Etaient-ils vraiment là ? Les Poufsouffles jouaient t-ils vraiment où faisaient t-il seulement figure de décors. A en croire l'issue du jeu, des buts et des points, c'était grave le cas. Enfin, il ne fallait pas en attendre plus de la part de ses blaireaux. Ils restaient à leur place de perdant, c'était ça le plus important. Et au moins, ça permettait aux Gryffondor d'exploser le score et de s'envoler vers la victoire. Elle était si proche, Sara la sentait sur le bout de sa langue, elle le goutait, elle le voulait, les rouges gagneraient !

Et comme les Serdaigles avaient eux même bouffés le sol du terrain, les lions feraient mordre la poussière aux Poufsouffles. Sara pouvait sembler douce, mais elle ne l'était pas. Elle voulait la victoire, elle mordrait telle une lionne pour gagner. Métaphore ou pas ? Qui sait, il fallait connaître la jeune femme pour ça.

En tout cas, Sara voyait bien que son équipe était en train de marquer des points, que son équipe était en train de gagner, et que au final, les blaireaux n'étaient que des blaireaux. Ils portaient si bien le nom de leur maison, pauvre d'eux. Non, la jeune femme ne les plaignaient pas, il ne manquait plus que ça, prendre en pitié ses ennemis n'était pas dans ses habitudes. Surtout lorsque la balle lui arrivait entre les mains.

D'ailleurs, afin de s'approcher au plus près des buts, elle fit un discret appel à l'un des ses coéquipier, lui fit signe, passa le souaffle et tout aussi vite il lui revint en main. Elle tira, la feinte avait-elle marché ?

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'Souaffle' :

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Hum. Ça sentait vraiment mauvais pour les poufsouffles... à plus de cent-vingt à zéro, on pouvait presque considérer qu'ils avaient perdu le match tant leur inexistence sur le terrain se faisait sentir... ou plutôt non, ne se faisait pas sentir. On ne les voyait que passer. Ils obtenaient parfois le souaffle, ou envoyait un cognard, par-ci ou par-là, mais ce n'était jamais bien précis et logique, ni même pertinent, alors que derrière, les Gryffondor, sans exception aucune, se démenaient dans tous les sens pour obtenir une belle, et crue, victoire. Ils ne voulaient pas ridiculiser les blaireaux comme les Serpentards le voulaient, non, les Lions voulaient juste s'imposer comme les vainqueurs incontestés de cette saison, et déjà que la concurrence était rude avec Serdaigle, il n'y avait pas de raison que Gryffondor n'y arrive pas... surtout qu'il restait encore un match à jouer, soit une victoire potentielle de plus, à compter que ce match soit gagné. En fait, la saison se portait bien, après un début légèrement difficile, les Gryffondors étaient suffisamment bien remonter pour prouver à tous qu'ils dominaient le paysage sportif de cette école, qu'on le veuille, ou non.

Pablo riait bien dans cette situation, il appréciait être le centre des attentions, et surtout il appréciait l'être avec un coéquipier, ici une coéquipière qui démontrait héroïquement qu'elle méritait sa place et la reconnaissance des autres. Ce n'était pas cher payé que de dire que les deux brillaient aujourd'hui. Ils étaient tels des oiseaux dans le ciel, volant au gré de leurs envies et s'amusant plus pour jouer que pour gagner. Au fond, Pablo aimait surtout l'ambiance et la sensation de jouer que celle de gagner. C'était assez hypocrite que de dire qu'il n'aimait pas gagner, et ce serait absurde de le dire, mais il aimait surtout profiter de l'instant, se donner à fond, rentrer aux vestiaires dégoulinant de sueur, ayant tout donner sur le terrain plutôt que de se laisser aller et gagner facilement un match. Ainsi, ici il jouait comme toujours : à fond. Il reprit le souaffle, fonça en direction des buts, et dans un cri la lança violemment en direction de l'anneau...

160-0

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'Souaffle' :

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Encore un échec ?Mais il les enchainait, il était nul de chez nul mais vraiment, il état sur que depuis que le quidditch existe on on avait jamais vu cela, mon dieu c’était une catastrophe, le garçon ne savait plus où se mettre, on comptait sur lui et voilà comment il les remerciait, il avait honte tellement honte, il voudrait fuir mais il ne pouvait pas quitter le match, certes les rouges avaient déjà marqués 80 points, il devait faire quelque chose et vite mai c’était fini et bien fini.
Cela ne servait mais il continuerait, même si il ne jouerait plu jamais a ce sport, il devait continuer, jusqu’au bout, pour son équipe, pour sa maison, pour lui c’était foutu, jamais il n’oserait ne représenter à l’entrainement, il aller devoir raser les murs, et éviter tout le monde, car c’était sur, sa performance était médiocre, et intéligent comme ils étaient, ils allaient lui mettre la défaite sur le dos, à raison peut être…NON c’est les poursuiveurs qui floutaient rien ce n’était pas de sa faute et puis cettte loque de Vincent qui ne faisait rien non plus!
Rageur, il repéra enfin un cognard qu’il pouvait renvoyé, ah ça il allait pendre plaisir en l’envoyer sur ces gueux de gryffondor, même si en soi cela ne servait strictement à rien, vu leur suprématie évidente, mais ça le défoulerait de taper dans cette foutu balle, et puis il devait en profiter, c’était peut-être sa dernière fois… peut être qu’il ne raterait pas Engels cette fois.

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'Cognard' :

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Vincent Powell, l'abrutit par excellence. Certainement le plus gros crétin que le monde n'est jamais connu. Il avançait dans le couloir qui conduisait au stade. Il s'était placé derrière Nelly Braveheart, pour une seul et bonne, voir très bonne raison, ses fesses(point). Vincent avait les yeux rivé sur le postérieur de Nelly, l'attrapeuse des poufssouffles, oui c'était un pervers, c'est d'ailleurs pour ca qu'il ne pu résister à l'envie de s'imaginer avec elle, risque à prendre dans son cas, la vue d'une poitrine lui suffisait pour tomber dans les pommes. Et inutile de vous dire que l'imagination n'a pas de limite, ce qu'il vit lui fit tourner de l'oeil. Et Vincent tomba, absent.

Le cri de la foule raisonnait dans sa tête, le match avait débutait. Il se releva, et regarda en l'air. Vincent était assis sur le banc des remplaçants.

- Que ce qui c'est passé ?
- Un Gryffondor à dit que t'es évanouie simplement en regardant les fesses de Nelly.
- Oh meerde. Faut dire qu'elles sont redoutables.. Dit il d'un ton solennelle.

Le Poufsouffle d'à côté se mit à rire. Vincent avait était sérieux en disant cela, mais même quand il était sérieux, il faisait rire. Ce n'était pas de sa faute, c'était un don de la nature.. De son point de vu en tout cas. Soudain, un blaireaux s'écrasa au sol.

- Capitaine! Fait moi rentrer!
- Pas le choix de toute façon.. Chuchota le capitaine.

D'un mouvement de bras, il lui fit signe de rentrer. Vincent enfourcha son ballet et tapa du pied. Il décolla, et sans attendre rentra dans le match. Il passa à côté de Nelly, et se forca à ne pas tourner son regard vers son arme fatale. Il réussit à se saisir du souaffle et partit au but.

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'Souaffle' :

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Belle victoire qui s'annonçait déjà. On voyait le bout de tunnel au fur et à mesure que les buts s'enchaînaient dans le camp des Griffons. Pablo était en extase, ou du moins, en semi-extase. Il le serait complètement lorsque Gryffondor gagnera, et que Laura sera auprès de lui. Il l'aimait à la folie, il ne se voyait pas sans elle, et elle, ne se voyait pas sans lui. On aurait pu croire à une histoire à l'eau de rose banale et complètement inutile, mais non, il ne fallait surtout pas s'y fier. C'était une belle histoire, comme on pourrait en croiser tous les jours dans la rue. Il ne s'agissait pas de trahison, de montre moi ton amour, ou de quoique ce soit d'autre, non c'était un amour franc et simple qui rendait les choses d'autant plus belles. Cassiol aimait Laura et elle, lui rendait bien. Les deux maisons des protagonistes, Gryffondor et Serdaigle, savaient qu'ils sortaient ensemble, et pourtant rare étaient les fois où l'on les voyait ensemble, s'embrassant éperdument. En réalité, c'était l'une des seules choses sur laquelle Pablo voulait rester discret. Il se fichait qu'on le sache, il voulait juste qu'un moment d'amour c'était seulement entre lui, et elle, personne d'autre. Il aurait pu l'embrasser cent fois en un baiser si cela était possible tant ses sentiments étaient forts, et bizarrement, sans comprendre pourquoi, mais cela s'accentuait avec le match et leur domination.

Pablo reprit le souaffle, le passa à Levinson qui le fit tourner à Sara et enfin revint entre les mains du meneur de jeu, le désormais célèbre Cassiol ! Il fonça à travers les rangs adverses, repassa la balle à sa comparse qui vola un temps avec et lui redonna. Il esquiva un cognard, donna la balle à son autre coéquipière, et lui fit un signe étrange pour quiconque était étranger à l'équipe. Sans un autre mot, l'autre envoya la balle en l'air, Cassiol monta d'un seul trait et percuta la balle, alliant ainsi précision et force en direction des buts. C'était un coup risqué pour marquer, mais avec cent soixante points d'avance, il pouvait se le permettre.

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