Le Caire, Egypte.

Un couple de marchand regardait avec avidité un groupe de personne qui sortait d'un cul de sac du Caire, c'était étrange, les hommes en sortaient sans jamais y être entré...

Léon était parmi eux, il avait les cheveux courts, plaqués en arrière son visage était lisse, bien que quelques cheveux blanc parcouraient la blondeur de sa chevelure. Il avait la quarantaine bien tassée, il portait sa robe de sorcier ample, pour se fondre dans la masse dans ce pays chaud où on se protégeait ainsi du soleil mordant.

Avec lui, il y avait des mages noirs de seconde zone, des personnes vaguement intéressées par la Démonologie qui voulaient faire du tourisme éducatif dans le pays des maîtres invocateurs.

Brom ne le leur avait jamais dit, mais lui même était considéré ici comme un Maître Invocateur, et la petite réunion ne servait que de prétexte à son déplacement, il venait car des chercheurs moldus prétendaient avoir découvert un tombeau dédié à Anubis, le dieu de la Mort de l'Ancienne Egypte.

Dire qu'un dieu avait un tombeau ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd quand un sorcier curieux était là. Et curieux, Brom l'était, sans le moindre doute.

Il laissa ses comparses organiser le rassemblement alors que lui même partait de son côté, pour aller voir de quoi il en retournait.

Sa dernière visite en Egypte était un bon souvenir pour Brom, il apprit a invoquer un Balrog, un démon très puissant qui servait jadis, au Moyen Age, à effrayer les non-croyant chez les moldus. C'est un démon cornu de feu, avec une paire d'aile, une queue fourchue et un fouet. Un tortionnaire de l'enfer, dont le corps s'embrasait à volonté. Le problème de se genre de créature était d'en prendre le contrôle, chose qui prit un temps fou, environ une semaine de travail juste pour qu'il finisse pas arrêter de taper tout le monde.

La Légilimancie permettait généralement d'assoir sa supériorité sur un démon, mais encore fallait-il savoir le faire venir dans ce monde, et l'en faire partir. Tout un chacun peut faire apparaître un diablotin, il suffit de connaitre quelques lignes de langue morte et un mouvement de baguette, mais par contre faire ce qu'on veut du diablotin, c'est un tout autre défi.

La Famille des Faust était des plus réputée dans ce domaine, elle avait pactiseé avec Lucifer, et chaque membre de la famille pouvait faire appel à un démon particulier grâce à ce pacte.

Bref Brom savait que l'Egypte renfermait un trésor de connaissance liée à la démonologie, et il avait été porté à son attention qu'Anubis, le dieu de la Mort, était capable d'invoquer des créatures à son image qui se battaient pour lui telle une armée.

Qui d'autre qu'Anubis pourrait posséder un savoir unique dans la démonologie ?

Brom s'approcha à dos de chameau du site archéologique, il ne voulait pas attirer l'attention sur sa condition de sorcier alors qu'il était entouré d'un nombre incalculable de moldu, en tuer autant serait tout sauf discret. Il allait employer une bonne vieille méthode pour obtenir ce qu'il voulait : la manipualtion et le mensonge.

Arrivant sur place tel un roi, il exigea de voir la personne responsable des fouilles, et l'anglais se présenta comme mécène des fouilles, cette idée fut très rapidement intégrée dans l'esprit de son interlocuteur moldu à l'aide d'une légilimancie finement dosée. Léon se présentat comme un riche hériter curieux de voir comment son blé était utiliser sur le terrain, et, au fils de la discussions, il finit par obtenir une visite guidée du tombeau d'Anubis.

Facile ? Oui, on peut le dire que pour lui ce fut facile de manipuler l'esprit faible d'un moldu rendu hystérique par sa découverte, il ne put cependant pas obtenir le droit de visiter seul, il se coltinait donc trois blaireaux avec lui, chose qui serait rapidement corrigé par un "accident".

Léon monta dans la voiture, le site du tombeau se trouvait à quelques kilomètres de là, les chercheur avaient déterré sur le site initial une gravure qui indiquait l'emplacement du Tombeau d'Anubis. Léon put voir une photographie du bas relief, il conclut rapidement que ses interlocuteur n'avaient rien apprit des runes, encore moins des runes égyptiennes, il sut déchiffrer distinctement l'Antre d'Anubis, et non le tombeau. Le vieil homme put donc conclure qu'il allait marcher sur les pas du dieu en allant dans ce temples, car le bas relief indiquait autre chose que le temps avait partiellement effacé :


Anubis .............. maitre .... appel... Demon................ Néant.


La visite s'annonçait prometteuse, et ils arrivaient sur place, Léon prépara sa baguette magique dès qu'il furent arrivés à l'entrée, un premier éclat vert émeraude jaillit, tuant le chauffeur.

Les deux autres se retournèrent, le deuxième accompagnateur tenta de dégainer un colt, Brom fut plus rapide et le tua d'un deuxième Avada Kedavra. Le responsable des fouilles, paniqué, chercha à fuir et chuta dans le sable. Brom ne le tua pas tout de suite, il inspecta d'abord la mémoire de l'homme qui sentit l'intrusion dans son esprit. Il se tenait la tête, pris de migraine alors que le Mage Noir décortiquait le chemin parcourut par l'homme dans les ruines, et il mit fin à la vie du moldu, qui était de toute façon brisé définitivement.

Brom entra par une porte grossièrement dégagée dans le sable, le couloir avait été conçu pour des gens bien plus petit que lui, ainsi, il devait se pencher pour se mouvoir à son aise.

Allumant la baguette d'un Lumos bref, le Mage Noir avança durant quelques minutes, il déployait autour de sa sensibilité à la magie, il cherhciat des traces d'invocations, mais avant tout, il voulait savoir quelles étaient les pièces protégées magiquement, qui seraient les premières à mériter une fouille.

De chaque côté du couloir, de petites pièces vides étaient dégagées, on pouvait aisément conclure que des gens étaient conservés détenus ici ou alors que l'on vivait dans ce tombeau, tout simplement.

Alors qu'il passait devant une autre chambre identique, un petit frisson parcourut la nuque de Léon, il venait de sentir quelque chose, il plaqua sa main gauche sur le mur, il découvrit avec surprise un mécanisme de fermeture de facture gobeline, celà expliquerait sans doute la difficulté qu'il avait à se mouvoir, l'antichambre par laquelle il passait servait à des créature faisant 1m60 grand maximum.

Brom toucha le mur de sa baguette magique, il modifiait la structure de la serrure lentement, le mécanisme était vieux, très vieux, mais les protectiosn magiques primaires étaient toujours active, si il ne déverrouillait pas manuellement la porte, il se risquait à des sorts qu'il ne désirait pas essuyé.

Léon passa près de quinze minutes à cette tâche et quand il put enfin avoir accès à la salle principale, il poussa la porte et se retrouva dans un hall immense, qui s'enfonçait profondément dans le sol. Les Egyptiens avaient compris assez tôt l'avantage de creuser avec profondeur, le silence et la discrétion était assurée lors de la momification parfois vivante, d'être humains.

Le sable avait envahit une partie des décombres, naturellement, mais ce n'était pas le genre de chose qui posait problème à un sorcier. le Mage Noir eut tôt fait de se dégager la route, jusqu'à la salle au bout du chemin.

Deux statutes d'Anubis en gardaient l'entrée, signe que Léon approchait enfin du but de sa visite dans le tombeau.

Une maxime était gravée en rune, celle-là même qui était sur le bas relief :

Anubis t'observe, maitre appelle un démon ou rejoins le néant.

Brom arqua un sourcil de surprise, un test pour aller plus loin, c'était une pratique courante des Mages Noirs, soudain une idée lui traversa l'esprit, une idée d'une folie sans nom, Anubis ne fut pas un dieu mais un homme, il n'invoqua pas d'armée de démons mais leva une horde d'inferi à son image, il manipula la Mort, et en devint le dieu devant la naïveté des peuples... Brom compris celà en un flash, il savait que des mages noirs avoir ensorceler des gobelins pour des broutilles, lui même l'avait fait pour créer sa garde robe par exemple, mais pour construir un temple, c'était démentiel le pouvoir que cet homme avait du obtenir.

Léon fouilla dans sa chemise et il en sortit un collier de cuir qui retenait une dizaine d'anneaux, il en prit un en forme de dragon argenté. Posant le bijou dans le sable, il utilisa sa baguette magique pour dessiner un sceau de rituel autour de celui-ci.

Le Mage Noir fit deux pas en arrière et il parla distinctement das la langue Morte, celle de l'invocation. La tirade dura une petite minute, puis il lança une gerbe d'éclair sur le sceau magique de sa baguette, le dessin brilla une seconde alors que le dragonnet d'argent grandissait quelque peu, ses cornes s'enroulèrent dans son dos comme une coupe de cheveux et la créature vit ses membres antérieurs grandir, alors que ses pattes arrières restère assez courtes. Une sorte de mélange entre un diablotin et un dragonnet se trouvait là et dit :

On a demandé Biznar maitre ?

Tais toi démon. Mets tois sur le côté.

Ca valait franchement la peine de m'invité pour me dire ça ? ...

Le petit démon d'une cinquantaine de centimètre bouda en reculant alors qu'une arcade de lumière apparu et tout un pan de mur s'évanoui, laissant place à une porte parfaitement adaptée à la taille de Léon.

Holala mon Maitre que vous être fort !

Le diablotin aggripa la jambe de Léon et la serra comme en lui faisant un câlin, Brom leva la tête de façon désespérée, le démon qu'on lui avait donné avait toujours été un peu particulier bien qu'il fut puissant au combat contre toute attente.

Aller lache moi Biznar et avance !

C'est ça, envoie le plus petit, sois courageux...

Maintenant tu la ferme et t'avance !

Recevant un coup de pied bien placé, le diablotin se mit en marche en trottinant, puis, il s'arrêta net et dit d'un ton étrangement sérieux :

Maitre, de la vieille magie régit ces lieux... Un catalyseur magique est à l'oeuvre dans cette pièce, vous devriez être prudent.

Suite dans un autre post !

On ne pouvait pas dire que Léon Brom fut quelqu'un de peureux dans sa vie, mais il savait reconnaître quand un endroit ne le mettait pas à l'aise, il sentait en lui cette once de retenue, cette petite boule au creux du ventre, comme les prémices d'une envie subite d'aller pisser.

Il n'aimait guère entendre son diablotin parler avec sang-froid et sans humour, Biznar était un farceur de nature, on pourrait le croire inoffensif ou faible à première vue, mais il était très cultivé sur les arts magiques et très puissant malgré sa taille. Le voir sur le qui vive n'était pas vraiment une vision rassurante, mais Brom l'incita d'un geste à entrer complètement dans la pièce, chose que fit le diablotin sans broncher et sans parler.

Léon attendit quelques secondes avant d'entrer à son tour, la vieille magie laisse des traces, il espérait les comprendre, les traduire, mais seul sa méconnaissance des lieux et des coutumes se reflétaient dans ce qu'il sentait tout autour de lui.

La conviction de faire une formidable découverte l'emporta pourtant sur cette peur de l'inconnu qui est propre aux grands sorciers. Il prit compte de l'avis de son démon, il avançait lentement, baguette à la main, prêt à agir au moindre signe anormal, si tant est qu'il puisse reconnaître quelque chose de normal dans un tombeau vieux de plusieurs millénaires.

La pièce dans laquelle il venait d'entrer était parfaitement carrée, le sable ne s'y était pas infiltré, la lumière non plus, du coup, les murs étaient parfaitement conservés, ainsi que les hiéroglyphes, et autres bas-reliefs. Brom laissa un lumos maxima mettre les lieux en lumière, il découvrit des statues tenant fermement des bâtons et des sarcophages à moitié ouverts laissant entrevoir les momies équipée pour la guerre qui s'y reposait pour l'éternité.

Partout sur les murs, des torches parfaitement conservées attendait d'être allumées, chose que fit Brom d'un revers de sa baguette. Il mit fin à son enchantement de lumière pour laisser les flammes orangées habiller les lieux de leur teinte.

Au centre de la pièce, une pierre violette était conservée sur une sorte de petit présentoir, c'est à ce moment précis que Brom sut ce qu'était cet endroit, il n'y avait jamais pensé avant de faire le lien entre cette pierre et les sarcophage de tout à l'heure.

Si personne n'avait mis les pied si loin avant lui comme le suggérait ses fouilles, comment les Sarcophages avaient-ils pu être ouverts ?

La question, simple en apparence, reflétait la complexité relative de l'endroit : des protections gobelines, des rites pour ouvrir les lieux, de la magie catalysée... Les rares rituels usant d'autant d'artifice n'était pas démonologiques, c'étaient des actes de Magie Noire plus classique et nécromane.

La création d'un Horcruxe.

Si son démon sentait la magie, c'est parce qu'il sentait l'âme, et lui ne pouvait pas la ressentir sans entrer en contact volontairement avec elle.

Il se projeta mentalement vers la pierre, et il se heurta à une conscience plein et sans pareil : l'âme avait survécu des millénaires durant. La conscience de cet homme était entière, sa méditation et sa réflexion profonde, ses connaissances sans limites apparentes...

D'un coup, l'esprit se réveilla, et Brom fut rejeter mentalement si puissamment qu'il en chuta au sol. Renversé par cet être sans dimension physique, uniquement alimenté par sa propre magie. Il savait que le sorcier mort ici le surpassait en bien des domaines, il l'avait vu pratiquer des choses perdues que nul n'oserait tenter désormais. Une voix profonde se fit entendre dans la pièce, l'horcruxe se déployait dans toute la salle, son influence n'ayant pas de réelle limite, le sorcier mort savait encore puiser dans ses réserves pour communiquer, et probablement pour se battre.

Brom se redressa alors qu'il écoutait ces mots :

Nul sacrifice ne marcha, nul sacrifice me rendit la vie. Toi, homme de l'ouest, tu ne sera pas un réceptacle digne à accueillir le servant d'Anubis.

Tu es le seul visiteur depuis bien des âges, celui qui a trahis le lieux de mon repos sera hanter par ton spectre.

Le Mage noir, à présent debout répondit sans attendre :

Je peux vous rendre la vie, mais cela aura un prix, je veux le secret de votre puissance.

Ma vie ne fut que trop longue, ma seule erreur fut de croire que je me plairais à tous les âges. Tu n'obtiendra pas les secrets de mon art Léon Brom, tu devras me les prendre.

Frappé de stupeur, Brom ne sut quoi répondre, il n'avait ni senti ni failli dans les défenses de son esprit et ce sorcier d'un autre âge lisait en lui comme dans un livre. Immatériel, Léon le croyait peu dangereux, mais il sen rendrait bientôt compte que sa sottise pourrait être fatale.

Brom entendit une détonation, et il vit un sortilège ricocher sur le protego qu'il plaça en un réflexe surprenant et parfait. Simplement dévié, le sort brisa une pierre du plafond qui laissa quelques débris tomber.

Aucun horcruxe ne pouvait lancer seul un sortilège, c'était purement et simplement impossible. Il balaya la salle du regard, et il vit et compris. Les statues pourvues de bâtons se déplaçaient à présent, tout comme les momies guerrières, l'horcuxe, dans son influence pouvait mobiliser ces cadavres et ces êtres de pierre sans effort apparent. Brom fit un pas en arrière et il se rendit compte pour la première fois que l'arche s'était refermée derrière lui, il était pris au piège.

Il n'eut pas besoin de parler pour que Biznar comprenne ce que son maître attendait de lui, le petit diablotin se redressa sur ses petites jambes en levant les main, il commençait à manipuler sa propre magie, des flammes rougeoyantes apparurent dans le creux de ses mains, et tandis qu'il les joignit, un trait de feu parti avec une vélocité incroyable sur la première momie qui retomba à son trépas.

Brom ne fut pas attentiste, il lança son premier sortilège droit vers une stattue qui à sa grande surprise le para d'un revers du bâton. Les choses allait se compliquer.

Il y avait grosso modo une dizaine de statue pour 4 momies encore debout. Brom fit deux pas sur le côté alors que son démon fonçait droit vers les momies entouré de flammes. Il les battrait aisément et pourrait venir seconder son maître dans quelques minutes. En attendant, l'Anglais, descendant des Faust, devait faire face à dix jeteurs de sort.

Les premiers fusèrent rapidement, il esquiva ce qu'il put avant de parer les tirs plus précis. ayant une fenêtre d'action, il lança des ripostes sporadiques, aucune ne fit mouche, sa stratégie lui permettrait de survivre jusqu'à ce que la fatigue le gagne, il devait changer d'optique rapidement si il voulait sortir du tombeau d'Anubis.

Jetant un coup d'oeil sur le côté, il vit que Biznar avait déjà vaincu la moité de ses adversaires, mais il semblait blessé et donc moins performant. Un coup dur pour Brom qui espérait grandement être seconder.

D'un geste plutôt malhabile, Brom lança un bombarda aux pieds d'une des statues qui fut propulsée en arrière avant de se briser sur le sol, la chance tournerait peut être, mais surtout, les fenêtres de tir allait devenir plus récurrente au fur et à mesure qu'il venait à bout d'un adversaire.

La voix profonde du serviteur d'Anubis retenti encore :

Te battre est inutile, Anubis emporte toute personne ne méritant plus de vivre.

Léon ignora l'horcruxe, il connaissait le pouvoir manipulateur de ces objets, le lien qu'ils pouvaient créer pour asservir un homme. Le Mage Noir resta concentré sur le combat, il lançait de plus en plus de sortilèges, mais les parades adverses étaient vives et précises, il ne touchait pas.

Lui même ne faiblissait pas défensivement, il n'en était pas à sa première bataille, mais il sentait déjà une partie de ses forces le quitter alors qu'il trompait une statue pour la première fois, la réduisant en miette dans une détonation digne de la Bande de Gaza.

Brom profita du chaos pour dégainer une deuxième baguette, armée d'un bâton dans chaque main, il commença à faire pleuvoir sur ses huit adversaire une véritable nuée de sortilèges. L'horcruxe reculait, il n'avait visiblement jamais combattu d'homme sachant utiliser deux ustensiles magiques en même temps.

La technique était rare, la concentration nécessaire incommensurable, mais certains hommes pouvaient le faire, et dans cette aisance à se battre, Brom puisait ses dernières cartouche.

Un jet de flamme énorme échauffa son visage sur le côté alors que Biznar venait à bout de son dernier adversaire en hurlant :

Crâme enculé de squelette !

Le Diablotin fit volte face et deux statues se retournèrent pour le charger, courant dans tous les sens, le démon apeuré évitait les sorts avec insolence, alors que ses ripostes, même quand elles touchaient les être de pierre, n'étaient pas assez puissante que pour les faire voler en éclats.

Brom faisait encore face à six statues, elles étaient très lente, la magie de l'horcuxe ne leur offrait pas la fluidité d'un homme. C'est sans doute pour celà que Léon avait pu tenir aussi longtemps déjà. Il décida d'opter pour un mouvement plus ample, il lançait désormais les mêmes sortilèges en boucles régulières (Bombarda, Confringo, Saggitta, Avada Kedavra). Les Eclairs verts faisaient des ravages bien que les statues ne vivent pas. Il ne pouvait pas être paré, il fragilisait la pierre au point d'impacte et il déséquilibrait un adversaire laissant le temps à Brom de s'occuper d'un autre.

Entre chaque sort lancé de sa main droite, Léon plaçait un charme défensif de sa main gauche, son rythme régulier lui permis rapidement de prendre l'ascendant définitive sur les marionnettes de l'Horcruxe. Il entendit quatre détonations puis un cri inhumain. Il compris que Biznar venait d'être vaincu, un flash lumineux confirma sa prédiction alors que son corps redevenait l'anneau de base.

Brom vit les deux statues s'ajouter à celle qui restaient face à lui, à savoir 4 au total. Il rassembla ses forces, il pointa les ombres mouvantes de la pièces alors qu'il formulait :

Domini Tenebrae !

La sphère d'ombre qu'il forma il la fit exploser devant lui lançait un mur ténébreux face aux statues, aucun contre sortilège ne se montra efficace face à cette magie catalysée par deux baguettes, les quatre adversaires de Léon s'écrasèrent contre un mur pour redevenir poussière.

Brom, seul dans cette pièce, fit une dizaine de pas pour ramasser Biznar, il ne pourrait pas l'invoquer avant une semaine environ, le temps que le démon recouvre la santé dans son monde. Le silence pesant et la fatigue en avant presque fait oublié la présence de l'horcruxe à Léon, ce ne fut que cette voix, profonde et antique qui le lui rappela :

Jamais un homme ne m'a vaincu de mon vivant. Tu viens de m'ôter toute puissance car mon pacte m'interdisait de perdre.

Ce lieu n'est pas un tombeau, c'est l'endroit où étaient testés les servants d'Anubis pour savoir qui méritaient de servir le Dieu de la Mort. Son esprit nous renforce lorsque nous livrons bataille, il nous habite, nous dirige et surtout, il nous permet d'utiliser l'entièreté de notre puissance.

Malgré tes différences et ton ignorance, tu viens de te lier au démon qui garde les enfers de l'Egypte. Anubis le gardien de la Vie et de la Mort t'octroiera deux pouvoirs que tu chérira : tu auras l'aisance à dominer tout démon que tu invoqueras, le Dieu te prête sa force en te laissant dominer ses serviteurs non-humains. Mais également, tu pourras solliciter sa puissance via l'anneau renfermé dans la pierre qui me sert de réceptacle.

Tu lira en son sein les mots qu'il te faudra prononcer pour renforcer ta chair et ta Magie. Ce second pouvoir peut te tuer si tu ne connais pas tes limites. Ainsi tu es prévenu.

Ma vie s'achève, brise l'Horcruxe et devient l'hériter du pouvoir de la démonologie Egyptienne.

Brom ne parla pas, il leva sa baguette d'un geste et formula :

Sceleratus Aestus !

Les flammes du feudeymon brisèrent l'horcruxe, le silence profond retomba alors que le Mage Noir ramassait l'anneau d'Anubis, l'Arcade se ré-ouvrit sans qu'il n'eut besoin de rien faire, le tombeau venait de laisser son secret s'échapper. Le Vieux Mage sortit simplement, il allait se diriger vers la réunion à laquelle il devait assister, il ne parlerait pas de sa nouvelle puissance, il n'essayerait pas son nouveau pouvoir, il attendrait d'en avoir besoin pour l'utiliser.