des Ténèbres n'était pas de détruire, ni d'anéantir, mais de préserver. Préserver une race supérieure et intelligente, une race qui se doit d'être la meilleure, une race qui mérite d'être au sommet, loin de tous, dominant lui et elle. Une race dirigée par un seul Mage. La volonté pacifiste de la fin ne pouvait être acquise sans cette traque incessante, sans ces combats acharnés, sans ces meurtres quotidiens. Une paix ne s'obtient que par la violence, et non par la paix elle-même. C'était une chose à comprendre, à assimiler et à appliquer. Mercurius semblait le savoir, il semblait être conscient de cette cruauté officieuse ; c'était ainsi, et il fallait vivre avec, vivre contre, vivre en l'utilisant.

"Ce que j'attends de toi ?..."

Il le regardait froidement, comme si il venait de poser la "mauvaise question". Le regard typique du prof' en froid avec son élève, le professeur énervé de devoir répété, expliqué, reprendre un terme déjà vu. L'évidence de l'exaspération. Pourtant, chez Crow, ça se voyait bien plus agressif comme un "Prêt à mourir ?" ... Il se replaça au fond de son siège et continua de soutenir le regard de ce garçon de quinze ans.

"Rien."

Blanc. On n'entendait pas même une mouche voler, seules les deux présences des deux types étaient significatives de vie. Avait-il saisit la nuance de la phrase ? Peut-être que oui, peut-être que non C'était sûrement ça qu'aimait Crow chez lui. Cette non appréhension du personnage, la surprise à chaque réplique... Oui, il aimait cette atmosphère mauvaise.

"Je n'attends rien de toi, mais toi, tu peux avoir quelque chose à attendre de moi."

Il se rapprocha, doucement, sans émotion, sans sourire.

"La violence, la rage, la mort, la douleur. La haine. Elles coulent en toi, et tu ne peux pas les oublier. Utilise les."

La phrase était assez explicite pour que le garçon capte ce que voulait dire Crow. Le mangemort voyait en lui plus qu'un potentiel, il voyait la relève, quelque chose de nouveau et d'inattendue. Ça sonnait bien, ça sonnait mieux, ça sonnait "Laisse moi t'enseigner si tu veux progresser". Ça sonnait mieux que cette putain de jeunesse mauvaise et faible le prétendait. Entre les incapables, les utopistes et les révolutionnaires haut comme trois dragées surprises... cette société ne méritait peut-être pas que d'une seule purification.

Il n'y avait rien d'autre à ajouter, rien. Il attendait simplement que la réponse du garçon se fasse entendre. Oui, ou non, peu importe, le gagnant ou le perdant dans l'histoire, c'était pas Lincoln. Loin de là.

[ Désolé pour cette réponse de merde --' ]

Il allait bientôt savoir ce que le mangemort attendait de lui, peut être de prendre la relève ? De faire régner la loi du plus fort dans les couloirs, ou même peut être quelque chose de complètement superflus, c'était un peu confus tout ça quand même.

"Ce que j'attends de toi ?..."

La question était légitime, un mangemort ça n'était pas 'gentil', ni même aimable, non forcément il y avait anguille sous roche, et prendre avec lui un gars qui ne respectait même pas ses parents adoptifs, qui pouvaient cracher sur les bottes de son maître, c'était soit un signe de folie avancée, soit la fin de l'histoire d'un élève facile à piéger.
Que voulait il celui la … couper des têtes et les envoyer en enfer, en les mettant sur le dos et la conscience d'un gamin de seize ans, non vraiment, Mercurius n'était pas le genre de gars que l'on fait s'agenouiller facilement, celui qui ne ressentait pas sa peur, celui qui ne connaissait que celles des autres.

Oh il avait beau avoir l'air méchant, ça ne faisait rien à H, peut être que c'était sa connerie qui faisait qu'il s'en foutait, en attendant, s'il se pisserait dessus, ça ne serait pas par peur, mais plus parce qu'il a échoué dans sa mission suprême.

"Rien."

*Oh con ?! C'est quoi ce trip là ?*

Vraiment piégeux, qui pouvait le croire, pas lui, pas le crétin, nan il y avait obligatoirement un soucis dans le contrat, on ne signe pas avec le diable, et surtout pas s'il vous fait une belle risette en cherchant à vous appâter, mais qui à peur de la damnation ? Pas lui en tout cas, il marcherait.

Un rien, ça voulait dire rien, pas un peu, ni pas beaucoup, ça voulait dire rien, nada, pas un pet de jeu, pas un pet de fatigue, zobby la cacahuète, zobby la mouche mouche ! En gros, rien quoi.

Ce gars, ce Crow, un type vraiment bizarre, prendre un gamin en quasi-échec scolaire par son indiscipline, vouloir en faire une recrue qui aurait du potentiel, c'était vraiment de la débilité profonde, c'est ce que le commun pensait, H aussi d'ailleurs, mais l'irrésistible envie de gagner en puissance était trop forte, et puis ça le défoulerait, enfin, c'était majoritairement les deux excuses pour justifier cet acte sans sens, une décision sur un coup de tête, rien de plus.

"Je n'attends rien de toi, mais toi, tu peux avoir quelque chose à attendre de moi."

Vendeur comme bonhomme, c'était un moyen de le persuader encore plus d'accepter, l'idée que Crow se sente seul vint traverser l'esprit torturé du ruskov, les deux parias ensembles pour torturer, vive le monde des bisounours, des têtes ensanglantées dans les couloirs, une orgie sanguinaire ou l'ivresse de tuer était omniprésente.

Son air froid pouvait décontenancer, l'absence d'émotions visibles, tout ça c'était une façade, H le savait, ce gars là pouvait ressentir des trucs, pas les meilleurs mais quand même, c'était un frustré, colérique au possible, du genre à péter un câble comme ça et à déboîter le premier guignol qui passe, un fou instable ? Bof, pas plus que son élève.

"La violence, la rage, la mort, la douleur. La haine. Elles coulent en toi, et tu ne peux pas les oublier. Utilise les."

Une image nette lui vint en tête, celle d'un pauvre gamin qu'il avait tabassé, juste pour le plaisir de se défouler, il appréciait toujours ces moments là, et avec une puissance qu'il considérait comme quasi-divine, qu'est ce que l'autre pouvait bien espérer lui apprendre sur ce sujet ? Ils ne se connaissaient pas, c'était un jugement bien hâtif de Crow, vraiment hâtif, qu'avait il vu de ce garnement, un duel où il ridiculisait un bouseux.

Accepterait il de s'abandonner à ce gars qu'il ne connaissait pas ?
Balayant la pièce du regard, il s'arrêta sur la bibliothèque, fixant avec une envie dissimulée de savoir ce qu'elle contenait, ce même mépris qui au final devenait us et coutume entre eux.

«  On commence quand ? »

A la fin de sa phrase, il tourna la tête pour regarder Crow dans les yeux, souriant d'un plaisir sadique de s'adonner à un sport qu'il allait très vite apprécier, cours pratique de magie noire sur élèves récalcitrants !

Il voulait commencer maintenant, tout de suite, que l'autre lui montre un peu ce que la magie noire pouvait bien cacher qu'il n'avait pas encore vu ou imaginer. Il s'en foutait des étapes d'avant, la prise de conscience du pouvoir, ces risques … blablabla … manger des chats …. blablabla, tout ce qui comptait c'était l'acte en lui même, le reste n'était que fioriture.
En absence de connaissance de son mentor, il attendrait sans doute, comme toujours, attisant par lui même ses ardeurs destructrices.

Ce 'on commence quand' avait tout d'un 'bon on y va ?', et c'était exactement le sens de cette phrase.




On fond de lui ... les trois pensaient ...

* Ennemy, Take one good look at me eradicate what you will always be. Tainted flesh, polluted soul. Trough a mirror I behold throw a punch Shard bleed on the floore. Tearing me apart but I don't care anymore. Should I regret to ask myself : Are you dead yet ? *

Impatient. Mercurius était impatient au point de vouloir goûter à la promesse maintenant. La plupart des sorciers de ce monde, et des anciens temps, jugez que l'impatience, au même titre que la colère, que la vulgarité, ou que la folie empêchaient catégoriquement l'accès à la sagesse et à la puissance... Lincoln n'était pas de cet avis. Au contraire, il trouvait ces défauts utiles, agréables, parfois même nécessaires. La colère, tout comme la haine, poussait à la perfection. Vouloir bien faire les choses, achever sa victime pour que jamais elle ne puisse se relever. Le but était tout aussi cruel que légitime. Un duel ne servait pas à prouver sa supériorité, il était là pour attester. Attester que l'un pouvait achever l'autre sans se morfondre au fond de son lit, qu'il pouvait vaincre sans pleurer derrière sa porte de chambre. Un duel était là pour peindre la mort d'un faible. Savoir gérer et utiliser ses caractéristiques était primordial dans un monde aussi bancal, le Seigneur des Ténèbres pouvait bien mettre tout l'âme du monde à mener à bien ce combat, il restait cette résistance insolente et inutile qui luttait, et qui lutterait jusqu'à la mort. Comme dirait l'autre :"fuck".

On pouvait croire à un jugement absurde, complètement maladroit et naïf de la part de Crow, mais ça, c'était mal le connaître. Méditer sur ses plans, c'est ce qu'il sait faire de mieux, c'est ce qu'il a toujours appris à faire depuis ses treize ans, attendre, prévoir, analyser, avancer, s'arrêter, observer, et seulement lorsque toute la trame est placée et prête à l'emploi, agir. Un rituel qu'il maniait comme un code, une nouvelle façon de vivre. Si Mercurius H. Yakovsky était dans ce bureau du troisième étage, à ce jour, à cette heure-ci de la journée c'est que Lincoln Crow l'avait prévu. Son plan semblait fonctionner, du moins, son regard en disait autant. Son cerveau tournait à cent à l'heure, il fallait continuer sur la bonne route, ne pas se tromper de chemin dans un labyrinthe inconnu et sinueux. Pour le gamin, l'histoire était peut-être déroutante et étrange, elle restait simple et conne, pour Crow, tout était déformé, et rien ne restait à sa place. Un rien pouvait tout faire foirer, il lui fallait assurer les derrières du garçon, et de lui-même. Pas simple quand on pose avec une fusée allumée comme le Gryffondor.

* C'est nécessaire... obligatoire... je ne peux pas faire autrement... ça va le faire.*

Se rassurer, un moyen nécessaire pour rester concentré et dans son état passablement détendu. Il continuait de regarder le garçon, il comprenait très bien les enjeux celui-là. Son regard vers la bibliothèque très privée et extrêmement couteuse du mangemort l'interpelait. Il désirait en savoir plus, en savoir toujours plus. Il ne perdait pas le Nord, et c'était justement pour ça qu'il serait l'atout principal.

"Bien... avant toute chose, j'ai besoin de toi. Tu commenceras ta formation par une mission légèrement déplacée du règlement intérieur."

La jouer fin. Ce gamin aimait le danger, l'adversité, se sentir supérieur, et surtout il désirait plus que tout enfreindre le règlement dans l'unique but de prouver son indépendance. C'était son jour de chance. Crow se leva, et fit signe à Mercurius de le suivre. Si d'apparence le bureau était grand, ce n'était rien face à la salle dans laquelle ils pénétraient enfin. Une salle dissimulée derrière l'armoire à potion qui s'était décalée sous l'influence de la baguette de Crow. Une salle grande, immense, enchantée évidement, et qui renfermait de nombreux manuscrits, livres, étagères remplies, tables plus vieilles que le monde. Une sorte d'annexe de sa bibliothèque si alléchante présente dans son bureau. Une annexe qui dépassait les limites du tolérable dans l'ancien régime, mais désormais, il avait tous les droits. Les ouvrages présents ici étaient plus ou moins noirs, profonds, dangereux, intéressants, ou amusants. Il fallait dénicher le bon, et surtout celui qui s'adaptait à nous. Lincoln s'avançait rapidement dans les allées, suivit par son nouvel apprenti. Il s'arrêta enfin devant une allée située à gauche de leur position dont le nom était "Little 24". Crow commença à chercher un livre en observant les tranches de chaque ouvrage, vieux, parfois pourri. Finalement, il en retira un, et l'ouvrit rapidement. Il mit cinq bonnes minutes à s'arrêter sur une page.

"La magie noire offre énormément de possibilités si on la manie bien. Encore faut-il savoir de quoi elle en découle."

Il s'arrêta, regarda son élève, et d'un doigt le fit exécuter un "demi-tour". Ils s'arrêtèrent au niveau des tables en bois, vieillies par le temps. Crow déposa le livre et continua sa lecture.

"Je veux que tu ailles plus loin cette fois. Il faut que tu fasses confondre l'horreur avec la mort."

Les mots sonnaient comme des plombs dans sa bouche. Ils étaient forts, choisis avec soin, et utilisés avec précision. Chacun avait sa place et aucun ne devait s'écarter de sa fonction. Ainsi, la phrase pouvait être aussi étrange et décalée que possible, elle pouvait être déchiffrable. Apprendre à utiliser les mots et les sous-entendus, ce gosse en aurait bien besoin.

"Prends ta baguette, tu vas t'entraîner sur..."

Il avait oublié ça... pas de personne vivante ici.

"Attends moi."

Il sortit rapidement de la salle et chercha quelques papiers sur le bureau. Il appela un de ses hommes au nom Espagnol, ou Portugais. Le type entra immédiatement, par peur de faire attendre son supérieur sûrement. Il se présenta poliment, Crow lui répondit sèchement.

"On a encore des prisonniers en bas ?"
"Il me semble Monsieur."
"Tu vas m'en chercher un. Un faible de préférence."
"Et si il n'y en a pas ?"
"Ecoute moi bien Pedro, si tu ne te ramènes pas illico presto par ici avec un putain de prisonnier qui vient d'ici ou de Chine, je te tue personnellement, toi comprendre ?"
"Oui Monsieur, désolé Monsieur."
"Alors dépêche toi."

L'étranger repartit, rapidement. Le mangemort quant à lui revint dans la salle, d'un pas silencieux. Il s'approcha de son élève, le contourna et se pencha sur le livre. Le système n'était pas solide, les bases trop fragiles. Il ne perdait pas le contrôle, mais c'était trop bancal, il resserrerait tout ça plus tard. Pour l'instant il s'agissait d'accomplir la phase 2. Et ce ne sera pas lui qui s'en occupera.

"Je vais t'apprendre un sort inconnu pour la plupart des sorciers, et mal-vu par les autres. Il ne faut pas que tu l'utilises à tout bout de champ, premièrement car vu ton âge tu risquerais de te retrouver à Saint-Mangouste rapidement, et surtout car tu pourrais être accusé de manipulation abusive. Certains mages noirs l'appellent "Oubli des profondeurs"; je préfère ma version, il n'a pas de nom."

Il sortit sa baguette, il ne comptait pas s'essayer sur Mercurius, car en soit, c'était son apprenti pas son mannequin. Quoique... il pourrait le devenir si jamais il échouait.

"Tu pointes ta baguette sur ta cible, ton geste doit être précis et net, un seul trait d'air, pas deux, ni trois. Vise la tête, et tu lances "Amet". Je ne te décris pas l'effet, pas pour l'instant, tu essayeras de les comprendre une fois notre ami arrivé."

Ami. Le terme était particulièrement bien choisi. On frappa une fois à la porte, et on entra. Deux hommes pénétrèrent dans la bibliothèque, ils trainaient avec eux une sorte de type mal en point, la tête maigre, défoncée, tabassée. Il était fatigué, hors service, et ne semblait plus pouvoir tenir debout. Crow montra la chaise, les deux armoires à glace l'y amenèrent et le laissèrent là, comme un moins que rien... mais ne l'était-il pas ? Une sous-merde ? Si Crow le disait, alors ça en était.

"Yakovsky, je te présente Hugo, l'un des rares encore vivants à ne pas m'avoir obéis. Aujourd'hui il va rattraper ses erreurs, il va subir tes essaies."

Il marqua une pause, pointa sa baguette sur ce fameux Hugo. De nombreuses cordes vinrent le fixer solidement à la chaise sur laquelle il était effondré.

"Oublis pas ton geste. Surtout ne pense à rien, ne vois rien d'autre que ta victime."

Le côté obscur était tout aussi tentant qu'il était cruel.


// HRP //

Le sort est un effet d'illusion. Il permet, à l'image d'un épouvantad de faire ressortir les pires peurs de la personne visée. Seulement, pas de contre-sort, on subit, on y croit dur comme fer puisque ça provoque des hallucinations, mais il n'y a rien. Suivant le degré de puissance ça peut provoquer comportement excentrique, nausée, coma, arrêt cardiaque etc, beaucoup d'effets sont imaginables en fonction de la personne, et de la puissance du lanceur.

Maintenant, il avait rejoins le coté obscur, les méchants pas beaux qui balancent des sorts des fous et qui détruisent des bâtiments comme on jouerait aux cartes ! Hell yeah !
Il s'imaginait déjà parmi ces gens là, cape noire, masque merdique, une torche dans une main, baguette dans l'autre, et on part casser des nez avec comme excuse de vouloir purifier on ne sait trop quoi, et si on se fait chopper, on utilise la technique de la balance : On tourne la tête et on désigne la personne la plus proche.

Enfin bon, en étant réaliste, on se doutait bien que ce moment ne viendrait jamais, pour la simple et bonne raison que H, n'avait rien d'un mangemort, pas le coté puriste, lui tout ce qu'il voulait, c'est taper, peu importe sur qui, tant que ça lui passe les nerfs, qu'il trouve ça apaisant, et que ça marche de préférence.
Et ce niveau, ne s'atteignait que par une chose, la pratique sur plus faible que soi, sinon il n'y avait rien de drôle, se faire tabasser c'est bien, mais ça ne fait guère progresser.

"Bien... avant toute chose, j'ai besoin de toi. Tu commenceras ta formation par une mission légèrement déplacée du règlement intérieur."

La grosse blague ! Depuis quand le gryffondor respectait le règlement ? Le connaissait il déjà …
C'était lui l'élève de la situation, tout comme le pensait Lestrange, il avait bien compris que Mercurius se foutait du règlement, peut être trop con, ou peut être par intérêt personnel.
Une mission, qu'est ce qu'il appelait une mission celui la ?
Si poutrer un gamin récalcitrant était pour lui une mission, alors H était constamment occupé en mission, un véritable agent, apprenti avant l'heure même.
Action, ça tourne !

"La magie noire offre énormément de possibilités si on la manie bien. Encore faut-il savoir de quoi elle en découle.
Je veux que tu ailles plus loin cette fois. Il faut que tu fasses confondre l'horreur avec la mort."

Ah bah non en fait, c'était un piège, ce qui eut le don d'agacer le quatrième fut la non entrée en matière directe, du genre on commence tout de suite.

"Prends ta baguette, tu vas t'entraîner sur..."

Ah bah ça c'est mieux, tout de suite plus intéressant, plus attrayant, mais sur quoi au fait ?

"Attends moi."

Et voilà, encore de l'attente, pas très prévoyant ce mangemort là, enfin pas pour le coup.
Tant que H pratiquait, il n'y avait rien d'autre d'important, il s'imaginait déjà foutre le feu à un gamin et le voir courir partout en criant, du genre torche humaine.
Devant le bouquin, seul, regarderait il ?
Non, c'était pas dans le contrat, et puis quel intérêt si c'était pour se mettre son mentor à dos.

"Je vais t'apprendre un sort inconnu pour la plupart des sorciers, et mal-vu par les autres. Il ne faut pas que tu l'utilises à tout bout de champ, premièrement car vu ton âge tu risquerais de te retrouver à Saint-Mangouste rapidement, et surtout car tu pourrais être accusé de manipulation abusive. Certains mages noirs l'appellent "Oubli des profondeurs"; je préfère ma version, il n'a pas de nom."

Owi, un truc méchant à utiliser sur les innocents, quelle âme généreuse ce Lincoln Crow.
Manipulation abusive, une expression qu'il ne comprenait pas, enfin pas pour l'instant et puis il s'en foutait vraiment de ça, tant qu'il devenait plus fort.

"Tu pointes ta baguette sur ta cible, ton geste doit être précis et net, un seul trait d'air, pas deux, ni trois. Vise la tête, et tu lances "Amet". Je ne te décris pas l'effet, pas pour l'instant, tu essayeras de les comprendre une fois notre ami arrivé."

Et l'autre arriva.

"Yakovsky, je te présente Hugo, l'un des rares encore vivants à ne pas m'avoir obéis. Aujourd'hui il va rattraper ses erreurs, il va subir tes essaies. Oublis pas ton geste. Surtout ne pense à rien, ne vois rien d'autre que ta victime."

Mercurius essaya, un trait, pas deux, ni trois, on vise la tête comme pour lui exploser la cervelle, et on lance le sort.

«  Amet ! »

*Je suis censé faire quoi au fait comme sort ?*

Interrogation légitime, comment voulait il lancer un sort sans en connaître les effets, c'était un peu débile d'essayer de lancer un sort sans savoir ce qu'il faisait, enfin bon, pourquoi critiquer.
Ne voyant rien se passer, il comprit que c'était un échec, pas de bol, c'était pas un génie de la baguette Mercurius Yakovsky, sinon jamais il n'aurait été là, logique en même temps.

Il haussa les épaules, signe que des explications s'imposaient, il n'hésita pas à interroger son mentor, pour une question légitime, même s'il semblait agacé de cet échec, la faute à un moustique encore !

«  Il était censé faire quoi le sort ? »

D'une finesse légendaire, comme toujours, c'était H quoi.
Le coté obscur avait beau être tentant et cruel, pour l'instant, ça ne lui réussissait pas.

Le membre 'Mercurius H. Yakovsky' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'COURS elève' :

Résultat :

"L'effet ? On s'en fiche de l'effet ! Tu dois apprendre à user de sortilèges plus puissants, plus complexes. Si tu te focalises sur les effets, tu n'y arriveras pas."

Si l'effet de l'Oubli des Profondeurs était particulièrement amusant à étudier et à observer, notamment la réaction excessivement dégueulasse de la victime, parfois vomissant, comatant, ou exprimant son refus par des convulsions atroces, il n'en restait pas moins inutile quant à l'exécution de celui-ci... Le jeune gryffondor ne semblait pas comprendre... élève débile, élève incapable. Lincoln allait devoir refaire toute son éducation magique ? Bordel... Mais qu'apprenaient-ils, tous là, dans leurs cours ? A se peindre l'ongle droit ou quoi ? Et les bases rudimentaires du lancer de sort ? Et les cours théoriques du mouvement du poignée ? Où sont passés tout ces cours barbants mais absolument nécessaire ?! Il avait bien le droit de ne pas écouter en classe, ça c'était pas le problème de Crow, mais si il ne pouvait pas lancer un simple sort de magie noire comme Amet, alors ils iraient pas loin... enfin, il n'irait pas loin, après tout c'était pour lui non ? A moins que Crow n'ait prévu un petit programme pour son invité du soir, un programme bien particulier, bien vicelard, mais qui, il le savait, plairait à Yakovsky. Le gamin ne s'en rendait pas compte, il ne pouvait pas comprendre le lien entre ce face à face et les dernières semaines écoulées, mais il ne fallait pas croire qu'un simple duel suffisait au mangemort pour prendre une décision... non, ceci était la dernière étape pour le choix final, une sorte de vérification en temps réel...Mercurius était observé depuis plusieurs semaines, voire quelques mois. Deux surveillants de l'école, un professeur, un elfe, un élève parfois, beaucoup étaient sous la botte directe de Crow qui leur ordonnait de faire un rapport complet sur des points précis en rapport avec le Gryffondor. On pouvait citer par exemple les traits de son caractère, son comportement au quotidien, ses habitudes, ses relations, ses envies, ses dégoûts...Si le dossier posé lourdement sur le bureau du chef de la sécurité de l'école était aussi gros, c'est que les trois quarts des feuilles qui y étaient stockées étaient des données confidentielles sur le garçon, des données acquises par des moyens d'espionnage, une grande habitude de Crow, à laquelle, peut-être un jour, Yakovsky sera initié... si il passe ce sort.

"Oublie complètement cet effet, oublie le, pense à autre chose. La puissance du sort doit provenir de toi-même, de la force magique qui se dégage de toi."

Si il n'avait pas compris les phrases précédentes, il aurait du mal à comprendre celle-ci, m'enfin, Crow n'était pas formé pour être pédagogue, il était juste là pour appuyer un élève ( lequel lui serait utile au moment venu ) et le rendre plus puissant, plus expérimenté. Il s'agissait de cours particuliers, et comme tout le monde le sait : tout le monde peut donner des cours particuliers : même un mangemort. Lincoln n'avait pas bougé, il était derrière Yakovsky, adossé au mur, regardant fixement la proie qui faiblissait peu à peu devant lui.

"On va faire autrement. Pose ta baguette, regarde ta cible, et fait sortir la formule. Elle ne marchera pas, c'est normal, mais libère le flot magique qui est en toi. Gueule, hurle, fait ce que tu veux, mais décoince toi un peu. On est pas là pour jouer les bisougrenouilles."

Autrement dit : "EXPLOSE !" ; si une des qualités présentes chez l'élève de Godric Gryffondor devait être relevée, c'est bien cette quantité de rancœur, de haine, de colère, de flot magique massif, présent en lui. Il le gardait trop précieusement, à la manière d'un précieux trésor, or, cette masse psychique n'était efficace que si elle se libérait amplement et longuement, alors si sa baguette ne lui permettait pas de faire sortir ce flot, un bon cri rustre et barbare serait plus efficace.

"Reprends ta baguette maintenant, et tu me fais la même chose, avec une articulation exemplaire, un geste parfait, et un vide total dans ta tête."

Il suffisait d'explicité l'envie de voir mourir la personne ? La souffrance, la douleur, cette maniabilité des esprits de façon purement physique. Il fallait utiliser les atouts mis à notre disposition, il fallait savoir recourir à son environnement. Mercurius avait une chance inestimable d'avoir une cible aussi facile et aussi représentative de la vie réelle. Certes, ce déchet ne combattait pas, mais une fois que Yakovsky aura réussit son sortilège, il pourra observer l'effet sur une personne de degré cinq, donc un être humain. En effet, cet effet était particulièrement inutile sur autre chose, on ne remarquait rien de flagrant chez un animal, encore mois sur un mannequin mobile et absolument rien sur un mannequin tout court. Il fallait mieux tomber sur un homme, ou une femme, un être qui s'apparente à nous pour que l'on s'identifie à la douleur, car c'est le seul moyen de la dompter.

"C'est le début du chemin vers la puissance Yakovsky, ne laisse pas cette chance filer... exécute !"

Il n'y aurait pas cent cinquante chances...Lincoln avait une patience assez élevée pour un mangemort, bien supérieure à la moyenne, mais il ne fallait pas pousser dessus non plus. Il pouvait vite devenir violent, voir bien. Mieux valait exécuter les ordres, les faire biens, que de rater et de recommencer indéfiniment. Cependant, ici, il devait bien l'avouer, le sort était légèrement plus haut que le niveau du gamin, mais qu'importe, si il ne réussissait pas à palier son niveau, alors il se prendrait le mur trop rapidement pour s'en rendre compte. Crow allait lui apprendre à se surpasser et à aimer se surpasser... juste pour prouver qu'on est le meilleur, une volonté des plus motivantes au monde... Les deux avaient à gagner dans ce pacte... réussir ce sortilège était primordial et nécessaire.

HRP :

Réussis stp xD
Je vais pas pouvoir faire beaucoup de postes comme celui-là ^^

Le membre 'Lincoln Crow' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Elève' :

Résultat :

Crow semblait ne pas le comprendre, ne pas le connaître, H n'était pas de ces génies qui réussissaient un sort du premier coup, il devait travailler, enfin, façon de parler, son flux magique était peut être important, mais il était avant tout perturbé, et c'était sans doute ce que le mangemort recherchait, une puissance brute encore inexploitée, et supposée malléable, mais c'était sans compter sur le caractère, il fallait l'admettre, de merde de son élève. Un rebelle, comme beaucoup, mais un rebelle avec des c*******, et ça, il y en avait pas des masses, des gamins de quinze, seize ans à accepter de buter un type comme si on allait pisser contre un arbre, et à son âge, est ce que Lincoln Crow avait déjà tué autre chose que le temps ou un moustique ?
Non, il ne l'avait probablement pas fait, pas plus que les trois quarts des mangemorts.

"L'effet ? On s'en fiche de l'effet ! Tu dois apprendre à user de sortilèges plus puissants, plus complexes. Si tu te focalises sur les effets, tu n'y arriveras pas."

C'était peut être aussi pour ça que Mercurius n'avait jamais réussi un impero, ou des sortilèges appris en cours, il pensait peut être trop … paradoxal quand on savait que c'était un cancre.
Utiliser la puissance, comment ? De mémoire, il n'y existait pas de manuel approprié pour ça :
«  Comment faire sortir la puissance d'un cancre psychotique et meurtrier ! » en trois volume aux éditions mort-et-pas-vif, disponible en magasin au rayon nécrologie.
Fallait pas déconner non plus, Yakovsky était purement et simplement un sorcier à l'instinct, peut être même que ces parents étaient moldus, qui pouvait bien le dire, on ne savait foutrement rien de ses prédispositions à lancer un sort, tout comme on ne savait rien de sa baguette ou de ses préférences sexuelles, pour peu qu'il en eut …

"Oublie complètement cet effet, oublie le, pense à autre chose. La puissance du sort doit provenir de toi-même, de la force magique qui se dégage de toi."

*Ah ouais, et comment je fais ? Je te pose une galette sur les pieds et on en recause ?*

Il était fringant son pote mangemort, avec ses conseils à la maître yoda, encore que ce nom fut inconnu de la plupart des sorciers, cela symbolisait bien la chose, des consignes que seul celui qui les donnait comprenait, et encore, H avait un doute là dessus.
Il avait la puissance en lui, l'envie, mais peut être pas le talent, un raté restait un raté.
Ce n'était rien de plus de ce qu'il était.

"On va faire autrement. Pose ta baguette, regarde ta cible, et fait sortir la formule. Elle ne marchera pas, c'est normal, mais libère le flot magique qui est en toi. Gueule, hurle, fait ce que tu veux, mais décoince toi un peu. On est pas là pour jouer les bisougrenouilles."

Et depuis quand la bombe H explosait comme ça ? Il ne pétait pas une pîle sur commande, et ça, il devait le savoir c'était sans doute dans son dossier, l'instabilité avait beau être là, par définition, elle ne pouvait être maîtrisée, comme la lycanthropie, tout au mieux encadrée et freinée, mais en aucun cas, elle ne pouvait devenir une source exploitable ponctuellement, pas pour un gamin immature en tout cas.
Il regarda son mentor d'un air interrogateur, puisque tel était son choix.

«  Mouais ... »

Peu convaincu, il balança sa baguette, ne prenant pas le soin de la poser, il devait faire en sorte de comprendre comment exploité la puissance en lui, utiliser le coté obscur, provoquer le démon, faire ressortir le vice.
Le russe se plaça devant sa cible, la fixant les yeux dans les yeux, il put voir la terreur naissante en elle, c'était ça le code magique ! Exploiter la peur, à défaut d'être surpuissant, il fallait jouer la dessus, et on put entendre le changement phénotypique.
Sa respiration devint plus rapide, ses yeux devinrent un peu plus rouge, le sang commençait à monter, c'était pour bientôt.
Se tournant vers l'autre, il reçut l'approbation fatidique.

"Reprends ta baguette maintenant, et tu me fais la même chose, avec une articulation exemplaire, un geste parfait, et un vide total dans ta tête."

Un vide ? Ahah ! Il se trompait bien le méchant directeur de la sécurité …

"C'est le début du chemin vers la puissance Yakovsky, ne laisse pas cette chance filer... exécute !"

Cette dernière phrase, il ne l'entendit pas, pas vraiment, il y allait, c'était le bon moment, prêt, feu, go ! Sa baguette revint à lui alors qu'il partit la chercher.
Il s'avança d'un pas déterminé sur l'autre, arrivant jusqu'à la chaise, il l'attrapa de sa main gauche par le colback, avec cet air méchant et sadique, l'extrémité en ébène de l'instrument de torture vint se poser sur le front du cobaye qui ferma les yeux de peur alors que l'apprenti prononçait la formule.

«  Amet ! »

La baguette vibra légèrement, puis le sort partit directement, frappant le cobaye à la tête, il commença à s'agiter, puis, il bougea directement, plus fort, il se mit à crier, fort, comme si on l'étripait, H recula un peu, puis satisfait, sourit de sa réussite.
L'autre hurla à la mort, comme jamais il n'avait du crier avant, à tel point que cela devint insupportable, le gryffondor remarqua que le cordage faiblissait, il dut s'y prendre à deux fois avant de générer un Cantanae suffisant pour le bloquer, subissant encore les cris de celui ci, qui continuait à s'agiter malgré les clous et le chaînage qui lui striaient la peau.

H se tourna vers Crow, pour voir la suite.

* Mais c'est refait tout ça ! Super ce sort !*

Le membre 'Mercurius H. Yakovsky' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'COURS elève' :

Résultat :

Le sort fut lancé par l'élève, l'apprenti, celui qui avait besoin d'apprendre les techniques du maître, celui qu savait, qui dominait. Jamais Crow ne serait assez stupide pour tout lui apprendre et lorsque le moment sera venu... en attendant, il avait besoin de lui, plus qu'un autre. Il allait l'aider à faire beaucoup de choses, et pas toujours dans l'ordre du règlement. Il savait bien que Mercurius se fichait du règlement autant que de ce qu'il allait mettre comme chaussette à Noël, il avait été choisi pour son comportement, pour son tempérament, et par cette haine violente qui coulait en lui comme de l'eau de source d'une montagne. Le russe avait certes des défauts majeurs, des trucs qu'il payerait plus tard, mais pour l'instant, Lincoln se concentrait sur ses qualités. Il voyait en lui sa prochaine plus grande réussite... celle qui le hisserait au rang de mage noir incontesté.

La cible fut touchée. Cette même personne qui avait osée trahir la presque semi-confiance du mangemort. Celui qui avait failli à sa mission. Il était faible, trop faible, et dans ce monde, le plus fort gagne, celui capture sa victime est vainqueur. On ne peut pas rester envahit, cela reviendrait à laisser des fourmis nous monter dans les jambes et les pourrir de l'intérieur. Le faible était quelqu'un de particulièrement méprisable, au même titre que le moldu ou le sang-de-bourbe. On ne pouvait ni leur faire confiance, ni les apprivoiser, il fallait les exterminer jusqu'au dernier, et après tout, rien ne méritait plus la sentence suprême que ces trois types de nuisibles. Parfois, Crow pensait qu'il serait un bon professeur d'étude des nuisibles. Les jeunes auraient une formation si poussée dans le domaine qu'ils sortiraient de chaque cours encore plus remontés contre leurs non-semblables. Former la jeunesse... c'était nécessaire, mais bordel, c'était chiant. Il n'était pas fait pour ça, loin de là. Il détestait presque autant les gosses que les membres du Magenmagot, c'était pour dire.

La cible cria. Elle hurla même, et très fort. Elle s'agitait dans tous les sens, elle paniquait littéralement. Le sort avait été lancé avec une finesse indéniable. Il avait réussi et c'était parfait. Qu'y avait il de plus à dire ? Rien. Crow admirait le spectacle, comme son élève. C'était sa la puissance : la peur. Mercurius devait retenir ceci avant tout. On ne devient pas un dominateur par la mort, mais par la peur. Dur à saisir et à exécuter, mais une fois la clé acquise, rien n'était plus jouissif. L'apprenti eut le réflexe de le ligoter un peu plus, c'était bien pensé. Faire durer le maléfice n'était pas une mauvaise idée, surtout que si les chaînes n'étaient pas installées, la cible pouvait devenir dangereuse tant elle était terrifiée. Finalement, au bout de quelques minutes de spectacle supplémentaire, Crow regarda Yakovsky.

"Achève le."

L'ordre était clair. Il ne s'agissait pas de l’assommer ou de lui donner une baffe. Crow voulait le voir mort, comme une truie, comme la vermine qu'il était. Et c'était à Mercurius de le faire, une façon naturelle de le familiarisé avec le monde pour lequel il avait signé. La mort était la close d'un acte inhumain... et les inhumains c'étaient eux. Le maître et son apprenti. Lincoln se détourna, il ne regarda pas le russe achever sa victime, de toute, façon, il saurait si ou non cela avait bien été fait puisque la victime n'allait pas être déplacée tant que le mangemort ne l'aurait pas décidé. Il retourna dans son bureau et se replaça dans son fauteuil et examina un dossier présent sur l'office en pierre. Le titre était simplement "XXX58" ... chiffre énigmatique pour traduire les dossiers confidentiels du Ministère. Son élève le rejoignit un peu plus tard, suffisamment peu pour avoir fait attendre le mangemort, une fois les deux en place, Crow reprit.

"C'était parfait. Tu as exploité ce que j'attendais de toi de la meilleur façon possible. As-tu remarqué la couleur de ses yeux ? Les gestes qu'il faisait ? Il avait peur, terriblement peur, et c'est ça la puissance Yakovsky : la peur."

Il reposa le dossier en prenant bien soin de la fermer et de sa baguette le conduit jusqu'à l'étagère qui lui était destinée.

"Maintenant que tu as vu l'effet sur la personne, il faut que tu comprennes ce qui s'est passé pour lui. Amet fait appelle à quelque chose de profond en toi. Un sentiment enfoui que tu ne peux pas définir mais que tu ressens. Ta pire peur, celle qui te domine officieusement dans tes cauchemars. Le sortilège la fait ressortir et lui permet de prendre forme. Il ne s'agit pas d'un simple épouvantard. Non, Amet décuple ta peur, lui donne des proportions démesurées et la rend si réaliste que tu pourrais en tomber dans un coma profond, et parfois ne jamais te réveiller."

Il sourit, c'était malicieux, sadique, et il adorait ça.

"Voilà ce qu'a vu ta victime aujourd'hui."

Il se leva et commença à marcher en direction de son armoire à potion. Il ouvrit la fenêtre qui servait de vitrine et prit une fiole. Il la posa sur le bureau, et reprit sa place.

"Bien, maintenant, je vais te confier une tâche. Je ne serai pas avec toi, tu te débrouilleras tout seul, tu ne progresseras pas sans ça. Il y a ici à Poudlard une personne que j'ai besoin de surveiller. Une personne qui me déplaît fortement, et même si ma fonction me permet de le tuer immédiatement, je préfère en avoir le cœur net. Ce type, un professeur de l'école, je le soupçonne d'être impliqué dans un acte terroriste dont je te passe les détails. J'ai besoin de savoir si il est réellement inculpé ou pas. Tu devras te débrouiller pour le savoir. Fouille sa chambre si y'a besoin, parle lui, comme tu veux, tu as quartier libre, mais il est crucial que tu me rapportes ces informations."

Il laissa une pause et regarda la réaction de l'apprenti.

"Essaye d'être le plus discret possible, ne te fais pas avoir et je t'accorderai un petit bonus de taille en récompense. Mais si tu as un problème, je te suivrai de près. J'ai besoin de savoir comment tu te débrouilles dans les relations humaines. C'est une voie important pour accéder à la puissance..."

C'était un exercice comme un autre après tout non ?

"L'homme en question est ton professeur de botanique : Seymour Woods."