Des histoires de famille [Emelyne] FINI 1453055880-header-fullhd
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Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Des histoires de famille [Emelyne] FINI

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John Mulciber
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John Mulciber


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MessageSujet: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyDim 6 Jan - 16:06

On ne pouvait pas dire que John Mulciber était un faignant. En fait, il ne s'arrêtait jamais de travailler, sauf le dimanche, en fin de semaine, seul jour où il voyait directement sa famille. A vrai dire, c'était un homme seul. Il fallait dire aussi que sa famille ne l'intéressait pas beaucoup parce qu'elle n'était pas intéressante, tout simplement, mis à part deux ou trois exceptions. Ils ne m'aiment pas. Ils savent. Oui, la famille de John Mulciber le craignait, c'était cela le mot juste, pour sa folie, pour la froideur dans ses yeux, pour ses brusques éclats de colère, pour sa franchise à toute épreuve, pour son refus de leur hyprocrisie. John ne les aimaient pas non plus, cela dit. Il les trouvait trop vernis, trop lisses. Peut-être que c'est de la jalousie. Après tout, il avait toujours été envieux de Jugson, justement parce que Tom avait ce vernis là. Cette capacité à être lisse, sans accroc, à tout dissimuler, John Mulciber ne l'avait pas. Tu es le miroir de tes pensées, n'est-ce pas, John ? Oui, sans doute, Conscience. Mais je ne suis pas comme toi. Tu crois ? Oh non. J'en suis sur.

Du coup, comme il ne supportait pas leur compagnie, John Mulciber travaillait énormement, en les évitant. Et ils l'évitaient aussi. Le mouton noir des Mulciber...en l’occurrence, vu le blason, ce serait plutôt l'aigle noir, mais passons. La remarque fit rire John. Il était très lucide sur lui même. Il se savait fou, cruel. Il savait qu'il avait soif de combat. Mais l'homme a soif de combat, toujours, il est fait pour ça, c'est l'instinct, ni plus ni moins. Et le gout du sang est si délicieux, comme la douleur. La douleur rapelle qu'on est vivant. C'est le prix à payer.

Il y avait toujours un prix à payer, de toute façon. John croyait au dieu du carnage, ce même dieu qui semblait en ce moment l'abandonner, et croyait que ce Dieu lui faisait payer le prix de ses victoires, notamment en tuant son père. Randolph Mulciber était mort. Ca avait failli détruire John mais il était de nouveau là. Il détestait la tristesse. Il n'aimait pas la vengeance non plus, mais John avait désormais une justification au fait qu'il était tout le temps au colère. Ils ont tué mon père.

Ca ne te fait qu'un prétexte de plus pour éviter de pense que le prochain sera toi.

Des conneries, Conscience. Je n'ai jamais cherché que ça, je crois que je le sais à présent. Je ne sais faire que combattre. C'est mon destin de mourir dans un bain de sang, comme j'ai vécu. Je cherche celui qui m'arrêtera.

John Mulciber cherchait à mourir, inconsciemment, ni plus ni moins. Il cherchait la fin de sa propre route. Il savait qu'il était fou, qu'il ne valait pas grand chose, qu'il n'était pas quelqu'un de bien. Mais quel intéret à être quelqu'un de bien ? Les gens biens meurent. On ne veut pas d'idéalistes dans un monde cruel comme celui ci.

En attendant, il comptait se battre, se battre pour le purisme, et gagner. Jugson faisait des siennes, qu'à cela ne tienne, il allait le détruire. Il rédigea des communiqués, des directives, et transmit à Fearbody :

"C'est urgent, Anthony, alors on se depêche. Ou est Hilliker ?
- En voyage à l'hopital de Cambridge, monsieur, il rend visite aux victimes d'un attentat.
- Bien. Demandez au niveau 2 un rapport complet sur Delacour et Robards, et dites leur de passer ça juste après Weasley, ça doit être leur priorité numéro 3. Et dites à De SaintClair que je veux le voir, sur Delacour et Menroth ! Ou est-ce qu'il est, lui, d'ailleurs ?
- Euh...chez lui...monsieur...je pense."

Mulciber était une pile éléctrique, il ne s'arrêtait jamais, ni de travailler, ni de martyriser Anthony Fearbody, ni de vouloir descendre quelqu'un. Le secrétaire sentait son patron s'enerver. Il s'arrêta. John reprit frodiement :

" Ne pensez pas, Fearbody, ça m'ennuie, en général. Chez lui ? Qu'est-ce qu'il fait en France ?
- Je suppose...que c'est à cause de son amie, monsieur ?"

Fearbody était hésitant, mais il avait touché assez juste. John avait perdu son père. Il savait, plus ou moins, ce que vivait Tryan, et il reprit moins durement :

"Est-ce que moi je suis en train de pleurer sur mon sort ? Ah, il peut se prétendre blasé de tout, il reste un gamin...dites lui que je veux le voir lorsqu'il rentrera. Et pas trop d'insistance, compris ?
- Oui, monsieur le Ministre. Il y a une miss Selwyn pour vous.
- Ah, Emelyne. Oui, faites la entrer. "

Le secretaire s'exécuta. John salua poliment la cousine de sa femme, donc cousine par alliance, sans plus :

"Ah, Emelyne. Assieds toi, assieds toi. Je n'ai pas vraiment été surpris de ta demande. De quoi veux-tu me parler ?"


Dernière édition par John Mulciber le Lun 28 Jan - 13:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyMer 9 Jan - 11:27

J’avais faim … Oh non pas faim de combat ou de vengeance mais plutôt cette faim qui vous tord l’estomac et le fait gargouiller, troublant le silence environnant alors que l’on est plongé dans un livre des plus intéressant. Cette faim qui vous oblige à lâcher ce que vous faites pour la satisfaire sous peine de vous sentir mal quelques temps après.

Posant mon livre sur la table en soupirant, je quitta le fauteuil et le bureau pour me rendre dans la salle à manger. Appelant mon elfe, je fus surprise de ne pas le voir rappliquer immédiatement avant de me souvenir de l’avoir envoyer faire réparer quelques objets sorciers.

Voilà c’était toujours comme ça quand on avait un besoin urgent il n’y avait personne pour le satisfaire ! Poussant la porte de la cuisine, j’entra dans un lieu qui m’était pour le moins inconnu. En vingt-quatre ans d’existence, j’avais du venir ici que quelques fois étant enfant, pour piquer quelques cookies fait-maison que je m’empressais d’aller manger dans le jardin avant d’être découverte.

Cherchant une boite de ces fameux gâteaux, je la trouva malheureusement vide. Il fallait dire que Clovis n’était plus là pour en réclamer tous les jours et Fredrick avait du arrêter d’en faire du coup. Poussant un soupir, je me dis que ça ne devait pas être sorcier d’en faire. Bah oui, j’étais plutôt débrouillarde en potion et la cuisine c’était à peu près la même chose. Un mélange d’ingrédients pour en sortir un plat réussi.

Je fouilla dans ma mémoire et dans les placards pour trouver les différents ingrédients utile. Je n’étais pas sûre de moi mais ça irait quand même non ? Jetant quelques portions de chaque dans un récipient, je mélangea l’ensemble d’un coup de baguette avant de préparer la plaque à mettre au four. Ca ne ressemblait pas à grand chose mais peut-être que la cuisson allait aider non ? Ne sachant pas vraiment, je mis l’ensemble dans le four avant de repartir lire.

Plongée dans ma lecture, j’en oublia ma préparation culinaire. Ce fut que bien trois quart d’heure plus tard que ça me revint à l’esprit. Jetant le livre sur le fauteuil que je venais de quitter, je me dirigea d’un pas rapide vers la cuisine. Une odeur forte flottait dans l’air, comme si quelque chose avait brulé. Poussant la porte de la cuisine, je me mis à tousser sous l’effet de la fumée qui envahissait la pièce. D’un coup de baguette, j’ouvris les fenêtres en grand avant de me diriger vers le four pour en sortir … des morceaux de charbon. Grimaçant devant le résultat, je soupira en réalisant que mon estomac resterait vide encore quelques temps.

Ce fut à ce moment-là que mon elfe de maison apparut. Posant son regard sur le plan de travail que je n’avais pas nettoyer, sur le four qui fumait encore et sur les « gâteaux », il s’apprêtait à dire quelque chose quand je leva la main pour l’interrompre. Je ne désirais pas me prendre une leçon de moral, j’étais déjà bien déçue par mes capacités de cuisinière.

Pas un mot ou je t’arrache la langue ! J’ai un rendez-vous. Tâche de …ranger ça et d’en … préparer pour mon retour.

Tournant sur mes talons, je quitta la pièce sans attendre une réponse et monta me changer. Une dizaine de minutes plus tard, je transplanais vers le ministère. Je devais aller voir un cousin. Enfin c’était un cousin par alliance mais quelqu’un de la famille quand même. En temps normal, je n’aurais pas été déranger le ministre de la magie mais il me semblait que ce problème commençait à prendre une certaine importance. Et vu que j’étais concernée, je voulais savoir par moi même où en était le ministère sur cette affaire et quoi de mieux que d’en parler directement à John qui était surement le mieux placé pour faire bouger ça.

Me présentant à son secrétaire, je patienta une dizaine de minutes avant qu’il ne m’introduise dans le bureau du ministre. Ce dernier semblait ne jamais vouloir se poser. Monté comme un ressort ou une pile électrique, il n’arrêtait pas une minute.

Ah, Emelyne. Assieds toi, assieds toi. Je n'ai pas vraiment été surpris de ta demande. De quoi veux-tu me parler ?

Le saluant d’un signe de tête, je pris place sur le fauteuil qu’il m’avait désigné et passa quelques minutes à observer la pièce. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait se permettre de venir dans le bureau du ministre de la magie, surtout en étant une simple sorcière comme moi sans grade particulier.

Disons que ça faisait un moment qu’on ne s’était pas vu mais je pense que tu as pas mal de travail.

C’était sur que moi à côté qui ne foutait pas grand chose … Enfin non, je bossais mais plus par intermittence, quand ça m’arrangeait, quand mon moral avait besoin de cette adrénaline pour m’aider à tenir et à ne pas flancher et sombrer dans la dépression.

Tu as du entendre parler de ces fameuses disparitions d’enfants. Tout le pays est touché et … Clovis aussi a disparu. Tu dois être au courant par ta femme vu qu’elle était présente à l’enterrement de ma mère et que la raison de son décès a été évoquer. Enfin bref, ce que je voulais savoir c’est ce que fait le ministère pour retrouver les kidnappeurs. Vu l’ampleur que prend cette affaire, il serait peut-être bon de se bouger un peu.

Moi dire au ministre qu’il ne foutait rien ? Mais non ce n’était pas mon genre ! Là c’était juste la mère de famille qui parlait, celle qui souhaitait retrouver son fils et retourner à une vie normale, sans se réveiller en pleine nuit par ce qu’elle a cru l’entendre, sans se demander où il était et s’il était bien traité, sans avoir peur de ne plus pouvoir le serrer dans ses bras un jour.

Tu va m’annoncer que je n’ai pas mon mot à dire mais je suis une victime de cette affaire et il est logique que je souhaite voir les choses bouger, au moins un minimum. Qu’on puisse avoir au moins … l’impression que nos enfants ne passent pas pour des pertes acceptables.

J’étais franche. John le savait parfaitement et même s’il n’avait pas toujours apprécier mes dires lors de précédentes discussions, il avait au moins respecter le fait que je sois honnête. Aujourd’hui même si je venais voir le ministre et que je risquais gros à lui parler ainsi, je préférais rester la même au lieu de me cacher derrière des courbettes inutiles, qu’il ne croirait même pas.
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John Mulciber
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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyVen 11 Jan - 19:02

Le travail de Ministre était un travail rude, il l'avait toujours été et le serait toujours. Comme toutes les charges de pouvoirs. Ceux qui se figurent que diriger est un plaisir et un intéret personnel se trompent ; moi je n'y ai gagné que de la solitude, des ennemis et du travail. John Mulciber n'était pas amr sur le sujet. En effet, s'il était là, c'est que le Lord lui accordait sa confiance, et cela valait bien plus aux yeux du mangemort que tout l'or du monde. Car contrairement à ce que beaucoup semblaient croire, John Mulciber ne demandait pas grand chose. En fait, il ne demandait même rien. Mulciber n'avait besoin que de se battre pour vivre, et pour mourir, accessoirement.

C'est tout ce qu'il me faut. Cette marque, la confiance du lord, et ça ira. Le reste ? Le reste, quelle importance ? John Mulciber ne tenait pas à grand chose, pas même à lui même, en fait. Alors ce à quoi tenaient les autres, vous pensez bien, il n'en avait rien à faire. Simplement, si John Mulciber était un connard de première, ne tenant à rien, ni à personne, indifférent à une famille qui ne l'aimait et le craignait, ce n'était pas pour autant qu'il n'acceptait pas de discuter avec cette même famille. Emelyne Selwyn était une membre de sa famille, du moins par alliance. Il savait parfaitement qui elle était, une cousine de Marciana, et savait que sa mère était morte. En revanche, toi, gamine, tu n'as pas l'air de savoir que mon père est mort. Il y avait des moments où être franc avec John Mulciber, et des moments où il fallait se la fermer. Il ne détestait pas la franchise, il l'appréciait la majorité du temps, et il aimait bien Emelyne.

Mais là, ça risquait vite de dégénérer. Très vite. Même s'il ne comptait pas ne rien faire. Au contraire. Allumant un cigare, il répondit froidement :

"Je suis désolé pour ta mère. Et pour Clovis aussi. Il sera fait quelque chose. Mais tu dois bien comprendre que ça prendra du temps. Jugson s'amuse à détruire les mangemorts, De SaintClair fait des siennes, Weasley a disparu des écran radars, l'Irlande s'enlise, et Robards et Delacour ont tué mon père."


Voilà, c'était dit. Le visage de John était froid. J'espère que tu réalise ce que tu me dis, maintenant. Mulciber n'était pas mal disposé face à la jeune femme. Il l'aimait bien, au font, et comprenait sa souffrance. Il n'était pas hostile, mais rappelait les fondamentaux à la jeune Selwyn.

"C'est une des priorités du département de la Justice Magique. Les exécuteurs se chargent de ça, et nous avons des noms. Mustang et Sheppard en sont. Ne fais pas l'idiote, Emelyne. On te raménera ton fils. Mais n'essaye pas de règler ça seule, même si c'est dur de voir quelqu'un qu'on aime partir ou disparaitre. Ils sont dangereux. "


John souffrait aussi. Il souffrait aussi de la mort de son père, et il ne disait rien à la lègere. Il promettait d'agir, il le ferait, il le faisait déjà. Il y avait de la tristesse, à peine perceptible, et de la compassion, ce qui était rare chez lui, dans sa voix. Même si elle s'entendait peu, elle était là. Même chez les hommes les plus horribles, il y avait parfois un coté humain.
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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyDim 13 Jan - 13:46

Je ne le quittai pas des yeux alors qu’il allumait un cigare. J’aurais voulu lui dire que je n’aimais pas la fumée mais il était dans son propre bureau et donc il faisait ce qu’il voulait.

Je suis désolé pour ta mère. Et pour Clovis aussi. Il sera fait quelque chose. Mais tu dois bien comprendre que ça prendra du temps. Jugson s'amuse à détruire les mangemorts, De SaintClair fait des siennes, Weasley a disparu des écrans radars, l'Irlande s'enlise, et Robards et Delacour ont tué mon père.

Prendre du temps … Un sourira passa sur mes lèvres à cette affirmation. Six mois s’étaient écoulés depuis l’enlèvement de Clovis et il n’avait pas été le premier à disparaître ainsi. Pour Jugson, j’étais au courant puisque j’avais eu à faire à lui à peine quelques jours avant. Par contre, je ne savais pas pour son père, ce qui me tira une grimace. Les morts s’accumulaient dans toutes les familles et rares étaient celles qui n’étaient pas touchées à un moment ou un autre.

C'est une des priorités du département de la Justice Magique. Les exécuteurs se chargent de ça, et nous avons des noms. Mustang et Sheppard en sont. Ne fais pas l'idiote, Emelyne. On te ramènera ton fils. Mais n'essaye pas de régler ça seule, même si c'est dur de voir quelqu'un qu'on aime partir ou disparaitre. Ils sont dangereux.

Croisant les bras, je m’adossai à mon fauteuil en écoutant John. Il me connaissait trop bien pour savoir que j’étais incapable de rester sans rien faire surtout si je savais que le ministère ne se bougeait pas un tant soi peu. Serrant les dents, je retins une réflexion salée et préféra opter pour la vérité purement et simplement.

Désolée pour ton père, je n’étais pas au courant.

Je lui adressai un léger sourire tout ne cherchant les mots pour lui annoncer la suite du programme sans qu’il ne le prenne mal.

Jugson … je l’ai rencontré il y a quelques jours … Je lui ai laissé un petit souvenir et il risque boiter pendant quelque temps …

Le souvenir de cette rencontre était encore très présent et je me demandais même comment j’avais pu en sortir vivante. Il savait que j’étais une raffleuse à ce moment là et aurait du me tuer mais il devait avoir eu une parcelle d’humanité, chose que je n’aurais pas eu de mon côté si j’avais pu le blesser assez pour le ramener au ministère.

C’est bizarre John mais … je n’ai point vu de tel dossier chez les exécuteurs …

Me penchant en avant, je posai mes coudes sur mes genoux et le regarda droit dans les yeux. Mon entrée chez les exécuteurs était très récente, à peine deux jours, mais j’avais eu le temps de lire tous les dossiers en cours et aucun ne parlait des kidnappings d’enfants.

J’ai quitté les raffleurs pour devenir exécutrice très récemment. J’ai lu tous les dossiers en cours hier et je n’ai rien vu de tel alors ne me dis pas ce que je dois faire ou pas. Personne n’est capable de comprendre mieux que moi ce que peuvent ressentir les familles qui ont un enfant qui se promène quelque part dans la nature.

Mon visage se ferma complètement et mon regard s’assombrit. Je n’avais pas quitté le ministre des yeux et même si son rang aurait du me faire être un peu plus réservée, je ne pouvais m’empêcher de lui dire franchement ce que je pensais. Finalement, j’étais vraiment imprévisible.

Je sais le danger qu’ils représentent et j’ai choisi de devenir exécutrice pour être plus utile qu’une simple raffleuse. Il me semblait que le ministère était plus disposé à avoir des dossiers en bêton pour ce département mais je crois que j’en sais plus que vous pour le moment.

Me rappuyant sur le dossier de mon fauteuil, je posai tranquillement mes avant bras sur les accoudoirs et croisa les jambes, un léger sourire flottant sur mon visage. Je savais que j’allais un peu trop loin mais je voulais être certaine qu’il n’en sache pas plus. J’avais besoin d’un maximum de détails si je voulais faire de cette affaire, mon propre premier dossier en tant qu’exécutrice.
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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyDim 13 Jan - 18:38

John Mulciber n'avait jamais compris les mères. Il détestait la sienne, ou plutôt Alice Mulciber le laissait profondément indifférent. Sauf lors de l'enterrement de Père...mais il est le seul qu'elle aie jamais aimé. Alice était une femme superficielle et une commère. John ne s'y intéressait pas, et elle ne le comprenait pas de son coté. Qui me comprends, dans cette famille ? Personne. Même pas Père lui même. La famille était une idiotie, au final. John l'avait toujours vu comme ça. Il ne comprenait pas les mères, ne comprenait pas l'affection et l'inquiétude dans leurs yeux lorsque leurs gosses étaient là. Il n'avait pas compris Marciana avec Nathaniel, pas plus qu'il n'avait compris Greta avec Roxane. Mais John n'aimait pas vraiment ces enfants. A vrai dire, il aimait encore moins Nathaniel que Roxane, au final, ce qui était un peu paradoxal. Peut-être parce qu'il n'avait rien de commun avec Nathaniel, car il était typiquement un Yaxley et un Selwyn, et pas du tout un Mulciber. Il n'a pas la rage, pas la gouaille, rien. Il n'est pas moi. Pourtant, il est ton fils, disait Marciana. Mais il ne te ressemble pas non plus, tu sais ? Pourtant, Marciana avait continué à porter son enfant à bout de bras.

Voilà pourquoi John respectait les mères ; même sans les comprendre. Il admirait leur foi, leur altruisme inégalable, la volonté immense et la fierté qui brillait dans leurs yeux lorsqu'elles parlaient de leurs enfants. Même Mère est ainsi, et c'est peut-être ce pourquoi je la déteste autant. Parce que John ne comprenait qu'elle puisse être fière de ce fils avec lequel elle n'avait rien, ou si peu en commun. Mais il admirait la volonté des mères, leur capacité de à se transformer en louve effrayantes lorsqu'on s'en prenait à leur progéniture. Elles sont si parfaites, des fois. Je n'ai rien d'autre à vous dire, là dessus, sauf peut-être "cherchez la femme", mères qui parfois me faites croire en Dieu....

Emelyne Selwyn était ça. Il voyait le feu sombre qui brillait dans ses yeux, ce feu destructeur, pire qu'une épée, plus meurtrier que la plus mortelle des idéologie. Tu peux aller loin avec cette rage, petite, mais est-ce que tu n'iras pas trop loin ?

Sur le plan oral, en tout cas, c'était sur, elle allait bien trop loin, bien trop vite. John fronça les sourcils :

" Tu m'accuses de quoi ? De ne rien faire ? Certains t'auraient envoyer à Azkaban à l'heure qu'il est et pour moins que ça. Ne vas pas trop loin, Emelyne, tu n'obtiendras rien en accusant à tort les gens."

Le ton était froid, implacable. C'est le premier et dernier avertissement. Les yeux froids du Ministre fixaient sa cousine par alliance sans amenité. Il savait que son regard - un oeil marron, un vert - était déstabilisant. Il en jouait. Et il continua :

" Quant à tout savoir...j'en doute. Tu ne crois tout de même pas que Lincoln Crow laisserait les dossiers les plus importants aux mains d'une recrue de deux jours ? Qui plus est une victime ? Tu es trop impliquée pour que lui, Avery, ou Eccleston te laisse voir ça, justement pour éviter que tu ne tente d'intervenir seule et que tu te fasse tuer. Seule tu n'es rien. Les gens qui peuvent t'aider, qui peuvent agir, c'est moi, et le département de la Justice Magique. N'essaye pas de nous forcer la main ; tu n'auras rien. Pas plus que si tu agis seule ; tu en mourrais. Et à quoi cela servirait-il à Clovis ?"


Le ton était rude, sans pitié, il n'était pas fait pour épargner. La vérité toujours, il n'en sortira que du bien, je sais. John continua tout aussi froidement :

" Et puisque tu n'as pas vu le dossier, et que tu ne le verras pas sauf si ton chef décide de t'affecter sur la mission, je crois que tu as parlé sans savoir, et qu'il faudrait que tu évite de recommencer."


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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyMar 22 Jan - 22:36

Tu m'accuses de quoi ? De ne rien faire ? Certains t'auraient envoyé à Azkaban à l'heure qu'il est et pour moins que ça. Ne vas pas trop loin, Emelyne, tu n'obtiendras rien en accusant à tort les gens.

Il arborait un sourire froid, un sourire fait pour me calmer mais ça n’avait pas l’effet qu’il désirait, loin de là même … Je me retins de me mettre à rire, ayant quand même un minimum de respect pour l’homme qu’il me faisait face même si mon accusation était très visible dans mes mots. Parfois il m’arrivait d’oublier qu’à part mon cousin par alliance, il était aussi le ministre de la magie et que par conséquence je devais savoir fermer ma gueule. Sauf que le silence et moi, ça faisait … deux !

Quant à tout savoir...j'en doute. Tu ne crois tout de même pas que Lincoln Crow laisserait les dossiers les plus importants aux mains d'une recrue de deux jours ? Qui plus est une victime ? Tu es trop impliquée pour que lui, Avery, ou Eccleston te laisse voir ça, justement pour éviter que tu ne tente d'intervenir seule et que tu te fasses tuer. Seule tu n'es rien. Les gens qui peuvent t'aider, qui peuvent agir, c'est moi, et le département de la Justice Magique. N'essaye pas de nous forcer la main ; tu n'auras rien. Pas plus que si tu agis seule ; tu en mourrais. Et à quoi cela servirait-il à Clovis ?

Une victime ? C’était ainsi que j’étais vue ? Tout ça parce que j’étais concernée par le dossier ? Il allait falloir que j’ai une discussion sérieuse avec Crow. J’étais prête à accepter n’importe quelle mission mais je voulais avoir un regard sur celle-ci. C’était vrai que je n’étais qu’une fraiche nouvelle mais j’avais fait mes preuves chez les raffleurs et si on ne voulait pas me donner ce que je désirais, je savais le prendre là où il était.

J’étais douée pour pas mal de choses et la récupération de données était une de mes activités favorites après la manipulation de ma baguette bien évidemment. S’il ne voulait pas comprendre, je frapperais à une autre porte et si aucune personne ne voulait m’aider, je ferais comme à mon habitude, je me servirais moi-même.

Et puisque tu n'as pas vu le dossier, et que tu ne le verras pas sauf si ton chef décide de t'affecter sur la mission, je crois que tu as parlé sans savoir, et qu'il faudrait que tu évite de recommencer.

Il voulait montrer qui était le plus fort, il voulait me montrer qu’il était l’autorité, sauf qu’à ce moment là je me fichais royalement de l’autorité. Serrant les poings sur les accoudoirs, je grinça légèrement des dents avant de me lever face à John. Posant sur lui un regard noir et rempli de haine, je lança d’une voix acérée.

Tout ministre de la magie que tu es, il est encore loin le jour où on m’empêchera de retrouver mon fils. Je t’assure que même sans vos foutus dossiers, j’avancerais dans mon enquête.

Tout en parlant, j’avais posée mes deux mains à plats sur son bureau pour me pencher un peu plus vers lui. Il pouvait lire la détermination qui brillait dans mes yeux et cette lueur de folie que j’avais quand je parlais de récupérer mon fils.

N’empêche qu’elle est belle la justice magique, incapable de retrouver des gosses ... Je me demande si je n’aurais pas mieux fait de bosser seule … Tu te rends compte que si nous continuons d’éliminer des bourbistes eux de leurs côtés feront pareil en tuant des puristes ? Ne crois-tu pas qu’ils prennent nos enfants, des sang-purs, pour nous faire souffrir et surtout nous faire réagir inconsidérément ?

Me redressant, je croisa les bras sans quitter l’homme du regard. Je lui adressa un grand sourire comme si mes mots, pourtant déjà pas mal agressifs, n’étaient rien d’autre qu’une partie infime de ce que j’aurais pu lui dire si je m’étais complètement lâchée.

Et ne viens pas me redire qu’ils sont dangereux et que je risque gros. Je sais ce que je fais, je ne suis quand même pas inconsciente même si tu semble le penser.
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John Mulciber


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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyMer 23 Jan - 15:15

John Mulciber détestait qu'on essaye de lui forcer la main. En fait, il détestait que les gens essayent d'avoir de l'autorité sur lui, alors qu'en fait, ils n'étaient pas vraiment habilités, ni même capables de le faire, et encore moins de lui poser problème. En l’occurrence, Emelyne ne lui posait a) pas problème, b) l'ennuyait, pour rester poli, profondément, c) allait aller se faire foutre, car il n'avait pas que ça à faire. Je suis quoi ? Une assistante sociale ? Non mais parole, quoi ! Est-ce que je suis une nounou ? J'ai que ça à foutre, moi de retrouver des gamins égarés. Ce n'était absolument pas comme s'il était Ministre et qu'il avait juste légèrement plus urgent à gérer. Comment ça, les gosses c'était urgent parce que c'étaient des sang purs ? Mais des sang purs, il en mourrait tous les jours. Ben, le propre cousin de John, un mangemort brillant, était mort à l'est. Mon père est mort, lui aussi, et pourtant lui c'était un grand combattant. Mais personne ne pleurait Randy Mulciber. Non, on se foutait des vieux, alors que Randolph avait fait bien plus que Clovis machin chose (s'il s'appelait du nom du père) et qu'il en ferait jamais.

John était un connard. Ces gosses, pour lui, c'étaient des dommages collatéraux. Bien sur qu'il y en a, bien sur que c'est triste pour les parents, mais c'est minoritaire, et ça fait pas autant de mort que si Weasley ou Jugson font péter un truc. En gros, clairement, oui, même si les gosses mourraient, John s'en fichait, même si bien sur, il préférait de loin que les gosses ne meurent pas. Mais ça restait marginal. Sans importance. Si un mangemort mourrait demain, ce serait aussi un dommage collatéral. Comme si moi, je mourrais demain. Et encore, même ça, ça aurait plus de conséquence.

Aussi John se fichait complétement de l'avis de Emelyne Selwyn. Il se fichait de ses crises de colères et de ce qu'elle pouvait lui dire. Il était en position de force, le chef, c'était lui ici. Pas elle. Il pouvait passer outre Avery et Crow, ordonner qu'on la renvoie, et se débarrasser d'elle. L'envoyer à Azkaban. Tu ne tiendras pas deux jours, ma petite. Pas impressionné le moins du monde, il l'écouta servir son petit discours. Et répondit durement :

" C'est pour ça que je réagis pas."

Parce qu'il n'en avait rien à foutre. Le regard de John était impénétrable.

" J'agis, je fais enqueter. Point. La seule que ça rend hystérique, c'est toi. Alors fous moi la paix, et laisse faire ceux qui s'y connaissent sans essayer de les emmerder-en échouant au passage- ça ira beaucoup mieux. Quand à être inconsciente, je dirais que si, tu l'es...parler ainsi à un homme qui peut t'envoyer à Azkaban dans la minute n'est pas une preuve que tu es raisonnable."

Il y eut un silence de mort ; John écrasa son cigare, sans plus prêter d'attention que ça à Emelyne. Il releva finalement les yeux, avant de dire froidement :

"Toujours pas partie ? Vas-t-en, cet entretien est terminé. Et je ne veux plus te voir sauf si tu as des excuses à présenter. En tout cas je ne t'aiderais pas ; si Crow veut le faire, demande lui...en admettant qu'il ne t'envoie pas paitre comme la subalterne que tu es, sans vouloir te vexer. Et estime toi heureuse que je ne te vire pas, ce n'est pas l'envie qui m'en manque, pourtant..."


Elle s'en alla, probablement furieuse. Mais John n'en avait rien à faire. Il n'avait pas le temps de se préoccuper des états d’âmes de tout le monde.
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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyMer 23 Jan - 21:15

C'est pour ça que je réagis pas.

Je ne répondis pas à sa remarque bien que l’envie me démange. Je voulais voir ce qu’il allait d’abord répondre à la suite de mes propos. Voir si j’avais bien compris ce qu’il voulait insinuer dans cette simple phrase, voir si j’avais raison de ne compter que sur moi.

J'agis, je fais enqueter. Point. La seule que ça rend hystérique, c'est toi. Alors fous moi la paix, et laisse faire ceux qui s'y connaissent sans essayer de les emmerder-en échouant au passage- ça ira beaucoup mieux. Quand à être inconsciente, je dirais que si, tu l'es...parler ainsi à un homme qui peut t'envoyer à Azkaban dans la minute n'est pas une preuve que tu es raisonnable.

Serrant les dents, je me retenais de lui répondre d’une façon beaucoup plus virulente. Je n’étais pas inconsciente mais j’avais à cœur de voir cette enquête menée à bien et s’il ne désirait pas m’aider, je trouverais quelqu’un d’autre pour le faire c’était certain. S’il avait vraiment voulu m’envoyer à Azkaban il l’aurait fait des mes premières paroles, dès la première fois où je lui avais répondu. Ce n’était pas parce que nous avions un lien familial qu’il fallait s’en empêcher, en fait la famille ne comptait que peu par rapport au purisme et à la réalité de la vie.

Toujours pas partie ? Vas-t-en, cet entretien est terminé. Et je ne veux plus te voir sauf si tu as des excuses à présenter. En tout cas je ne t'aiderais pas ; si Crow veut le faire, demande lui...en admettant qu'il ne t'envoie pas paitre comme la subalterne que tu es, sans vouloir te vexer. Et estime toi heureuse que je ne te vire pas, ce n'est pas l'envie qui m'en manque, pourtant...

Son ton froid m’arracha un sourire narquois alors que je pivotais sur les talons pour me diriger vers la porte que j’ouvris en grand avant de me retourner vers mon cousin. J’avais beaucoup de choses à lui dire mais il avait signifier la fin de cet entretien. Malheureusement pour lui et peut-être aussi pour moi, je ne pus partie en silence et ainsi m’empêcher d'ajouter.

L’envie ? Tu l’a peut-être mais … tu n’a pas les tripes pour le faire, à se demander comment tu es devenu ministre …

Sans attendre une réaction de sa part, je sortis du bureau et claqua la porte avant de m’éloigner d’un pas rapide. Ma dernière phrase allait le faire réfléchir et je m’attendais presque à être convoquer par Crow pour me signaler mon renvoi de son département. Même si on avait l’impression que je m’en fichais, ça me ferait du mal parce que lors de mon entretien d’embauche j’avais compris que j’avais en face de moi quelqu’un digne d’un certain respect. Rare était les personnes à avoir mon respect et à qui je ne répondais pas. Ces personnes se comptaient sur les doigts d’une seule main et Mulciber, tout ministre qu’il était n’en faisait pas partie.

A peine sortie du ministère, je transplana au manoir et me dirigea vers le bureau. J’avais une lettre à écrire à une vieille amie avant de rejoindre une connaissance au bar. Peut-être qu’avec tout ça j’arriverais à oublier l’esprit trop étroit de mon cousin. Si un temps, j’avais hésiter à lui accorder un certain respect, il venait de le perdre aujourd’hui même. Je resterais donc à trois sorciers ayant le droit à une conversation franche mais poli. Tout d’abord mon oncle Logan Selwyn. Contrairement à mon père, il avait une connaissance et un esprit plus logique et moins radical. Ensuite, il y avait Eris Valverde. Je ne l’avais rencontré que deux fois chez mon oncle justement et je lui avais de suite accordé le respect, sans même chercher pourquoi. Peut-être par rapport à son rang ou bien, et je pencherais plutôt sur cette option, face à ces quelques propos que nous avions échangé … En dernier venait Lincoln Crow. C’était peut-être trop récent pour dire que je lui accordais un respect sans faille mais il était sur la bonne voie. Enfin ça dépendra encore du comment il réagira si John le contacte suite à cet entretien …


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MessageSujet: Re: Des histoires de famille [Emelyne] FINI Des histoires de famille [Emelyne] FINI EmptyLun 28 Jan - 13:26

Très mauvaise idée. Très très mauvaise idée. Il n'y avait que deux choses que John Mulciber ne pouvait pas supporter dans la vie. Quatre si on comptait les blinis froids et l'absence d'alcool dans une bouteille. Plus sérieusement, il n'aimait pas du tout, mais alors, pas du tout, qu'on se fiche de lui. Il y a une différence entre l'insolence et puis la franchise. John Mulciber était un homme franc. Il appréciait la franchise chez les autres. Que Emelyne Selwyn soit inquiète pour son fils, très bien, il n'allait pas l'en empecher, c'était normal, et sain. Qu'elle l'insulte, non, ça ne l'était pas. On avait beau contester John Mulciber, il était là depuis presque un an au Ministère, et personne n'arrivait à le faire tomber. Ils ne peuvent pas. C'est le Maitre qui m'a nommé. Ca ne donnait pas à John une impression de toute puissance. Il n'y avait que des pions sur l'échiquier du Maitre ; lui aussi en était un. Un peu plus puissant que les autres, oui, mais un pion tout de même. Et un pion placé la pour exercer l'autorité. Il tenait la barre, veille que vaille et coute que coute. Peu importait ce qui se passait, il était toujours là, et il faisait de son mieux, et lorsque ce n'était pas suffisant, il essayait de faire plus. Pas une fois il ne s'était plaint. Il était courageux. Il ne fuyait pas. Jamais. Ou je ne suis pas un Mulciber. Les gens ne comprenaient rien à John. Valverde et De SaintClair ne comprennent pas plus que Menroth. Et qui pouvait ? John était fou. Il n'y avait pas à comprendre, juste à s'adapter si on ne voulait pas finir en travers de son chemin, ce qui était une mauvaise idée, en général.

La deuxième chose que John ne supportait pas, c'était qu'on insulte le Maitre. Serviteur bien placé, il était loyal. Il serait mort, dans la minute, si le Maitre lui avait demandé. Pourquoi ? Simple, il faut bien mourir pour quelque chose. Et c'était grâce au Seigneur des Ténèbres que le purisme régnait sur la société. Grâce au Maitre que toi, gamine, tu n'es pas en prison pour être puriste. Et c'était le maitre qui avait nommé John, parce qu'il avait jugé qu'il le servirait au mieux. En critiquant le fait que John soit devenu ministre, Emelyne critiquait le choix du Maitre. John soupira, l'entendant partir. Seigneur, pourquoi courent-ils tous à leur perte ? Sont-ils tous insensés, ou tous révoltés ? Il fit un geste de la la main, las, et donna l'ordre à haute voix, s'adressant à ses gardes du corps, à l'extérieur :

" Marshall, Clark, ramenez la moi. Et prenez sa baguette."

Les deux armoires à glace ramenèrent, la tenant comme une vulgaire criminelle, la jeune exécutrice. John sourit, s'approcha d'elle :

" Bon. Je crois qu'une visite à Azkaban s'impose. Une semaine. Emmenez la. Et expliquez à Julius qu'elle a fait preuve d'insubordination.
-Et pour monsieur Crow ?
- Dites lui que s'il la libère avant que je le décide, c'est lui que je fais enfermer à Azkaban. Pour le reste de ces jours. Compris ?"

Ils approuvèrent. John sourit d'un air dur à Emelyne. Dieu sait que j'aurais aimé éviter de faire ça, mais tu l'as cherché, gamine.

"Quant à toi, ne t'avise pas de recommencer. Et pour ta gouverne, sache que c'est le Maitre qui m'a nommé. Tu veux peut-être lui faire la remarque ?"

Apparement, non. Il fit un geste qui signifiait, terminé. Ils partirent. John retourna à ses affaires. Le monde allait mal, et il était en première ligne.

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