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Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini]

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    | Gryffondor ;; 6ème année

| Gryffondor ;; 6ème année
Cassidy H. Faulkner-Nott
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Pensine
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini] Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini] - Page 3 EmptyMer 4 Mai - 12:37

La « détention » des deux adolescents n’avait pas du durer plus de quinze minutes grand maximum et pourtant Cassidy se sentait aussi légère qu’un taulard qui venait de purger dix ans à Azkaban. Bien qu’il fût fort improbable qu’appeler votre père à la rescousse soit suffisant pour faire échapper aux griffes des détraqueurs. Mais peu importe, cette petite aventure lui donnait l’impression d’être une vraie dure, elle allait pouvoir en remontrer aux copines la prochaine fois qu’elle les verrait. Le tout était de savoir raconter l’histoire sous son meilleur jour pour que personne ne s’aperçoive à quel point tout ceci était pathétique, mais ce n’était un problème, elle était une bonne conteuse.

Mais pour l’instant elle se contentait de goûter au plaisir de marcher librement dans les rues du chemin de Traverse, agréablement réchauffées par le soleil de cette fin d’après-midi. Juste se balader sans vrai faux flic pour vous menacer de prévenir vos parents et sans avoir besoin de coller aux fesses d’un politicien potentiellement véreux. C’était évidemment amusant de jouer les détectives en herbe, mais être des ados totalement normaux possédait aussi quelques avantages.

En tout cas elle trouvait monsieur Schulz plutôt amusant et surtout très détendu. Pas plus étonné que ça que son fils se fasse arrêter dans une arrière-boutique et qu’il lui dégotte une nièce toute neuve de derrière les fagots en prime. Si ils avaient plutôt appelé ses parents à elle, l’histoire aurait certainement prit une toute autre tournure.

Si c’était Demelza qui était venu les récupérer elle aurait 1) pour commencer eu droit à un interminable sermon sur cette manie de toujours fourrer son nez dans les affaires des autres qui la conduirai sûrement à Azkaban un jour (oui, sa mère avait un penchant pour le drame.) 2) Une soufflante de plus pour être retournée sur l’allée des Embrumes malgré une interdiction formelle et explicite. 3)  Et enfin un dernier coup de semonce pour lui apprendre à la déranger pendant ses précieuses heures de travail. Et pour finir tout ça se serait probablement soldé par un mois complet sans sortie et une interdiction de revoir cette graine de délinquant prénommée Niklaus.

Quant à son père… Hmm, l’histoire l’aurait peut-être amusé s’il était dans un jour de bonté, mais encore aurait-il fallu qu’il daigne quitter l’importante réunion au sommet ou le cocktail mondain où il se trouvait pour venir récupérer sa fille. Et après ça Cassidy aurait certainement eu droit à un interrogatoire en règle pour savoir qui donc était ce garçon qui avait l’outrecuidance de se promener bras dessus, bras dessous avec sa fille. A la réflexion, elle connaissait assez son père pour le savoir capable de sortir sa fille de cette situation et de laisser le garçon en plan pour lui apprendre, oui, ça se serait certainement finit comme ça avec Hypérion. Non vraiment, heureusement que c’était les Schulz et pas les Faulkner-Nott qui étaient venus à la rescousse des gosses.

Elle écouta le récit de Niklaus à son père en se contentant de quelques approbations par ci par là. Le jeune Serpentard semblait une fois encore prendre quelques libertés avec la vérité stricte. Cassidy lui avait surtout proposé un tour du Londres sorcier glauque et mal famé, ils avaient décidé de suivre Brett parce qu’ils le soupçonnaient de fomenter un mauvais coup, ils n’étaient absolument pas rentré par hasard dans cette boutique et surtout l’agent leur était tombé dessus parce qu’ils avaient eu l’excellente idée d’emprunter une porte secrète. Mais elle se garda bien de rajouter ces détails au récit, après tout chacun était libre de raconter les bobards qu’il voulait à ses parents, et elle n’allait certainement pas s’en mêler, solidarité adolescente oblige.

D’un signe discret elle fit comprendre à Niklaus qu’elle lui expliquerait plus tard pour sa théorie du faux flic, elle n’avait que moyennement envie de partager ça avec Monsieur Schulz, bien que sympathique au demeurant, Cassidy n’accordait qu’une confiance très moyenne aux adultes en général, puis tout ça c’était des histoires en Niklaus et elle. Cassidy n’eut même pas besoin de se justifier plus amplement, puisque déjà « l’oncle » reprenait la parole pour leur annoncer son départ. Bénis soit les rendez-vous importants de la vie d’adulte !

Elle serra chaleureusement la main de l’ambassadeur.

« Merci monsieur. Je serai certainement ravie de venir déjeuner avec votre épouse et vous prochainement. Je demanderai bientôt l’autorisation à ma mère et vous ferai passer la réponse par Niklaus, rapidement. »

Elle tenait cette technique de désengagement de son père, ne jamais dire clairement oui, toujours rester vague, impliquer d’autre personne et surtout ne jamais donner aucune date précise. Avec ça vous aviez toujours l’air d’accepter sans rien promettre du tout, vous ménagiez la bonne humeur de votre interlocuteur et votre santé mentale en même temps. Car au cas où vous en douteriez Cassidy n’avait aucunement l’intention d’aller déjeuner chez les Schulz, aussi sympathiques soient-ils.

A peine leur chaperon avait il transplané qu’elle entraîna Niklaus vers le Chaudron Baveur. La petite salle était bondée, mais en jouant des coudes, et du « pousses-toi de là que je m’y mette » ils parvinrent à trouver une petite table dans le fond et deux chaises. Cassidy commanda pour elle-même un soda de branchiflore, et tout en mâchouillant le petit parasol, déroula le fil de ses réflexions et théories pour Niklaus. Le mystérieux possible interlocuteur de Brett, ce flic qui n’en était sûrement pas vraiment un, tout ça, tout ça.

« Et voilà. Qu’est-ce que t’en pense ? Ça fait beaucoup, je sais, peut être que je suis juste parano, mais peut-être pas. »

Elle proposa d’ailleurs à Niklaus de lui faire en résumé par écrit et de lui envoyer ça ce soir par hiboux express, comme ça s’il voulait il pourrait prendre un peu de temps et de recul pour y réfléchir.
La jeune fille s’étira paresseusement, pour une simple glace sur le chemin de traverse ça avait été une après-midi épuisante au final, elle avait hâte d’en être au diner et de retrouver le confort de son lit. Comme beaucoup d’adolescentes feignasses, Cassidy avait une autonomie plutôt limitée.

« Et par pitié, arrange toi pour que tes parents oublient cette invitation. Ils sont adorables j’en conviens, mais je n’ai aucune, mais alors aucune envie de déjeuner avec eux. »

Et elle n’avait pas non plus envie qu’ils essaient de faire plus ample connaissance avec ses parents. Pour le bien de tous il valait mieux que les Faulkner, les Nott et les Schulz restassent chacun de leur côté, c’était plus sûr. Puis imaginez que le père Schulz leur raconte cette hilarante histoire de l’allée des Embrumes, non non, sans façon. A Niklaus de se débrouiller pour que ses parents oublient de l’inviter et elle s’arrangerait pour que sa propre famille n’entende jamais parler des Schulz.

« Tiens au fait, cadeau. » dit-elle tout en farfouillant dans sa poche.

Elle posa la bougie bleue en forme de crâne entre Niklaus et elle. Bon elle avait « oublié » de la payer, mais avec tout le tracas que la visite de cette boutique leur avait causé, c’était une bonne petite récompense. Tout en désignant l’objet du doigt elle ajouta :

« Bon je sais pas ce qu’elle fait, mais regarde, y’a des paillettes, c’est sûrement pas létal. »

Une appréciation certainement très personnelle des poisons dont sa mère serait extrêmement fière.
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    | Serpentard ;; 7ème année

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Niklaus Schulz
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Pensine
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Niklaus Schulz


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MessageSujet: Re: Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini] Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini] - Page 3 EmptyLun 30 Mai - 15:43

Papa Schulz en homme occupé, n'avait passé qu'une quinzaine de minutes en tout et pour tout avec son fils et sa nouvelle amie. Assez pour juger que celui-ci n'était pas en danger et que quoiqu'il en retourne réellement de cette histoire, il juge que ça n'avait pas assez d'importance pour essayer d'en savoir plus. La jeunesse, selon lui, doit faire ses armes, ses conneries, ses erreurs. En tant que père, parfois un peu aveugle, il était là pour prêter main forte à son fils lorsque le besoin se faisait sentir et gueuler quand la situation l'exigeait. Il criait rarement et il laissait tout le soin à sa femme de jouer au mère poule avec leur fils unique.

L'idée que Niklaus ait, en quelques secondes, monté un mensonge de toute pièce en faisant passer son amie pour sa nièce, l'avait particulièrement amusé. Il était curieux, comme tous parents l'auraient été, de connaître un peu mieux la gamine. Il hocha donc la tête d'un air approbateur quand elle accepta son invitation à dîner, sans songer un seul instant qu'elle puisse se mettre en tête d'accepter pour mieux refuser. Si Cassidy était quelqu'un de têtu, il l'était aussi et il comptait bien avoir gain de cause.

Il se dépêcha de partir. Malgré le peu d'estime qu'il portait au Ministre de la Magie anglais, il avait assez de tenue que pour ne pas le faire attendre. Pas trop longtemps en tout cas.
Eux-mêmes ne restèrent pas fort longtemps dans les parages. Une fois son père partis, ils se dirigèrent vers le Chaudron Baveur. Le bar était bondé à cette heure. En particulier par les adultes qui, sortant du travail, n'avaient envie de rien d'autre que d'un bon verre d'alcool avant de rentrer chez eux. Ils firent des coudes pour trouver une table dans le fond de la salle. Cassie avec son soda et Niklaus avec sa bièreaubeurre, ils échangèrent leurs impressions.

"Je ne sais pas, tu as peut-être raison. Il semblait louche pour un policier. Et franchement, je sais que le nom de mon père a un certain poids. On aime pas toucher aux ambassadeurs étrangers, mais quand même, il avait l'air de ne plus savoir où se mettre, un peu comme s'il avait pêché un poisson trop gros pour lui. En attendant, ça nous fait une belle jambe. On peut difficilement retourner dans ce magasin et voir ce qu'il en retourne. Le type se souviendra de nous. Il faudrait que ça soit quelqu'un d'autre où qu'on ait un déguisement franchement efficace. "

Pour lui, difficile de continuer leur investigation dans l'état où était les choses. Néanmoins, il accepta quand Cassie proposa qu'ils échangent leurs réflexions par écrit. Après tout, ça ne pouvait pas faire de mal. La discussion s'orienta sur la proposition de son père. Il ne fut pas plus étonné que ça nouvelle amie tente de se sortir de ce traquenard et il ne put qu'en rire en tentant de la rassurer.

" Je vais faire mon possible, mais honnêtement, je ne serais pas étonné qu'il agisse derrière mon dos s'il en a envie. Quand mon père a une idée en tête, il est un peu comme ma mère, c'est dur de l'en déloger. "

Le "cadeau" qu'elle lui fit ensuite cella définitivement leur début d'amitié. Il partit d'un éclat de rire franc qu'il ne put pas réprimer tout en prenant la bougie dans ses mains.

"Merci Van Steed. Voilà une analyse particulièrement pertinente. Je vais pouvoir l'allumer ce soir avant d'aller me coucher sans aucune peur. Moi qui avait peur du noir, c'est parfait."

Il fourra la bougie dans sa poche et sortit quelques pièces de sa poche.

"Bon cette fois-ci c'est moi qui paie, ne proteste pas. On va dire que je te rembourse cette charmante bougie que tu m'as payée."

Il se dirigea vers la sortie et déposa l'argent de leurs consommations sur le bar.

"Bon, si je suis en retard à ce dîner, ma mère ferra de moi de la saucisse de Francfort. Envoie-moi un hiboux pour me dire quand tu as du temps libre. On continuera notre investigation."

Il lui tendit le main en guise d'au revoir. On lui avait dit que les anglais, contrairement aux américains, n'aimaient pas vraiment les contacts physiques.

Spoiler:
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    | Gryffondor ;; 6ème année

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Cassidy H. Faulkner-Nott
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MessageSujet: Re: Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini] Forte tête chez Fortarôme || Niklaus [Fini] - Page 3 EmptyJeu 9 Juin - 15:14

Cassidy agita un index protestateur lorsque Niklaus évoqua la possibilité d’envoyer quelqu’un d’autre continuer l’investigation dans la boutique.

« Ca non, impossible ! Il faut en parler à personne, les gens parlent trop et les mots voyagent vite. »

Cassidy ne voyait personne à qui elle faisait suffisamment confiance pour partager cette histoire avec eux, et suffisamment futé pour mener à bien une contre investigation sur cette mystérieusement louche court intérieur. La seule personne à qui elle accordait une confiance totale était Nietzsche, et ce n’était qu’un chat, la plus merveilleuse de toutes les boules de poil certes, mais juste un chat quand même. Sa grand-mère à la rigueur, on pouvait compter sur elle pour garder un secret, ayant déjà quasiment un pied dans la tombe, elle commençait à en adopter les caractéristiques principales ; mais Séraphita n’en était pas moins aveugle pour autant. Ou alors son père, avec lui l’enquête serait certainement bouclée en moins de deux, mais Cassidy n’avait jamais vu Hypérion s’intéresser à quoique ce soit qui ne serve ses intérêts personnels, et pour l’heure il n’y avait rien à gagner pour lui dans cette affaire Bob Brett, pas encore en tout cas. Il n’y avait même pas de quoi tirer un papier un tant soit peu intéressant.

« Pas un mot, à personne, ni à ton père ni rien. OK ? »

Sur ce point-là elle ne se faisait pas trop de souci, Papa Schulz n’avait pas l’air d’un fouineur invétéré, et elle ne doutait pas un seul instant qu’au cas où l’un de ses parents aurait envie d’en apprendre plus sur leur activité de l’après-midi le jeune saurait habilement leur fournir des explications qui satisferaient leur curiosité sans en dire trop.  Elle lui aurait bien demandé de lever sa baguette, de dire je le jure et de cracher par terre, mais on était dans un bar et il fallait faire montre d’un peu de tenue quand même.

« Quant à changer notre apparence, il y’a toujours les glamours ou le polynectar, mais franchement… » Continua-t-elle en mâchouillant pensivement le petit parasol qui décorait son soda.

Dans les deux cas la solution semblait hors de portée pour deux adolescents. Le sortilège de glamour dépassait de loin leurs capacités magiques, c’était de la métamorphose avancée, très, très avancée même. Il existait bien des artefacts, mais ils étaient aussi rares que cher. La métamorphose appliquée aux humains est un jeu dangereux, et pour l’instant tout ce que Cassidy maîtrisait dans ce domaine était le changement de couleur des ongles, aussi charmant qu’inutile.
Et le polynectar, humpf. Pour les ingrédients, ça encore, elle pouvait toujours régler ça par un petit crochet au labo de sa mère. Mais c’était une potion longue, et difficile, même pour une élève douée comme Cassie. Et l’acheté déjà prêt, sur l’allée des Embrumes c’était sans doute possible, mais là encore, c’était jouer avec le feu que d’accepter une potion aussi dangereuse concoctée on ne sait comment, par on ne sait qui.

« Enfin on y verra peut être plus clair d’ici quelques jours. Je te ferai suivre un compte rendu rapidement. »

Elle fit une grimace de chatte incommodée lorsque Niklaus revient à la charge avec cette histoire de diner. Non, elle n’irait pas, même si les parents du jeune garçon insistaient lourdement. Chacun avait sa vision personnelle de l’enfer, celle de Cassidy se résumait à ça : un diner mondain servit par un elfe de maison. Sans elle.

« Bien, au pire, dit leur que ma mère est une écolo-fanatique-paranoïaque qui refuse que je mange ailleurs qu’à la maison par peur que la nourriture servie ne soit ni bio, ni vegan. »

A la réflexion ce n’était pas une si bonne idée que ça, les parents Schulz avait une tête à faire préparer des diners bio & vegan pour mettre à l’aise leur invitée, double peine, le diner mondain servi par l’elfe ET de la nourriture équilibrée, par-dessus le marché. Un frisson parcouru l’échine de la jeune Gryffondor rien qu’à l’évocation de cette éventualité.

« Non attends, mieux, l’éclabouille, voilà. Dit leur que j’ai attrapé l’éclabouille et que je suis en quarantaine jusqu’à nouvel ordre. »

Même le plus grand et le meilleur de tous les bons samaritains n’avait aucune envie de diner en compagnie de quelqu’un qui souffrait de cette ignoble maladie de peau. Problème réglé pour Cassie.

Elle haussa les épaules avec désinvolture tandis que Niklaus rangeait la bougie dans sa poche.

« Bah, on a toujours besoin d’un machin à offrir à quelqu’un qu’on aime pas. »

C’est bien vrai ça, quoi de plus festif qu’un cadeau contenant potentiellement un poison mortel ? Un piège à loup ? Voui. Une cellule souche de la dragoncelle ? Pas mal. Un mangemort qui sort d’un gâteau en dansant le french cancan ? Excellent. Vous voyez bien qu’on peut toujours trouver pire.

« Faut pas que je traîne trop non plus, sans quoi ma mère va se faire du mauvais sang. A un de ces quatre McDixon. On se tient au courant ! » Elle sera rapidement la main de Niklaus et se dirigea vers la sortie, coté moldu.

Elle sauta dans le premier bus en direction de la banlieue nord. Voyage quasiment sens anicroche, si ce n’est un jeune homme qui avait décidé d’empiéter sur l’espace vital de Cassidy en s’aérant ostensiblement l’entrejambe. La gamine lui asséna un coup de coude bien senti.

« Dis donc mon vieux, à moins que t’ai des énormes cojones en titane, tu dois pouvoir serrer les cuisses, ça fera plaisir à bien du monde ! »

Rien de nouveau sous les lampes blafardes du service de transport londonien. Elle arriva finalement à la maison, pile à l’heure pour le diner.

« Salut M’man ! T’es rentrée tôt pour une fois. Ça sent bon, qu’est-ce qu’on mange ? »


« Spaghetti & boulettes de viande. Où était tu allée traîner encore ? Lave toi les mains on passe à table dans cinq minutes. »

« J’étais sur le chemin de Traverse » répondit Cassidy tout en noyant son assiette sous le parmesan.

« Tu veux un peu de pâte avec ton parmesan ? » Ironisa sa mère « Et qu’est-ce que tu as fait sur le chemin de Traverse ? »

« Quoi ? J’suis en pleine croissance, le fromage c’est du calcium ! Sur le chemin de Traverse, presque rien, j’ai fait visiter à un nouveau. »

« Un nouveau, quel nouveau ? »

« Quelle importance ? Tu le connais pas, c’est un nouveau. »

« Bien. Puis-ce que c’est ça tu feras la vaisselle. Et on reparlera de ce nouveau plus tard. » Abrégea Demelza, trop épuisée par une journée de boulot pour en plus se disputer avec sa fille au sujet de son nouvel ami.

Tout en essuyant la vaisselle, Cassidy affichait un petit sourire satisfait. Sans mentir, elle avait réussi à raconter son après-midi à sa mère sans lui avouer qu’elle était allée faire un tour sur l’allée des Embrumes et sans dévoiler le nom de son nouvel ami. Après tout, Cassidy et Niklaus n’avait effectivement « presque rien » fait sur le Chemin de traverse, à proprement parlé.
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