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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Toujours sur la brèche ( Mj )

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Mercurius H. Yakovsky
Date de naissance du joueur : 26/02/1992
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Mercurius H. Yakovsky


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MessageSujet: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptySam 23 Nov - 22:29

Le dernier coursier de Dublin venait de partir lorsque le réseau de communication fut brisé, les derniers ordres venaient de tomber, Dublin va tomber, tout n'est plus qu'une question de temps.
Afin de permettre au gouvernement de trouver une ultime solution pour tenter d'échapper au Seigneur des Ténèbres, un dernier appel fut lancé.
On contacta l'Ordre du Phénix au Chili ainsi que la Vague, les dirigeants puristes étaient à Dublin, il fallait tenter quelque chose, frapper d'un coup net l'Intendance. Quoi de plus emblématique que de choisir la prison d'Azkaban pour ça ? L'idée était simple, une attaque massive sur la prison afin de libérer le plus de prisonniers possibles.
Sans têtes pour gérer cette crise, c'est l'occasion unique de porter un coup dur au régime de Voldemort.

Le Tyran n'était plus très loin, l'heure de l'ultime baroud avait sonné. Déjà, les mangemorts se faisaient entendre. Simple paranoïa, effet de l'imagination lié à la peur de la mort ou réalité ? Personne n'aurait su le dire, car une seule chose les attendait, la mort.
Il fallait créer une brèche dans l'assaut, trouver une porte de sortie, et la meilleure défense avait été l'attaque.
Si Curtis O'Connell n'avait pas pu être là pour chapeauter le plan, son remplaçant au ministère, Willem Gorgeous avait lui tout prévu. Il espérait que les alliés de l'Irlande, même pour un combat, ou ceux qui possédaient simplement un ennemi commun, répondraient présents.

Il n'y avait plus grand monde en Angleterre, ni dans les deux autres pays de l'Intendance d'ailleurs. Toutes les têtes, toutes les baguettes sortant du lot, et même les plus communes, avaient pris le ferry pour Dublin et ses alentours.
Une attaque massive était le plus simple. Si Dublin allait être mise à sac, c'était une certitude, peut être y avait il moyen de saccager les efforts des puristes, pour faire chier, ni plus ni moins, c'était simplement pour foutre la merde, et retarder leurs efforts tout en permettant à certains de briller.

Alors après, on pourrait se demander, pourquoi Azkaban.
Attaquer le Ministère était bien trop risqué, les cheminées permettaient de communiquer facilement avec les autres pays, et nul doute que le chaos qui pouvait y régner ne serait pas de bonne augure.
Restait alors les lieux plus secondaires. Sainte-Mangouste était presque vide, désertée pour aider au purisme, ne gardant qu'un maigre service pour les éventuels accidents magiques que l'on aurait au quotidien. Le siège du PPA avait déjà été pris pour cible et était parti en fumée précédemment. Little Hangleton sans Voldemort ne présentait plus aucun intérêt, et un seul homme dans la résistance devait savoir comment y aller.
Que restait il ? Le chemin de traverse ? Trop de civils innocents, et pas assez emblématique. Et si Azkaban ? La Prison des sorciers, la tour de laquelle peu de sorciers s'étaient échappés. Sirius Black et quelques mangemorts aidés par le maître qu'ils servaient. Il était temps pour la résistance de briller et d'égaler une œuvre du Seigneur des Ténèbres.

L'heure fut indiquée, afin que chacun puisse savoir qui il y aurait. On précisa les partis concernés, la Vague, les Chiliens, l'Ordre du Phénix. Chaque groupe communiqua à ses membres le message.
Ainsi, Ron Weasley, gardien de l'ordre, usa de sa main d'argent pour avertir les signataires de l'attaque de la prison, du lieu de rassemblement pour s'y rendre, et de l'objectif.
La Vague comme l'Ordre, géra ses membres, on put accorder ses violons, et quand vint l'heure … ceux ci répondirent présents.



************************



Par dessus la brume se dressait fièrement la sinistre prison de pierres noires. Cruelles et sombres, certains l'avaient déjà connu, d'autres la découvraient. Elle avait un certain charme glauque et lugubre qui se voulait déplaisant, elle inspirait de ce fait un mal aise relativement pesant, une lourde pression sur les consciences, ici, leur nerfs seraient mis à rude épreuve.
On pouvait également voir quelques ombres volés autour de la gigantesque structure, les gardiens étaient là, les détraqueurs ne seraient pas de très bons hôtes, ça ils le savaient.

Comment chacun y arriva ? C'était là une question propre à chacun. Entre ceux déjà présents dans la structure, et les autres, assaillant de la terrible tour, personne ne savait ce qui allait les attendre une fois l'attaque lancée.
Si on se rapprochait un peu des lieux, et plus précisément de l'entrée, on eut pu voir deux gardes, plutôt jeunes, on devinait que ces bougres étaient la bleusaille que l'on assignait à la tâche la plus ingrate, garder une entrée que personne de sein d'esprit n'aurait l'idée de franchir consciemment.

« Ça caille dans ce pays !

_ Hey, tu t'attendais à quoi en bossant ici ?

_ Cette prison me fout les chocottes … je plains les pensionnaires des fois.

_ Console toi en te disant qu'ils l'ont cherché. Et pis quoi, qu'est ce qu'il peut nous arriver ? On est juste là pour faire le pied de grue, à attendre que ça se passe.

_ Parfois, je me dis que la sécurité c'est plus ce que ça devait être. »


Il ne s'agissait plus que d'une question de secondes. Car au moment où les puristes attaqueraient la ville elle même, les hors la loi se rueraient sur la prison.
La destruction appelait la destruction.


Hrp:
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Victoria Swan
Date de naissance du joueur : 25/09/1997
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Victoria Swan


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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyDim 24 Nov - 12:39

Une bise glaciale soufflait ce matin-là sur toute l'Angleterre. En sortant du Manoir Swan, une bourrasque ébourriffa la chevelure de Victoria. L'apprentie guérisseuse frissonna...

"De mieux en mieux" songea-t-elle.

Elle fis quelques pas sur le perron et transplana...à l'entrée de la prison la plus redoutée par les sorciers, et même par les moldues qui sentaient sa présence malsaine sans réellement pouvoir la définir. Le paysage était rocailleux et la mer sauvage comme à son habitude.

Victoria posa un instant son regard sur la mer grise qui marquait la limite de l'horizon. Azkaban était au milieu de nulle part. Une tour imperturbable planté sur une île dans un océan sauvage qui n'avait cure de ce qui se passait là. Imaginez, un instant, que l'atmosphère lugubre et le sentiment de malaise poignant qui régnait en ce lieu soit emporter par une bourrasque plus forte que d'autres...Azkaban deviendrait alors un lieu des plus fascinant. La jeune apprentie s'arrêtait toujours quelques secondes là...pour regarder la mer...avant de pénetrer dans la forteresse. C'était son rituel.

Elle s'approcha de l'entrée d'Azkaban, gardé par les habituels gardes. Deux jeunes bleus...comme elle. Ce n'était guère la première fois qu'elle venait ici, et son visage était familier aux deux gardes.

- Salut John, Salut Kill' ! Lança-t-elle d'un ton aussi enjouée que possible.

Les deux gardes s'approchèrent. Victoria leurs tandis son laissez-passez, procuré par le Ministère de la Magie. Il y a quelques mois, Le Ministère de la Magie en collaboration avec Sainte-Mangouste avait signé un accord permettant aux apprentis, le désirant, d'utiliser les prisonniers présent à Azkaban, les moins dangereux du moins, pour perfectionner leurs arts. L'idée avait paru assez étrange à Victoria mais elle s'y était tout de même lancer. Cela faisait à peine un mois, que régulièrement tous les mardis, elle se rendait à la prison d'Azkaban. Certains de ses collègues avaient tentés l'experience. Le Cygne avait été fasciné de voir combien la vie de ses prisonniers importaient peu à certains de ses collègues. Il y avait eut quelques morts à la suite d'experiences ratés.

Certes...Victoria éprouvait toujours un sentiment de colère face à ses prisonniers qui représentaient des cobayes au sens propre. Ses êtres en marge de la société qui avait commis des crimes atroces..."sois-disant". Après plus d'un mois passez au sein d'Azkaban, Victoria avait découverts des individus assez spéciaux. L'environnement dans lequel ils évoluaient provoquaient chez les uns ce que d'autres ne ressentaient absolument pas...

Killian accompagna Victoria jusqu'au premier étage de la prison. Là ou les prisonniers "moins dangeureux" reposaient. Quelques Détraqueurs trainaient par là. Au départ, la cohabitation de l'apprentie Guérisseuse à Azkaban avait déplus à ses monstres et Victoria avait due plusieurs fois avoir recourt au Patronus pour se débarasser d'eux, ainsi qu'à l'aide des gardes.

Bien qu'à présent, la plupart des Détraqueurs la laissait tranquille...elle se sentait toujours surveiller, épié...

Victoria se dirigea vers la troisième cellule dans la rangée de droite. En passant devant les autres cellules, elle ne pu s'empêcher de s'attarder un instant devant la cellule qui gardait un certain Jackson Gilbert. Il était prostrée au fond de la cellule et marmonnait pour lui même...il avait subit le baiser du Détraqueur. Son sort...avait toujours révolté Victoria, depuis le premier jour qu'elle l'entraperçue...mais comme toute révolte, elle se gardait bien de l'exprimer.

Elle continua son chemin, jusqu'à la cellule choisis. Elle retenait Tcheka Rimbov, une rebelle ukrainienne qui avait fuis la persécution des nées-moldus. Victoria n'en connaissait pas plus sur son histoire. Le Ministère de la Magie était très protecteur de ces données. Killian, qui l'avait accompagné jusqu'à la cellule, l'ouvris et laissa Victoria pénetrer à l'intérieur tandis qu'il se poste sur la droite de la cellule. A l'affus du moindre dérangement.

Une odeur putride de sueur, de peur et d'excréments envahis les narines de Victoria. Elle pouvait bien s'habituder au fait d'être dans une prison hautement dangeureuse...mais l'odeur...elle ne s'y habituerai jamais. Ici les prisonniers étaient traités plus bas que des animaux. Relegué au sous-rang de sous-merdes...

Avec une précision chirurgicale, Victoria sortis ses potions ainsi que sa baguette magique puis se tourna vers Tcheka. La jeune femme, dans la trentaine paraissait bien plus vieille. Dans ses yeux brillait une lueur de vie...alimenté par la peur. La peur de la folie. Elle avait des spasmes dans la partie gauche de son corps. Son visage se tordait de manière mécanique et parfois sa jambe se fléchissait plus ou moins intensément. Les deux jeunes femmes communiquaient uniquement par le regard et encore...Victoria restait distante. Ils étaient tous surveillés. Prisonniers, garidens ou passager d'un jour...ils logeaient tous à la même enseigne en réalité. Victoria ne pouvait se permettre aucune erreur...

Dans le silence pesant, Victoria s'exerça pendant plusieurs heures à tenté d'identifié les maux dont souffraient Tcheka Rimbov et à tester diverses sortilèges de guérisons pour la plupart sans effets puisqu'ils ne répondaient aucunement à la condition dont souffrait Tcheka. Victoria n'était pas là pour la soigner mais pour progresser dans son art...et même si parfois, elle parvenait à apporter un minuscule réconfort à la prisonnière...elle savait que c'était vain car les Détraqueurs détruiraient immanquablement son travail. Ainsi donc, elle se concentrait égoistement sur sa progression...avec un gout amer dans la bouche.

- Spasmus exito...spasmus exito...spasmus exito...spasmus exito....spasmus exito

Elle répétait sans relâche ce mantra. Une faible lumière blanche jaillis de sa baguette. Elle entendis les gémissements de Tcheka effrayer mais les ignora et continua. L'influence des Détraqueurs et de la souffrance présente dans ses lieux rendaient la réussite d'un sortilège de Guérison d'autant plus ardue.

Soudain un craquement la fis sursauter. La lumière blanche disparu. Ce n'était pas un craquement inhumains, ou un craquement de Détraqueur, ou même un craquement de garde...c'était un craquement différent.

Un son très léger...qui annonçait une chose...imperceptible pour l'instant
.
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Tom Jugson
Date de naissance du joueur : 13/09/1995
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Tom Jugson


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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyLun 25 Nov - 15:32


La fin de l'Irlande, voilà comment on aurait pu titrer la journée. La fin de tout, du monde, non quand même pas, mais pas loin. Et ils ne pouvaient rien y faire. Ce n'était pas faute de vouloir, mais Tom Jugson ne possédait pas, matériellement, les moyens d'empêcher l'hécatombe puriste qu'ils allaient créer là-bas. Et ce n'était pourtant pas faute de vouloir, pas faute d'essayer de faire quoi que ce soit qui put enrayer le phénomène, mais il fallait bien l'admettre, sur ce terrain là, ils étaient bien trop forts pour lutter. Ca faisait mal de le reconnaître, Tom n'y arrivait que difficilement. Il n'était jamais plaisant d'affronter en face son propre échec. Jamais. Matériellement, la Vague ne pouvait pas renoncer, trop de choses étaient en jeu, mais il n'était pas non plus dit qu'ils réussissent. La guérilla marchait, mais c'était un combat de David contre Goliath où un groupe terroriste luttait contre une armée. Assez fort pour l'emmerder, pas assez pour l'anéantir. Alors il fallait occuper le terrain, chaque jour, chaque heure, chaque minute. Ils gardaient la tête haute parce qu'il pouvait le faire. Ils ne fuyaient pas. Ils continuaient. Aucun d'entre eux ne parlaient, aucun d'entre eux ne disaient rien.

Ils faisaient ce qu'il fallait, c'était tout, sans autre choix possible. La liberté ou la mort. Rien de moins. Rien que ça. Grandiose et pitoyable. Tom en aurait pleuré. Il n'avait pas plus le choix qu'aujourd'hui qu'hier, lorsqu'il avait choisi de ne pas mourir. Il n'avait qu'une vie immonde, comme tous les résistants, une vie de traque, où il pouvait mourir vite, très vite. Les gens n'avaient plus de vies, juste le combat.

Pouvait-il leur demander de se jeter dans la bataille ainsi ? Il souffla lentement la fumée de sa cigarette. Le projet de Gorgeous, un dernier sursaut pour l'honneur, comme il disait lui, une action parmi d'autre pour Jugson, lui était parvenu il y a peu de temps. Depuis, la rumeur enflait au sein de QG de Glasgow et on attendait qu'il donne un ordre, un signal, une consigne, une information. Mais Tom méditait. Fuir le régime était une chose, dangereuse certes, mais on pouvait survivre assez tranquillement au prix de l'enfermement à Glasgow. Se battre en était une autre. Avaient-ils le choix ? L'avaient-ils vraiment ? Eux, non. Mais Tom comprenait depuis longtemps qu'il ne se battait pas pour lui, pour sa rédemption. Assassin il était, assassin il mourrait. Les héros viendraient après lui et c'est parce qu'ils viendraient après lui qu'il aurait sa rédemption. On choisissait sa voie ou elle vous choisissait.

Telle fut l'unique réflexion que Tom Jugson se fit lorsque finalement, il descendit de son bureau à la grande pièce commune du QG de la résistance de la Vague. Il ne mentait pas : tout le monde savait qu'on pouvait perdre. L'avenir mourrait avant le passé dans ce foutue monde. Et l'espoir était une foutue vertu d'esclaves. Mais ils ne paieraient pas éternellement.

« On vient de m'informer que Dublin est sur le point de tomber. Je sais. C'est la fin. Pour nous comme pour l'Irlande, nous arrivons à la fin d'une époque. Maintenant, nous sommes seuls engagés dans une lutte déséquilibrée, je le sais aussi. Mais ! Nous ne sommes pas encore morts. Ils ne nous ont pas encore tué. Et tant que nous sommes encore vivants, nous pouvons encore gagner. Il reste une chance. Aucun chef puriste n'est présent en Grande-Bretagne ce soir. Alors que la fin d'une période est proche, paradoxalement, nous n'avons jamais eu autant de chances de réussir. Un dernier appel retentit, mes amis. Nous pouvons frapper fort ce soir. Un message est lancé : Azkaban sera notre cible. Folie ? Non. Il n'y a jamais eu moins de surveillance ce soir et plus de possibilités de libérer les notres. Ca a déjà marché. Nous le ferons encore.  Ce n'est pas, comme pourraient le penser certains, un dernier sursaut d'honneur, mais bien le début de la reconquête. Si nous gagnons aujourd'hui, personne ne nous arrêtera plus. Est-ce que ça va marcher ? Je n'en sais rien. Mais au moins on aura essayé. Parce que si nous ne faisons rien, dans quelques heures, et pour un millénaire, ce sera la fin du monde libre. »

Le discours possédait quelque chose de glaçant, mais il encourageait aussi à se battre, à la révolute pure. Des mains, quelques unes, se lèverent. Jugson sourit. Il avait une équipe. Bien. Alors ils partiraient. On fit le trajet le plus discrètement possible. La sortie de Glasgow se fit à pied, par des issues diverses, puis chacun transplana dans son coin vers la cote. Là, on se retrouva sur un petit port paumé sur la cote, chez des moldus, toujours en ayant transplané à des lieux divers et en revenant au point de rendez vous à pied. La prudence payait : trop de transplanages concentrés attiraient l'attention, même de la part d'une justice magique plus présente ce soir là en Irlande qu'en Grande-Bretagne. Là, Jugson prit les commandes en désilusionnant un petit bateau de pêche purement moldu. On le ferait accoster à distance des gardes. Certes, Tom ne pourrait maintenir la désillusion, mais lorsque l'embarcation serait découverte, ils auraient soit déjà été découverts, soit ils seraient partis, donc rien à craindre.

Ils s'enfoncèrent en mer du Nord parmi la brume matinale : car ils étaient bien là pour contrecarrer l'aube puriste. Jugson regarda le tout d'un air lugubre. De tous, il était bien le seul à être rentré dans Azkaban. Alex n'était jamais parvenu, heureusement pour elle, qu'à l'entrée de la prison. Moins Tom fréquentait cet endroit mieux il se portait, mais ce n'était pas vraiment un choix, cette fois.

Ils accostèrent finalement au pied de la tour triangulaire, monstruosité rocheuse hantant cette ile comme un monstre. Il faisait un temps de chien, comme toujours ici. Jugson jeta quelques mots à voix basse, le seul ton pouvant être autorisé ici :

« Venez, faut pas trainer. »

On le suivit docilement, prudemment, pour ne pas se faire repérer. Devant eux, du mouvement : ce n'était que de la résistance qu'ils connaissaient tous. En revanche, les gardes ne seraient pas amicaux, eux, et Tom guettait le moment terrible où les détraqueurs seraient de la partie. Peu de gens étaient venus, finalement. Peu de courage ou trop de peur ? Il ne savait pas et ne voulait pas savoir. Il ne disait pas que ça pouvait foirer, ça minerait le moral des troupes. Il observa lentement les deux gardes. Seulement deux, pour l'instant. C'était le pour l'instant le problème. La supériorité numérique de la résistance - Tom avait embarqué son aide de camp, le gamin Sven Eriksson, avec lui, et les autres avaient en gros fait de même, comme Ben qui venait avec Serguei Hurlev - ne durerait pas éternellement

On ne parlait pas, on observait. Jugson jugea :

« Va falloir se débarasser d'eux assez vite. Attaque groupée. Les détraqueurs vont arriver très vite, il va falloir quelqu'un pour faire un patronus. En fait plusieurs personnes, en cas d'échec. Vous ? Parfait.  Quelqu'un veut rajouter quelque chose ? On fonce pas à l'aveugle. S'il y a des questions, c'est maintenant. »

Plus tard, une interrogation pourrait leur couter la vie.

Ce soir on se battait pour l'espoir et pour l'avenir, deux mots qu'on ne disait pas, sinon pour les morts, et encore seulement en esprit. Deux petites prières pour que la mort n'aie pas le dernier mot.
Spoiler:
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Benjamin Mulciber
Date de naissance du joueur : 24/08/1994
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Benjamin Mulciber


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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyMar 26 Nov - 8:50


« Ou alors, on pourrait choper un Uzi, et puis tous se les faire.
- T'as vraiment des sales méthodes, Hurlev.
- Elles marchent. Tu peux en dire autant de ton pote ?
- Fais pas le con, Tom fait ce qu'il peut. Il a de bons sentiments.
- Ca, c'est le dernier truc qu'il faut pour gagner une guerre, Ben.
- Ou c'est ce qu'il nous manque. »

Il ne jugea pas utile d'argumenter plus loin. Benjamin Mulciber défendait moins Tom parce que c'était un ami que parce qu'il était réellement d'accord avec lui. Il savait quelles idées agitaient l'autre traitre de la résistance, mais ne les partageaient pas vraiment. Sauf en théorie, Ben jugeait qu'obtenir la paix à présent était quasiment irréalisable. Il n'y croyait lu même plus. J'ai vu tellement de gens mourir pour si peu. Qui me le reprocherait ? Il faisait sa part du boulot pour la Vague et la Vague le lui rendait parce qu'ils avaient les mêmes objectifs. La destruction du régime, c'est ce que Ben voulait, c'est ce qu'ils voulaient tous. Il n'était pas un homme méchant, bien au contraire, mais il était surtout et avant tout un homme meurtri par la vie et qui ne croyait en rien sauf en lui même. Mulciber ne possédait ici qu'une volonté totalement destructrice, la reconstruction, il ne savait pas faire. Je suis une grenade, un outil de destruction, rien d'autre. Il ne voulait pas être autre chose. Avant, oui, avant c'était possible. Mais puisque tout meurt sauf ce froid immense, je vais me mettre à leur hauteur. Ce n'était pas un choix, ce qui existait de meilleur en Ben Mulciber avait disparu. Toute notion d'espoir avait été balayée et remplacée par un cynisme pur et dur. Point final. Il n'y a rien d'autre en ce monde. Ca n'enlevait rien à la personnalité de Ben. Dur, froid, souriant très peu, riant encore moins, mais il gardait le sens de l'humour et restait un type abordable. Il n'était pas une ordure. Cette manière d'être, solitaire et farouche, s’accommodait d'un caractère plutot agréable si on rentrait dedans. Encore fallait-il rentrer dedans.

La nouvelle se propagea vite. Des murmures excités, ou courroucés, parcoururent la salle, bien vite couvert par la déprime. Ben continua à boire sa bière. L'Irlande tombait. Logique, ils ont mis le paquet dessus. On fait un truc pendant qu'ils ont les yeux ailleurs ? Ca j'en suis. Ben était avant tout un militaire. Un ancien soldat de métier élevé jusqu'au grade de capitaine. Ex-champion de duel, aussi, mais ça c'était pour l'amusement. Toute son ancienne vie était morte, le mangemort, duelliste, soldat, fiancé à sa propre petite cousine – Dieu qu'il l'avait aimé Ruth, il se demandait d'ailleurs ce qu'elle devenait, sans amertume ni quelconque regrets -  n'était plus, pas plus que l'anglais de Moscou sortant avec la femme la plus admirable qu'il soit – là pour le coup, la mort de Natasha l'ébranlait encore et c'est pour ça qu'il était de retour. Nous ne nous remettons jamais vraiment du passé. L'avenir meure toujours avant lui.

Voilà que Jugson débarquait. Ben écouta patiemment ce qu'il disait. Les beaux discours, posés, aristocratiques, ce n'était pas son truc. Quand Limonkov causait à la radio, on lui trouvait des mots justes, ancrés dans le réel, accusateurs, durs, mais jamais idéalistes, jamais porteurs d'espoir, il n'était pas là pour ça et ne savait pas faire. Oui, le projet de Jugson était grand, et il y avait de l'audace là dedans. On attendait de voir qui leverait en premier la main, qui serait assez suicidaire pour y aller. Il fallait des figures de référence pour que tout le monde suive : Tom seul ne suffirait pas. Benjamin leva la main. Oui, attaquer Azkaban lui sembla dingue sur le moment, mais il jugea aussi que c'était parfaitement réalisable s'ils s'y prenaient bien. Limonkov, car il était connu quasiment uniquement sous ce nom là, sauf peut-être par deux ou trois personnes de la Vague, était un type important, malgré lui, il fallait l'avouer. Héros incontesté de News Of the World, il avait affronté Witcher et son air tranquille lui assurait une renommée qu'il ne désirait pas tant que ça. S'ils savaient que c'est un Mulciber qui leur montre la voie, que diraient ils ? Il ne voulait pas le savoir.

Une petite équipe fut réuni. Alex, que Ben connaissait déjà et qu'il salua amicalement, Hurlev, car le vieux général russe à moustache de morse ne pouvait pas résister à l'idée de venir,  Ben lui même, Tom bien sur, le gamin qui l'épaulait, une blonde que Ben connaissait de vue, et deux autres dont il ne se souvenait pas avoir jamais vu la tronche. Ce joli petit monde quitta le QG de Glasgow à pince. Faisait sacrément froid en cette nuit là, comme si la mort rôdait autour d'eux. Par moment, la marque des Ténèbres de Ben le brulait au bras gauche : contrairement à Tom lui n'avait pas de bras métalliques et ne pouvait qu'entendre les appels du Lord à tous ses serviteurs. Je ne suis pas de ceux là, laissez moi. Benjamin Mulciber marcha longtemps, jusqu'en rase campagne, en compagnie de Serguei. Arrivés en pleine cambrousse, ils transplanèrent et arrivèrent à un petit port. L'air de la mer fit du bien à Ben, malgré le fait qu'ils se prenaient un grain. A nouveau à pieds, ils rejoignirent le point de rendez vous, où ils s'embarquèrent pour l'ile d'Azkaban.

Ben n'aimait pas la mer. Il n'aimait pas les embruns et d'avance il savait qu'il n'aimerait pas l'endroit où il allait. Il l'avait évité de toutes ses forces, aujourd'hui, il ne voulait pas y finir. Il se méfiait énormément des détraqueurs, aussi. Moins il en voyait, mieux il se portait. Conclusion, moins on traine mieux c'est. Il suivit Tom, c'était lui le chef, et observa les autres, les indépendants, ceux qu'on ne connaissait pas. En bon soldat, il observa les gardes, et attendit le signal.

Cogner serait bien, mais gagner serait mieux.
Spoiler:
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Light T. Leonheart
Date de naissance du joueur : 13/03/1992
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Light T. Leonheart


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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyMar 26 Nov - 18:54

On pouvait entendre des murmures aux quatre coins de Glasgow, parcourant le QG à la manière d'un long frisson ressenti de tous. Les sorciers parlaient entre eux avec des mines plus inquiètes que jamais, comme si c'était le sort du monde qui serait scellé bientôt. Les visages terrifiés ne firent qu'intriguer celle qui était de passage, en route vers de nouvelles aventures, mais cela suffit pour la retenir quelques instants encore. L'Irlande était perdue depuis longtemps aux yeux de Light et à vrai dire cela ne lui arrachait pas la moindre petite larme. Il était évident que ce monde serait bouffé tôt ou tard, c'était inéluctable, mais avec quelqu'un du tempérament de Jugson pour mener la barque on pouvait être certain qu'il ne laisserait pas faire sans réagir. C'était précisément la raison pour laquelle la blonde ne partit pas tout de suite malgré ce qu'elle avait prévu. Outre le fait que le sort de ces gens lui importait peu, elle désirait voir la manière dont leur meneur allait riposter.
Et elle ne fut pas déçue.

De là où elle se tenait elle put apprécier le discours de l'homme en question dans toute sa splendeur, bien qu'elle douta de la véracité de ses propos -et à priori, elle se foutait bien de la faisabilité ou non de la chose- : il était question de riposte, d'attaque précise qui porterait un coup dur au purisme si elle réussissait. Ce ne serait qu'un faible retour des choses, bien entendu, mais cela suffirait à prouver qu'Ils n'avaient pas encore gagné. La question était de savoir à présent si derrière les promesses de vengeances il y aurait des sorciers assez courageux pour honorer leurs engagements...

Light sourit : elle ne s'était pas trompée quant au nombre de gens vraiment courageux ou assez stupides dans la salle pour accepter de prendre ce risque. Tous savaient qu'ils pourraient ne pas survivre à cet unique séjour à Azkaban. Soupir. Ils étaient si peu à en être réellement capables. Elle se leva en inclinant légèrement le menton, ses lèvres légèrement étirées, signe qu'elle désirait participer elle aussi à cette petite sauterie. Par réflexe, elle porta la main au niveau de l'entaille guérie un peu plus tôt par Eagle. Ce n'était pas pour eux qu'elle décidait de le faire, ni pour la cause, mais qu'importe si l'objectif différait le principal était d'être de la partie, non ? Elle qui cherchait justement à foutre la merde un maximum, ils lui offraient une occasion en or qu'elle ne pouvait se permettre de refuser. Et puis, ils n'allaient quand même pas cracher sur une baguette de plus... Mais il valait néanmoins mieux pour eux que l'expédition ne tourne pas au vinaigre car la jeune femme n'aurait pas de scrupules à les planter là sans éprouver de remords. Elle irait là-bas pour une seule chose : mettre cet endroit à sac et laisser partir le plus de tarés possible, histoire de donner un peu de boulot au ministère.



************************



Le regard posé au loin, Light remonta la fermeture de son manteau jusqu'au niveau de son menton tant l'air était froid en cette heure matinale, son col battant ses épaules au rythme des bourrasques glaciales. Elle guettait l'horizon qui s'étendait loin devant leur embarcation défilant sur la mer. Chaque minute, chaque seconde les rapprochaient de la tour noire sans savoir s'ils seraient nombreux à en revenir vivants.
La jeune femme écarta la mèche de cheveux qui lui barra un instant la figure et lança un bref regard à la maigre équipe, la main reserrée fermement sur le pommeau de sa baguette. Jugson devait avoir bien confiance en ces gens pour croire qu'il suffirait de si peu d'hommes pour prendre cette place forte...Ce détail n'était pas son problème, tout ce qui comptait c'était d'avoir un groupe : plus de cibles, moins de risques pour elle.
Leonheart méditait sur les probabilités d'échec de cette mission lorsqu'Azkaban leur apparut enfin, sortant de la brume à la manière d'un spectre lugubre et menaçant. L'atmosphère sembla alors se rafraîchir un peu plus, une cause sans doute de la présence des ombres noires qui réalisaient des cercles loin vers le sommet et que l'on aurait pu prendre pour des corbeaux. Mais ça n'en était pas et tout le monde devait bien savoir ce qu'ils étaient véritablement. Light abandonna sa contemplation et rejoignit hâtivement les autres à terre, une sensation d'excitation la réchauffant discrètement.

Créer un Patronus ? Elle faillit émettre un petit rire qui ne sortit finalement pas. A quoi bon, elle en serait sûrement foutrement incapable et puis elle ne venait pas là pour faire office de parasol lumineux. Non, elle était là pour faire craquer des os.
La jeune femme vérifia une dernière fois que la dague était toujours bien attachée à sa ceinture et se contenta d'hausser les épaules avec une mine contrariée : foncer dans le tas aurait été le plus intéressant mais Jugson avait malheureusement raison, il faudrait la jouer fine s'ils ne voulaient pas être refoulés rapidement en bas des marches ou pire encore. Quant aux questions... Il lui semblait difficile de mener une attaque groupée ET discrète à la fois…Mais bon, tant pis, elle n’était pas là pour réfléchir aux manières de faire les choses.

Spoiler:


Dernière édition par Light T. Leonheart le Jeu 26 Déc - 19:58, édité 2 fois
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Alex Carroll
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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyJeu 28 Nov - 0:57

L’Irlande. Ce n’était pas loin. On traversait la mer, quelques dizaines de kilomètres et on y était. Ils étaient en guerre pour peu ou prou les mêmes raisons qui faisaient qu’eux résistaient ici. Pourtant pour être honnête -et Alex l’était même envers elle-même- à part quand elle avait le nez plongé dans les journaux, elle n’y avait pas plus pensé que cela. Sans doute n’avait-elle jamais cru qu’ils puissent sans sortir. Mais penser cela n’était pas bien aimable de sa part envers les gens là-bas (pour ce qu’ils en avaient à faire de son amabilité de toute façon) mais en même temps que voulez-vous ? Ces journaux qu’elle lisait étaient évidemment toujours contrôlés par le régime en place, celui puriste, et ils titraient toujours sur des réussites de leur part.

Oui c’était sans doute égoïste de sa part, oui c’était sans doute manquer de coeur que de l’admettre mais elle pensait qu’il y avait bien assez à faire ici et que filer là-bas ne retarderait sans doute même pas les choses au vu des troupes qu’ils y avaient dépéché. Autant dire qu’ils avaient mis le paquet. Mais cela pouvait aller à leur avantage ici, à eux qui combattaient au coeur même du problème, au coeur de ce pays qui était en train de répandre son purisme comme l’infection qui grandit et finit par envahir les autres parties du corps. C’était en tout cas ce que disait Jugson. Ce n’était pas la première fois qu’elle entendait dire ça mais il semblait effectivement que là le moment était particulièrement indiqué. Autant au niveau du fait que stratégiquement il y aurait moins de personne sucéptible de les faire chier mais aussi pour l’impact que cela aurait dans l’esprit des gens.

Evidemment qu’ALex leva la main quand on demanda des volontaires. Diane le vit et ouvrit des yeux plus grands qu’Alex ne pensait que c’était possible. La jeune femme attrapa son bras et tenta de le lui faire baisser -ce qui n’aurait pas empêcher plus tard Alex de s’y rendre à vrai dire. Mais ALex avait plus de force que la guérisseuse et cela ne servit à rien. Alors que les gens rassemblés se dispersaient, Diane lui déclara assez énervée :


“Alex, quasiment  chaque fois que tu sors pour une raison ou une autre, tu rentres blessée, tu ne vas pas aller te battre là-bas ?

- Eh quoi ? Jouer les princesses ici à attendre qu’un gentil résistant prince charmant se fasse l’autre et tous ses sbires tout seul rien que pour mes beaux yeux et pour que je puisse enfin sortir de ce lieu ? Désolée, pas pour moi.”


Alex quitta rapidement la compagnie de Diane quelque peu énervée. Certes elle avait ressenti de l’inquiétude de la part de celle qui était devenue son amie malgré leurs caractères divergents. Mais cette inquiétude elle l’avait senti aussi venait en partie du fait que Diane pensait qu’avec son niveau magique, elle ne s’en sortirait jamais. Alex aurait préféré à la limite qu’elle le lui sorte en fasse. Mais elle et tous les autres, elle les envoyait chier, elle continuait à s’entrainer mais elle ne pouvait attendre que tous ses camarades soient morts pour enfin se dire prêtes à aller combattre à son tour. Elle savait qu’elle avait une fille, elle savait qu’elle n’aurait pas dû penser cela mais elle préférait aller jusqu’au bout de ses convictions quitte à en risquer de mourir même si elle ferait tout pour que ça ne soit pas le cas, plutôt que de rester éternellement spectatrice. Sans quoi elle aurait quitté le pays il y avait bien longtemps pour des endroits plus propices à ceux comme elle et donc par extension à sa fille.

On leur donna des consignes pour aller jusqu’à la prison. Le moins d’informations étaient diffusées à l’avance selon la politique de Tom Jugson. Alex qui avait connu la force de persuasion du Veritaserum ne pouvait qu’approuver cette démarche. Elle qui se contentait habituellement de suivre ce qu’on leur disait se risqua cette fois à proposer quelque chose. Elle ne savait pas encore comment ça allait se passer là-bas mais ça allait être une de ses premières actions en groupe et pour cela elle avait pu remarquer que la communication était importante… et elle connaissait un moyen de communication que les sorciers n’envisageait pas souvent. A utiliser mais du coup aussi à contrer.

Une fois qu’ils se furent dispersés, Alex alla rapidement dans sa chambre. Elle prit son sac et commença à en sortir toutes les choses inutiles. Elle tomba sur le couteau, celui qu’elle avait arrêter de garder à porter de main quand elle avait recommencer à dormir dans un lieu avec des murs et une porte qui fermait à clef. Elle le soupesa un moment dans sa main et le glissa à sa ceinture, elle se sentait beaucoup plus légère paradoxalement. Une fois le sac vidé -ce qu’elle faisait en essayant d’expliquer qu’elle s’absentait à Louve en parlant lentement pour qu’elle essaye de lire sur ses lèvres, la jeune femme sortit de l’armoire deux boites à chaussures. Données par monsieur John la fois suivante qu’elle l’avait vu après lui avoir avoué qu’elle était une sorcière. Elle regarda les deux objets que chacune des boites contenait. Elle les alluma, fit un test. Ca fonctionnait. Elle espérait qu’il y aurait suffisemment de pile, elle n’en avait pas et nulle doute que ce n’était pas dans ce repère de sorcier qu’elle en trouverait. Surtout pas les grosses qu’ils fallaient pour faire marcher les systèmes qui étaient loin de ceux qu’Alex avait pu connaître gamine, ces trucs verts, rouges, bleus et jaune. Des jouets. Ceux-là n’avaient rien de jouets. Ils ne semblaient pas tous récents non plus mais tant que ça fonctionnait, elle s’en fichait.

Elle fourra les deux boites dans le sac, embrassa sa fille sur le front, du l’embrasser une deuxième fois pour qu’elle accepte de la lâcher, inquiète devinait-elle avec un pincement au coeur et fila. Elle avait fait vite et surtout elle avait quelque peu courru pour rattraper son retard -une jeune femme qui faisait un peu d’exercice qui s’en étonnait. Alex aimait bien courir par ailleurs même si ce n’était pas un exercice auquel elle s’adonnait régulièrement préférant des exercices physiques qu’elle pouvait faire en restant en compagnie de sa fille, s’absentant déjà entre autre quotidiennement pour s’entrainer avec sa baguette. Elle fut l’avant dernière au premier rendez-vous et dans les premières au deuxième ce qui lui permis d’avoir plus de temps pour voir qui était là. A part Jugson, Benjamin qu’elle avait déjà salué plus tôt et cette femme, Light. Cette fois Alex était contente de ne pas l’avoir en face d’elle, Diane n’avait pas été contente ce soir là non plus quand elle était revenue.

Ce n’est que dans le bateau qu’ALex se rendit véritablement compte qu’elle retournait vers l’endroit où elle avait faillit être enfermée. Ce n’était pas pour payer une quelconque dette en libérant à son tour des gens qu’elle était venue mais bel et bien pour la résistance. Avant même d’avoir posé un pied sur le sol, elle eut un frisson au souvenir de ce qu’elle avait pu ressentir ne serait-ce qu’en étant à l’extérieur de la prison. Elle était en route pour y rentrer.

Là sur la terre ferme quelques autres personnes étaient présentes. Le premier objectif, les gardes. Pas de questions, monsieur. Ah si c’est quand qu’on y va monsieur, je suis même pas à l’intérieur que je songe déjà à repartir monsieur alors c’est quand que l’on y va ? Parce qu’Alex n’était pas à l’aise ici mais personne ne lui ferait jamais faire demi tout, elle était venue, elle ferait ce que l’on attendait d’elle, jusqu’au bout, à fond pour aller le plus loin possible dans ce dont ils étaient capables. Il fallait frapper et fort.
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Fleur Delacour
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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyDim 1 Déc - 19:49

Alors voilà, on y était, l'Irlande tombait enfin...La guerre était presque finie, les forces du mal avaient gagné....Fleur ne pouvait pas dire que cela ne lui faisait rien, après tout cela n'était pas son pays pas son problème mais en apprenant ça, elle avait eut un pincement au cœur, leur tentative de se battre avait échoué, oui c'était tout simplement un échec, que restait-il des pays libres?Aucun, même la France était sous la domination de Celui-Dont-On-Ne-Pas-Prononcer-Le-Nom, que pouvait-elle faire, même ça elle s'en foutait...Tout ce qui lui importait, c'était sa vengeance, elle voulait la tête de Brom, des mangemorts et du Lord.

Sa seule consolation est que Tryan en avait finie avec ça, peut-être allait-il pouvoir se reposer, il semblait si fatigué quand elle l'avait vu dans ce bois, enfin....Réflexion faite, elle n'était même pas sûre que cela soit une bonne chose, peut être que ce repos, sera plus qu'un mal pour un bien, il ne va pouvoir que ressasser la mort d'Emily encore et encore, sans s’arrêter....Elle espérait juste que cela soit la première solution, sinon...Elle ne préférait pas a penser à ce qu'il adviendrait si c'était le cas  .

Mais ce n’était pas vraiment le sujet ici, enfin pas tout à fait, car on restait dans le thème, a savoir la chute du pays des rouquins...Depuis peu une rumeur enflait, les gens disaient qu'il fallait quelque chose tout ou n 'importe quoi, une tentative désespérée en somme...La demie vélane pour sa part ne participait pas aux conjectures bref!car cela ne servait à rien L’Irlande était bel et bien perdu et il fallait se faire une raison, cependant tenter quelque chose alors que quasiment toutes les forces ennemies étaient la-bas, faire un grand coup était tout à fait possible, voir simplifié, une occasion en or en somme.

Et Jugson avait eut la même idée que elle, autant participé donc.

******

La française n'avait jamais eu le pied marin, et si elle avait su qu'il pendrait le bateau pour aller à Azkaban, elle aurait prit une potion pour éviter ça...Mais bien sur comme une imbécile elle n'avait pas songé à ce détail, c'est vraiment excellent pour ton image glamour, oui vraiment bravo , applaudissez!Enfin bref, une fois enfin de retour sur le plancher des vaches(remplacer les vaches par les détraqueurs)la jeune femme retrouva un peu de sa superbe, et en silence elle suivit le reste du groupe, attendant le signal pour passer à l'action.

Spoiler:
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Mercurius H. Yakovsky
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Mercurius H. Yakovsky


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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyMar 3 Déc - 23:14

Le bateau venait tout juste d'accoster, relâchant les piètres marins qui composaient ce groupe formé à la hâte.
Le rocher d'Azkaban serait peut être le tombeau de ses assaillants, qui savait réellement ce qu'ils allaient trouver là bas ? Mis à part des détraqueurs et quelques gardes puristes, en plus de prisonniers plus timbrés les uns que les autres. Et pourtant ils allaient ouvrir les portes de l'enfer bourbiste.

Tom partit devant, en bon meneur qu'il était, il donna ses directives, attaque groupée et prudence, de sages conseils, mais au fond, qui allait s'en soucier une fois le chaos semé dans la prison.
Alors qu'ils approchaient du bastion, dissimulés par la brume, des bruits étranges se firent entendre, comme des bruissements ponctués de murmures. De la compagnie ? Peut être pas, mais s'il en était et qu'elle était d'un parti adverse, des attaques auraient déjà fusé.
Inquiets ou anxieux, le groupe remonta encore la piste pour apercevoir plus précisément la pierre sombre de la prison d'Azkaban.
L'heure approchait … bientôt l'assaut serait donné, et toujours aucun signe des chiliens ou de l'Ordre du Phénix. Elle était belle l'unité de la résistance !


************************************


John : « Hey j'ai vu quelque chose bouger là dans la brume …

Killian : _ Mais nan c'est rien, reviens là John …

John : _ Y'a quelqu'un ? Sortez de là !

Killian : _ Tu crois vraiment qu'on va te répondre ? Reviens John … on rentre à l'intérieur.

John : _ Attends je veux vérifier par moi même. »


Ainsi le garde s'avança dans la brume, sortant calmement sa baguette, il distingua une forme étrange, il pointa son arme dans le vide, cherchant à intimider ou à se rassurer, près à faire feu et à sonner l'alarme au moindre frémissement étrange.


************************************


Pendant ce temps dans la prison, rien ne laisse présager une attaque. Quelques bruits étranges venant d'autres endroits, les prisonniers s'agitent, mais qui aurait pu se douter que dans quelques minutes, la prison deviendrait le plus gros nid à bordel de toute l'Intendance.
Victoria n'avait plus qu'à attendre, à continuer son travail … avant de se retrouver au milieu de l'action.

Hrp:
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Benjamin Mulciber
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Benjamin Mulciber


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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyMer 4 Déc - 0:06

Azkaban était un endroit sinistre où Benjamin espérait réellement passer le moins de temps possible. Sa simple expérience des plans foireux, qu'il créait le plus souvent lui même en improvisant sur les bases qu'on lui donnait, lui indiquait clairement qu'il s'agissait d'une mission, d'une bataille, qu'on appelle ça comme ça chantait au narrateur, que tout pouvait devenir très compliqué d'un moment à l'autre. Il n'avait pas vu de près énormément de détraqueurs dans sa vie, sauf sans doute au procès de John, lorsqu'il avait cinq ans, et le souvenir restait particulièrement traumatisant, même aujourd'hui, à trente-trois ans, ce qui faisait que bizarrement, il n'avait pas plus envie que ça de les revoir. Oh, Limonkov n'était pas réputé pour sa lâcheté, à vrai dire, c'était même plutot le contraire vu qu'il était suffisamment fou pour s'attaquer à des gens qu'il savait bien ne pas pouvoir vaincre – comme par exemple Eris Valverde, pour ne citer que lui.  Mais là, il était réellement mal à l'aise. Toi qui entre ici, abandonne tout espoir....Natasha était férue de littérature moldue et lui avait fait lire la Divine Comédie de Dante. Voilà. J'ai trouvé l'entrée de l'enfer. Dante n'avait d'ailleurs pas qu'écrit sur l'enfer, mais aussi sur la démonologie et la pyromancie. Il aurait du écrire sur les prisons, tiens.

Tout cela était lugubre et le brouillard n'aidait pas. Malgré la présence de gens qu'il connaissait, malgré le fait que Tom était là, et malgré les consignes très claires qu'il donna, on ne pouvait pas dire que la situation plaisait à Limonkov. Il resserra son emprise sur sa baguette. Cet endroit avait fait craquer pas mal de gens qui pourtant étaient solides. Jugson. Mulciber (enfin le Mulciber étant allé en taule). Witcher (bien que Ben jugea que Mike était fou avant d'entrer dans cette prison). Valverde. Bref, tout le monde. Lorsqu'on entrait à Azkaban, on n'en ressortait que mort ou alors si on en revenait vivant, ce qui était rare, on en revenait barge. Un instant, il se demanda si tout ça était une bonne idée. Plus on y réfléchit, plus on pourrait penser qu'on va libérer des dingues. Doit quand même y avoir de vrais criminels là-dedans, alors va falloir faire gaffe.

Et puis cette humidité. Le brouillard. Rien n'était fait pour lui ici, car Benjamin aimait le soleil, les matins secs et pâles et froids. Rien d'autre. Cette humidité glaciale et poisseuse lui portait sur les nerfs. Il prit note des consignes de Tom en silence. C'était de toute façon l'atmosphère générale qui régnait, une sorte de maussade silence, si pesant qu'on pouvait presque le toucher. Il essaya de se reprendre. Allons. Tu as vu pire que ça, tu as été à la guerre, on ne va pas s'arrêter pour si peu. Du brouillard. Rien de bien méchant. Rien du tout. Les vrais ennuis allaient bientôt venir et il fallait être prêt pour ça. Benjamin sortit lentement sa baguette. Il fit signe à Hurlev. Les gardes s'étaient mis en route. Enfin plutot un garde. Benjamin les plaignait un peu : ils allaient en prendre pour leur grade, c'était le cas de le dire. En plus, même eux ont l'air de flipper. J'espère qu'ils ont une prime, au moins, pour bosser dans ce genre de conditions...oui, son esprit dérivait réellement vers tout autre chose mais cela permettait de ne pas penser à la peur. Il fallait faire le moins de bruit possible, éviter d'être repéré. Les consignes ne variaient pas. La théorie militaire, Ben maitrisait, il était un ex-soldat. Et en bon ex-soldat, il était habitué aux actions de groupes, il faudrait voir quelles faiblesse pour chacun et comment les compenser.

Le garde s'aventurait réellement près d'eux. Dans le brouillard, il ne le voyait pas. Limonkov se demanda s'il allait finalement leur rentrer dedans, car il s'approchait dangereusement. Il fallait l'en empêcher. Mais l'en empêcher voudrait dire lui balancer un sort, attaquer, et donc qu'il donnerait l'alerte. Cela dit, comme il allait le faire à un moment où un autre, autant l'abattre, comme ça, ils seraient tranquille. De toute façon, dans une bataille, les plans ne tenaient jamais longtemps. On tente de survivre dans le chaos, on oublie les idéaux. Vaut mieux laisser tomber.

Le garde s'approchait du vieux compagnon de bataille de Ben, Serguei Hurlev. Ce moustachu bourru était un vieux né-moldu russe, autrefois roi des batailles et désormais terroriste à la retraite. Il ne fallait cependant pas le sous-estimer. Dès que l'autre arriva trop à coté de lui, il informula un osteoclaste, pour ne pas faire trop de bruit. L'autre poussa un gémissement et tomba au sol, il se l'était pris dans le genou, mais ne mourut pas – le sort n'était pas faire pour de toute façon. A peine eut-il eu le temps de se relever que déjà, un froid plus grand se faisait sentir, et que des ombres passaient autour d'eux. Les détraqueurs. Ils étaient déjà là. Ben se leva dans la brume, on ne faisait que les entrevoir, mais la peur, déjà immonde, se renforça encore. Ne te laisse pas avoir. Tiens le choc. Allez. Tous les pires souvenirs de sa vie lui revinrent en mémoire d'un coup, se mélangeant pour l'engourdir de malheur. C'est passé. C'est fini. Laissez moi. Il revit un instant le sourire de Natasha, repensant à sa vie en Russie, à ces soirées si calme qu'ils passaient sur les ponts de Saint-Pétersbourg alors qu'il faisait si froid, et que tout allait bien. Alors le sort lui revint en mémoire, et son patronus, un choucas, rassurant et protecteur, voltigea au dessus du groupe, repoussant les détraqueurs comme la lumière repousse les ténèbres.

Spoiler:


Dernière édition par Benjamin Mulciber le Jeu 5 Déc - 8:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Toujours sur la brèche ( Mj ) Toujours sur la brèche ( Mj ) EmptyMer 4 Déc - 0:06

Le membre 'Benjamin Mulciber' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'Sorcier Adulte' :
Toujours sur la brèche ( Mj ) Sanstitre1copiepl1
#1 Résultat :
Toujours sur la brèche ( Mj ) 45152310

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#2 'COURS élève doué' :
Toujours sur la brèche ( Mj ) Doui
#2 Résultat :
Toujours sur la brèche ( Mj ) Russim
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