Il y a toujours à apprendre [Malachy] FINI

Date de naissance du joueur

A voir la tête de John Mulciber ce matin là, on aurait pu se douter qu'il était de mauvaise humeur. De très mauvaise humeur, en fait. Non seulement la situation politique était loin d'être bonne, mais en plus, le Ministre de la Magie avait sur les bras un problème qu'il considérait en lui-même bien plus grave. A savoir sa fille, Roxane Mulciber. Bon, en soit même, c'est foncièrement drôle. John n'était pas quelqu'un d'affectueux, ni de compatissant, alors si en plus vous aviez fait une connerie...L'humanisme, ce n'était pas truc. Et puis surtout, il ne supportait pas sa fille. Elle cumule les défauts...Certes belle, Roxane était tout de même la fille de Greta Crabbe...Pour l'intelligence, on repassera. De plus, elle avait une facheuse tendance à être une catin de premier ordre, ce qui déplaisait fortement à son père. John tentait de sauver la barque, mais elle se sabordait toute seule.

"Tu peux m'expliquer comment tu en es venu à sortir à trois jours de décalage avec trois hommes différents ?"

Pas de réponse. Roxane, comme Nathaniel, craignait son père. Il ne les avait pas élevés, et la seule image qu'ils avaient de lui était celle du mangemort impénétrable. Elle se contentait de fixer le plancher comme s'il était beaucoup plus intéressant que John. Suffisant pour mettre le feu aux poudres. Mulciber était dans un état de nerf tel qu'il ne lui fallait pas grand chose pour se mettre en colère.

"ROXANE ! Regarde moi quand je te parle !
-Je...oui...oui, père.
- Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, hein ? Te marier ? Mais ma pauvre fille, vu ta réputation, personne ne voudra de toi ! Tu te rends compte pour quoi tu passes ? La catin de services, ni plus ni moins !
-Oui, père.
- Et ça ne te fait rien ?! Et tu dis oui, et ça ne pose aucun problème ! Qu'est-ce que tu sais faire, à part être un trainée, ma fille ?!"

Pas de réponse, encore une fois. John se rassit, fulminant. Alluma un cigare, et reprit :

"Je ne ferais jamais rien de toi, rien. Ton frère, oui, mais toi...tu comptes faire quoi ? Rester la honte de la famille pendant combien de temps ? Et évidemment tu ne dis rien...tu n'as jamais rien à dire. Coucher c'est plus facile que parler, hein ?
- Père ! Je...
- Silence ! N'essaye de paraître indignée, ça ne marche pas avec moi ! Tu vas m'écouter attentivement, Roxane. Tu vas te taire, la fermer, faire ce que je dis. C'est le dernier avertissement. Clair ?
- Oui, père...
- Pas de vagues, Roxane, sinon ! Tu sais ce qui t'attends, si j'entends encore parler de toi..."

A savoir reniement, coups, insultes, autres joyeusetés. John ne désespérait pas de marier sa fille à un crétin qui n'aurait pas entendu parler d'elle jusqu'à là. Ca va être dur à trouver, mais bon je peux toujours essayer...Même s'il n'y croyait pas vraiment, John avait bien l'intention de se débarrasser de sa fille. En attendant, qu'elle disparaisse d'ici.

"Bon allez, dehors, maintenant. Je veux plus entendre parler de toi. File.
- Au revoir père...
- Oui, c'est ça."

Mulciber se fichait comme de l'an quarante de sa fille, et ça se voyait. Imperturbable, John reprit son travail, rédigeant encore deux ou trois décrets, préparant les dernières clauses du traité avec l'Italie puriste. Il relut encore une fois des rapports sur l'ordre du Phénix, conclut que pour l'instant il n'y avait rien à faire pour Crow et Jugson, et passa à autre chose. S'ils doivent mourir, tant pis pour eux. C'est leur erreur, ils l'assument. Point. Mulciber ne faisait pas dans le sentiment. Vers seize heure, Fearbody, son assistant, traumatisé d'avance à l'idée de parler à son patron entra dans la pièce pour lui annoncer qu'un certain Malachy Parch voulait le voir. Qui ça ? Ah, lui. Le descendant de la grande-tante de John, Martha Mulciber. John ressortit les arbres généalogiques et les dossiers familiaux. C'est bien ce que je me disais, observa le Ministre de la Magie, en tirant sur son cigare. Il se versa un verre de whisky pur feu. Branche pure à l'origine, mère dont personne ne sait rien...peut-être sang pur, peut-être sang mêlée, ce qui fait que le gamin doit pas valoir grand chose, surtout s'il est à Gryffondor...Les vieux préjugés revenaient toujours, et John, ancien Serpentard, gardait pas mal de trace de cette rivalité. Il demanda :

" Il a dit pourquoi il venait ?
- Non, il m'a dit qu'il vous le dirait à vous.
- Bon, faites le entrer, et disparaissez, Anthony. La vue d'un gamin terrifié dans votre genre me rebute profondément.
- Oui, monsieur."

Et le pire, c'est qu'il approuve quand je l'insulte. Vraiment un crétin. John se remit à écrire, alors que la porte s'ouvrait sur le gamin Parch. Le Ministre de la Magie ne leva pas la tête, ne dit pas bonjour, se contenta de dire :

"Assis."

Ce qui venant de Mulciber pouvait passer pour un "Bonjour mon garçon, comment vas-tu ? Tu peux prendre un siège si tu veux." Homme autoritaire et dur, John n'avait pas l'habitude d'être aimable ou sympathique dés le premier abord. Il ne savait pas ce que Malachy Parch lui voulait, et il ne serait sympathique et poli avec lui uniquement si le gamin l'intéressait. Sinon, zou ! il jartera.

"J'espere pour toi que tu as une bonne raison de déranger le Ministre de la Magie dans son travail...J'écoute."

Date de naissance du joueur

Depuis quelques semaine, Malachy avait été retiré du sort de l'impérium de ses parents par une dénommée Light. Mais alors, qu'il ne voyait plus aucune échappatoire à sa vie, une nouvelle vie s'offrait à lui. C'est ainsi qu'il décida de jouer ce petit jeu et faire croire à ses parents, qu'il était encore sous leur contrôle. Il agissait pareillement, enfin d'agir dans l'ombre.

Toutefois, cette mésaventure, lui fit comprendre qu'il devait devenir plus puissant. Et les cours actuel de Poudlard ne suffisait plus, tout comme les anciennes leçons de ses parents. non il devait à présent monter dans de plus grandes sphères et apprendre des choses bien plus importante. Mais il était facile de le vouloir, le plus dure étant de trouver le moyen d'y parvenir, et ceci seul un Magemort des plus puissant pouvait permettre une telle prouesse. Et il était déjà difficile de trouver un magemort, alors en plus lui faire une telle proposition, le tout était pratiquement impossible. Mais une idée lui vint en tête ou plutôt un Nom: Mulciber. Cette branche de sa famille était reconnue pour son membre John Mulciber le Ministre de la Magie. Peut être pourrait-il faire jouer ce lien d'antan, même si Malachy gardait un grand doute dessus. Mais il se décida finalement quelques jours après...

C'est ainsi qu'il se retrouva au ministère de la magie, en attendant devant le bureau du ministre. Il attendait patiemment que ce derniers, finisse un entretient qu'il avait au même moment.A peine prit-il ses aises, qu'une jeune femme forte attirante sorti de la pièce du politicien. Elle semblait totalement dévastée et apeurée Que s'était il passé avec le Magemort, pour qu'elle soit dans un tel état. Mais la jeune femme se perdit dans le regard bleuté de Malachy, elle semblait reprendre contenance devant lui, ses yeux devinrent aussitôt provocateur. Que faisait-elle? Mais à peine commençait t-elle son petit jeu, qu'elle regarda la porte d'où elle était sortie, et s'enfuit à toutes jambes sans plus d'explication. A présent s'était au tour d'un jeune secrétaire, d'intervenir auprès de l'élève. lui annonçant que son entretient avec le ministre aurait lieu plus tôt que prévus. Et alors que ce derniers se dirigea vers le bureau de son supérieur, il fit un léger clin d’œil au Parch. tout en souriant. Cela mit quelque peu mal à l'aise le Lion rouge et Or. Ce genre de comportement il ne l'avait remarqué qu'auprès de la Horde qui ne cessait de le suivre dans tout Poudlard, espérant que l'une d'entre elle soit l'élue. Mais ici présent s'était un homme... Et enfin ceci perturba quelque peu le jeune homme. Le laissant quelques minutes seul et perplexe...

Mais le secrétaire revint aussitôt, le comportement totalement différent. Il semblait lui aussi plus noir et craintif. Décidément que pouvait bien faire Monsieur Mulciber dans ses appartements, pour que tous agissent ainsi en sortant de cet pièce peu attirante. Il fut alors invité à entrer, ce qu'il fit ...

Une fois dans le bureau, on claqua la porte derrière lui, il faisait face à une vaste pièce ou se trouvait le bureau du Politicien et l'homme en question plongé dans un dossier. Il n'eut pas un regard pour le jeune homme et à la place lui intima de façon froide et sèche de s'assoir. Le Lion rouge et Or obtempéra aussitôt et s'assit dans le luxueux fauteuil fasse au Magemort. Toutefois toute la détermination dont il était pourvu s'était momentanément envolé. A un tel point, où il commençait à se demander se qu'il faisait là? A vrai dire oui pourquoi était-il ici? En ces lieux ou chacune de ses paroles pouvait l’emmener à une mort sure et certaine. Où la décision qu'il avait prit n'avait plus aucun point devant cet homme aux allégations si complexe et exigeante. Toutes ses pensées et sa détermination tombèrent comme un château de carte....

~Je suis fou d'être venu... ~

Fort heureusement, le ministre n'avait pas levé la tête pour voir le visage complètement sombre du Parch. Même si cela pouvait être défini de différente façon et qu'il semblait neutre, à l'intérieur s'était une véritable tempête. Mais alors qu'il semblait ne plus avoir aucune langue, la raison de sa venue lui revint. Il fallait qu'il s'entraine et devienne fort. Il devait devenir l'être et l'élève actuel le plus fort. Et pour se faire il était prêt à devenir une arme de l'ombre, la main gauche " de Dieu". Mais il devait coûte que coûte réussir à convaincre cet homme. Sa détermination revint encore plus flamboyante qu'à son arrivé. Et c'est alors, qu'il articula de façon sérieuse, calme et posé mais d'où on pouvait sentir une assurance nouvelle, tinté de respect envers cet homme, quelques mots:

-Je souhaite que vous m'entrainiez....!

De simple mots qui semblait si insignifiant mais dont il n'y avait besoin de dire plus, tant il était aussi limpide et claire que le diamant. Si le ministre levé un temps soit peu la tête, il verrait le visage respectueux du Parch, mais dont les traits était rempli d'une détermination infaillible. Et le plus marquant furent, les yeux de l’élève, qui déjà impressionnant en eux même, étaient marqué d'une envie et une conviction de cette demande. Il était prêt à relever tous les défis. La souffrance, à présent, il connaissait. La haine d'autrui était son quotidien... Et ses idéaux les plus enfoui faisait de lui une force de la nature actuellement. Quand on voyait Malachy Mickaël Parch, à ce moment, on ne pouvait douter de lui. Même si une certaine crainte pouvait se lire dans le tréfonds de ses yeux, à l'idée qu'il obtienne un refus, il restait droit et humble. Comme si un simple refus ne l’arrêtait pas.

Finalement il attendit de voir un signe, une parole, ou même un quelconque agissement de son interlocuteur. Ici se jouait sa vie et le ministre l'avait dans le creux de sa main.

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John avait des tas de dossiers urgents à traiter. L'alliance avec l'Italie, le cas Jugson, la crise irlandaise, l'Ordre du Phénix...Le Ministre de la Magie arrivait tôt au Ministère, repartait tard le soir, quand il repartait, gérait tout et assimilait beaucoup, tentant de régler de manière la plus juste possible tous les soucis, et dieu savait qu'ils étaient nombreux. Ce n'était pas facile. La tache est titanesque, je n'ai personne pour m'aider, et ceux qui tentent de le faire sont des imcompétents. Sans compter sur tous ceux qui me foutent des bâtons dans les roues, dans le genre de Menroth ou de Valverde. John détestait à peu près tout le monde, faisait peur à tous ses collaborateurs, mais il s'en fichait. Ce qui importait au Ministre était que le boulot soit fait et bien fait. Il vivait pour la gloire du Lord, pour celle du Régime, un peu pour la sienne mais dans des proportions beaucoup moindres qui disparaissaient totalement s'il fallait se battre pour la pureté du sang. Personne ne haissait plus que lui les sang-de-bourbe. Fidèle et loyal jusqu'au bout, John Mulciber aurait préféré mourir plutôt que de trahir, et il ne comptait pas abandonner le combat avant d'avoir fait de l'Angleterre un régime ou il n'y aurait plus du tout de résistance. Nous vaincrons ou nous mourrons. Pas d'autre issues possibles. John n'était pas un homme de nuance.

Alors si un gosse venait le déranger dans son travail, Mulciber était tenté de l'envoyer valser. Il m'emmerde. Pourquoi moi ? Pourquoi pas, je sais pas moi, n'importe qui, mais pas MOI ! J'ai autre chose à faire que de m'occuper d'un gamin. John continua donc pendant un bon moment à ignorer Malachy Parch, prenant des notes sur son calepins. Pourquoi je ferais ça ? L'idée faisait son chemin dans son cerveau. Un héritier spirituel. Pourquoi pas ? Ni Nathaniel, ni Roxane, n'avaient les qualités requises pour succéder sur le plan de la connaissance, à John. Si le gamin avait un potentiel, ce qui restait à vérifier, exploitable, alors oui, ça pouvait être intéressant. Mais il fallait plus que ça pour convaincre le Ministre. Il demanda donc, toujours dur et cassant :

"Et pourquoi je ferais ça ?"

Pour la première fois, il regarda Malachy Parch dans les yeux. Un gamin blond. Trop tête d'ange. L'air trop naif. Déterminé, oui peut-être, mais pas encore suffisant pour convaincre le Ministre, lui et son apparence froide et tranquille, avec ses yeux marrons et froids. Si tu me convainc, gamin, ce ne serait pas à cause de ta gueule.

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Après que ses paroles avaient fusaient, depuis à présent un moment c'était un calme religieux qui prit place entre les deux protagonistes. A croire que le ministre avait complétement oublié sa présence à lui. Il restait plongé dans un tas de paperasses et autres dossiers, sans prêter aucune attention au Parch, ni même relever ses paroles.

Mais le lion rouge et or prit en considération le comportement du ministre. Après tout, tellement de rumeurs et autres racontars courraient à son sujet. Des dires que Malachy ne prenait pas totalement en compte sans l'avoir certifié de ses propres yeux. Et là, il laissait le temps au ministre d'agir comme il le souhaitait. l'élève restait dans la même attitude, peut être que Mulciber le testait ici même. Et finalement, il redressa la tête pour fixer de façon impénétrable Malachy. Qui ne changea pas d'un iota.

Face à lui, le ministre gardait une attitude froide, distante et dangereuse. Le moindre de ses traits témoignaient de son caractère. Mais au moins, il l'avait capté son attention, ce qui pouvait être un bon point... ou mauvais point. Car s'il lui faisait perdre son temps, la vie du Parch ne durerait pas longtemps. Il devait profiter de cette unique chance qu'il lui était octroyé. Et le ministre le mettait à l'épreuve, l'élève en était persuadé, quand celui-ci, lui demanda pourquoi il ferait ceci.

~Pourquoi ? pourquoi?~

Il se répétait sans cesse cette question , dans son esprit. Pourquoi le ministre le prendrait comme disciple? Pourquoi prenait-il le risque de s'entretenir ainsi avec le ministre au risque de se faire mener à Azkaban? En effet, pourquoi? Tout son esprit hurlait les différentes réponses qu'il lui venait. Mais l'image qu'il renvoyait au Ministre changea quelque peu, car Le Malachy confiant et déterminé, devint aussi froid et sans une once d'émotion. Toute sa comédie et les leçons de ses parents s'appliquaient. Le visage de l'élève s'assombrit quelque peu, et dans ses yeux passèrent une lueur bien étrange et spéciale. Et finalement il prit la parole de façon posé et réfléchi, prouvant ainsi des capacités intellectuel et d'orateur qu'il lui était propre:

-Pourquoi? En effet, en vérité vous n'auriez pas besoin d'un jeune homme comme moi. Et il est bien évident que cela serait très bénéfique pour moi et mon pouvoir magique.

Il prit une petite pause dans son discours peut être allait-il loin, mais il devait montrer de quoi il était capable. Qu'il était prêt à subir l'entrainement quel qu’en soit la difficulté.

-Mais sachez que même moi, imminent membre de la famille Parch, sait être discret et observateur, et ce malgré la réputation que certains stupides m'octroient. Je pourrais ainsi, être une arme employée dans l'ombre. Personne ne pourrait se douter de mes capacités, et la surprise en ce bas monde apporte irrémédiablement la mort.

Le lion rouge et Or savait très bien que de son argumentaire dépendrait la destiné de sa vie. Il se devait d'être convaincant et donner l'assurance à ses propos.

-Je ne vous cache pas qu'il est une nécessite pour moi de devenir plus puissant, encore et toujours plus fort. Ma soif de connaissance demande à être assouvie. Et toute bonne école que soit Poudlard, cela ne devient plus suffisant. Les leçons de mes parents et la famille Parch, ne l'est plus non plus.

Au fur à mesure, le visage du jeune homme devint plus dure, aussi froid et mystérieux que la mort elle même. L'enfant montrait un tout autre visage. Et il était simple pour Malachy de devenir bien plus noir que de coutume. Il n'avait qu'à penser à son sombre passé, aux différentes tortures orchestrées par ses parents. Sa famille voulait qu'il devienne fort et implacable. Il le deviendrait, mais bien plus qu'il ne pourrait l'imaginer. Et même si son amour pour ses parents existaient toujours, il disparaissait petit à petit pour être remplacé par une véritable haine.

Ses yeux de coutume si bleu , passèrent à une espace de bleu pâle et son visage se tordit dans un petit sourire. Puis tout bas, comme s'il chuchotait, il finit par une simple phrase:

-Car j'ai, de plus, le potentiel pour suivre votre entrainement!

Malachy se tenait d'une telle façon, que la détermination était passé d'un tout autre niveau. Il y avait en l'enfant un petit quelques choses d'étrange et impossible à cerner. Une nouvelle lueur sombre parcourant toute sa personnalité.

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Mulciber était un homme calme, posé, fin analyste, et bon stratége. Manipulateur, voir menteur, il était foncièrement cynique et n'attendait rien de personne. Je ne suis pas celui qui sollicite. Je suis celui qu'on vient voir pour un service, celui qui attend. Sorte de parrain moderne, John n'avait d'estime que pour ceux qui avaient de la valeur à ses yeux, c'est à dire pour ceux qui avaient prouvé qu'ils en avaient. Les mots ne valaient rien pour John Mulciber. Les actes sont réels. Le reste, c'est du vent. Des mots. John Mulciber nommait ses collaborateurs sur des faits réels. Il estimait les gens qui avaient combattus, qui connaissaient la valeur de la vie et de la mort. Pas juste un gosse, qui se présente comme ça devant moi. Un espion ? C'est lache, indigne, nul. Suis sur qu'il peut faire mieux. Alors John répondit posément :

"Un espion, en somme ? Tu vois, gamin, je suis le Ministre de la Magie. Je n'ai pas besoin de me cacher pour agir. Si j'ai des ennemis..."

Il s'arrêta soudainement. Son poing s'écrasa sur le verre de whisky à moitié plein qui trainait comme toujours sur son bureau. Le verre fut réduit en minuscules éclats, teintés de sang et d'alcool. Le contenu dégoulina sur le bureau. Mulciber avait la main droite en sang, il avait mal, mais il s'en fichait. Tapotant le verre de baguette, il le répara d'un sort, puis lança un episkey sur sa main droite, qui redevint normale, en un rien de temps.

"Je les élimine, aussi simplement que ce verre. Bien sur, je récolte quelques dégats, mais c'est aisément réparable. Je n'agis pas dans l'ombre...j'ai assez de pouvoir pour savoir qui m'en veut ou non."

Oui du pouvoir il en avait. Il n'avait pas besoin de Malachy Parch. C'est toi qui a besoin de moi, le gosse, et il va falloir que tu me donne une bonne raison d'accepter ton offre. Homme violent et dur, Mulciber n'avait pas de limites. Cruel, malsain, manipulateur, et menteur, il aimait faire peur aux gens, les humilier, leur faire du mal. Il reprit donc posément, d'un ton glacial et cynique :

"Le fier nom des Parch ? Tu as été reconnu sang mêlé, si je ne m'abuses, non ? Ta mère, on ne sait pas d'où elle vient..."

John avait du mépris pour les sang mêlés, tout comme pour les sang-de-bourbes. C'est à peine mieux. Et dire que son père doit être mon cousin...Peuh. Il finit d'écouter le gamin, puis dit :

"Ecoute moi bien. Quand j'étais gosse, j'ai appris avec mon grand père, William Mulciber, l'un des plus grands mages noirs de son temps. Il m'a appris une chose : on ne sait rien. Fous toi ça dans le crane : tu ne sais rien. Rien du tout. Si tu apprends, ce sera grâce à moi. Alors j'attends de ta part de l'obéissance. Pas de "Mais je". De l'intelligence. Si je te donne un ordre stupide, du genre "saute par la fenêtre", j'entends que tu me dises que c'est idiot. Mais si tu trompes en me disant que ça l'est, si j'ai raison, tu en subiras les conséquences. Mais surtout de l'humilité. Ce n'est pas à toi de dire si tu as un potentiel ou non. Mais à moi, et à moi seul. Si je décide que tu ne vaux rien, tu dégages. Clair ?"

Silence. Puis Mulciber se leva, et dit :

"Jette moi un sort. N'importe lequel, je m'en fiche."

La première des qualités d'un bon mage noir, d'un bon mangemort, d'un type qui avait un potentiel, c'était d'être impitoyable et d'avoir du cran. Mulciber escomptait bien que le gamin obéisse. Ca prouverait qu'il ne s’embarrassait pas avec cette connerie de morale.La deuxième, c'était d'avoir de l'intelligence. Savoir discerner ce que son Maitre attendait de lui. S'il savait ça, alors peut-être qu'il était prêt, oui.

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Alors qu'il restait sans bouger, il écouta attentivement ce que le ministre lui répondait, alors qu'il reprenait tout ce qu'il lui avait dit. Comme il pouvait s'y attendre de sa part, rien n'était suffisant pour lui de la part du jeune homme. Mais il resta assis sans broncher, le regard rivé sur l'homme politique. Et même si intérieurement, Malachy fut surpris du geste du magemort, alors qu'il avait broyé sans plus de cérémonie le verre, extérieurement, l'élève restait imperturbable. Il acquiesça simplement du visage, ayant compris le message que lui avait fait passer John Mulciber.

On pouvait voir dans ses yeux, qu'il n'avait eut aucune hésitation. Les seuls mots qui pouvait le qualifier étaient, implacable, direct et dévastateur. Sa réputation était encore loin de la vérité, le ministre était même un véritable monstre en son genre. Mais ici, sa survie et son avenir dépendait de son comportement et du choix que ferait Mulciber, et c'est bien l'une des entrevues qu'il ne devait absolument pas échouer. Mais peut être était-il fou ou suicidaire, mais à cet instant sa détermination et son choix se confirma. C'est exactement l'être qui pouvait l'entrainer, Malachy apprendrait beaucoup de lui. Et peut être que...

Enfin chaque choses en son temps, rien n'était encore joué à ce moment. Le ministre semblait porter son attention sur le jeune homme, du moins, plus qu'au début de leur rencontre. Ce qui en sommes était un exploit. Et comme à la "pêche", maintenant qu'il l'avait il ne devait plus le lâcher. Seulement qu'ici ce n'était pas seulement, une simple perte que l'on pouvait oublier, non la vie en dépendant simplement, à un tel niveau de ce rendez-vous. Plus tard il pourrait même nommer ce passage de sa vie, comme "L'entretien avec la mort".Mais revenons aux actualités. Mulciber avait mis le point sur la crainte de Malachy. Oui en effet, son sang avait été décrété sang mêlé par la cause de sa mère. L'histoire était ancré douloureusement en lui et son âme, le mauvais passage de ce sombre moment à jamais dans son esprit. Il n'avait jamais essayé de comprendre que Malachy n'en était pas le moins fautif et que sa mère en était la véritable cause. Mais encore maintenant, il devait continuer à se faire passer pour un sang-pure. Mais mentir au ministre ne servait à rien, il avait toutes les informations en sa possession, et continuer à discuter sur ces propos là, ne devenait qu'une perte de temps.

Il espérait simplement que cela ne le condamnait pas aux yeux du ministre. Car cette tare dans son profil ne faisait qu'augmentait encore plus sa détermination, car il était prêt à prouver à tous de quoi il était capable. Prouver à tous sa valeur, et surtout prendre sa revanche sur sa famille maudite.

Mais après un long monologue, la vérité apparut aux yeux de Malachy, car le ministre semblait avoir accepté son offre. Sa vie prenait donc un nouveau tournant , un vie de dangers de tous les instants, le moindres faux pas et il disparaissait de la surface de la carte sans aucune autres chances. Il devait rester obéissant, mais pas stupide. Il devait être aussi fort en puissance qu'en intelligence. Les choses promettaient d'être des plus difficile mais aussi intéressante et il était prêt.

En réponse à la question du ministre, le visage du Parch s'étira dans un sourire mystérieux, il Hocha la tête ajoutant de façon faible mais doué d'une assurance nouvelle.

-Très clair, Monsieur!

Par la suite un long silence prit place entre les deux. Malachy n'avait pas son mot à dire, prit sous l'aile de Mulciber. Il devait attendre que celui-ci parle. Mais quel ne fut pas sa surprise, quand ce derniers, se levant, lui demanda de lui jeter un sort. Alors qu'il se leva à son tour, pour faire face au Ministre et à présent " maître". Son esprit carburait à plein régime, devait-il réellement faire cela. De plus leur niveau était totalement différent s'était comme comparé un insecte à un Lion. Chacune des phrases De Mulciber lui revint à l'esprit. Il devait obéir mais faire preuve d'intelligence.

Alors qu'il se retrouva face à lui, l'élève leva sa baguette d'abord sans émotions. Et alors qu'il fixa son regard sur les yeux froid du ministre, il savait ce qu'il devait faire. Il allait obéir. Et agir ainsi serait bien plus simple qu'il ne le pensait. En effet à l'inverse d'affronter un épouvantard ou un détraqueur,où le sorcier devait penser à quelques choses d'heureux ou amusant, ici Malachy repensa toute la douleur qu'il devait supporter depuis son enfance. Toutes les personnes auxquelles, il vouait une véritable haine qui depuis toujours se taisait en lui. Il n'avait qu'à imaginer leur visage. La haine s'empara de son cœur, la colère et le sens implacable de son âme.

Cette fois-ci, Malachy, tint fermement sa baguette en main. Ses yeux bleu cyan passèrent à un bleu roi, son regard devint aussi froid que la mort et sombre que les ténèbres les plus profondes des enfers. Il montrait une toute autre facette, dont même lui ignorait. Et finalement le sort fut jeté aussi facilement:

-Raiden

Sa voix avait été glaciale et non retenue, et le fameux sort avait fusé dans la direction du ministre pour s'abattre dessus de plein fouet. Peut être n'était-ce pas suffisant aux yeux du ministre, mais il avait choisi ce sort en souvenir de son duel contre Light. Les sorts d'éclair étaient devenus une partie de lui, dont il commençait à apprécier la teneur et la puissance. Mais qu'allait il se passer par la suite?

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'Sorcier Supérieur' :
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John subit le Raiden sans broncher. Il en faut plus pour m'atteindre, gamin, songea-t-il. Certes, il avait mal, certes c'était dur à supporter, mais Mulciber avait appris à subir plus grave, plus dur. En tant que mangemort, ce ne serait pas honorable de me laisser abattre par un simple Raiden. Non, décidément, il ne montra rien. Mais il constata avec satisfaction que le gamin n'avait hésité un instant à lui lancer le sort. John leva sa propre baguette, et lança un Sforza, informulé. Le sort de magie noire était constitué de l'essence même de la nuit, qui se condensait pour former une force puissante. Le sort frappa Malachy de plein fouet, le projetant en arrière, et lui faisant traverser la porte du bureau, qui s'écroula. John traversa le bureau d'un pas tranquille, arrivant dans le bureau de son assistant, Anthony Fearbody qui regardait la scène d'un air médusé. Le jeune homme était allongé de tout son long sur la porte qui s'était écroulé. John sourit :

"Si tu n'es pas mort, sache que tu es reçu, gamin. Ce sera ta première leçon : tu te bats pour gagner. Il faut être impitoyable, mon garçon. L'élégance ne te servira face à quelqu'un qui veut te tuer. Tout ce qui importe, c'est d'envoyer à terre ton adversaire, de le tuer si tu le peux. Allez, viens te rasseoir."

Le Ministre tendit la main à celui qu'il considérait désormais comme son apprenti pour l'aider à se relever. Il lança à son assistant :

"Anthony, vous vous occuperez de la porte.
-Euh...oui, monsieur."

John le regarda, un peu effondré. Bon dieu, qu'il est inutile...

"Laissez tomber, disparaissez, je le ferais moi-même."

D'un coup de baguette, John remit la porte en place, et la referma. Il repassa derrière son bureau, et saisissant un verre à whisky, le remplit de glace, et le tendit à Malachy.

"Mets ça contre ta tempe, si tu veux éviter d'avoir une bosse. "

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensaient, John Mulciber pouvait être sympathique. Le gamin l'amusait, finalement, et puis il avait des choses à apprendre, alors. Le Ministre alluma un cigare, puis reprit :

"Bien, alors...qu'est-ce que tu sais de la démonologie, gamin ?"

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'Elève Connaisseur' :
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Il regarda le spectacle qui s'offrait à lui sans broncher. Le ministre lui avait dit d'être impitoyable et sans hésitation, ce n'est pas maintenant qu'il allait changer de comportement, en devenant surpris. Car son sort avait fonctionné, touchant l'homme politique de plein fouet. Les restes d'éclair parcourraient encore le corps de Mulciber, comme si lui même était devenu de cet élément. Mais à l'étonnement de Malachy, qui retint de montrer, l'homme ne bougea pas d'un iota, supportant la douleur octroyer par le sort.

~Est-il un monstre?~

Il se souvint encore de la douleur qu'il avait ressenti quand la Hors-la-loi, l'avait foudroyer ainsi, en plus d'être aidé par l’élément conducteur qu'est l'eau. Mais même, le sort avait laissé en lui un mauvais souvenir, comme une mauvaise douleur. Les méandres de ce souvenir le parcoururent comme si lui même avait reçu le sort. Mais Malachy resta droit, le regard toujours aussi froid et noir, il put voir le Ministre prendre en main sa propre baguette. Avait-il déplu, tant que ça au Magemort? Sa fin était-il venu? Dans ce cas, il resterait la tête haute et fier, même devant la mort annoncée. Et frappé par la surprise, le sort s'acharna sur Le lion rouge et Or, sans un mot voilà qu'il fut touché.

Il connaissait cette possibilité d'utiliser la magie sans la mentionner ni même ouvrir la bouche, il s'y entrainer, mais n'y était pas encore parvenu. Façon, à présent son destin était scellé. Ce sort dont l'origine était totalement inconnu, fut d'une violence impressionnante, il senti son corps se soulevait dans les airs, expulsé à grande vitesse derrière. Sans vraiment y faire attention, son corps se prépara au choc qui allait suivre, car dans un endroit si confiné, le choc surviendrait à tout moment, douloureux et dangereux.

Et c'est ce qui se passa justement, la porte s'abattit de plein fouet dans son dos, si son corps n'avait pas réagit automatiquement,et plus vite que son esprit, il aurait surement eut le dos complétement broyé. Mais continuant son chemin dans les airs, il atterrit finalement quelques mètres plus loin, sous le regard médusé de l'assistant.

Malachy resta un moment allongé à savoir si oui ou non il était toujours vivant. La douleurs de ses hématomes et multiples écorchures lui apprirent que oui. C'était déjà ça, il était vivant, dans un sale état mais vivant. D'ailleurs pourquoi l'était-il toujours, le magemort devait bien connaitre des sorts qui pouvaient le tuer sur le coup...

Quand au même moment la voix grave du ministre retenti juste au dessus-de lui, L'élève ouvrit instantanément les yeux. Il entendait bien, son ouï fonctionnait bien? Ou était-ce le coup reçut probablement à la tête. Le ministre le prenait en tant qu'apprenti, sa demande avait été accepté! Un bon pas sur le long chemin de la puissance était fait, mais le plus gros restait à venir. Cette première leçon que lui inculquait John Mulciber serait à jamais ancré en lui. Le jeune Malachy changeait petit à petit de comportement et un nouveau ferait surface très bientôt.

IL se releva sur les coudes et aperçut la main tendue du ministre: Était-ce un piège, ou un vrai signe de sympathie de sa part. Sans chercher à savoir, Malachy se releva difficilement, mais tout seul, les ecchymoses parcourant son corps le faisant souffrir. Et alors qu'il se tint debout, ses jambes manquèrent de défaillirent, il s'accrocha automatiquement à cette main tendue, sous couvert d'un signe de respect. Il ne fallait pas que le ministre le trouve faible en cet instant, sinon il dégageait. IL regarda, dés lors, son nouveau maître avec un étrange sourire. Puis finalement vint s'assoir à nouveau sur le fauteuil du bureau.Après bien évidement, l'altercation entre le ministre et son assistant. Enfin altercation, plutôt l'art de voir se liquéfier l’assistant devant la crainte que provoquait le ministre, là le mot était plus juste.

Enfin assis, qui lui permit de supporter un peu mieux les douleurs, il accepta volontiers le verre remplit de glaçon et le posa sur les endroit qui le faisait le plus souffrir. Il prendrait note, que le ministre pouvait, à certain moment se montrait et avoir des geste sympathique, mais au grand jamais le Lion n'en abuserait, au contraire. Et alors, qu'il pensait leur entretien fini, pour remettre à un autre jour l'entrainement, la question de Mulciber déstabilisa quelques secondes infimes le jeune garçon. Reprenant son imperturbable comportement, avec ce signe de respect à ce nouveau maître il répondit:

-La démonologie? Cette matière n'existe pas à Poudlard, il va de soit que nous élèves n'y connaissont pas grand chose!

IL marqua un temps, avant de continuer.

-Je sais toutefois, que ma famille versant dans la magie noir depuis des temps immémoriaux, s'y applique. Mais c'est une magie puissante et difficile à contrôler...

Cette magie était un peu inconnue et flou au lion rouge et or, il est vrai que sa famille y verser, mais pour X raisons, il n'avait encore eut de notion sur ce sujet. Il n'avait jamais vu ses parents l'utilisaient d'ailleurs, comment cela se faisait-il?

Mais une autre idée lui vint à l'esprit. Il connaissait la réputation du Ministre et son art de l'impérium. Et Malachy espérait, un jour que son maître lui apprendrait. Mais chaque chose en son temps, commençons par le début, étape par étape!

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