Une rencontre entre la loque et le cygne ( Pv Victoria)

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Tout était bien en main, ma foi, il n'avait pas pu faire dans la dentelle mais au moins la personne était sauver, parfois les sortilèges, pouvaient causés de graves troubles, que seul un traitement de choc pouvait régler en deux trois mouvements. Du repos, qu'il prescrit, du repos et surtout surtout ne pas s'énerver, rester zen, s'installer dans un lieu calme et de détente, parce qu'au fond, se détendre était une bonne chose et Gordon, comme d'habitude, ne voulait pas revoir son patient pour cause de «j'étais stresser, j'ai encore fait n'importe quoi», il était peut-être un bourreau de travail pour lui même mais n'était pas non plus une machine et revoir les mêmes têtes pouvait être lassant au bout d'un moment. Couvert du substance non répertorier et particulièrement odorante le petit homme se changea et se débarrassa du liquide visqueux avant de se diriger tout simplement vers la salle ou se trouvait le père de Victoria Swan.

Il ne l'avait revu depuis sa sorti de l’hôpital, enfin de compte, il ne pensait pas la revoir un jour et n'arrivait à savoir si elle lui manquait ou non. Elle n'avait été qu'une patiente de plus à Saintes-Mangouste, des gamines il en voyait tous les jours sans se sentir vraiment attacher ou même toucher par elles, peut-être que le jour ou il avait vu cette Victoria, sa fatigue lui avait jouer des tours, aller savoir … En tout cas, le pauvre homme ne semblait pas vouloir retrouver la mémoire, Gordon ne s'en occupait pas personnellement mais avait alors demander des détails au guérisseur traitant, pas d'amélioration, le lanceur du sort devait être puissant ou était doté d'une baguette défectueuse, à l'instar du pauvre professeur de défense contre les forces du mal, Gordon ne se rappelait plus son nom, il n'avait pas la mémoire des noms. Victoria n'avait pas eu l'air tourmenter par cet état de fait quand il lui avait annoncer ce risque là, cet homme, son père avait il été aussi horrible pour souhaiter qu'il ne redevienne jamais lui même?

En réalité, le petit homme ne voulait pas savoir, des gens horrible il en côtoyait aussi tous les jours, des histoires horribles, il en entendait déjà bien assez et au fond, ce n'était pas son problème. Il ne resta pas longtemps, déjà quelqu'un d'autre l’appelait, trop de patients, peut de guérisseurs, ce n'était plus un travail qui faisait rêver, l'écossais n'arrivait à comprendre pourquoi, de quoi rêvaient les jeunes gens maintenant? Pas de faire mumuse avec les maladies des sorciers visiblement, ce qui était fort dommage de l'avis du petit homme, si personnes ne venaient prendre la relève, alors que deviendrait Saintes-Mangoustes? Un lieu tout à fait désoler très certainement, non, Gordon ne voulait même pas y penser, l’hôpital étant comme sa deuxième femme, il était marié à elle, il entretenait une relation passionnel avec cet endroit et son travail, de quoi rendre fou, le rendre dingue, il travaillait du chapeau pour sûr, comme tous les guérisseurs, pour en être un, la folie douce était presque une obligation, sinon, comme tenir face à autant d'horreurs humaine?

Oh, son patient en cet instant n'était pas une horreur en soit, en fait, il semblait plus ridicule qu'autre chose, cependant, Gordon resta tout à fait professionnel quand bien même les couleurs surprenante de la peau, avec des motifs rigolo, attiraient l’œil à la façon d'une lumière attirant un papillon de nuit, comment se débarrasser de ça maintenant? Le pauvre patient n'était pas très à l'aise sous le regard sombre du petit guérisseur, qui le scrutait avec la précision d'un scalpel, certes, pas du tout un regard mettant à l'aise, mais Weiss n'avait jamais prétendu être quelqu'un de très apaisant, loin de là même. Au bout d'un moment, après avoir essayer plusieurs sortilèges de son crû ainsi qu'une potion, le sorcier guérisseur trouva enfin une réponse au problème, un deuxième patient guéri, avec pour consigne cette fois de ne plus s'amuser avec ses étranges bonbons circulant dans la rue, Gordon n'était pas sûr de leur provenance mais était sur qu'ils n'étaient pas très très sain.

L'après-midi commençait à toucher à sa fin, normalement il devait partir, rentré chez lui, auprès de ses animaux en tout genre et de cet elfe de maison qu'il avait trouver, blesser, dans un fossé, or, quelque chose le retenait, l'envie peut-être de soigner encore et encore, son cerveau n'étant pas encore au repos? C'était souvent comme ça, son cerveau restant alerte pour beaucoup de choses alors que son corps avait du mal à suivre, un manque de communication entre les deux, finalement, le barbu décida de rester encore un peut, observant attentivement la populace passant dans les couloirs, toutes sortes de sorciers et sorcières haut en couleurs, s'en était presque amusant à voir, alors, qui serait son prochain patient? ...

Date de naissance du joueur

La vie reprenait doucement son cours habituelle. Chaque matin, la jeune femme s'entrainait physiquement et aux sortilèges également car il ne fallait pas négliger cet aspect là. Néanmoins la jeune femme savait qu'il lui manquait quelque choses. Un travail ? Oui on appel sa un travail normalement. Quelques choses pour lequel elel aurait besoin de se lever chaque matin et de se dépasser. Ainsi le Cygne c'était mis à recherché tout sorte de boulot activement. Parcourant la Gazette et autres mais rien ne semblait vraiment l'accroché. Elle n'aurait pas supporté de travailler au Ministère. Autant lui infliger une torture. Enfin le Cygne savait pertinemment pourquoi elle se donnait corps et âme dans sa récupération mentale et physique ainsi que dans ces recherches. C'était pour éviter de repenser à des choses perturbantes tel que l'état de son père, les papiers du notaire qui s'empilait sur son bureau et encore le vieux guérrisseur qu'elle avait rencontré lors de sa convalescence à Sainte Mangouste. Elle avait repensé au vieil homme plusieurs fois en se disant qu'il faudrait bien qu'elle lui rende visite à l'hôpital mais elle hésitait. D'abord par-ce-que cela l'amènerait forcément à revoir son père et ensuite par-ce-qu'elle n'était pas certaine que le Guérrisseur en est quelque chose à fichtre de la revoir. Après de longues tergiversations sans buts la jeune Swan transplana pour Sainte-Mangouste.

Immédiatement le bruit et les cris assaillirent les oreilles de la jeune femme. La tête lui tourna mais elle repris rapidement contenance. Autour d'elle ça criait et ça courait à droit, à gauche. L'hôpital était une vraie fourmilière qui semblait ne jamais se reposer. Les yeux de Victoria se perdirent dans le vague tandis qu'elle suivait du regard les guérrisseurs et les infirmiers qui marchait d'un pas vif à travers le bâtiment.

- Excuser moi, vous cherchez quelque chose ?

Le Cygne sursauta et se retourna. Une jeune femme qui ne devait pas avoir plus de 17 ans se tenait devant elle. Elle avait un regard doux comme de la guimauva et un teint rosée qui lui donnait un air angélique. Sur sa carte était inscrit: Apprentis Guérrisseuse. Le regard de la brune s'attarda longument sur cette insigne, sans vraiment savoir pourquoi, puis elle releva la tête et adressa un léger sourire à la jeune femme, en plongeant son regard dans le sien.

- Je cherche la chambre d'Eric Swan. Je suis de la famille.

Elle avait prononcé le dernier mot d'un ton aigre et amer mais l'apprentie guérrisseuse ne sembla pas relever. Elle l'invita à la suivre dans l'énorme labyrinthe qu'étais cette hôpital. Pendant tout le temps que pris ce court voyage, la sorcière ne cessa pas une seconde de songer à la façon dont allait réagir son père quand il la verrait. Est-ce-que la perte de mémoire l'aurait changer ? Impossible...on ne changeait pas un assassin. Ce qui dans un sens l'intriguait encore plus serait si il se rappellerait...d'avoir tuer sa propre femme et dans ce cas là comme réagirait-il ?

L'apprentie guérrisseuse s'arrêta devant une porte et lui indiqua que son père se trouvait de l'autre côté. Victoria posa sa main sur la poignée et hésita.

Il ne se passera rien...plus vites tu arracheras le pansement moins sa fera mal. Imagina métaphoriquement la sorcière.

D'un coup sec elle ouvris la porte à volée et pénétra dans la chambre. Elle s'arrêta, le regard intensément fixer sur le mur d'en face comme si elel tentait d'absorber visuellement le moindres grains blancs de celui-ci. Elle n'arrivait pas à tourner la tête.

- Qui es-tu ? Lâcha une voix rauque. Celle de son père.

Lentement mais surement la jeune femme tourna la tête et découvris le visage de son père. Il était certain qu'il était en bonne santé...rayonnant de santé même. Le Cygne sentis ces poings se serrer et se desserer successivement.

- Je suis Victoria Swan. Répondis la jeune femme d'une voix tendus.

Elle était à présent face à face avec son père. Les yeux dans les yeux. Elle tenta d'apercevoir une luer de ce qu'elle connaissait de lui dans son regard mais rien, c'était le néant absolu. Le pire c'est qu'il arborait une expression si innocente...si perdu, que n'import qui d'autres en était réduit à le prendre en pitié mais personne ne savait ce que Victoria savait sur son père. Même lui avait oublié maintenant...enfin peut être pas ...

- Victorrriaaaaa. Lâcha son père en faisant roulé le prénom dans sa bouche comme si il tentait d'en saisir le sens, j'aime bien ce prénom...c'est bizarre j'ai chaud au coeur quand je l'entend. Marmonna le dudit sorcier.

je suis ta fille.

Le vieil homme détailla Victoria les yeux écarquillés, comme si il ne comprenait pas ce qui était pourtant si simple à comprendre ! Cette innocence, enrageait lentement la sorcière. Il n'avait pas le droit d'oublier ceci ! D'effacer les remords de sa mémoire. Non ! Cela lui était interdit. Elle avait souffert et il devait aussi souffrir, tout autant qu'elle ! Soudain la jeune femme vis le visage de son père blêmir puis il se mis à hurler comme un dératé.

- C'EST TOI QUI M'AS TUER ! TU M'AS TUER ! ELLE M'A TUER ! Hurla l'amnésique à l'infirmière en pointant sa propre fille d'un doigt vengeur.

Victoria se mis à trembler violemment. L'envie d'hurler était plus puissant que jamais et pas une seconde le ne lâcha le regard de son père. Un regard de fuyard...mais un fuyard qui avai tout OUBLIER ! Jusqu'au pire de ces actes. L'apprentie guérrisseuse l'entraina de force dehors en tentant de l'apaiser par des mots doux. C'était normale...il était encore sous le choc etc...etc... Victoria ne l'écouta pas. Elle se dégagea sans ménagement de son étreinte et se mis à courir poursuivis par les hurlements détraqués de son père. Voilà tout ce qui restait de sa famille. Un pauvre cinglé qui ne se rappelait même pas ces pires crimes et elle, en proie de devenir folle. Le Cygne se mis à courir à travers les couloirs sans réfléchir. Elle ressentais le ebsoin viscérale de s'éloigner de ces cris, c'était une torture. La jeune femme tremblait de tout ces membres. Elle ne controlait plus rien. Plus de sang froid. Rien que la rage aveuglante et que la souffrance si évidente. Au coin d'un couloir elle aperçu Gordon qui avait manifestement été alerté par l'état de son patient. Sans réfléchir, la jeune femme se précipita sur lui. Le visage rouge de colère et ruisselant de larme.

- Il a tout oublié Gordon ! TOUT ! Il n'as pas le droit ! Il se croit aussi innocent qu'un agenaux ! Il n'as pas le droit d'effacer tout ça...il doit payer...il doit souffrir...

Elle s'accrochait au petit homem comme un pauvre homme s'accroche à son radeaux dans un océan déchaîné. Victoria était ivre de colère et de souffrance...

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D'abord, il avait entendu des cris, cela ne l'avait pas alerté plus que ça au début, après tout des cris il y en avait très souvent dans l'hôpital, tous les jours pourrait on dire, des cris de patients, de personnel soignant, de familles de patients, ect ect … Toutes sortes de cris donc. Cependant, ce qui avait mis la puce à l'oreille de Gordon fut qu'il reconnu la voix en question, la reconnaissant comme étant celle du père de Victoria Swan, pourquoi criait il ainsi? Il y avait toujours une bonne raison de crier, quoi que là, il semblait qu'on l'égorgeait, comme une truie. Or, le petit homme n'avait pu en savoir plus, une jeune femme fonçant sur lui et s’accrochant comme s'il était une sorte de bouée de sauvetage, sauf qu'il n'était certainement pas une très bonne bouée, plutôt une bouée trouée de partout.

De ce fait, se trouvait-il désormais pratiquement au milieu du couloir avec une Victoria en pleur et folle de rage agrippé à lui, ce n'était pas vraiment une position très confortable, cependant, il n'osa bouger. Il resta donc comme ça pendant quelques secondes jusqu'à ce que sa raison lui souffle que ce serait mieux d'aller dans un autre endroit, une salle plus discrète ou ils ne seraient pas le point de mire de toute l'attention des sorciers et sorcières dans le couloir, Gordon Weiss consolant quelqu'un, cela n'avait pas de sens, la fin du monde allait sûrement arriver dans l'heure! Alors, il passa un bras autour des épaules tremblantes de la jeune femme, l’emmenant avec lui dans une de ses nombreuses cachettes ou il aimait se terré lorsqu'il éprouvait le besoin de s'isoler, pour réfléchir ou tout simplement faire une sieste ou d'autres choses dans ce genre, un endroit tranquille en somme, un endroit ou la jeune adulte pourrait se laisser aller à toute sa colère si elle le voudrait.

Ignorant les regards surpris, le petit homme mena Victoria dans diverses couloirs, qui devenaient de moins en moins fréquenter au fur et à mesure qu'ils s'approchaient de sa cachette, enfin, une porte qui n'apparaissait que lorsqu'il le voulait, enfin cela devait être la même chose pour d'autre, elle fonctionnait pratiquement de la même façon que la salle sur demande de Poudlard, cependant, ce lieu devait receler moins de magie que la fabuleuse salle secrète du château. La salle en question, était presque vide, en dehors d'un confortable canapé, d'une table et quelques affaires appartenant au guérisseur, des livres surtout, des plantes qu'il cultivait, et des bougie qu'il alluma d'un coup de baguette, offrant une atmosphère chaleureuse. Gordon ne savait si son ancienne patiente allait mieux, ce qui ne l’empêcha pas de la faire asseoir sur le canapé, s'asseyant à coté d'elle, posant une main timide entre les omoplates de la jeune femme, pas vraiment sûr qu'elle accepte le contact.

Et lui même se sentait un peut gêné, le contact physique n'était pas chose habituelle, quoique, c'était toujours moins déstabilisant que de se faire rouler une pelle par un jeune homme de la moité de son âge, sacré Misha tient. Eh bien, maintenant, peut-être qu'il devait dire quelque chose, quelque chose de réconfortant, quelque chose que dirait un ami ou vieil oncle fou, il ne savait pas, quelque chose en tout cas qui pourrait la faire se sentir mieux? Finalement, elle semblait toucher par la perte de mémoire de son père, elle avait du réaliser que maintenant les implications d'un tel état, apparemment, elle trouvait cela injuste qu'il semble si innocent. Fixant ses plantes sans réellement les voir (particulièrement odorante, bon sang, ça sentait très fort le chanvre dans cette pièce), Gordon murmura enfin:

«Tu sais, ton père, il semble innocent mais il est possible qu'un jour, il se rende compte de son état, se rende compte que sa vie est partie en fumée et crois moi, ce jour là il se sentira très mal, ce n'est pas du tout agréable de se rendre compte qu'on à perdu quelque chose, de ne rien pouvoir y faire, de se demander ce qu'on aurait pu faire pour la garder. Cela le rongera chaque jours …. Alors, je ne sais pas si c'est ce que tu veux réellement mais écoute moi bien, cet homme s'il est aussi mauvais, ne devrait pas avoir d'emprise sur toi, les parents ne sont pas forcement ce qu'on aimerait qu'ils soient, le mieux peut-être est que tu l’oublie, que tu aille de l'avant et tu vas me dire que c'est facile à dire, c'est vrai, difficile à faire je sais ...»

Et il savait quelque chose, aller de l'avant, il avait bien du mal à le faire mais Gordon Weiss avait toujours eu des difficultés à suivre les conseils qu'on lui donnait, même les siens. En tout cas, il laissa sa main sur le dos de Victoria, essayant de lui communiquer de la chaleur, de l'apaisement par se simple contact. Allons, peut-être qu'il s'y prenait mal, il n'en savait rien, n'ayant jamais eu à réconforter qui que se soit surtout pas une adulte qui avait encore l'âge d'être sa fille. C'était une situation presque déstabilisante pour le petit homme, toutefois, ce n'était pas le moment d'avoir des doutes, certes c'était nouveaux, c'était … ma foi … il allait sûrement s'en sortir. Au moins, ils étaient loin des regards éberluée et des cris, les cris pouvant être quelque chose de réellement angoissant et Victoria n'avait pas besoin d'angoisser en plus de ça...

Date de naissance du joueur

Lors de sa récupération à Sainte-Mangouste, il y a de cela quelques semaines, Victoria avait beaucoup réfléchis au sujet de son père et de sa perte de mémoire. Néanmoins elle avait négligé un aspect. Elle n'avait pas réfléchis une seule seconde à ce que l'idée que son père est tout oublié produirait sur elle. Le Cygne avait pris ça avec un détachement hors du commun.

Maintenant, face à face avec les faits, elle ne pouvait pas fuire et elle ne pouvait pas se battre. Dieu, ce qu'elle aurait donnée pour avoir quelqu'un avec qui en découdre sous la main...mais non c'était impossible. L'image de son père, fébrile, les yeux exhorbités revenaient en flash violents dans son esprit. Voilà tout ce qui restait de l'homme qui représentait sa descente aux enfers. Elle n'y croyait pas...ce n'était pas possible. Victoria avait d enombreuse fois lu dans son regard de la souffrance voilée ou encore de la dureté mais maintenant elle n'y voyait qu'un océan vide et cela l'enrageait. De quel droit pouvait il se permettre cela ?

Elle sentit à peine Gordon l'attirer loin de la foule tant elle tremblait de rage, les yeux humides de larmes qui avaient éclatés sans qu'elle ne puisse rien faire pour les retenir. Elle ne réagis pas quand Gordon l'emmena dans une petite salle, cachée dans un mur et elle ne réagis pas non plus quand il posa sa main entre ces omoplates. Loin dans son océan de haine et de rage, elle sentai à peine le contact chaud de la main du guérrisseur, tel un père qui voulait maladroitement la rassurer.

Ces ongles griffèrent sa robe et le tissus se froissa. Le Cygne était tendus, le coeur battant à cent à l'heure. Elle ressentis des pulsions meurtrières mais les empêcha fermeent de prendre possession de son esprit. Il ne fallait pas craquer...pas encore. Elle se refusa de replonger à nouveau dans cet abyme sans fond.

«Tu sais, ton père, il semble innocent mais il est possible qu'un jour, il se rende compte de son état, se rende compte que sa vie est partie en fumée et crois moi, ce jour là il se sentira très mal, ce n'est pas du tout agréable de se rendre compte qu'on à perdu quelque chose, de ne rien pouvoir y faire, de se demander ce qu'on aurait pu faire pour la garder. Cela le rongera chaque jours …. Alors, je ne sais pas si c'est ce que tu veux réellement mais écoute moi bien, cet homme s'il est aussi mauvais, ne devrait pas avoir d'emprise sur toi, les parents ne sont pas forcement ce qu'on aimerait qu'ils soient, le mieux peut-être est que tu l’oublie, que tu aille de l'avant et tu vas me dire que c'est facile à dire, c'est vrai, difficile à faire je sais ...»

Les paroles du guérrisseur était d'une sagesse rare, une sagesse inaccessible pour Victoria, emprisonnée dans un tourbillon de sentiments haineux et sanguinaire.

- Vous ne comprenez pas ! Lâcha le Cygne d'une voix vibrante de haine, ces yeux se fixèrent droit dans ceux du guérrisseur, les yeux de Victoria brillait d'une lueur enragée, Il est le seul vestige de ma souffrance. Le seul qui souffre plus que moi. Le seul à qui je peut voué une haine inconditionelle. Mais maintenant qu'il a oublié...il est redevenue comme les autres aussi ignorant et naif que tous et il ne reste que moi.

La jeune femme eut la sensation de se vider de tout émotions dans ces mots. Il ne restait plus rien elle. Victoria se sentait vide et épuisé. Elle était épuisé par sa haine, épuisé par sa colère et elle était au plus bas. Menaçant de sombré à nouveau dans le côté sombre de son âme...sans personne pour la retenir.

- Il a oublié. Tout oublié. Mais il n'as pas le droit ! Il doit souffrir et je lui dirait. Il souffrira autant que moi...et même plus. Oh oui...il doit payer et il ne s'en sortira pas, je serai toujours là...pour lui rappeler l'horreur qu'il a accomplis.

Elle avait lâché ces derniers mots en fixant toujours le vieil homme. Oh...il devait bien se demander comment c'était possible d'être aussi ignoble envers un membre de sa famille...mais il ne pouvait pas comprendre. Oh non...seul elle comprenait son malheur. S'en était désespérant à dire...

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Gordon Weiss n'était pas homme psychologue d'habitude non, ce n'était pas dans ses habitudes que de conseiller ou consoler une gamine de 17 ans qu'il connaissait à peine, alors pourquoi le faisait-il? Cela, il ne le savait vraiment, c'était comme ça, juste comme ça, sans raisons, et puis maintenant il était dans cette pièce et cette jeune femme qui semblait en cet instant bien plus paumé dans la vie que lui, dans un sens, le petit homme voulait peut-être l'aider parce qu'elle était jeune justement, la jeunesse ne devait pas être une période de malheur mais plutôt le contraire, les malheurs venant en vieillissant, avec les coups que la vie aimait à donner dans les tibias.

Elle avait tant de haine, Gordon n'en avait jamais éprouver autant, même envers son père qui lui en avait fait pourtant subir pas mal de sympathiques moments, peut-être parce que ses blessures à lui n'étaient que physique en fin de compte, pas si profondément ancré dans son âme, pas comme Victoria donc, que pouvait il lui dire alors? Soupirant, le guérisseur ne se laissa heureusement pas démonter par la violence de la sorcière, parce qu'il en avait connu des personnes bien plus violentes, bien plus agressive, parce que la vie de guérisseur n'était pas toujours de tout repos, quoi qu'il en soit, il fini par répondre, toujours d'une voix posé:

«Pense tu réellement que tu te sentiras mieux après? Pense tu réellement que cela te soulageras? La haine n'est pas une solution, la vengeance rien de plus qu'un sentiment bestial, parce que la colère te guide, ce que je trouve normal et je peux comprendre, mais la colère est aussi une très mauvaise conseillère vois tu … Ainsi tu veux le faire souffrir, soit, au début tu te sentiras mieux évidement, tu éprouveras même du plaisir, jusqu'au jour ou tu te réveilleras et ou tu rendra compte qu'au final, tu ne vaux pas mieux que ton père, qu'à travers tes actions, tu seras devenus un monstre comme lui, alors ce jour là, tu regrettera si bien-sûr une once d'humanité sera encore en toi, dans le cas contraire, tu seras perdu à jamais, incapable de revenir en arrière … Est ce cela que tu veux? Réfléchis y, saboter ton avenir, ton âme, ce qui fais de toi quelqu'un de bien certainement, juste pour faire du mal à un homme sans mémoire? Bien sûr c'est moche, bien sûr tu l'as mauvaise, bien sûr tu vas en chier pendant un temps, mais mieux vaut serrer les dents et tenter de passer à autre chose que de te laisser emporter par un sentiment qui au final n'est souffler que par la colère, qu'il ne vaut mieux pas écouter! »

Ah … Il ne c'était pas attendu à sortir une telle tirade, à croire qu'il était inspirer, curieux, mais cela servait il à quelque chose? Après tout, au nom de quoi Victoria l'écouterait? Elle n'avait aucunes raisons valable de l'écouter et lui même ne pouvait guère lui en proposer, ce pourquoi, il conclu:

«Eh bien, si tu veux vraiment le faire je ne vais pas retenir, je ne suis pas ton père, je ne suis rien, je suis qu'un simple guérisseur, alors, tu es libre de choisir …. De choisir qui veux tu écouter ...»

Il croisa les bras, la regardant d'un air plutôt mélancolique, plutôt songeur, se demandant maintenant ce qui allait ce passer, ce qu'elle allait faire, il n'était pas maître de son destin, il n'était maître de rien du tout, pas même de ses propres névroses, peut-être que quelqu'un d'autre aurait mieux fait dans pareille situation, quelqu'un comme Misha? Comme Seymour? Comme Violette (non tout de même pas), bref, quelqu'un d'autre qui ne se traînait pas déjà tout un tas de problèmes, quoique, peut-être que cela n'aurait pas changer grand chose, Gordon ne pouvait guère le dire, n'étant pas un grand spécialiste en ce qui concernait la psychologie des jeunes femmes en colère.

L'idée de prendre un verre s'imposa, non pas l'idée, plutôt l'envie de prendre un verre s'imposa et il ne se gêna pas pour le faire, faisant venir une bouteille grâce à un sort. N'importe quelles circonstances lui donnait envie de boire, à croire qu'il était incapable de géré quoi que se soit sans être dans un état second et en réalité, c'était malheureusement le cas, dépendances obliges, même s'il essayait d'arrêter, eh bien ce n'était pas facile, rien n'était facile de toute façon. La bouteille bien en main, il but une gorgée, c'était fort, comme d'habitude, c'était bon, comme d'habitude, qu'allait faire Victoria désormais?

Date de naissance du joueur

La haine et la colère...deux vieux amis à Victoria. Elle les connaissait très bien pour les avoir cotoyer tout au long de sa vie. Le Cygne haissait sans doutes plus qu'elle n'aimait autrui. L'affection n'avait jamais été son fort de toute façon. Vue ces antécédants n'import qui se serait attendu à ce qu'elle pète un câble à des moments...comme celui-ci. La jeune femme tremblait de tout ces membres. Ces yeux brulèrent d'une lueur de haine tellement sauvage. C'était effrayant mai Victoria ne le repoussait pas.

D'une façon totalement ambigue, elle avait appris à vivre avec la douleur. Le Cygne avait ressentis cette perte de controle de son être, parfois elle s'y était abandonnés mais c'était ainsi. C'était sa façon d'exprimer sa peine. Quand on a personne a aimer on en devient colérique et mélancolique à la fois. C'était sa façon de vivre et quand cela devenait trop fort et qu'elle n'avait nulle part ou se réfugier cela éclatait...tel une tornade ravageant tout ce qui trouvait autour d'elle.

Les paroles de Gordon ne réussirent pas à raisonner Victoria mais à l'énerver encore plus. Qu'est-ce-qu'il en savait ? De quel droit est-ce-qu'elle devrait penser à son père et ne pas lui révéler ? Il n'avait jamais penser à elle...Jamais ! Dans un coin de sa tête, elle savait qu'il avait raison mais ce tiraillement de son corp tout entier prenait vicieusement le dessus. Autour d'elle les meubles s'étaient mis à trembler mais elle ne le remaruqait même pas. Des larmes de rages coulaient sur sa joue. Un vase se brisa dans le coin de la salle projetant des éclats de céramiques blancs sur le sol. Tout tremblait autour de Victoria. La jeune sorcière sentait ces bas instincts remonter à la surface. La haine tapids au fond de son être menaçait de se libérer.

Instinctivement, la sorcière se leva. Ces poings frappèrent violemment le murs le plus proche. Le Cygne haletait, enrager tel une bête sauvage.

- JE...NE...PEUX...PAS !

Au même moment qu'elle prononça ces mots, tous sembla se briser autour d'elle. Un tremblement secoua l'appartement en entier. La magie déferlait de la sorcière, se répandant sans limite et sans retenue. Infiltrant tout ce qui se trouvait autour d’elle. On aurait dit un Feudeymon incontrolable chassant tout autour de lui. Victoria massacrait toujours le murs sans pitié, chaque coup envoyant un flux de magie dans la salle.

«Eh bien, si tu veux vraiment le faire je ne vais pas retenir, je ne suis pas ton père, je ne suis rien, je suis qu'un simple guérisseur, alors, tu es libre de choisir …. De choisir qui veux tu écouter ...»

La voix de Gordon lui parvint de très loin, comme une brise d’été chaude l’atteignant en plein cœur. Soudain tout phénomènes magiques cessa. La jeune femme repris conscience de son corps et de son âme. Elle recula maladroitement, haletant, épuisée par ce qui venait de lui arriver. Elle ouvris les yeux et parcourus la salle du regard. Tout avait été dévastée. Les vases étaient en morceaux et la salle avait subis un sacrés choque. La seule chose qui n’avait pas bougé d’un pousse, c’était Gordon, et il buvait une bière le gus. Victoria le fixa d’un air choquer. Tout ceci ne l’avait visiblement pas ébranlés ou alors il le cachait vraiment vraiment très bien…

-Je sais pas ce qui m’a pris…Lâcha platement le Cygne entre deux inspirations.

Epuisée, elle se laissa tombé sur le canapé au côté du vieil homme qui ne cilla pas. C’était rassurant qu’il y en avait au moin un des deux qui avait un certain self-contrôle. Au bout d’un certain temps le Cygne se redressa et fixa le Guérrisseur.

- Il faut que je lui dise. Il a le droit de savoir qui il est Gordon…mais pas dans le but de lui faire du mal, plutôt dans le but de l’aider et de lui pardonner…Pour l’instant je n’y arriverais pas mais j’ai du temps…non ?

Un léger sourire se fendis sur les lèvres de la jeune femme. Le pardon ? Son père ne l’obtiendrai pas facilement, perte de mémoire ou non mais après tous ce n’était pas le temps qui manquait.

- Dites Gordon…est-ce-que vous auriez…vous savez besoin de…vous savez les gens là, le Cygne se tordis les mains en tentant de s’expliquer, les élèves là…voyons Gordon !

Le Cygne inspira à fond…il était temps de franchir le pas. Finis la réflexion, passe à l’action.

- Avez-vous besoin d’une apprentie ?

Son regard disait expressement…Ne t’avise pas de dire non !

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Justement, il était bien tenter de dire non mais au lieu d'ouvrir sa grande gueule, le petit homme commença à réfléchir sérieusement, à peser le pour et le contre. Eh bien , jamais il ne lui serait venu à l'idée de prendre une apprentie, surtout une jeune femme capable de défoncer tout un mobilier sous le coup de la colère (d'ailleurs le sien se réparait tranquillement, à l'aide de quelques enchantements guider par Gordon, pauvres vases, il aimait bien lui ses vases, bref ….), un guérisseur se devait de garder un sang froid à toutes épreuves, mais c'était quelque chose qui pouvait lui apprendre. Il la considéra dans son ensemble, une jeune adulte à peine sortie de l'adolescence, complètement perdu, avec un monstre en guise de père, sans aucuns contrôle de sa magie sous les effets de la rage mais qui devait avoir un certain potentiel et surtout surtout une très grande motivation pour le choisir en tant que maître d'apprentie.

Certes, elle ne connaissait pas d'autre guérisseurs, certes il l'avait plus ou moins aider avec ses maigres moyens mais elle aurait pu choisir quelqu'un de moins attaquer n'est ce pas? Et non, elle avait jeter son dévolue sur la loque de Saintes-Mangoustes, sur le gars qui avait la réputation de poivrot fini et ce n'était pas qu'une réputation, elle avait tout de même choisi un homme défoncer 24h sur 24, un gars en proie à ses propres névroses et connus bien entendu pour son amabilité légendaire, une sorte d'ours à peine apprivoisé … Néanmoins, pourrait il tenter de faire des efforts, comme il l'essayait déjà pour Misha, pour ne pas le décevoir et s'accrochant à son amitié, peut-être que la présence de Victoria lui donnerait une motivation en plus, peut-être, possible, il fini sa bouteille et répondit donc:

«Alors tu veux devenir guérisseuses hein? Intéressant, écoute je ne suis pas contre de te prendre comme apprentie Victoria, mais je ne te cache pas que tu aurait pu choisir meilleur maître, je saurais t'apprendre oui, pas toujours de façon très conventionnelle et je te préviens tout de suite que moi aussi j'ai certains problèmes, plus ou moins visibles, plus ou moins gênant, il faudrait que tu face avec, toutefois, tu resteras toujours libre de choisir quelqu'un d'autre … Si je te convient pas ...»

Il tenta de lui faire un sourire encourageant, elle semblait fragile psychologiquement, eh bien, dans un sens il n'était pas mieux mais le cachait mieux, du moins, l'enterrait plutôt sous des litre et des litres de boissons, ensuite, cela devenait moins flagrant lorsqu’on le connaissait pas, le prenant juste pour un pauvre gars. Quoi qu'il en soit, satisfait de voir toutes ses petites affaires bien réparées, le petit homme déclara de son ton toujours si calme, voir détaché:

«Déjà tu devras apprendre à garder ton sang froid en toutes circonstances, vraiment, ce n'est pas facile certes et je comprend que tu puisse avoir le besoin de craquer, mais vois tu …. Tu tomberas sur des patients violents, des bonhommes n'ayant plus toute leur tête, rendu fou par un sortilège ou une potion que tu devras maîtriser avec grand calme, parfois aussi, tu auras des problèmes personnels, des problèmes qu'il faudra que tu mette dans un coin de ton esprit pour ne pas les montrés, un guérisseur doit rester une personne qui inspire la confiance … Je dis ça mais je suis le dernier à inspiré la confiance le plus souvent, écoute mes conseils, ne fait pas ce que je fais, enfin pas toujours, bons dieux, je suis pas un exemple, pas du tout un exemple …. Je veux bien t'apprendre, ça fait 25 ans que je pratique ce métier et j'ai accumulé des connaissances mais sur certains points tu devras donc écouter ce que je dis mais pas copier ce que je fais tu comprend? Eh bien, autant te prévenir de suite, je bois, je fume et je suis pas toujours très net, je suis pas toujours très aimable, mais je suis toujours très doux avec les patients et c'est ce qu'il faut faire, être ….Doux ...»

Décidément, Victoria le faisait beaucoup parler, s'en était déconcertant et déstabilisant, mais il préférerait la prévenir plutôt que de lui en faire la mauvaise surprise, pourquoi choisir lui? Cela le perturbait énormément! Quoiqu'il se sentait facilement perturber depuis qu'il côtoyait des gens, les gens le perturbant, il n'arrivait à se décider si cela était une bonne chose ou non. Passant une main dans ses longues mèches grises et noires, il demanda:

«Que veux tu faire maintenant? Rester ici ou … Retourner voir ton père? A moins que tu ne veuille commencer ton apprentissage maintenant, si tu es des questions ….»

Autant commencer à moment donner, alors tout de suite ou plus tard, cela ne changeait rien.

Date de naissance du joueur

Honnêtement Victoria doutait qu'il accepterai sa proposition. Qui voudrais d'une névrosée pas vraiment en controle de ces émotions pour apprentis ? De plus elle avais un nombre incalculables de détracteurs qui ne cesserait sans doutes jamais de la poursuivre. Et pourtant...parofis les gens vous surprennent. Juste comme cette petite lueur dans les yeux de Gordon. Une lueur de réflexion. La lueur du type qui ne sait pas encore dans quoi il s'engage en tous cas. Autour d'elle les vases se mirent à se reformer d'eu même. En les observant une étrange métaphore lui vint à l'esprit. Est-ce-qu'elle était un vase elle aussi ? Un vase brisée qui avait besoin d'aide ? D'une main tendu et d'un peut de colle...Cette main tendu il se pouvait bien que ce soit Gordon et la colle et bien ce serai la guérison.

Au bout d'un certain temps de réflexion le vieil sembla sortir de ces pensées et enfin prêts à donner une réponse. Victoria se sentais exciter comme une puce et il fallait avouer qu'elle ne comprenait pas trop pourquoi. Les seules fois ou elle était autant avenante c'était lors des matchs de Quidditch opposant Serdaigle à Gryffondor...

«Alors tu veux devenir guérisseuses hein? Intéressant, écoute je ne suis pas contre de te prendre comme apprentie Victoria, mais je ne te cache pas que tu aurait pu choisir meilleur maître, je saurais t'apprendre oui, pas toujours de façon très conventionnelle et je te préviens tout de suite que moi aussi j'ai certains problèmes, plus ou moins visibles, plus ou moins gênant, il faudrait que tu face avec, toutefois, tu resteras toujours libre de choisir quelqu'un d'autre … Si je te convient pas ...»

Ces mots, paradoxalement, ne rendirent Victoria que plus certaine qu'elle avait fait le bon choix en se proposant à Gordon Weiss et non à un autre Guérisseur. Il était évident qu'il avait lui aussi quelques problèmes mais cela ne dérangeait pas outre Victoria. Lui semblait prêt à l'aider alors elle n'avais aucune raison d'appréhender la situation surtout qu'il garda les portes ouverte pour une autre alternative.

A travers les explications du Guérrisseur, Victoria commença à s'imaginer à ces cotés. Ici dans Sainte-Mangouste. Naviguant entre les après-midis à l'hopital et les cours de médecine magique à l'université. Pour tout dire, elle s'y voyait déjà. Sa voie, c'était peut être ça et pourquoi ne pas tenter le coup car elle n'avait vraiment plus rien à perdre. Le Cygne l'écouta avec ferveur, c'était de ça qu'elle avait besoin. Une activité, mieux, un métier dans lequelle elle pourrait se dévellopper et grandir avant d'être prête à passer à autre chose. Ctte voie-ci semblait réellement la meilleur. Il était évidemment étrange qu'elle est pris ce choix. Les mots de ces professeurs et en partie de Leeroy au discour de fin de scolarité lui renvinrent en mémoire. "J'éspère vous revoir bientot sur le terrain" avait-elle dit. Peut être que la jeune femme retournerai sur le terrain mais cette fois-ci se serait pour soigner les blessés et non se battre. Une cause comme un autre sans doutes.

Au fond Victoria savait que cela ne lui conviendrait pas pour toujours, non, elle ne resterai pas au chevet des autres pour toute sa vie car elle tenait à ces convictions et elle voulais se battre mais il était temps maintenant de prendre le temps de ce soigner et se laisser le temps de devenir un peut plus mature. Elle avait encore l'impression qu'on l'avait jeté hors de l'école à coup de pied au fesses...

La jeune femme riva son regard brillant de curiosité sur le vieil homme. Il n'y avait pas une seconde à perdre.

- Alors par quoi commences-t-on ? Lança-t-elle sur un ton engagent.

Elle allait en baver, surement mais les résultat serait surement bénéfique pas comme dans d'autres "activités"...

- Au fait je vous appel Mr. Weiss maintenant ?

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Mr Weiss? Certainement pas, non, cela finirait par lui hérisser les cheveux sur la tête, le petit homme n'avait pas besoin que l'on soit aussi formel avec lui, après tout, il était une loque non? En tant que loque confirmer, il préférait largement qu'on le nome de façon plus simple, là il avait l'impression d'être devenu le patron de l'hôpital et ce n'était pas demain la veille qui le deviendrait, ce qui n'était pas forcément une mauvaise chose …. Bref … Il se tourna vers la jeune femme, tout en se roulant un joint, répondant:

«D'abord, on va te trouver une autre tenue, l'uniforme de l’hôpital, c'est pas très glamour comme tenue, mais c'est mieux de porter la robe verte des guérisseurs, ou celle destinée aux apprenties, seulement je sais même pas s'il y en a une, bref, c'est mieux, les patients te prendrons plus au sérieux et puis …. Parfois des accidents arrivent et tu en ressort pas toujours très propre, donc voilà …Quand à la façon d'on tu veux m’appeler, je préfère que tu me nome par mon prénom tout simplement, vouvoie moi ou tutoie moi, c'est sans importance ...»

Doucement, le sorcier alluma le bout du joint à l'aide de sa baguette magique puis se leva, tout en faisant signe à Victoria de le suivre. A nouveaux ils se retrouvèrent dans les couloirs, le guérisseur marchait d'un pas sur, sachant très bien ou il menait son apprentie, sa première apprentie, eh bien c'était très étrange d'avoir à ses côtés une personne qui attendait de lui son savoir, une personne qui lui faisait confiance, bien sur Misha lui faisait confiance, Seymour aussi, mais là c'était différent, il ferait tout de son mieux pour l'enseigner de façon à ce qu'elle prenne bien la relève, elle semblait motivée en tout cas. Sans prêter attention à la foule qui se pressait dans les couloirs, des malades et des guérisseurs, des familles et des infirmiers, parfois des elfes de maisons, tout un tas de personnes , une bande d'inconnus qui présentaient le même visage aux yeux de l'écossais, jusqu'à ce qu'un patient lui saute aux yeux, cela se passait toujours comme ça, jamais ça ne serait autrement, les vieilles habitudes ayant la vie dure.

Quoi qu'il en soit, il lança un sort afin de récupéré une robe de guérisseur pour la jeune femme, espérant que se soit quelque chose de correct et non pas un chiffon comme la sienne, pendant sur ses épaules, rapiécées de partout, traînant par terre parce qu'elle avait toujours été trop longue, mais solide, toujours solide ces choses là! La dite robe arriva sous le cris de protestation de certaines personnes qui se l'était sûrement prise en pleine figure, Gordon ne s'en préoccupa pas, l'attrapant et l'observant, elle était en bonne état et ne semblait appartenir à personne, bientôt le nom de Victoria apparaîtrait dessus, avec «apprentie» et non guérisseur en dessous, il la donna donc à son élève, tout en se retournant afin de repéré le patient idéal pour commencer … Weiss ne voulait pas quelqu'un de trop atteint, préférant commencer en douceur avec Vic, car, la dégoûter avec un malade qui vomirait partout, tout en étant totalement incohérent et violent ne serait pas du tout un bon début, bien qu'elle y serait tôt ou tard confronter, surtout par les temps qui courraient, la magie noire faisant tant de ravages!

Là au fond, se détacha du reste une autre jeune femme, qui aux premiers abords semblait être très mal or, Gordon su instinctivement qu'elle serait une bonne patiente pour celle qui l'accompagnait, tout simplement parce qu'elle était encore alerte visiblement, calme surtout, le petit homme se dirigea droit vers elle, rependant derrière lui une forte odeur d'herbe. D'étranges marques se faisaient voir à différents endroit de la peau de la jeune femme, bleutée, comme ayant la forme de flammes, c'était curieux, cependant cela n'étonna guère le guérisseur, beaucoup de maladies se présentant d'abord sous cette forme pour évoluer ensuite et laisser la place à d'autres surprises plus ou moins amusantes, faisant les joies du métier de guérisseur d'ailleurs; arriver jusqu'à elle, il l'observa attentivement sans mot dire, comme à son habitude (encore), bien que cette fois ce fut pour mieux s'assurer que se ne serait pas une folle qui irait se jeter à la gorge de Victoria ou qui lui refilerait une quelconque saloperie, les patients contagieux étant les pires en générales. Pour le moment rien d'alarmant, alors le petit homme consenti enfin à parler:

«Bien qu'est ce qui vous amène ici?»

Alors qu'il écoutait d'une oreille distraite les explications de la patiente, une sombre histoire de sortilège inconnu trouver dans un livre, ce qui agaça intérieurement le petit homme, les gens étant si imprudent parfois, il invita sa toute nouvelle apprentie à observer avec lui les étranges marques striant la peau, au toucher c'était curieux, encore chaud, il murmura alors:

«Fait bien attention, j'ai l'impression qu'elles chauffes de plus en plus ces marques, tu vois, se serait bien d'intervenir avant qu'elle ne devienne brûlante au point de blesser la patiente, ce qui tombe sous le sens tu me diras …. Je pencherait pour une potion, j'aime les potions et tu verras que j'en fait quasiment à chaque fois, quand je le peux, les potions c'est bien!»

Ce fut à ce moment là que choisie la patiente pour perdre connaissance, s’effondrant dans les bras de Gordon, magnifique, une patiente inconsciente serait plus facilement manipulable. Sans s'émouvoir, le sorcier la transporta dans une chambre au calme, afin d'être plus à l'aise pour la soigner. Au moins ici, ils n'étaient plus exposés aux regards des autres et surtout à leur mine étonner quand au fait que la jeune femme accompagnant Gordon ne soit pas dans un sale état, ce qui aurait été logique à leurs yeux. Vérifiant tout de même si la salle comportait assez de matériels de soins, l'écossais demanda alors à Victoria de continuer à observer la malade, sans trop toucher, voir si quelque chose d'autre lui sautait aux yeux, quoi que se soit qui lui paraîtraient anormal et tant pis si ce n'était rien et qu'elle se trompait, après tout elle était là pour apprendre n'est ce pas?

Date de naissance du joueur

Les évènements prirent une tournure bien tourné. L'ex-Serdaigle suivis Gordon dans les couloirs de l'hôpital avec une certaine fascination pour cet environnement qu'elle avait si longtemps redoutés. Cela la ramena quelques années en arrière ou elle était encore si butée qu'elle refusait d'admettre qu'elle souffrait à une certaine guerrisseuse du nom de Prunille Evensie. Elle avait stoiquement refusé d'entrer dans l'infirmerie de Poudlard.

Victoria avait très rarement visiter l'infirmerie. Quelques blessures du à un cognard pendant un match l'avait amené là-bas mais elle se souvenait rarement de ces moment-là car elle était soit assomer par diverses potions soit endormis. Le reste du temps, elle fuyais tout ce qui ressemblait de prêt ou de loin à un bâtiment de guerrisseurs, comme la peste. Tout en marchant dans les couloirs, le Cygne attendis cette sensation. Ce fourmillement désagréable qui indiquait qu'il allait falloir qu'elle sorte d'ici au plus vite...il ne vint pas. Elle resta pourtant sur ces gardes.

La jeune femme se détendis et laissa vaguer son regard sur ce nouvel environnement inconnu. Ils passèrent devant plusieurs salles de consultations d'ou sortait tantot des voix calmes tantot des hurlements qui ne présageaient absolument rien d'agréable pour le patient....le fourmillement ne vint toujours pas. Ils passèrent ensuite devant une salle d'attente ou plusieurs patients attendaient d'être traités. Victoria n'avait jamais réalisé à quel point les sorciers étaient atteints par des "choses" très très étranges. Il y avait une vieille dame qui devait avoir la quarantaine. Elle avait les pieds collés ce qui la forçait à demeurer assise en tailleur sur le sol. Le Cygne se mis à imaginer ce qui avait du arriver à cette pauvre femme. Mauvaise utilisation de Glue perpétuelle ? Potion raté ? Un sourire ironique apparu sur le visage de Victoria. Elle tourna son visage et croisa le regard d'un autre guerrisseur qui avait l'air plutot jeune. Il fixait quelques choses avec des gros yeux...Victoria pris un moment pour réaliser que c'était elle et Gordon qu'il fixait avec un tel ahurissement. Le Cygne lui jeta un regard noir mais le guerrisseur ce contenta de sourire ce que la jeune femme compris encore moins.

Elle pénétra dans un locale ou Gordon entrepris de lui faire comprendre l'utilité de la robe d'apprentis guerrisseur. Il parlait d'un ton détacher et parfaitement calme. Victoria se saisi de la robe en plein vol et l'enfila rapidement. Sur le coin supérieur droit de sa poitrine brillai linsigne qui sembla s'animer magiquement quand elle l'enfila. Le symbole des apprenties. Victoria eut l'étrange impression de se retrouver agée de 11 ans sur un tabouret avec un choipeaux trois fois trop grands pour elle placée sur sa tête. Elle avait trouver son nouveau chez-soi.

Victoria rejoignis rapidement Gordon qui se dirigea sans la moindres hésitation vers une jeune femme qui se tenait dans le fond. Le Cygne s'apprêtait à questionner son jugement mais il avait déjà commencer à dialoguer avec la patiente. Victoria l'observa attentivement. La communication ferait dès lors partis de son quotidien...

La jeune patiente se leança dans une longue explication de sortilège magique provenant d'un grimoire. Victoria étudia ces marques avec curiosité. Il se pouvait bien que ce soit de la Magie Noire. L'apprentie guerrisseuse reporta son attention sur la jeune femme. Elle avait l'air assez téméraire pour tenter un sort de Magie Noire sans en connaitre les effets...et ces dires le confirmaient. Avec un aplomb digne de celui qui a vue cela au moins un million de fois, Gordon se mis à tâter les marques. Froncement de sourcils et "hmmmm" très significatifs à gogo ! Enfin, il se tourna vers Victoria qui avait déjà émis quelques hypothèses.

«Fait bien attention, j'ai l'impression qu'elles chauffes de plus en plus ces marques, tu vois, se serait bien d'intervenir avant qu'elle ne devienne brûlante au point de blesser la patiente, ce qui tombe sous le sens tu me diras …." Annonça Gordon. Il chercha le regard de son apprentie comme pour confirmer que "cela tombait sous le sens".

- Si je puis me permettre, il y a des chances qu'elle est tenté un sortilège de Magie Noire par pur imprudence. Mal-maîtrisée, sa tourne mal n'est-ce-pas ?

Purement rhétorique comme question. Victoria avait largement étudier le sujet en sept ans...

"Je pencherait pour une potion, j'aime les potions et tu verras que j'en fait quasiment à chaque fois, quand je le peux, les potions c'est bien!» Ajouta Gordon avec une énergie que Victoria ne lui avait pas vu jusqu'à lors...

L'ex-Serdaigle hocha vigoureusement la tête bien que son regard marqua une inquiétude...légitime. Les potions...les potions. Cela ne lui avait jamais réussis...à part une fois: une potion contre les furoncles...mais ce n'était pas indiquer ici. Victoria soupira...elle avait devant elle un paquet d'heures de pratiques. Elle avait obtenu un Acceptable à ses examens. Il faudrait qu'elle en parle à Gordon. Soudain devant Victoria la patiente s'évanouis. Gordon ne broncha pas et se contenta d'utiliser un Wingardium Leviosa basique pour l'emmener avec eux. Son détachement alarma légèrement Victoria mais elle resta silencieuse.

Elle le suivit dans les couloirs et il les mena toutes les deux dans une de ces salles de consultations ou Victoria reposait il n'y avait pas si longtemps de ça ! Le guerrisseur allongea la jeune femme sur le lit. Elle avait l'air stable...pour le moment.

Tout de go, Gordon lui demanda si quelques choses sautaient aux yeux de l'ex Serdaigle.

- Rien a signaler de nouveau pour le moment. Répondis la sorcière.

Maintenant qu'elle était endormie, Victoria ne se priva pas pour l'examiner. Elle vérifia si la respiration de la patiente n'était pas compromise mais cela semblait aller plutot bien. Ne sachant pas vraiment quoi faire d'autres elle se contenta d'observer. Le Cygne ne connaissait pas vraiment de sortilège d'examen interne du patient, elle n'eut donc d'autres choix que de se réferrez à Gordon qui s'était mis à préparer une potion. Elle le regarda fumer son joint et annonça d'une voix calme:

- L'évanouissement peut indiquer la fatigue, et donc que le sortilège puise dans l'énergie vitale de la patiente ? Si c'est de la Magie Noire, il vaudrait mieux agir rapidement à mon avis. Quand aux marques, elles ne sont peut être qu'une manifestation physique du sortilège sur la peau de la jeune femme. As-tu déjà vue ça sur une autre patiente ? Demanda le Cygne curieuse de voir ce qu'allait annoncer son nouveau mentor.

Pendant qu'il répondit, Victoria jeta un coup d'oeil à la patiente et nota avec un sang-froid presque étrange que les marques rougissaient et semblaient s'ancrer dans la peau de la patiente. Un peut plus et elle allait finir marqué au fer rouge.

- Gordon ! Elle brûle la patiente-là ! Annonça Victoria quelques peut alarmés.

Pour tout avouer, elle ne se sentait pas très utile. C'était bien beau d'aligner trois mots mais le mieux c'était d'agir. Elle n'avait pas appris cela à Poudlard et peut être que si elle avait passé un peu plus de temps à l'infirmerie, elle ne serait pas là à se tenir betement comme une poule devant une cuillère.

- Qu'est-ce-qu'on fait ? Demanda-t-elle calmemant tout en observant avec inquiétude la patiente qui rougissait à vue d'oeil...

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