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Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie

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MessageSujet: Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie EmptyLun 27 Fév - 2:11


-Utilisez des sorts de lévitation pour les écraser avec des débris, des gravats, des pierres, des rocs, tout ce que vous pouvez, cela calmera radicalement leur charge d’être ainsi bloquée.

Larsen était sorti de la charge gobeline et avait parlé en ces termes aux quelques hommes qui s’était, par une fente, tirés avec lui de la phalange pour mitrailler. Une forme de tiraillage somme toute dangereux, mais efficace. Pour plus de facilité, sorti sur la droite de la phalange magique de ses hommes et ayant ordonné à Serpens de ralentir, d’embourber et de fracasser, de briser littéralement la charge par le ralentir, avant de tuer également la fuite qui allait venir inévitablement après l’action de Larsen et de la dizaine d’homme et de femmes avec lui. En hauteur, ils faisaient une cible diantrement facile, surtout debout sur des maisons en flammes et en ruine, en cendres ou même en fumée. Cela, ils l’avaient tous constatés lorsque, se hissant tantôt à la force des bras de roches en roches, tantôt en lévitant, tantôt par restes d’escalier détruits ou portes cachées, couverts les uns par les autres, ils avaient senti la pierre se dérober, le bois roussi partir en cendres et en fumée poussiéreuse à vous faire tousser jusqu’en votre cœur. Profonde tait la morsure des échardes sur lesquelles vous aviez appuyés votre main fermement, jusqu’à les sentir en votre chair. Epuisés, sur les toits, ils avaient commencés à bombarder, à mitrailler, à tirailler, à frapper par le ciel la charge gobeline. Elle n’appréciait pas et se disloquait littéralement, coupée par de gros jets, comme lorsqu’elle avait chargé en dehors de la ville. Cependant, elle tint bon, pour le moment, fracassée en de nombreux endroits, mais mue par la force éternelle, par l’horrifique énergie conférée par le désespoir. De grosses pierres étaient soulevées par Larsen, sans difficulté, quasiment immobile du haut du toit. Ils les prenaient loin en arrière, regardant à nouveau le chemin parcouru et les nombreux cadavres écroulés sur le sol. Il connaissait leurs mines, leurs expressions : celle sans doute pour la plupart de l’élan guerrier, brisé dans son envie, dans sa flamme. Tout au loin, dans l’ombre percée par une lueur faible, des tas et des tas signalaient le passage de la Banshee. C’étaient là de gros blocs, de véritables morceaux ; de commerces dont les enseignent flottaient comme les oriflammes ténébreuses d’une armée de spectres oubliés ; d’écoles dont les salles de classe, brisées ressemblaient aux salles mortes des palais du diable dans le folklore ; de statues de guerriers gobelins tel Kernuk le Téméraire, qui avait à lui seul tenu tête à tout un détachement d’hommes avant d’être retrouvé sous cette forme : bras écartés, une mimique terrible sur la figure, tel un terrible épouvantail à sorciers ; tout cela enflammé, électrisé qui retombait sur la charge, oblige de se séparer, de s’écarter, mais toujours vaillante.

A ce moment, Serpens entra en scène par l’intermédiaire d’un grand flash tout d’abord. Carabina Moledrick, l’une des sorcières laissa tomber le morceau de toit qu’elle s’efforçait le faire léviter, ce qui eut pour effet de faire trembler les bâtiments déjà éprouvés sur lesquels se trouvait le groupe de Lars. La première secousse surpris tout le monde, Larsen comprit. Mais il se remettait toujours très vite d’une surprise et savait qu’il était temps de se protéger d’un choc, il lâcha loin en avant un roc enflammé sur les gobelins désormais en déroute, au moment où se levait une tempête, sous le commandement d’une poignée de sorciers. Cette fois, c’était trop pour le bâtiment ruiné qui s’effondra. Menroth ne voulait pas être embourbé ici il tenta le tout pour le tout. Sa Cape le protégeait légèrement, de même que son armure de duelliste. Il s’élança vers l’avant et sauta en entrainait rosier qui était l’homme le plus proche de lui, mais, leurs poids fit chuter la pierre et ils ne tardèrent pas à se retrouver sous la tempête, au milieu des gobelins. Rosier avait été sonné avant d’arriver au sol. Menroth sentit plusieurs de ses côtes se briser. Sa stratégie avait été un échec, mais elle leur avait sans aucun doute sauvé la vie. Une main, celle de Moledrick était accrochée à sa Cape, mais nulle trace de la femme. Par malheur, ils avaient roulé du coté Gobelin, environ à soixante mètres devant la ligne sorcière, ce qu’ils ne pouvaient pas savoir, car elle n’était pas visible à cause de la tempête et de la poussière soulevée. Diable que cela devenait dur. Menroth tenta de se relever et poussa un cri de souffrance.

-Monsieur ?
Lui dit Rosier qui était lui à quatre pattes, sa baguette cassée cinq centimètre au dessus de la garde, dans sa main. Il avait le visage couvert de poussière et l’arrière du crâne ouvert, les lunettes arrachées étaient perdues et sa mâchoire semblait ne jamais pouvoir reprendre sa place habituelle. Il n’avait encore jamais vu son patron dans cet état, le corps brisé, le visage exprimant une douleur très forte. Mais, très vite, la lueur du guerrier se ralluma, comme un berserk en furie, il se releva insensible à la douleur, ou plutôt, comme s’il transformait celle-ci en force. Les gobelins en fuite fonçaient droit sur eux et ils auraient été tués tout les deux si Menroth ne s’étaient pas relevé pour lutter encore. Il n’évitait pas les coups sans toutefois les encaisser. Nul n’avait le temps de lui en donner un. Et comme la dangerosité d’un combat et le courage nécessaire à sa pratique sont inversement proportionnels à la distance qui sépare les combattants - hommages au maître – il n’y eut que quelques adversaires pour oser le défier, les autres s’éloignaient de lui et de sa baguette furieuse. Cependant, comme de plus de en plus de gobelins fuyaient, ils se crurent bientôt sauf et retrouvés par les leurs. Faux. Menroth partit en hurlant, sous l’impulsion de la magie, réduit à l’expression d’une nuée de ténèbres pas tout à fait informe, pas tout à fait formelle. Rosier, qui s’étaient relevé, enhardi leva cria sa baguette : le cri de guerre de Serpens était parvenu à ses oreilles et il chargea lui aussi sur les talons des gobelins, au moment où le jeune Jeremias entraînait les siens. Mais il tombait sur un os. L’un des Gobelins, rendu fou par le combat se retourna dans sa fuite et le chargea, sa hache enchantée à la main, brisée. On retrouva les deux morts, au sol, tous deux tabassés, brisés, découpés, avec des membres arrachés ; les dents de l’un planté dans le cou de l’autre, comme si l’ombre de la barbarie s’était faite, en ce jour, dans les tunnels enflammé et les galeries anciennes, pleine lumière de courroux et de mort. Les sorciers, au pas de course, piétinant étripèrent les gobelins, les forçant à fuir.

Larsen avait une jambe touchée et ne pouvait guère l’utiliser, c’était pour cette raison d’ailleurs qu’il avait pris le parti de l’ombre volante. Il fonçait sur ses adversaires et, alors que verdoyait un vert éclat, ceux-ci s’écroulaient. Ils l’auraient pu toucher s’il allait moins vite, mais il aurait fallu avoir la force d’un Troll des cavernes pour l’arrêter. Ceux qui s’y risquèrent furent violement repoussés par ses cent kilos de cape et d’homme. Bientôt, son énergie consumée, la course folle cessa et il tomba au sol, dans la boue immonde, dégringolant une pente sur laquelle il s’esquinta à remonter, doucement, sans forces avant de s’arrêter. Son esprit s’entoura de ténèbres, il se laissa glisser, les membres lourds, le cerveau gourd. Mais il n’était pas homme à choir dans la boue et à y mourir. Dans cet homme résidait une vieille et puissante force qui, si elle avait été au service du bien eut pu se révéler dans toute sa splendeur, dans toute son envergure et l’on eut pu alors voir en lui un grand sorcier. Mais elle était au service du mal et Larsen, sans être piètre, était un homme de main puissant, apte à diriger mais non un chef de meute. Ce qu’il savait c’est tout n’était pas fini pour lui. D’autres mourraient ici mais pas lui. Pas lui, pas lui. Comme ses membres ne répondaient plus, il fit confiance à ses sens. Tant que quelque chose en son corps agissait encore, il se savait en vie et cela lui suffisait. Il se relèverait pour prendre le contrôle de la charge finale : telle était sa pensée alors qu’il entendait quelques mots, prononcés par une voix aigre ; des mots frottants, mais tranchants. C’était l’ennemi. Regardant alentour, il vit et comprit qu’il avait suivi les Gobelins qui fuyaient, en déroute, et qu’il devait être prêt de leur chef. Il se savait incapable de le combattre encore. Mais il n’allait pas laisser faire.

-Que ceux d'entre vous qui peuvent se battre rejoignent Iznus et lui apportent ce message : Fuyez dans les tunnels avec les conseillés et le maximum de femme et d'enfant. Mlijev est tombée, mais elle ne tombera pas seule. Vous devrez veillez à ce que chaque gobelin puisse trouver refuge dans le monde des sorciers ou dans une autre de nos cités secrète. Vous dirigerez les soldats après moi.

Seymour Maverick, c’était lui. Maintenant il en était sûr. C’était lui le chef de la milice gobeline, c’était lui qui avait tout fomenté. Apparemment sa dernière sortie était désespérée, mais il allait la faire malgré tout. Larsen ne les voyait pas. Couché sur le sol, la tête ensanglantée, cape déchirée, il avait l’air tout à fait mort, immobile qu’il était. Pendant ce temps, la harangue grondait, comme un tonnerre de flamme, comme une énergie puissante. Dans un cri, comme un seul Être, sans tambours, sans chant, elle fit trembler les murs de la pierre.

Lorsque se leva la charge, soudainement, les dents serrés et après une gorgée de sa flasque de whisky, à gestes lents, Menroth leva son bras directeur, le gauche, sa baguette pointée sur le dos de la charge. C’était tout ou rien, il allait user de magie très noire et très puissante. Il ne fallait pas qu’on le voie sans quoi il était mort, mais dans l’excitation de la charge, ce devrait être faisable. Il envoya d’abord un trait, un trait de fumée noire qui, en frappant le Gobelin qu’il avait visé, l’assomma sur le coup. Puis il se traîna. Vers lui. La fumée dissipée laissa apparaître un visage jeune encore, surtout pour sa race, mais déjà rompu aux douleurs, dégageant un jaillissement de rage et de colère vers sa cible qu’il n’atteindrait jamais.

Larsen sursauta, le contact venait d’être fait. Il lui fallait faire vite pour être le premier sur la poursuite des fuyards dont il avait entendu parler. Alors, sans plus attendre, il pointa sa baguette sur le corps encore en vie. La peau, d’abord trembla sous la magie alors qu’il récitait des paroles que l’on ne transmettra pas ici, car elles ne doivent pas être prononcées. Lilith, la Banshee était une femme fatale, une mangeuse d’homme, mais également au sens classique du terme. Au sens premier. Depuis elle, le cannibalisme et la consommation des autres Êtres avait été pratique par tous les Menroth, de l’enfant au jeune homme, en guise de rituel rare mais qui ne pouvait pas ne pas être dans la famille. Les très rares exceptions avaient disparu de l’arbre généalogique. Le plus souvent le cannibalisme était occasionnel dans la vie de chacun des membres de la famille. Certains, comme Gabrit Piercowski avaient même reçu plusieurs condamnations. Elsa Stieglitz-Piercowski avait écrit, dans sa jeunesse, peu après son mariage, quelques horreurs sur les bienfaits de la consommation des jeunes enfants et des fœtus, notamment dans la pratique magique. D’aucun disent d’ailleurs, murmurent plutôt, étant donné la puissance de la famille, que c’est la base de leur constitution physique puissante et de la longévité de la famille. Mais le pire, ou plutôt les pires avaient été les époux Ivan Maxence Menroth et Nawell Igna Menroth qui descendaient la nuit dans les villages moldus pour faire de véritables rapts et négociaient la viande au marché noir. Ils avaient vécu par ailleurs fort longtemps et de la belle manière, dans les fastes d’un vieux château scandinave. Larsen descendait d’eux parce qu’Ivan était le grand-père de sa grand-mère, la susnommée Elsa Piercowski. Il avait beaucoup mangé d’humains et l’on raconte avec véracité que les dix dernières années de sa vie, on ne le vit rien manger qui ne vint d’un Être et qu’il en tirait beaucoup de force à faible coût. Sans surprise, il avait beaucoup écrit là-dessus et cela aussi faisait parti des armes de Lars. En effet sous l’effet de certaines magies, manger des Êtres permet de faire usage d’une partie de leur énergie. En quelques minutes, le Mangemort à la Cape, avait avalé une bonne partie du Gobelin.

Voilà, le goût n’était pas fameux, et la chair tendue, mais elle fourmillait d’énergie. Allongé sur le dos comme il était tombé, puis à genoux prêt du corps, le Mangemort à la Cape se restaura. Enfin, il essuya sa bouche d’un revers et étudia ses possibilités. La fatigue était toujours très forte, il n’y avait pas de miracles et il avait le corps toujours autant brisé des ses chutes et des blessures. Il en referma quelques unes, mais de toute façon, il lui faudrait s’adapter. Ramassant une lance gobeline brisée, il s’en fit une canne sur laquelle il pesait. Sa jambe droite avait été secoué et il avait percuté plusieurs choix son genoux avec des objets et des cadavres ce qui le lui avait beaucoup abîmé. Il était encore faible, mais il se sentait capable de combattre. Back in Bisness.

La poursuite du combat était inutile. D’où il était, il voyait bien comme la bataille était gagnée. Il lui fallait se précipiter aux galeries de sortie pour éviter les fuites. Certaines ne pouvaient être surveillées, car inconnues des sorciers. Il allait s’y engouffrer. Le plus rapidement possible, sans trop peser sur sa jambe lourde, il avança. Sa Cape, réparée d’elle-même reprit son aspect habituel. Il rafistola en avançant, trottinant, sa cagoule et la remit. Par-dessus, sa capuche. Le Mangemort à la Cape, reconnaissable à son aspect, car portant la longue Cape noire de Lilith, était de retour. Il allait de nouveau pouvoir frapper, tuer, déchirer. Les lourdes bottes noires, claquaient sur le sol des salles gobelines, et les deux noirs yeux de Menroth bientôt aperçurent des feux. Sa baguette bondit en avant, jaillissant des plis du vêtement pour donner la mort. Il arriva sur un étage, une sorte de corniche dévastée par un grand duel.

Armstrong était devant lui, au sol, presque mort, regardant depuis les hauteurs comment allait tourner la bataille. Il ne devait pas le voir car il était derrière lui, silencieux, sombre dans le noir. Et la raison était devant eux. Le Loch se réveillait. Larsen ferma les yeux. Il savait bien, pour l’avoir déjà affronté ce que les gobelins avaient domestiqué ici. Un démon des eaux, le plus grand de tous. Très facile à vaincre pour peu que l’on sache comment faire. Mais Larsen n’avait pas le temps de voir s’ils y arrivaient. Le sol tremblait. Les étages allaient s’écrouler. Il leva sa baguette.

-Armstrong.

L’autre se retourna, surpris. Il reçu un trait qui l’assomma aussitôt. Larsen aussitôt fit léviter le corps et s’assit dessus, comme un tapis volant. Il souffla l’espace d’une seconde et d’un coup sec de baguette il le fit décoller. Ce n’était pas simple, mais en utilisant la magie pure et avec toute son énergie il parvint il faire voler son tapis improvisé suffisamment longtemps pour s’enfoncer dans les galeries du fond et à bonne vitesse. Derrière lui, bien accroché à l’écossais, défilait la cité en ruine, au dôme écroulé, et le Kelpy maîtrisé par soixante brides avait cessé de détruire tout autour de lui, même si tout s’écroulait. Serpens avait sa gloire, à Lars d’avoir la sienne. Il allait chasser les fuyards. Le Gobelin qu’il avait mangé, l’avait revigoré suffisamment pour qu’il tentât de tirer meilleur parti. Par ailleurs, il lui avait retiré quelques souvenirs : l’emplacement des sorties secrète de la ville. L’une avait détruite lors de la bataille, sous les yeux de sa victime et il n’en restait qu’une, vers laquelle le Mangemort à la Cape vola. C’était une excavation dans la roche puis un couloir étroit, où il lui fallu se baisser et ramper presque, le corps volant ratatiné derrière lui. Au bout d’une heure de ce régime le tunnel s’élargissait, au cœur de la terre. La fatigue était forte et les sorts de repérage qu’il utilisait ne révélaient rien. Il consomma Armstrong sous le charme noir de l’endormissement provoqué comme il avait consommé sa précédente rencontre.

La chasse s’annonçait longue et il choisit manger bien, de se soigner et de dormir un peu car il savait que les fuyards, vieillards, femmes et enfants ne tarderaient pas à devoir se reposer aussi s’ils avaient déjà cheminé dans ces corridors étroits, même pour des Gobelins quoiqu’ils y pussent courir en certaines endroits. Et il recommença sa chasse, s’arrêtant pour manger une fois toutes les deux heures pendant six heures. Enfin, il repéra quelque chose. Il semblait y avoir de quoi peupler une colonie, à estima-t-il trois heures de galère devant lui, un peu au dessus de lui, dans une combe, en extérieur les gobelins avaient établi un camp et se lamentaient, sans doute. A cause de la chaleur étouffante et du manque d’eau il était obligé de continuer à utiliser sa magie au risque d’être repéré. Continuer à suivre la même galerie devenait donc risqué. Hélas, il n’y avait qu’un chemin, horrible et qui lui donnait mal au dos d’avancer ainsi ratatiné. Il alluma une cigarette pour réfléchir. Il lui restait peu de son tabac, une plante magique naturellement qu’il faisait pousser chez lui et qui, sur la base de la plante classique utilisée par les Moldus étaient une variété qui tait propre à son domaine. Magique, elle avait pour vertu de créer une fumée particulière, très compacte, qui, modifiée par la magie permettait de réaliser des formes.

Après quelque peu de repos, à nouveau, il continua d’économiser ses forces et à suivre de loin. Les Gobelins repartirent à ce que Larsen estima être l’aube ou le crépuscule, ce qui ne l’aidait pas. La fatigue, grande ne cessait d’augmenter. C’est ainsi que, nuitamment, il se réveilla. Incroyable. Il ouvrit les yeux. Lui, endormi et pris au piège, sans baguette privé de sa magie mains attachées et épée gobeline sur la nuque. Il fut emmené de force au milieu des hurlements en gobelbabil, cependant que ceux qui le parlaient usaient d’un accent très étrange que lui ne pouvait comprendre alors même qu’il maîtrisait la langue. On le mena à un très vieux Gobelin.

Larsen ouvrit les yeux. Il s’était assoupi. Fichtre ! Sa baguette était là. Il était toujours dans le tunnel. Un sort l’avertit de ce que ses proies étaient toujours là. Peu à peu il se sentait défaillir. Mais il était dur au mal et tenait bon. Que fallait-il faire ? Rentrer ? Il ne pourrait pas refaire le chemin qu’il avait fait en sens inverse pour arriver dans la cité en ruine. Attaquer ? Seul contre trente ? Il n’y parviendrait pas ? Continuer à suivre était vain car il finirait par être repéré. Produire un Patronus pour prévenir ? Il n’en avait ni l’envie, ni le besoin. Ce qu’il allait faire, c’était semer une terreur folle parmi les Gobelins. Trouver un allié. Il pensa aux rituels qu’il connaissait. La Banshee lui coûterait beaucoup trop cher et puis il l’avait déjà fait, le Feudaymon était plus simple et pratique, mais les gobelins sont toujours de bon élémentalistes. Ce qu’il allait déchaîner ce seraient les Ténèbres... Il ne lui fallait pas beaucoup de chose pour invoquer l’Ombre. Le monstre qu’autrefois il avait appris à dompter, par sa mère était l’incarnation des ombres. Bémol, il était extrêmement simple à invoquer et à maîtriser pour un invoqueur même novice. Cependant, tout ceci n’est vrai qu’à condition de demeurer dans un lieu de lumière. Lorsque l’on n’ est plus éclairé, tout s’inverse. Le démon dévore.

Le rituel commença. Lars, là où il s’était arrêté pouvait se mettre debout, ce qu’il fit. Il décrivit une myriade de cercles complexes et précis avec sa baguette. Neuf scintillèrent d’une belle couleur argentée avant de s’unir en un. Il fit de même avec des triangles puis avec des croix. Et beaucoup d’autres signes. Les formes géométriques du début, simples devinrent des arcs plus poussés. Mieux exécuté c’est, plus simple est le contrôle des ombres. Petit à petit, partout dans la galerie elles s’épaississaient, jusqu’à devenir de sortes gros amas de chair mortes, putrides, puis, gonflées encore, elles furent pareilles à des grosses gouttes d’ombres se distribuant comme des toiles d’araignées dans un château hanté. Menroth s’arrêta là. Il aurait pu matérialiser davantage d’ombres mais, il ne voulait pas mourir vaincu par sa propre invocation.

Il laissa l’ombre s’étendre et prendre position partout dans le tunnel et jusqu’au camp. Il la sentait en lui, sous son contrôle, mais cherchant à le torturer. Il commença à entendre des voix qui entraient dans son esprit, profondément dans son esprit. Elles le perturbaient. Les ombres mouvantes emplirent bientôt l’extérieur de la sortie. Les Gobelins ne les avaient pas encore vues, il voyait comme par elles, elles étaient ses tentacules.

-Mort. Il n’y a que la mort.

Larsen se mit à voir des images qu’il ne voulait pas voir. Une jeune Gryffondor en pleurs repoussant un jeune Serpentard, de six ans son aîné, déçue. Son emprisonnement. Les Détraqueurs. L’eternel froid et l’eternel peur de la prison. Des scènes où il mourrait. La colère du Seigneur des Ténèbres. Le front en sueur, il reprit le contrôle. Il le perdit.

Dehors, les Gobelins, massacrés en deux heures à peine à grands cris gisaient. A peine une dizaine de jeunes avaient fuis, mais les vieux et la plupart avaient péri. Lars les laissait fuir pour qu’ils puissent répandre la terreur et distribuer ça et là leur peur. Je me nourris de la peur. Larsen secoua la tête, il était pris. C’était l’Ombre et la Torture qui parlaient ainsi, pas lui. Il hurla pour se libérer. Il hurla pour mourir. Il hurla à la mort, puis lui fit face, pris dans une folie des ombres. Il vit sa chair putréfie, il fut torturé, il sentit l’ombre et le poison de la mort s’écouler dans ses veines. Il se sentit vidé de son énergie, au bord de la mort.

Menroth, au sol était mort. L’ombre le releva, il rit.

Le souffle court, il était revenu, quelques instants après.

-Depuis trop longtemps vous voyagez dans les ombres, Sorcier. Quelques minutes, croyez-vous. Faux. Beaucoup de temps. Plusieurs lunes. Quatre au total. J’ai terrassé ces Gobelins, vous ne pouvez pas me refuser de me donner quelque chose pour repartir. Sacrifiez-moi quelque chose de votre chair… Je partirai.

Menroth roula sur lui-même tourna, se retourna. Il refusa, mais ne pouvait parler. Sa baguette, il n’avait plus la force de la lever. Il ne le voyait pas, mais le Tortureur s’était emparé de lui depuis longtemps déjà, contrôlait son corps, le maintenant en vie en étrange parasite. Sa léthargie était profonde. Il n’était pas mort. Rien n’y faisait. Il était plus faible que le Tortureur qu’il venait d’invoquer. Si le Feudaymon est ombre et flamme, le Tortureur est un démon qui n’est que voix et ombre.

Lars se réveilla sur la pierre nue. Il ouvrit les yeux et se rendit compte qu’il pouvait voir, mais que sa vue n’était pas dégagée, comme s’il portait un bandeau sur les yeux. Il s’était tant débattu qu’il était sorti. Son cauchemar semblait terminé même s’il se sentait vidé. Il avait faim. Etrangement, le temps avait changé du tout au tout. Instinctivement, il tira sa baguette C’est alors qu’il comprit. Il vit son reflet dans l’eau de la source qui coulait au pied du camp Gobelin, où les cadavres avaient pourri… Du temps s’était écoulé. Il avait perdu un œil. La lumière, quand elle y entrait le lui brûlait douloureusement et sa tête lui faisait mal. Sa jambe droite peinait et il la traînait. Le démon avait disparu sans laisser de traces. Menroth passa doucement la main sur son œil. Il avait la paupière retourné et la pupille vide. Sans plus attendre, se rendant compte de ce qu’il avait soif, il but l’eau de la fontaine. Autour de lui, la sortie du tunnel, cachée par des rochers jaillissait au milieu d’un paysage de Highlands vide et venteux. Il s’enveloppa dans sa cape. Il fit grand festin de Gobelins ce soir là et, quand la nuit tomba et qu’il sentit son œil gauche – le valide- fatiguer et craindre l’obscurité, il sentit le droit qu’il avait bandé dans le jour avec des restes de tuniques gobeline -, il se rendit que même dans les zones les plus sombres, il voyait. Telle était la marque du Tortureur.

Après du sommeil et avoir mangé de nouveau, il se sentit capable de transplaner. Il y avait un village magique non loin du lac du Loch Ness, il s’y rendit. Juste comme il arrivait il se souvint des mots du Tortureur. Ainsi on devait le croire mort.

Larsen apparut sur la place principale de Morrow’s Creek. Il regarda autour de lui de son unique œil valide sous le soleil. C’était le matin. Lorsqu’il apparut, tout d’abord, dans ce petit village où résidaient à peine cent âmes, toutes sorcières, on ne le regarda pas. L’on baissa les yeux même devait ce grand homme, costaud même émacié. Puis, il tomba, le transplanage avait épuisé ses forces.

-Monsieur ?
Appela une voix d’homme au moment où il reprit ses esprits. Le sorcier était un petit homme au teint jaunâtre, auquel il manquait des dents et qui portait une plume d’aigle à son chapeau noir de sorcier.

-Attendez
fit une autre voix. Ce ne serait pas ce Mangemort. Vous savez ?! Menroth.

L’agitation des badauds continua et il y eut bientôt pas moins de vingt personnes autour de lui car aujourd’hui c’était le jour du marché aux œufs en tous genres et des alchimistes ou autres venaient de tout le pays pour l’éloignement des autorités que l’on pouvait trouver en Ecosse.

-Il est blessé.

-Mais il est surtout vivant.

-Pas si vous continuez à discuter. Ecartez-vous.

-Police magique Monsieur, laissez nous nous occuper de ça.

-Imbécile Callaghan, foutu Sang-de-Bourbe écarte toi, c’est un neveu à moi. Aleksey ? Aleksey ?

A la mention de son troisième prénom, Menroth remua et rouvrit l’œil. Il reconnut son vieil oncle Larsen Vincent Menroth qui l’appelait toujours Aleksey afin de ne le confondre ni avec son père, ni avec lui-même car ils étaient homonymes. Plusieurs Menroth étaient encore en Ecosse dans le pays d’origine de la famille maternelle d’Aleksey. La famille venait de là. Elle avait d’ailleurs, selon la légende fait fortune, en élevant pour animaux magiques de combat, durant le Moyen-Âge puis à la Renaissance. L.Vincent Menroth était un homme au visage sévère, grand, mais maigre, à l’inverse de son neveu. Il était le frère de Charlot Menroth, la mère de Lars. Il n’était pas Mangemort, mais il avait travaillé sous les Ordres du Seigneur des Ténèbres. Malheureusement pour lui, il n’était guère habile baguette en main et il avait de la sorte perdu pas moins de six baguettes en duel en l’espace de quelques mois. Emprisonné quelques années, il avait été relâché car sa peine répondait à une condamnation moindre. Portant le bouc, cheveux blonds, il ressemblait au patriarche, Larsen, avec le visage plus fin. Comme ils n’avaient que dix ans d’écart, ils se connaissaient bien et avaient plus ou moins grandis ensemble. Il tenta de se relever mais retomba sans monter bien haut.

-Vincent ?
marmonna-t-il

-Tu es blessé ?

-Monsieur pour la dernière fois écartez-vous. Nous sommes tenus par la loi de vérifier l’identité de cet individu et de lui demander ses papiers de sang, car il a tout l’air d’un rodeur, d’un Sang-de-Bourbe qui pourrait s’être travesti par Polynectar ou quelque malice et…

- Répète-moi ça, espèce de Gnome mal embouché ? C’est de mon sang que tu parles, et…

-Monsieur Menroth, vous allez trop loin, je vais devoir vous…

De son œil, Lars vit que le ton montait franchement. L’on sortait des baguettes ça et là. Il prit sa voix la plus forte pour calmer le jeu, se redressant enfin, il tira sa baguette :

-Cessez tous. Je suis Mangemort. Je suis Larsen Donovan Aleksey Menroth et je suis revenu pour combattre encore pour le Seigneur des Ténèbres, ainsi que pour ma famille. Que les forces de l’Ordre Nouveau n’interfèrent pas, car je suis leur supérieur et je n’ai pas de compte à rendre et à qui que ce soit d’autre que le Ministre de Grande-Bretagne, l’Intendant ou le Seigneur des Ténèbres. J’ai participé à la bataille de Mlijev et j’ai été…retardé dans mon retour par quelques soucis.

Mais le policier était tenace. Il n’avait pas tord, en ces temps de danger murmurèrent quelques uns.

-Monsieur, je suis désolé pouvez vous nous présenter vos papiers de sang s’il vous plait, je dois vous infor…

Brutalement, le Mangemort l’écarta et releva sa manche, faisant briller sa Marque.

-Viens avec moi, je dois voir un Medicomage.
Dit-il à son oncle qui regardait maintenant avec mépris l’agent de police et ses deux comparses qui n’osaient plus rien dire de peur d’être châtiés.

Puis le Mangemort déploya sa Cape et sortit sa baguette qu’il avait rangée. Il voulu s’en aller en emmenant son oncle, mais il tituba. Le vieil homme l’aida puis, transplanant le mena vers l’hôpital MacAlister, sous-terrain du Loch Lommond, le plus grand établissement de soin magique des Highlands. L’entre n’était qu’une caverne excavée dans la roche, non loin des quartiers touristiques Moldus. Il fallait marcher un peu car, malgré les Repousse-Moldu, par sécurité une zone de transplanage existait, une petite clairière protégée dans une propriété privée.

-Comment vas-tu ? Je suis heureux d’avoir pu te récupérer mon cher Aleksey. Tout le monde te croyait mort, tu n’imagines pas. Quatre mois c’est long. Que t’est-il arrivé ?

-J’ai été contraint de circuler dans les zones d’ombres de la Magie. Répondit simplement le directeur du Département des Mystères.

-Attends. J’envois un Patronus à Louise. Spero Patronum !

Le singe qui apparut était un petit être patibulaire à la mine sombre. L’autre Lars, le blessé, s’appuya contre la paroi de la grotte. Il n’écouta pas mais attendit. Son oncle ne le fit pas attendre, il envoya le singe porter la nouvelle promptement. Vingt minutes après, le clan Menroth, membre par membre presque, transplana vers l’hôpital. Les Piercowski, du côté paternel de Larsen, envahirent les cheminées. L’on vit des Sang-Purs à la pelle, tous venant prendre des nouvelles du miracle. Puis vinrent les journalistes. La Gazette du Sorcier, Sang-Purs sans Frontières, le Hibou International, Le sorcier Ecossais, Victoire du sang, même Sorcière-hebdo, tous étaient là trois heures après, dès que la nouvelle eut été transmise. Elza Piercowski prenait des notes pour son prochain livre, une troisième biographie de son petit-fils. Voir tout son clan réuni donna un peu de force au patriarche qui assura une conversation légère mais bonne après un repos de quelques heures. Dans l’après-midi, le ministère écossais envoya une délégation pour saluer le Mangemort et le décorer des quelques décorations qu’il ne possédait pas encore dans son pays d’origine, rares. Puis, à la demande de Larsen lui-même l’agitation se calma l’espace de quelques jours afin que les soins et le repos nécessaires à sa convalescence puissent lui permettre de revenir aux affaires le plus promptement possible. Ainsi le surlendemain le visites ne furent autorisées qu’à quelques officiels et aux membres de la familles. Il avait raconté l’histoire rapidement, à tous, sans insister outre mesure sur sa possession par les Ténèbres. Le week-end suivant le mardi de son arrivée à MacAlister, Larsen fut transféré dans un service pour les convalescences et le repos où on le gava de fortifiant et de potions tranquillisante à la bave de crapaud (il soupçonnait Elza d’en avoir préparé une bonne partie). Passé ce jour, il put même se rendre de temps à autre, avec sa canne dans les différents manoirs et châteaux de sa famille dans les environs.

L’ombre avait épargné son corps, gelant ses blessures et les atténuant un peu. Il s’en sortit avec de nouvelles cicatrices, une jambe boiteuse, un bandeau sur son œil ténébreux et, finalement, il se sentit revigoré par ces aventures. L’Ombre et la lutte permanente depuis tout ce temps l’avaient fortifié, car il était de bonne constitution, dur au mal et même s’il serait convalescent des mois durant avant de retrouver toute l’étendue de ses anciennes forces, il savait que ce ne serait pas si long et qu’il reviendrait meilleur encore qu’il ne l’avait été. Il reprit d’ailleurs, dans la semaine, des nouvelles du Département des Mystère et donna des ordres.

Katherine entra dans la chambra et alla embrasser son oncle. Elle était l’une des préférées de Larsen, la guerrière qui serait, quand il serait la garante de l’Ordre dans le clan, car elle était la meilleure combattante parmi les jeunes et se montrait habiles dans les serviteurs des Ténèbres. Larsen l’avait d’ailleurs marqué du même signe que lui sur la main droite, son emblème personnel, car il était le patriarche du rapprochement entre les Piercowski et les Menroth et du rapprochement des deux branches principales. Cette marque était donc celle des deux clans réunis. Elle l’arborait avec fierté, car Larsen marquerait son héritier de la même manière. S’il avait une descendance – ce qui semblait mal parti -, elle était son héritière naturelle de cette sorte, bien que Lyna put également prétendre à une belle part. Cependant, c’était Katherine qu’il avait fait venir à lui, car elle avait plus d’expérience et connaissait plus de monde. Il était néanmoins tout aussi impatient de voir son autre favorite. Il s’amusa, mentalement, en complimentant la magnifique robe de sorcière que portait la jeune femme, à essayer de deviner laquelle des deux était en meilleure voie, lors de son absence pour demeurer dans le Manoir Menroth, à Londres, qui était le siège du Patriarche. Elsa avait assuré une régence efficace, bien sûr, mais laquelle était la meilleure pour bien orienter le clan ?

-Et ton œil Larsen… Peut-on faire quelque chose ?

Il secoua la tête, assis sur le lit de sa chambre d’hôpital, vêtu d’une robe noire de sorcier et d’un chapeau pointu. On n’avait guère l’occasion de le voir ainsi souvent. Il portait peu de chapeau. Elle avait une robe noire et grise, ornée de petits serpents qui se déplaçaient lentement sur son habit. Le beau collier qu’elle portait au cou tait un cadeau de Larsen, c’était un artefact magique très ancien, provenant de Scandinavie. Un collier doré, une arme véritable et puissante, un objet de valeur en somme qu’il avait offert à Katherine à la mort d’un collaborateur qui avait été trop loin. Un blanc-bec qui avait voulu jouer au plus fin.

-Non. Mais tu ne sais pas tout.

Un petit coup de baguette et les volets claquèrent ( il y avait naturellement des faux volets aux fenêtre pour donner une impression d’extérieur ). Le Mangemort déplaça son bandeau à gauche. L’œil blanc brillait légèrement dans la nuit. Il pouvait voir parfaitement.

-Je puis voir même dans la nuit noire et ce n’est pas tout. Il approcha de Katherine, la pupille vide, injectée de sang. Elle eut un sursaut de recul.

-Larsen… Tu me fais un peu peur…

-Arrête de t’inquiéter. Lilith est loin pour toi.

L’œil devint argenté et Larsen parut concentré. Soudain il défaillit et retomba à grand bruit sur le lit. Katherine rouvrit tout d’un coup de baguette et se précipita vers lui, inquiète.

-Larsen !

-Ca va, ca va. Ne t’en fais pas, je suis juste un peu fatigué… Il respira à grands coups et sourit à Katherine. Il me donne parfois des frissons, car je vois par lui des choses… Des choses qui, je crois, furent. Et d’autres qui… qui seront. Et certaines, qui peuvent être. Cela me trouble. Nul n’a jamais vraiment à ma connaissance pratiqué une véritable voyance. Ou plutôt c’est un don rare. Et je crois ne pas tout saisir. En plus de voir dans le noir, je fais fuir les chats dans la nuit. Ils me fixent et se détournent. Ou ces corbeaux qui m’ont observé.

Katherine baissa la tête. Elle n’avait jamais vu Larsen si troublé. Elle se mordit la lèvre et sourit :

-En parlant de corbeau, je t’ai ramené quelque chose qui va te plaire.

Le visage de Menroth s’éclaira légèrement l’espace d’un instant. Il remit son bandeau à droite. Après être sortie, Katherine revint avec une cage, assez grande dans laquelle Cary, le monstrueux grand corbeau noir décharné et rougeaud de Larsen croassait à grands cris, heureux de retrouver son maître qui, dès que la cage fut ouverte lui caressa la tête. Katherine, souriante prit la parole :

-Je te sens, effectivement, étrangement noyé de ténèbres. Je ne sais pas sur quels chemins tu as été, mais ils sont puissants.

-Non, pas tant, mais ce Tortureur est un démon redoutable si l’on a derrière soi plusieurs jours, longs, de combats. Je n’en pouvais plus et a profité des ombres pour m’avoir. Mais…je crois que je ne le regrette pas. Il est souvent nécessaire de souffrir pour devenir plus fort. C’est le prix de la puissance. Cet œil m’aidera, je le sais. Il me donne des intuitions, me permet de percer sans souci les ténèbres et.. je ne sais pas… Je crois qu’il est quelques choses que je lui puis encore découvrir.

-Il créé la peur… en tous cas. Je te connais Lars, pourtant je suis un peu… attiré par cette aura et… comme s’il était capable de voir mon âme à nue…

Il y eut un silence.

-… Parfois je vois des âmes… Des morts, des armées de morts qui cheminent dans les ténèbres sous des bannières mortes. Ils sont là et ne me voient pas. Ils sont dans l’air. Je vois des choses dans la nuit.

La porte s’ouvrit la volée. Comme un seul, Katherine et Larsen tirèrent leurs baguettes. C’était Elsa, l’horrible mégère, grand-mère de Lars qui lui tendait une décoction malodorante pleine de grumeaux et de morceau.

-Tiens. Bois, Aleksey. C’est à base d’enfant moldu. Du bon produit pour nettoyer ton esprit et te reposer.

Elle avait une voix mielleuse. Vous auriez refermé la porte derrière vous dans une boutique devant une telle petite vieille de peur qu’elle ne vous croque. Elle parla à nouveau

-Les premiers invités pour le bal de demain en ton honneur et en celui du Lord, pour célébrer ton retour sont arrivés. Il y en a qui attendent déjà à Looges.

Looges était le nom de la plus grande possession des Menroth sur le territoire écossais. Un château puissant, gardé par une garde personnelle de dix sorciers et sorcières équipés comme des gardes de Département du Ministère qui appartenait à Vincent Menroth et à sa femme Louise F. Menroth. Pour la soirée organisée le lendemain, Elsa et Katherine s’occupaient de tout. Il y a avait plus de cent chambres dans le château et une bonne trentaine de cheminées. Depuis, on avait même affrété des Portoloins. Il y aurait de la famille, des politiques, des membres des Ministère britanniques et étrangers, des sorciers et sorcière moindres, tous sur invitation pour célébrer à la fois le retour de Larsen mais aussi…

-Je suis contente que tu sois revenu pour ton anniversaire, dit Katherine.

Elle l’embrassa et partit, le laissant réaliser que l’on était –il chercha la gazette des yeux- le 13 février 2004. Il allait avoir 50 ans, mais il se sentait plus vieux que jamais. Elza était encore là, elle secouait sa pustule verte sur le nez en riant – à moins qu’elle ne tente par là de répandre du poison sur son petit-fils.

Le lendemain, au soir, le samedi, Larsen était vêtu de sa Cape, cheveux-mi-longs, d’un noir éclatants alors que les poils de sa barbe quoiqu’encore quasiment tous noirs blanchissaient par endroits. Il portait des gants noirs et marchait quasiment totalement droit, bien que légèrement claudicant sur une canne au pommeau d’argent. A sa ceinture, il n’arborait pas moins de soixante-trois baguettes ( certaines étaient attachées par deux ou plus, signe que l’adversaire en possédait plusieurs ). La tradition veut que l’on porte les baguettes de ses ennemis tués dans l’année le jour de son anniversaire. Evidemment seuls les mages noirs font des choses pareilles car il s’agit d’une coutume absolument horrible. Le château de Looges était situé sur un promontoire, au milieu d’une île au large de l’est de l’Ecosse on y accédait par un pont riche. En file indienne, les huit cent trente trois invités venus du monde entier défilèrent. On y voyait autant des têtes de la sorcellerie que des joueurs de Quidditch. L’attrapeur des Flèches d’Appleby Tobias McKenzie étaient accompagné d’un ravissant ballet de Vélanes, et la majorité des personnalités sorcière avaient été invités. Des vampires se trouvaient là, pâles. Elza riait si fort que les gens ne l’approchaient pas de trop près. Larsen marcherait encadré d’une véritable garde qui l’attendait : Katherine, suspectant une embrouille avait préféré employer les jeunes de la famille – et quelques plus âgés comme Elsa- pour protéger la famille. Bien évidemment, les délégations politiques avaient envoyés des sorciers, de même que le ministère pour la protection des différents Directeurs de Département présents. L’intégralité du corps enseignant à Poudlard et dans les écoles prestigieuses avait été invitée : de même que l’ensemble du personnels. Larsen n’avait pas encore paru dans la grande salle. Cette réunion devait faire office de conférence de presse également, car la disparition d’un membre du gouvernement, Directeur du Département des Mystères, Mangemort et Professeur occasionnel à Poudlard, aux activités si multiples avait été remarquée et regrettés dans beaucoup de lieux (bien que beaucoup s’en soient réjoui). Et puis, quand toute sa famille donnait un grand bal, il était normal que le patriarche parle.

Il était paraissait-il, parti s’incliner aux pieds du Seigneur du Ténèbres et lui renouveler ses engagements les plus forts et les plus totaux. Il était 20 heures. Le repas n’avait pas encore commencé, mais dans la salle immense et riche, décorée de milles lueurs, de nombreux crânes, de statues et de fastes rappelant les mille et un exploits de la famille depuis sa création de manière pompeuse mais légitime, l’on assigna les différentes places. Il y avait en tout soixante grandes tables dressées dans la salle octogonale. Lorsque tous les invités furent là, ils discutèrent et Elsa, qui avait accueilli une bonne partie des invités – notamment la presse et au grand dam de tout le monde, car elle n’était pas très agréable – vérifia que les Elfes de maison ( on en avait fait venir de toutes les résidences du clan pour le service et la cuisine ) étaient prêt. Enfin, elle fit appeler Larsen, car on lui avait dit qu’il attendait, conformément à la coutume pour entrer faire un discours afin d’accueillir tout le monde. On s’attendait à quelque chose, car évidemment les photos avec son bandeau et une partie de l’histoire, tout cela avait fait le tour du monde. Après le repas, Larsen inviterait dans un salon privé à l’écart les invités les plus prestigieux puis ceux avec lesquels il désirait s’entretenir, conformément également à la tradition. Et puis, l’ambiance était immensément et infiniment riche : des armures se déplaçaient un peu partout pour assurer la sécurité en plus des gardes susmentionnés, les jardins avaient été ouverts. On avait eut le droit à des divertissements comme des dresseurs de dragons à l’entrée, pas moins de quatre cent Moldus étaient enchainés dans les caves pour une raison encore obscure, chaque assiettes, frappées aux armoiries de la famille était faîte d’or de gobelin ( comme pour rappeler qui avait vaincu à Mlijev, en levant une Banshee ), de l’ivoire il y en avait partout, des génération de fantômes, de tableaux côtoyaient les vivants, les journalistes étaient en grand nombre, et un nombre assez incroyables de curiosité étaient un partout : depuis les chorales de farfadets, jusqu’aux explosions lumineuses sous le plafond. Et puis, les parcs et les jardins à l’extérieur, tous illuminés dans la nuit où des enfants Moldus en cage étaient laissés au bon soin des enfants qui, à l’aide de jeu magiques pouvaient leur tirer dessus de diverses manières.

Les manières d’arriver étaient toutes plus étranges les unes que les autres. Un cousin éloigné était venu à dos de dragonnet, trois familles étaient arrivées dans un carrosse tiré par des chevaux de feu. L’on avait sorti les beaux atours car plus qu’un anniversaire, plus qu’un retour, plus qu’un homme c’était toute la force d’un clan qui était affirmée, et son implication dans le règne du Seigneur des Ténèbres. Larsen était l’un des hommes de la crise ministérielle, l’un des Mangemorts les plus actifs. On vantait les mérite de sa technique de combat en plein essor dans les écoles de duel et, hormis Léon Brom ou Frédérique LeeRoy, très peu de sorciers et de sorciers, dans tout le monde magique avaient eu une année aussi riche. Ajoutez-y cent fois plus d’animations et vous comprendrez bientôt combien tout un chacun était impatient de savoir ce qu’allait bien pouvoir raconter Menroth, car il y avait bien longtemps que l’on n’avait pas vu pareil spectacle. Quelques surprises allaient arriver, c’était sûr.

_________________________________________________________

Bonjour à tous !

Hé oui, Back In Bisness, je replace Larsen sur le plateau. J’ai essayé de livrer un RP de qualité, de prendre mon temps pour l’écrire et de ne pas brûler d’étapes.

Je poste sous contrôle du staff qui n’a rien validé, et qui reconnaitra ou non ce récit.

Naturellement beaucoup d’entre vous (pour un peu que vous ayez un parent au ministère pour les jeunes, ou que vous soyez puristes) sont invités et peuvent poster à la suite. J’espère que vous serez nombreux à me faire cet honneur, car ce retour de Lars, c’est avant tout le mien parmi vous. Si vous n’avez aucun personnages susceptible de pouvoir entrer ici, je pense que cela ne posera aucun problème que vous pnjisiez un petit peu un puriste de votre choix ( si ça vous plait de jouer un artiste fou renommé et puriste, ou un membre d’une organe politique, le directeur de ste mangouste, le Pape magique :p, le directeur de Berti Crochue corp., le président magique des USA ou l’émir magique du Quatar, ou un quelconque illuminé du bocal, libre à vous ! faîtes juste attention, car, comme je l’ai dit les entrées sont sur invitation et la sécurité est optimale ( il y a des Détraqueurs à l’entrée ), de toutes façons si quiconque vous repère et vous balance, je me demande combien il faudra faire de dés sur huit cent pour calmer le jeu Wink.

J’ai quelques petites surprises pour vous qui, si vous aimez lire du Rp vous feront un peu plaisir, j’espère, quelques trucs que je vais essayer enfin voilà motus et bouche cousue ; une nouvelle orientation du RP en ce qui me concerne est en cours ! Viendez nombreux !

Jusqu’à nouvel ordre Lars est un pnj, que je ne jouerai pas en RP classique. Vous le rencontrerez peut-être, cependant au détour d’une table dans ce bal qui est pour vous, je laisse aux bon soins de vos imaginations la narration des milles et une choses étranges ou amusantes que vous pourrez peut-être trouver ( je vous conseille le chamboultou moldu, c’est très très drôles, mais n’hésitez pas à entrainer vos cognards sur des Moldus les enfants. Je vous rappelle qu’il est tout à fait légal de tuer un moldu, mais pas d’utiliser des sortilèges Impardonnables (ah les lois bizarres). Et ne laissez pas vos enfants abuser des étincelles bruleuses de peau sur les Moldus dans les cages, ils sont fragiles.

Concernant ce post et le cannibalisme.

Le post de Lars n’y est plus, mais la réponse de Julie prouve que le cannibalisme n’est pas un tour de passe-passe sorti du chapeau et que c’est bien un élément du fluff des Menroth. Il y eu quelques autres occurrences (Dexter Miles, au Département des Mystère, je crois aussi, mais les posts ne sont plus là. Je peux les ressortir de toute façon si besoin)

http://www.poudnoir.com/t5727-au-bar-de-l-hotel-et-c-est-en-sortant-vers-00h-julie

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John Mulciber
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MessageSujet: Re: Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie EmptyMer 29 Fév - 15:48

"Mr le Ministre. Mr le Ministre. Mr le Ministre...
- Hm.
- Mr Mulciber, vous m'écoutez ?
- Sur que oui, Fearbody. Vous aviez cru quoi ? Que je dormais ?"

Le jeune assistant bégaya, s'excusa, et rougit beaucoup. Cet écossais de vingt ans était le filleul de Walter Yaxley, le cousin de John, et pour faire plaisir à celui-ci, il avait accepté de le prendre à l'essai. Tess servait au Ministre de secrétaire. Anthony Fearbody lui servait de souffre-douleur. Maladroit et timide, John lui reconnaissait une certaine forme d'intelligence. Enfin, quand il ne fallait pas parler, parce que là. Enfin bon, Mulciber ne lui demandait pas d'être bavard, juste sa carpette de service, et d'être là quand il le fallait pour se faire insulter. John adorait voir la terreur dans les yeux d'Anthony Fearbody, quand il se mettait à hurler. Puis il adorait le voir tout oublier quand il lui parlait d'un ton presque paternel, l'appelant Tony et plaisantant avec lui. Il alluma un cigare. La sieste qu'il s'était accordée, même très courte, à savoir de dix minutes, lui avait fait du bien. John n'épargnait pas sa peine depuis qu'il était devenu Ministre. Il rencontrait de nombreux ambassadeurs, se creusait la tête pour trouver une solution à la crise irlandaise, faisait des meetings dans tout le pays... Ce jour là, il en avait enchainé trois, à Glasgow, Londres, et Canterbury. Il était littéralement vané. Et il aurait aimé rentré chez lui. Mais ce n'était pas possible. Pas du tout même.

Ce soir, John ne rentrait pas chez lui, au manoir de Oxburgh Hall, près de King's Lynn,, mais dans le nord de l'Ecosse, à Looges, propriétés des Menroth. C'était l'anniversaire de Larsen Menroth, le patriarche de la famille, et toute la bonne société y serait, y compris la femme de John, Marciana. Et pour le plus grand malheur de John, Faerbody y serait aussi. Après tout, c'était le filleul du célèbre mangemort, Walter Yaxley, ex-directeur du département de la Justice Magique. John aurait du proposer à son cousin de reprendre le poste. Il ne le ferait pas, pourtant : Wally était un homme très bien, un mangemort meilleur encore, mais il était assomant de prétention et de lourdeur dès qu'il parlait. Ce qui expliquait la légère tendance que Mulciber avait à se saouler aux repas de famille, de préférence avant que Yaxley prenne la parole. Entre une bonne cuite et écouter l'autre zozo, le mangemort choisissait la solution de facilité : l'alcool.

Mais ça promettait d'être une bonne soirée. Mulciber était content que Larsen soit revenu. Ils avaient été co-détenu ensemble à Azkaban, et il se rappelait avec une certaine nostalgie le temps où ils faisaient des missions ensemble, comme cette fois là à Sainte-Mangouste, en 76, où ils s'étaient fait capturés, avec Walter, et où ce dernier avait du fuir avec juste une blouse sur le dos. A s'en taper les cuisses de rire. John en aurait eut les larmes aux yeux à la seule évocation de ce moment là. Quelles conneries ils avaient fait, plus jeunes. Et Azkaban était passé par là, les rendant vieux, aigris, ou tout simplement plus déterminés. Azkaban n'avait pas tué le Ministre. Et ce qui ne tuait pas rendait plus fort. John aurait aimé se convaincre de ça. Il y arrivait plus ou moins. En tout cas, il vivait avec, il avait passé le cap. A Azkaban, il avait eut l'impression d'être totalement détaché de son corps : comme si ce n'était pas lui qui était enfermé. Son esprit vagabondait dans les livres, les sortilèges, les plans pour l'avenir. John Mulciber avait une excellente mémoire. Ça lui avait permis de se souvenir, que là, dehors, pas si loin, derrière des barreaux qu'un jour il franchirait, il y avait la vie, et le soleil. Mais il avait vu la mort. Et il était philosophe par rapport à ça, peut-être le plus philosophe des mangemorts par rapport à la prison. Et la première chose qu'il avait chose qu'il avait dit en sortant de prison avait été : "Au moins, la route a une fin. Le pire aurait été qu'elle n'en ait pas, vous ne croyez pas ?" Personne ne l'avait compris. Mais Mulciber s'en foutait. Il était heureux. Il ne voulait pas l'immortalité. Pas d'Horcruxes, comme tous les mangemorts qui savaient ce que c'était. Juste traverser la vie, comme un éclair, un éclair le plus brillant et le plus glorieux possible.

Tout ça pour dire qu'il était content d'aller à cette soirée, parce qu'il allait récupérer son directeur du département des Mystères. Il avait fait mener des recherches : sans succès. Beaucoup croyait Larsen Menroth mort. Le roi de l'impérium n'y croyait pas : il savait le mangemort à la cape beaucoup plus malin que ça. Ce serait une double surprise pour Lars de voir Mulciber : un parce qu'il revenait d'un long voyage de deux ans. Deux parce qu'il ne savait pas que Mulciber venait d'être nommé Ministre de la Magie.A l'heure dite, il enfila son smoking, et sortit du Ministère. Arrivé à Looges, il constata que beaucoup de gens avaient fait le déplacement. Tant mieux. Les héros méritaient qu'on leur rende hommage. Saluant au passage quelques connaissances, retrouvant sa femme Marciana ainsi que son fils Nathaniel, sa femme, Glenn et son petit-fils de quatre ans Randolph, John chercha des yeux sa fille, Roxane, et la trouva en train d'embrasser le jeune Théodore Nott Jr. Il laissa faire. C'était plutôt un bon parti.

Mulciber s'inclina très profondément et très respectueusement devant le lord, et très à l'aise, commença à discuter un peu avec tous ceux qu'il connaissait.

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Eris L. Valverde
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MessageSujet: Re: Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie Qui n'a rive traversée, ne doit pas se moquer de qui se noie EmptyMer 29 Fév - 17:20

« J'ai pleinement conscience, Mesdames et Messieurs, que le Ministère de la Magie Irlandais est actuellement corrompu jusque dans ses plus profondes ressources. Jamais une entité gouvernementale n'a présenté autant de caractéristiques déplaisantes quant à la Sorcellerie. Depuis bien trop longtemps nous avons été tous assez bons pour laisser agir cette nation moldue au gré de ses bons-vouloir, mais le moment est venu où la Sorcellerie doit retrouver le rang qui lui revient de droit. Ainsi, en ce qui concerne la question irlandaise, je dois dire la chose suivante: c'est un spectacle honteux que de voir que le Ministère de la Magie s'en est pris à l'Intendant Brom dans l'unique but de détruire son oeuvre pour la Magie. Maintenant, vous êtes toutes et tous conscients que la menace Irlandaise doit dans les plus brefs délais être éradiquée, au même titre que la communauté Moldue. Nous sommes résolus à empêcher l'installation dans notre monde d'un peuple étranger qui a été capable de s'emparer pour lui-même de toutes la bonté que les Sorciers lui avait généreusement prodigué. Mais notre volonté restera à jamais d'éduquer notre nation pour qu'elle s'illustre dans des positions dominantes. Ainsi, le Ministère de la Magie Britannique se doit d'agir dans la volonté légitime de réduire le gouvernement à l'état de néant, tel doit être le sort des nations qui veulent détruire la Sorcellerie et ceux qui oeuvrent pour elle. Maintenant, il ne tiens qu'à vous, membres illustres du Mangemagot de défendre la Sorcellerie et de vous joindre à nous une fois de plus dans ce combat que nous nous efforçons de faire avec amour et courage depuis maintenant quatre années. Je m'adresse devant une assemblée qui jadis était présidée par un sorcier dont la folie s'est éprise et qui a mené avec la pourriture une relation passionnée. Oubliez Albus Dumbledore et faites honneur à l'homme qui fut votre Président pendant trois années, Tom Jugson. Honorez-le dans ce nouveau combat, où vous sortirez vainqueurs et fiers d'êtres vous aussi les fidèles serviteurs de la Puissante Magie. Ainsi, condamnez l'action de l'Irlande contre notre pays, contre la Magie et un jour viendra où celle-ci aura des comptes à vous rendre. Alors votre sentence tombera, justement et librement. Je vous remercie de l'écoute que vous m'avez accordé et vous souhaite bien du courage pour le reste du travail que vous avez à accomplir. »

Eris, qui s'était placé au centre de la salle du Mangemagot avait regardé tous les membres de cette assemblée droits dans les yeux. Sa froideur n'avait rien balayé de la profondeur de son discours et de sa volonté de dominer.
Même si le Mangenmagot n'avait aucunement le droit d'intervenir dans les actions et la volonté du Seigneur des Ténèbres, Eris avait voulu montrer au peuple de la Grande Bretagne que le Mangenmagot et la Justice étaient d'accord pour la guerre qui était en train de se dérouler en Irlande.

Il fallait à tout prix montrer combien cette nation avait laissé les Moldus prendre le pouvoir. Ces derniers avaient déjà produit de nombreux dégâts dans cette nation, avec des guerres entre religions. L'Irlande deviendrait l'emblème des pays qui refusent que la Sorcellerie retrouve la place qui lui revenait depuis bien longtemps. L'Irlande deviendrait l'emblème d'une nation qui a laissé les Moldus gouverner et qui a perdu sa souveraineté. Maintenant, le Seigneur des Ténèbres et ses hommes feraient leur possible pour relever le pays. Le Parti-Puriste est d'ailleurs du côté de l'Angleterre. Il n'y avait plus que les défenseurs des moldus à faire partir, à éliminer et la guerre pourrait enfin cesser.

Le vieil homme quitta le Mangemagot avec un sentiment de satisfaction. Il remonta jusqu'au département de l'Ordre Nouveau, où Gilberte était en train de ranger ses affaires. Le week-end allait bientôt arriver et il était temps pour la vieille secrétaire de partir chez elle pour s'attabler à sa misérable petite vie.
Eris ne prit même pas la peine de saluer sa secrétaire et s'enferma dans son bureau. Même si l'Atrium n'avait guère perdu de son activité, toutefois, on sentait que les employés quittaient le Ministère pour quelques jours.

Après un temps à finir d'étudier un dossier, Eris prit un paquet sur son bureau et sorti du Département de l'Ordre Nouveau. Après être passé par le couloir des Fichages, il quitta le Ministère de la Magie en transplanant jusqu'à Looges, lieu qui avait donné ses lettres de noblesses à la famille Menroth.

Vêtu d'une longue robe rouge sang avec un col noir où des motifs brodés en fil d'or étaient cousus, il arriva jusqu'à la salle de réception.
Ne prêtant guère attention aux personnes qui le saluait, il gardait son regard froid jusqu'à son but: Larsen. Mais, ne le voyant pas, il se dirigea vers Elsa, connaissance de longue date.

« Ah, tiens. Elsa. Où est Larsen? » dit-il d'un ton glacial.[/color]

« Bonsoir Eris. Il est occupé avec le Seigneur des Ténèbres. »

« D'accord. Mulciber est là, à ce que je vois. Tu es au courant, je suppose? »


Il prit une coupe de vin et regarda de son regard froid le Ministre de la Magie discuter avec quelques autres personnes et retourna la tête vers la vieille femme.
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