Fini c’était fini, elle avait lamentablement échoué, elle était désormais qualifié de sang-mêlé, et ceci était irrémédiable, sa famille qu’elle a si aimé, la renierai telle une paria, une pestiférée ou une lépreuse .Elle voulait pleurer, mais elle est maintenant asséchée plus aucune de ses larmes ne pourront parvenir à percer. Brisée, elle sort de la lugubre salle d’interrogatoire, sa mère qui l’aime tant ne pouvant être insensible au malheur de sa fille , va à son secours :
« Théodora ! Est-ce tu vas bien ? Est-ce que cela c’est mal passé ? Réponds-moi !»
« … » La petite est muette, ne semblant pas entendre sa génitrice elle continuait à observer avec un regard terne le mur immaculé de la salle d’attente.
« Théodora, Réveilles toi ! »Cria-t-elle totalement affolé par le comportement léthargique de sa fille « Dis-moi ce qui ce passe ! Dis-le à ta mère ! »
En entendant ces mots, la petite demoiselle regarda enfin la femme et lui avec toute sa froideur :
« Ma mère ? Tu dis être ma mère… Donc tout est ta faute, oui entièrement intégralement ta faute, oui.. »
« Hein ?! Ma petite chérie .... »Elle enlaça « Dis-moi ce qui il s’est passé. »
« Lâche-moi ! Je ne plus te voir !!! »
« Théodora S’il te plait Cal….. »
« Mademoiselle Jane Crawford c’est à vous, je vous prie de bien vouloir entrer »
« Restes la Théodora je reviens. »Et Jane abandonna son enfant pour subir elle aussi la commission. Dès que la porte fut refermé la petite sortit de la salle, Elle se mit à courir, à en perdre haleine elle voulait s’enfuir dans un lieu qui loin de cet endroit infernal cependant elle fut arrêtée dans sa course par un imposant gaillard, qui faisait au moins 3 fois de la jeune fille .
« Dis Gamine, où est-ce que tu cours comme ça ?
« Cela ne vous regarde pas ! »
« Tu as tout intérêt à baiser le ton avec moi… »Il mit sa baguette en évidence « Et sache que cela me regarde car cet endroit est interdit au public. »
Apeuré la fillette consentit à s’expliquer« Je suis désolé ! Je..Je cherchais la sortie. »
« Vraiment ? Tu n’es pas de ces résistants ? Parce que sinon.. »
« Non ! Je viens de..de passer ma commission de sang »
« Ah ! Je comprends mieux, vu ta tronche ils t’ont rétrogradé en sang –mêlé, HAHAHA ! Bien fait pour toi pauvre cruche»
*Il se moque de moi… Est-ce là mon futur ? *pensa t elle
« Ah ! bon je vais te reconduire à l’ascenseur, t’as intérêt descendre au Rez-de-chaussée sinon les autres gars s’occuperont de toi »
« Ou..Oui ! »
Elle s’était incroyablement enfoncé dans le département et cela prit de longue minute avant qu’il il la laissa enfin dans un ascenseur surchargé.

Comme ordonné par le vigile elle était descendu à l’atrium qui comme l’ascenseur qu’elle avait pris était noir de monde, Elle prit le temps de s’assoir pour faire une pause, tout ce qui lui été arrivée aujourd’hui l’avait épuisé mentalement et physiquement.
*Je suis une sang-mêlé….. Pourquoi grand-mère m’a mentit ? Pourquoi m’a telle dit que j’étais de sang pur comme elle. Et si ce n’était pas le cas ? Voulait-elle me faire du mal ? Non c’est impossible elle m’aime, c’est impossible ! Tout est de la faute de ma mère elle et son sang, je la déteste ! Je ne veux plus la voir ! Je la hais ! Je ne veux plus la voir ! Il faut que je parte ! Oui mais où ? Je n’ai nulle part où aller … je suis le déshonneur des Malaria, je... *Et, elle continua longtemps à ce morfondre sur son cas, jusqu’à une belle jeune femme brune vient à lui demander:
"Tu... tu es perdue ? Tu as besoin d'aide ?"
Ces simples mots pourtant anodin ont eu raison de la bleue :
« De l’aide ? De l’aide ? » La petite élève était en pleine de nerf, hilare elle continua « Vous vous prenez pour qui, Pour une Justicière, peut-être ? »
Maintenant debout, elle faisait face à cette femme, et se mit à lui crier dessus :
« De quoi êtes-vous capable ? Hein ? De changer le passé ! Pouvez changer mon histoire ? »
Les deux femmes étaient sous l’attention de tous, mais Théodora n’avait plus rien à faire de cela, elle juste déballer tous qu’elle avait sur le cœur à cette parfaite inconnue :
« Je vous hais tous, vous les anglais et votre pays, pourquoi je suis venu dans ce pays !»

« Alors vous êtes capable de m’aider ? »

"Je ne peux t'aider que si tu en as envie."
*L’envie n’est pas la question, cette pimbeche ne peut rien pour moi, c’est fini *pensa la petite
"Dis moi... tu as un problème ? Une mauvaise passe ? Je ne suis pas une grande spécialiste, mais j'ai l'habitude des problèmes insurmontables..."
Acide et amère à la fois, la serdaigle lui rétorqua :
« Pourquoi êtes-vous si gentille, pauvre garce ! Vous vous sentez investie d’une sainte mission pour venir emmerder tous les gens dans le besoin ? »La sang-mêlé, se mit alors à sombrer dans la paranoïa « Ou alors vous êtes de ceux qui aide les âmes en peines pour mieux les enfoncer ? Oui ! Je vois dans vos yeux votre malice ! Je vois que vous êtes folle »dit-elle en éclatant d’un rire dément, ce qui attira encore plus l’attention de la foule qui eut tle loisir détailler la jeune élève n’était plus que l’ombre d’elle-même, elle tremblé de part en part ses cheveux d’ordinaire coiffé était en bataille et ses traits était déformé par sa fatigue et son délire .
« Vous savez quoi ? Je vais satisfaire votre vice j’ai été dégradé je suis considéré comme entacher de ces cafards que sont les moldus ? Vous aimez ça ? Oui je sens que toute votre perversité est dévoilé.. » tout disant cela la jeune fille se mit à fomenter l’idée de se venger sur cette personne qui avait croisé son chemin le mauvais jour.
« Finalement vous pourrez m’être utile »dit-elle d’un sourire louche« Je suis désolé pour ce que je vous ai dit, vraiment désolé, je ne sais ce qui m’a pris je ne voulais pas dire ça. Pour tout ma commission m’a épuisé je me sens pas de rentrer chez moi seule…S’il vous plait accompagné moi ! »
Le coup de bluff avait l’air de fonctionner sans trop d’histoire la brune accepta sans trop d’histoire, les passants était fort étonnés que cela finisse apparemment sans heurts, et toujours sous leurs regards, les deux femmes se rendaient au guichet de l’accueil pour récupérer leurs baguettes magiques, pour ensuite emprunter la sortie réservé aux piétons une cabine téléphonique rouge.
Une fois à l’air libre Théodora s »s’adressa à la brune d’une voix faussement enjoué :
« C’est par là ! Merci encore de m’accompagner» en lui montrant une ruelle sombre « Vous savez vous êtes vraiment quelqu’un de bien » lui dit-elle, tout en pensant *mais très stupide*.
« Vous vous appelez comment ? Moi c’est Théodora j’aimerai coller un nom sur une personne qui m’a permis d’aller mieux » En ce moment, elle ne mentait pas elle allait pouvoir se vidé l’esprit en déchainant sur Lyna.
Les deux sorcières continuaient à donc discuter pendant tout le trajet, cet discussion que pour but de masquer le fait que la fillette était en train de les perdre, finalement l’aigle s’arrêta :
« Je dois refaire mon lacet, passez devant on est bientôt arriver »
Une fois la proie de dos le plan macabre de l’oiseau de proie entre en action :
« Petrificus Totalus !"

La fillette n’avait pas manqué sa cible, Lyna avait bien pris le sort de plein fouet elle tomba raide sur le sol crasseux cette ruelle jonché de détritus et de plus, elle avait le champ libre pour se venger de tout ce que lui avait fait subir les anglais.
En ne se pressant pas trop la jeune adolescente se dirigea vers le corps inerte de la sorcière et avec un sourire dément elle lui dit :
« Je suis désolé, mais je vais devoir vous enlever votre baguette »Tout en fouillant dans la veste de la jeune femme, le bien une fois trouver elle la jeta de toute ses forces loin derrière « Maintenant que nous sommes tranquille nous allons pouvoir nous amusé » Avec ses mains qui sont encore celle de son enfance, la jeune fille prit le visage paralysé de la brune « Vous avez un très beau visage…Sans la moindre imperfection, Il serait dommage qu’il soit abimé, non ? »
« Incendio ! »dit-elle en visant le visage de sa victime.
Même si la Jeune femme ne pouvait pas bouger elle pouvait voir la souffrance provoqué par les flammes lui léchant le visage, Théodora prenait un malin plaisir à voir ça .
« Bon ça suffit comme ça »la serdaigle mit fin au sortilège puis elle se pencha pour vérifier si l’adulte était toujours en vie« Vous êtes toujours consciente c’est bien, il ne faudrait pas mourir maintenant je n’ai pas finis avec vous. »Elle se mit à rigoler, puis prenant ce qui ressemblait vaguement à une batte baseball « Maintenant ma chère, on va laisser parler mon sang impur »
Elle commença alors à donner des coups à la puissance proportionnels à sa tristesse et a sa colère et tout en ponctuant de phrase revendicative « Ça c’est pour ma commission ! Ça c’est pour grand-mère ! Ça c’est pour mon père ! Ça c’est pour le déménagement ! » Elle continua jusqu’à qu’elle soit épuisé, pour qu’enfin elle réalisait ce qu’elle avait fait, cette femme était couché la sur sol malpropre par sa faute …Pourquoi avait elle fait ça ? Blesser celle qui lui avait tendu la main, celle qui l’avait fait confiance.
Elle se sentait monstrueuse, immonde et sale mais elle ne pouvait et devait pas fuir, Théodora doit affronter la réalité, sa mort est proche, la loque à ses pieds commençait à s’éveiller de sa léthargie et ses intentions étaient tout sauf amicale .
*Au moins je n’aurai pas affronter grand-mère* pensa-t-elle une dernière fois