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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé]

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Tryan De SaintClair
Date de naissance du joueur : 26/02/1992
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Tryan De SaintClair


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MessageSujet: Re: Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] - Page 2 EmptyLun 7 Jan - 20:07

L'opération sur le manoir Malkavian était très osée, mal préparée, mais le coup de poker était sublime, et à ce jeu, Tryan n'était peut être pas le plus fort, mais il se débrouillait plus que bien, la preuve, il avait obtenu ce qu'il voulait.
Oui, la perte de Menroth mettait le français de bonne humeur, et la confirmation d'Eris en était la preuve, c'était vraiment la fin pour ce foutu borgne qui n'avait de cesse que de faire couler le purisme et de penser à son cul plutôt qu'à l'avenir de la magie.
Bientôt s'en serait fini de lui, et la vie politique magique ne s'en retrouverait que plus épurée.

« Il est préférable qu'il se repose. Je ne sais ce que le Seigneur des Ténèbres lui fera, notamment sous l'effet de la colère. Ce sommeil réparera une ultime fois le trouble de son esprit. » 

Le jeune homme approuva d'un signe de tête.
C'était plus sage en effet, car Voldemort, du peu que le français en avait vu, n'était pas vraiment enclin à considérer les limites des autres, foutu narcissique qu'il était. Enfin, là n'était pas le problème, c'était surtout un moyen de faire tomber Menroth, ce qu'il arriverait à Malkavian ne le regardait pas.
Tout ce qui importait, c'était de voir le mangemort à la cape tomber, rien que ça et uniquement ça.

« Tu es maître de tes choix de Tryan. Quant à moi, ce que j'ai vu chez Malkavian m'a largement suffit. » 

Si cela suffisait à Eris, cela suffirait à Voldemort, c'était tout.
Une bonne chose, puisque le français pourrait continuer son travail sur la vampire capturée, et dieu savait à quel point, il y avait encore tant à faire.
C'était étonnant de voir à quel point Eris rappelait à son cousin à quel point il était libre, bien plus que tout autre en fait. Il était l'électron libre du ministère, et son département suivait, car il n'avait de comptes à rendre à personne, pas même Mulciber suite à l'accrochage entre lui et le couple Jugson-Sweet.
Il n'y avait pas une once de servitude en Tryan De SaintClair, c'était sa plus grande force.

Alors qu'il se préparait à partir et à sortir du cachot, le vieil demanda subitement :

« Mais où est passée Rachel? » 

Cela étonna le jeune homme qu'Eris s'en soucie, après tout, elle n'était plus que l'ombre d'elle même, à force de servir de sac de sang à vampire, elle avait fini par perdre presque la notion du temps, de la vie, et de bien des choses encore, c'était tout juste si elle pouvait encore penser.
Haussant les épaules tout en marchant vers la sortie, Tryan lui répondit sans trop faire attention.

« Oh … on l'a envoyé à Sainte-Mangouste sous un faux nom … histoire de ne pas trop ébruiter l'affaire. Si tu la cherches, demande à voir Jenny Hermann là bas ... »

Prudence toujours.
Mieux valait ne pas ébruiter l'affaire, c'était encore trop tôt, car il faudrait expliquer la disparition de Menroth à la foule, et cela ne serait pas simple. Il se sera éteint dans sa demeure alors que l'on retrouvait la trace d'une Rachel Borgia, perdue dans les limbes de la Prusse. Au pire, ce n'était pas son travail, gérer ce genre de chose n'était pas de son devoir, et quand bien même Mulciber lui demanderait, la réponse certainement négative.
Car en effet, aussi surprenant que cela pouvait paraître, De SaintClair ne se gênait pas avec le ministre, il l'avait vu saoul, défaillant, allongé comme une loque sur une civière avec deux grammes de sang par litre d'alcool, donc il considérait ne pas avoir d'ordres à recevoir de ce dernier, cependant, sur les sujets nécessaires, il pouvait lui arriver de coopérer.

Les mangemorts le savaient, en dépit du fait que le jeune homme soit puriste, rien ne le reliait à eux, et tous exceptés Eris et Brom pouvaient être des cibles potentielles pour lui, car rien ni personne ne lui donnait d'ordres, pas même le Seigneur des Ténèbres, pas même ses plus fidèles larbins.
C'était une force de Tryan, savoir agir sans obéir, prendre des initiatives, et se démener sans directives.
L'indépendance et la liberté n'avaient de prix que celui que l'on veut bien l'y accorder, et le français le connaissait, à ses risques et périls bien évidemment.
La vie avec des chaînes d'esclavage ne valait pas la peine d'être vécue ni savourée …

S'ils en avaient terminé ici, ils pouvaient retourner dans un endroit plus propice à la discussion, car les geôles n'étaient pas le meilleur endroit pour cela.
Ne prenant pas le soin de remettre en état les prisonniers, Tryan prit les devant et rouvrit les portes, suivi par Eris, les deux sangs-pur remontèrent jusqu'au hall de la Demeure, là, le jeune homme s'adressa à son aîné.

« Avant d'en parler à Tu-sais-Qui … mieux vaudrait avoir l'avis de Brom tu ne crois pas ? »

La question était quelque peu hésitante.

« Je sais qu'il est pas mal occupé en ce moment avec la guerre qui se prépare, je lui écrirais peut être. »

Le français tiqua.

« Ah oui … j'allais oublier … vu que Mulciber est au courant, même s'il n'est pas disposé pour le moment, je ne doute pas qu'il ait envie de voir Menroth tomber, sache que s'il veut se brûler les ailes, je le laisserais faire. »

Et cela serait possible. Le bougre était tellement pressé de voir le borgne tomber qu'il en prendrait presque des risques, et s'il s'attribuait le mérite de l'avoir fait, tant mieux, car dans son orgueil, il aurait prouvé une capacité à jouer les troublions, à venir pourrir ses confrères.
Oui, il le ferait. Car si tout cela traînait, le bourrin qu'était le ministre s'empresserait d'aller trouver Voldemort pour lui colporter la nouvelle sans preuve, et il se brûlerait les ailes, car il demanderait des preuves, que le ministre viendrait mendier à son directeur de département.

La vie était ainsi faite, l'opportunisme ce n'était pas de faire de suite le choix d'agir, c'était d'attendre la situation la plus avantageuse pour commencer. Cependant, il y avait une chose que Tryan ne voulait pas, et il hésita à l'avouer à Eris, peut être par fierté, enfin, le dérangement que cela créait était visible sur son visage.

« Il y a aussi autre chose dont je voulais te parler … j'aimerais mieux ne pas avoir à faire avec Tu-sais-Qui … du moins, pas personnellement ... je pense que tu sais pourquoi. »

C'était glissé avec tant de pudeur, que le vieil homme devait fatalement saisir la gêne occasionnée, car il savait que son cousin n'appréciait pas du tout ce sinistre personnage, et que même malgré une visite, il ne souhaitait pas revoir ce tyran des ombres, dont il souhaitait la mort.
Le moins il rencontrait Voldemort, le mieux il se portait, car sans l'admettre vraiment, il le craignait … et reconnaissant qu'il ne pourrait le tuer, il espérait bien que le temps s'en charge pour lui.
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Eris L. Valverde
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Eris L. Valverde


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MessageSujet: Re: Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] - Page 2 EmptyVen 18 Jan - 15:38

Rachel, la femme de Tom, était une puriste reconnue, telle Narcissa Malfoy ou toutes ces femmes qui s'étaient illustrées à côté de leurs maris. Mais Tom l'avait abandonnée, puis il avait abandonné la cause puriste. Il les avait abandonné tous et Valverde savait que s'il allait voir Rachel, elle verrait en lui un homme proche de son mari, dont elle se doutait de la trahison. Elle n'avait plus rien à quoi s'accrocher. En manque de sang, ce fluide vitale qu'on ne pouvait ôter à l'être humain, elle n'avait peut-être pas même conscience de ce qu'avaient pu entourer sa vie durant ces moments de flous avec Tryan. Eris avait changé depuis 2003. Il avait vieilli, comme n'importe qui à cet âge qui passe ses journées dans les rouages de la politique et ses nuits dans les recherches runiques.
Le purisme s'était assagi et Valverde représentait l'idéologie de Voldemort. Crow en était le mercenaire, Brom le grand manitou de magie noire connu. Et Valverde représentait le purisme. Le Purisme s'était installé dans les moeurs des Anglais et des états de l'Intendance. Physiquement, le vieil homme semblait plus sage, plus calme. Légèrement plus vieux. Il gardait ce même regard froid, cette armure que personne n'avait pu jusqu'ici enlever. Car elle était sa plus grande arme dans ce milieu politique. Tous les regards étaient tournés vers l'Irlande mais tout le monde se doutait de débuts de désaccords internes. Une suite se préparait. Car tout le monde savait que l'Irlande était un test, un début, une menace. Elle tomberait, c'était certain. Alors tout le monde pensait à l'après-Irlande et bien que Valverde n'ait plus rien à faire avec les affaires du Ministère de la Magie, son Département restait localisé au Ministère de Londres. Il en restait toujours que certains essayaient, dans l'ombre, d'acquérir ce que Valverde avait acquis. Des ennemis qu'il fallait écraser, des stress quotidiens, des petites affaires à gérer. Conflits en tout genre, Valverde restait néanmoins l'homme de raison et de calme. Il ne semblait pas démontable.

Eris et Tryan avaient un lien fort. Un lien qui s'était crée avant que le jeune français se soit fait un nom au Ministère de la Magie. Sur certains points, Tryan ressemblait à Mulciber. Les deux hommes n'avaient besoin de personne. Ils n'étaient pas là quand on les cherchait et là quand on ne les cherchait pas. Un bon point à avoir dans une politique telle que celle actuellement en place.
Tryan avait su se faire une place dans la politique et il avait eu de la chance quant aux absences de Menroth. Ce dernier était surement très lié au destin du cousin de Valverde, puisque tandis qu'il était entrain de tomber, l'autre montait. Il en était ainsi des choses.

Tryan exprima le fait qu'il ne voulait pas voir Voldemort. Une peur? Sans-doutes.
Il semblait normal pour le vieil homme de voir le célèbre Seigneur des Ténèbres. Surtout parce que Valverde connaissait Voldemort depuis longtemps et que le rencontrer ne semblait pas hors du commun. C'étaient des choses qui étaient difficile à comprendre. On ne se rendait pas compte que les Mangemorts voyaient souvent Voldemort et ils ne comprenaient pas toujours comment on pouvait avoir peur de le voir.
Ainsi, Eris comprenait que Tryan ne veuille pas rencontrer Voldemort et il avait raison. Voldemort serait sans-doutes en colère et le messager pâti souvent de la qualité négative du message. Tryan n'en sortirait peut-être pas vivant.
Mais certains ne souhaitaient-ils pas que le jeune français ne meurt?
Valverde n'avait jamais craint le Seigneur des Ténèbres. Il y avait une forme de respect, mais si Voldemort voulait tuer Eris, qu'il le fasse. Il n'avait peur de mourir. Sa vie était encore présente et puisqu'il fallait qu'elle suive son cours, alors autant que cela soit bien fait. Mais s'il fallait mourir, alors la mort viendrait sans regrets.

« Brom saura sans-doutes faire l'intermédiaire dans cette affaire. Mais n'oublie pas que Mulciber est maître dans son Ministère et que bien qu'il doive rendre des comptes à Brom comme tous les Ministres de l'Intendance, Brom n'est pas chargé de la direction des directeurs de Mulciber. Ne t'attend peut-être pas à une indulgence de sa part. Mais il saura quoi faire. »

Brom n'était pas un homme bête mais plein de responsabilités. C'était surement pour cette raison que Valverde n'avait jamais cherché à devenir Ministre ou Intendant ou tout poste à trop grosses responsabilités. Il était le représentant officiel de Voldemort dans les pays de son Intendance. Une fonction qui lui ajoutait beaucoup de choses à faire, même s'il était aidé depuis cet été par Valverde.

« Quant à Mulciber... je suppose qu'il le sait déjà et qu'il ne cherchera pas à t'arrêter. Cela va affaiblir son Ministère mais il est loyal au Seigneur des Ténèbres. Quant à ses relations avec Menroth, je pense pas qu'il faut revenir dessus. »

Le conflit avait été célèbre. Le conflit Valverde-Menroth face à Mulciber-Avery. Puis les deux vieux hommes s'étaient arrêtés et avaient laissé les deux guerriers s'affronter.
Mulciber avait gagné. Il en était ainsi, il fallait accepter la victoire. Menroth avait voulu être solitaire, pensant qu'il était plus fort que le reste du monde. Et le reste du monde l'avait laissé s'écrouler, seul. Mulciber avait repris son travail de Ministre, Valverde son travail de politicien à l'Ordre Nouveau et Menroth était tombé tout seul. Nul besoin de retourner quelconque veste.

Menroth avait trahi par lui-même.
Et par lui-même il tomberait. Sans besoin de Valverde, Mulciber ou De Saint-Clair.
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Tryan De SaintClair
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Tryan De SaintClair


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MessageSujet: Re: Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] - Page 2 EmptySam 26 Jan - 14:32

Les conseils d'Eris étaient toujours précieux, et avec le vieil homme, il n'y avait jamais de parole futiles ou vide de sens, c'était les mots les plus forts, peut être parfois les plus obscurs qui prenaient forme dans sa bouche, sans pour autant faire table rase des idées émises. Plus que des paroles, il s'agissait toujours d'une réflexion poussée, cette même idée préconçue de la sagesse, pourtant hypothétique, mais qui se justifiait par la présence d'un être aussi complexe et éclairé que lui.
Une discussion avec ce vieux mangemort demandait énormément d’éclectisme et de raisonnement, sans pour autant prétendre pouvoir caresser le souhait d'être une partie de l'élite philosophique, le jeune De SaintClair savait en majeur partie, profiter de ce savoir que son cousin veillait à lui dispenser, à sa manière.
Pas besoin de cours, les esprits semblables savaient se comprendre, même avec peu de mots, une unité disparate était née entre eux, bien avant que le jeune homme soit un grand, ou qu'il eut accédé au ministère anglais, c'était quelque chose que les deux avaient à la fois dans le sang et dans la tête qui formait ce lien si étrange et spécial que personne n'arrivait vraiment à comprendre ou définir.

On avait tenté de les briser, mais ils avaient fait face.
Certes, il y avait eu quelques accrochages, mais n'était ce point là le signe d'une unité plus forte encore ? Aucun n'aurait eu d'intérêt à parler à son semblable, mais la pointe de différence changeait la donne, et Tryan ne saurait dire si Eris apprenait à son contact, ou y trouvait son compte, auquel cas, il préférait y voir un acte désintéressé, qui ne prenait en compte que ce lien tacite, mu par un désir de grandeur de la politique puriste.
Eris était le présent de cette politique, et Tryan le futur, jamais il n'y aurait de passation de pouvoir, car le jeune français ne pouvait tolérer que l'on détrône son cousin, lui ce génie du contrôle des masses, il était à ses yeux le plus qualifié pour ce devoir, et nul imperium ne pouvait rivaliser avec le pouvoir de contrôle qu'il pouvait émettre avec de simples mots.

Le mangemort politicien avait une réelle cible sur le dos. S'il tombait, il était probable que le purisme en prenne un gros coup, et peut être même s'effondre en retournant dans le vice des ténèbres. Le directeur du Rccm le prenait comme un devoir de protéger son aîné, et même s'il ne pouvait rester avec lui à toute heure, il y avait des personnes à voir chuter pour que l'élévation continue.
Le cas de McGonagall, elle avait voulu voir le père tomber, mais quand elle avait affronté le fils, elle avait su que le jeune héritier ne lui laisserait pas de chance de survivre, car là était peut être l'enjeu. Un peu comme le jeu du chat et de la souris, Eris et cette résistante, De SaintClair et Menroth, la vie était un jeu, restait à prendre conscience d'une chose, les règles de ce jeu, et le plus malin parvenait à les contourner pour bouffer l'autre, c'était ainsi que la vie était faite.

Cette affaire allait se terminer dans un bain de sang, comme une partie d'échec. Les ouvertures défensives mettent en place les défenses, les couvertures, et quand vient l'heure de la première prise, ce n'est pas une pièce qui tombe, mais toute une partie de l'échiquier.
Tryan le savait, s'il s'osait à retourner chez Voldemort, il n'en sortirait pas vivant.
Ce n'était pas à Eris d'aller trouver le Seigneur des Ténèbres pour lui, non … les deux devaient continuer à vivre pour l'avenir du purisme, et bien que Voldemort puisse être quelqu'un d'intelligent, il était impulsif, et ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, qu'il n'avait d'ailleurs plus, hasard ou coïncidence ?

« Brom saura sans-doutes faire l'intermédiaire dans cette affaire. Mais n'oublie pas que Mulciber est maître dans son Ministère et que bien qu'il doive rendre des comptes à Brom comme tous les Ministres de l'Intendance, Brom n'est pas chargé de la direction des directeurs de Mulciber. Ne t'attend peut-être pas à une indulgence de sa part. Mais il saura quoi faire. » 

Ce conseil était des plus précieux, et le cryomancien hocha la tête positivement.
Brom était la meilleure alternative, et il fallait désormais que le français trouve un moyen de le tenir au courant de ce genre d'incidents sans pour autant lui faire contracter une dette. Ajouté à cela la présence d'un Mulciber gênant et opportuniste, le cocktail était plus qu'explosif. Brom était quelqu'un d'avisé et éclairé, et un puriste convaincu, la chose était simple, lui présenter des faits. La suite trouverait d'intérêt uniquement dans la manière dont l'Intendant lui demanderait de participer, et s'il fallait sacrifier Malkavian pour cela, alors il serait sacrifier.
Eris avait vu juste, et trouvé le meilleur compromis, Tryan consentait à ce sacrifice, maintenant, à lui d'organiser les choses pour que tout cela se passe selon un plan bien établi, et que la politique puriste se retrouve plus épurée, mais à tirer cette sonnette d'alarme, il attirerait l'attention des mangemorts sur lui, on se méfierait de lui.
Orgueil ou sentiment de paranoïa ? Peut être un peu des deux, mais il était un grand, il était seul, on lui avait accordé du crédit et de la confiance, à lui de s'en montrer digne, en noble puriste qu'il était.

« Quant à Mulciber... je suppose qu'il le sait déjà et qu'il ne cherchera pas à t'arrêter. Cela va affaiblir son Ministère mais il est loyal au Seigneur des Ténèbres. Quant à ses relations avec Menroth, je pense pas qu'il faut revenir dessus. » 

Vrai que le jeune homme n'avait pas pensé à l'après Menroth, et l'impact sur la politique Mulciber, trop attiré par l'idée et l'opportunité de voir enfin sa vengeance à la fois en marche et justifiée qui plus est.
Mais le ministre n'était pas con, il avait du comprendre que la première pierre était Menroth, et que d'autres suivraient. À moins que cela ne soit que des idées reçues …
La suite serait complexe, Mulciber ne permettrait pas que l'on touche à nouveau à son ministère, et même s'il mimait de ne rien en avoir à foutre, c'était faux, il savait que si cela ne plaisait pas à son maître, il serait seul dans cette histoire à goûter aux tourments du fouet, piètre esclave qu'il était.

Mais il aurait tout le loisir d'y repenser, à l'heure actuelle, Menroth avait trahi et il vivait encore, c'était la fin du mangemort à la cape, et il était probable que son clan le suive dans sa chute.
L'opportunité peut être de récupérer des choses intéressantes, à voir.

« Non en effet, seulement l'après Menroth sera on ne peut plus incertain … tu connais Mulciber mieux que moi, mais je pense qu'il réagira. En bien comme en mal, et je peine à lui faire confiance en matière de politique. »

Comment pouvait il réellement faire confiance à ce type ? Impossible.
Et pour cause, personne n'avait réellement confiance en lui.

« Enfin nous verrons, l'heure n'est pas à la tractation politique, je pense que j'ai suffisamment abusé de ton temps libre Eris. Restes tu prendre quelque chose ou préfères tu rentrer chez toi ? »

Vrai qu'il se faisait tard, et le mangemort Valverde avait des horaires quelque peu étranges, mais il était toujours présent, on ne savait pas trop comment il faisait, mais il était toujours là, physiquement comme mentalement, c'était une caractéristique principale de son être.
Comme un grand frère, un père, il regardait la société puriste et ses membres, il était là, il observait, dans ce silence froid comme la mort qui le caractérisait tant.
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Eris L. Valverde
Date de naissance du joueur : 25/08/1994
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Eris L. Valverde


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MessageSujet: Re: Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé] - Page 2 EmptyMar 29 Jan - 19:20

Eris avait une sensation d'attachement envers ce jeune-homme. Et surement, un attachement qu'il ne mesurait lui-même pas. Il n'avait jamais eu d'enfant, ni même l'envie. Sa jeunesse n'avait certes pas été chaste et pure, mais il n'avait jamais voulu donner suite à quoique ce soit. Il n'avait jamais voulu avoir d'enfant. Il ne resentait aucun besoin, aucune envie de donner de l'amour à qui que ce soit. L'amour l'avait abandonné au profit de la haine et de la méfiance. Trop proche de la raison, il avait décidé d'éliminer la passion. Ou n'avait-il pas eu le choix.
Quoiqu'il en soit, Valverde ne savait pas et ne pouvait donner de nom précis à ce qu'il éprouvait pour Tryan. En toute originalité, il ne s'en sentait pas troublé. Il y avait un lien fort entre les deux, que rien ne pourrait défaire, surement par les bourbistes et encore moins des instances plus hautes que Voldemort. Car Valverde avait la sensation qu'en protégeant Tryan, il protégé le purisme. Un purisme, en tout pléonasme soit-il, pur. Une sorte de purisme dénudé de toute violence, la fin absolue d'une parti politique, une fin alors voulue avant la nécessité de l'ascension de Voldemort.
Voldemort avait été nécesaire car aucune idée n'était acceptée sans la violence. Les puristes était incriminées pour des raisons floues et souvent fausses, injustes, tandis que le monde s'écroulait sous le poids du bourbisme. C'était peut-être cela que les jeunes générations n'arrivaient pas à comprendre. Que Lord Voldemort détienne un pouvoir qu'eux aussi avaient le droit de détenir. Mais ils n'avaient pas connu ce qui c'était passé avant 1981. D'ailleurs, peu voulaient se souvenir de ce qu'il s'était véritablement passé.
Mais Voldemort devait comprendre une chose. Valverde, par les paroles, Jugson et Mulciber par la loi, Menroth par la recherche, Brom par la Sorcellerie et Voldemort par la violence avaient réussi à imposer le purisme. Le purisme comme ordre naturel des choses.
Il paraissait alors encore incompréhension qu'il eusse fallu se servir de violence pour le faire perdurer. Et c'était ce qu'incarnait Tryan. Un purisme saint, présent, ici et maintenant, dénué de toute violence. Le plus naturel soit il.
Aussi, c'était une raison pour laquelle Valverde se méfiait toujours des jeunes Mangemorts, tels que Crow, LeeRoy et Scofield. Ils n'avaient pas connu le temps où le purisme était un parti politique qui débattait par la parole. Ils n'avaient pas ressenti la nécessité que Voldemort prenne les choses en main par et pour la violence. S'ils étaient désormais Mangemorts, c'était pour le Purisme et pour Voldemort. Alors que les anciens Mangemorts, s'ils étaient Mangemorts, c'était pour le Purisme avec l'aide de Voldemort. Une légère différence.

Mais Valverde restait une personne respectueuse. Si Voldemort avait été capable d'unir et de se battre contre le bourbisme, qu'importe à quelles fins secondaires, il méritait le respect des puristes. Le Purisme perdurerait et Voldemort, comme Brom, Valverde et tant d'autre mourrait. Là peut-être s'installerait un régime sans Mangemorts.
Seulement, pour le moment, les Mangemorts représentaient ceux qui avaient connu la misère afin de relever le tout vers le gloire. Une gloire acquise, certes, mais pas partout. On avait encore besoin d'eux et de l'autorité de Voldemort.
C'était une évidence qu'il fallait éviter de nier. Car on ne se prendrait pas le mur de la violence et la mort par Voldemort en pleine face. On se prendrait le mur de la réalité du monde.
Aussi cruel et violence que puisse paraître Voldemort, il était, pour le moment, l'unique en droit de porter le purisme vers son acmé. Une fois ceci accompli, il pourrait se retirer.
Mais rien n'était totalement accompli.

Il fallait patience à Tryan pour imposer un Purisme sans Mangemorts. Simplement parce que dans un premier temps, les Mangemorts ne laisseraient pas si facilement leur place, surtout pour les plus belliqueux désireux d'avoir un poste à la hauteur de leur imbécillité ambitieuse et destructrice. Mais par dessus tout, Tryan était encore seul dans ce purisme sans Voldemort.
Il était issu d'une nation où Voldemort n'avait pas régné. Mais restait que c'était une nation qui avait, comme toutes, eu besoin de l'intervention de Voldemort en Angleterre et ailleurs pour imposer le bourbisme. Les moldus l'avaient compris avec la Révolution française de 1789. Bien que la France avait connu un temps fabuleux pour devenir stable, que plus de sang que de philosophie avait coulé, elle en était devenue le modèle pour beaucoup d'autres.
Tel était le cas en Angleterre.
Il fallait l'admettre. Non se résigner, mais admettre la réalité. Si le monde n'avait plus besoin de Voldemort, Brom, Valverde, Mulciber et les autres, alors ils ne seraient plus là. La réalité les auraient chassé. Un plus grand mage aurait tué Voldemort, un plus grand orateur et politicien aurait remplacé Valverde. Mais les choses n'étaient alors pas ainsi faites, pour le moment.
Mais croire que les hommes perdurent était une idée fausse. Le statut humain impose la mort. Alcmène l'avait compris et avait refusé l'immortalité de Jupiter en préférant son amour pour Amphitryon.
Il en était de même pour tous les autres hommes.

« Non en effet, seulement l'après Menroth sera on ne peut plus incertain … tu connais Mulciber mieux que moi, mais je pense qu'il réagira. En bien comme en mal, et je peine à lui faire confiance en matière de politique. »

Confiance et politique ne rimaient pas.
D'ailleurs, rien ne rimait avec politique. Mais il fallait faire confiance à la nécessité de ne jamais faire confiance en la politique.
Cet art des hommes. Subjectifs et changeants, il en allait de même à ce qu'ils créent. La politique en faisait hélas partie.
Si il y avait bien une chose que le vieil homme avait compris, c'était qu'il ne fallait jamais avoir confiance en personne en politique.
Le respect certes, mais la confiance non.

« La confiance en politique est tout aussi destructrice que le bourbisme pour la Sorcellerie. Attendons-nous à des surprises quant à Mulciber. Merlin seul sait si elles sauront nous faire rire ou pleurer. »

Il ne fallait s'attendre à rien. Surtout venant d'un joueur ne connaissant pas les règles, mais réussissant pour le moment quelques points forts et coups de maître.
Mais pour combien de temps?

« Enfin nous verrons, l'heure n'est pas à la tractation politique, je pense que j'ai suffisamment abusé de ton temps libre Eris. Restes tu prendre quelque chose ou préfères tu rentrer chez toi ? »

En effet, il avait des choses à faire et de l'énergie à rattraper. Surtout en temps de guerre.
Eris aurait l'occasion de revoir Tryan dans des jours meilleurs, où une luminosité éclairerait les esprits et les évènements.

« Je vais rentrer. Les journées qui m'attendent seront longues. Et je pense que les tiennes aussi. » Il posa son regard froid sur le jeune français avant de se diriger vers la sortie. Il se retourna un instant, « ah, et quant à Menroth, tu sais ce qu'il te reste à faire. » et disparut pour retourner à l'origine de toute chose.

Chaque rencontre entre les deux hommes étaient déterminantes.
Une bonne chose. Surement le signe que Tryan était dans la lignée d'Eris, avec une personnalité propre et un contexte différent.
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Prendre la Tour et ses pions ( Pv' Eris )[terminé]

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