Exécutions des résistants

Date de naissance du joueur

Quatorze heures trente.
Il était l'heure d'y aller. Tom Jugson, Ministre de la Magie d'Angleterre, et mangemort, ferma la porte de son nouveau bureau. Celui ci, contrairement au précédent qu'il occupait au Magenmagot, était froid, impersonnel, et purement fonctionnel. Bureau en verre, bibliothèques blanches avec des livres reliés de cuirs blanc, sol de parquet blanc, murs blancs, rideaux gris. Point.

Suivi par ses deux gardes du corps habituels, Justin Lewis, et Mark Sanders, Monsieur le Ministre parcourut les couloirs du Ministère. Comme lui, tout le monde se préparait à partir, tout le monde se tenait prêt pour le grand événement qui allait se produire ce jour là. Il sortit du Ministère et transplana à Godric's Hollow.

Pourquoi toute cette effervescence, et pourquoi tous ces déplacements ? Pourquoi déjà Godrics Hollow ? Parce qu'aujourd'hui était un grand jour. Un très grand jour. Il y avait eu des meurtres de tous les cotés, par Kreuk, par Malkavian, des agressions à la pelle...Maintenant ce qui comptait, c'était la symbolique. Il fallait frapper fort, comme Tom l'avait dit à la réunion des Mangemorts. Il fallait montrer que le régime était fort, qu'il dominait tout, que le Ministère n'allait pas se laisser faire. Il fallait montrer que face à la menace bourbiste, personne ne baisserait les bras.
Aujourd'hui, cinq résistants allaient être exécutés à Godric's Hollow.

Godric's Hollow était le village de naissance de Harry Potter. Le symbole le plus fort de la résistance. Qu'à cela ne tienne, le village allait devenir, avec ces exécutions, le symbole du renouveau et de la lutte contre les hors-la-loi. Qui étaient les cinq personnes exécutées ? Des exemples de tous les types de résistants que le ministre combattait. James Moriarty, hors la loi complet, arrêté après un mois de cavale, auteur d’enlèvement d'enfants. John Perchman, traître du ministère (il avait fait passer des sangs de bourbes pour des sangs mêlés, pouah).Lucy Smith, ancienne serviteur des Ténèbres, passée dans l'autre camp. Hubert Lanyon, sang de bourbe. Sebastian Carter, n'ayant commis aucun crime, sinon celui, impardonnable, d'héberger un hors-la-loi. Ici, on avait regroupé un bon panel de tout ce que pouvait être un hors-la-loi.

Arrivé au lieu de l’exécution, Tom aperçut l'estrade ou l'on montrerait les hors-la-loi. Le bourreau était déjà prêt, il attendait là, sagement, à coté des prisonniers cachés aux yeux du public qui viendrait assister à l’exécution. On les ferait monter par l'escaliers, là, comme ça. Déjà, le service de sécurité était là. On attendait outre Tom, des directeurs de départements, des mangemorts, peut-être l'Intendant Brom, et sans doute Michael Scofield, bras droit de Lord Voldemort. Autant dire tout les hauts responsables du régime.

Tout avait été prévu, minuté, orchestré par Tom lui-même. Un signe de tête de Wilson, chargé de la sécurité de la journée, lui indiqua que tout était pret. Les hauts pontes du régime devaient entrer faire leurs apparition tous ensemble, face au public. Ensuite on ferait monter les prisonniers. Et là...fin de l'histoire pour eux.

Toujours escorté par ses gardes du corps, Tom eut un sourire, et alluma une cigarette pour patienter. Bientot, tous ceux qui devaient prononcer un discours seraient là. Parfait. Il était d'excellente humeur. Il faisait beau. Il adressa un sourire aux prisonniers, menottés et gardés enfermés comme des animaux juste à coté de lui :

"Beau temps pour mourir, n'est-ce pas ?"

Il partit d'un rire franc. Ils ne comprenaient pas. Tant pis pour eux, pour une fois qu'ils servaient le régime.

Observant les directeurs de départements arriver, Tom jeta sa cigarette.
Oui, c'était réellement un beau temps pour une exécution.

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Quatorze heure trente. La montre à gousset d'Armistad O'Meara indiquait précisément cette heure quand il transplana à Godric's Hollow, mais il ne la voyait pas, occupé qu'il était à passer en revue ses troupes. Car c'était Armistad O'Meara était un homme perfectionniste jusqu'au bout des ongles. Les brigadiers formaient le cordon de sécurité, les exécuteurs quadrillaient la foule. Parfait. Tout se passerait bien, sous un ciel clément.

C'était un grand évènement, spectaculaire, à la hauteur de la grandeur du régime. Armistad le savait, il en était fier. L'atmosphère était joyeuse, le peuple était venu en masse huer les condamnés. Au delà de l'application d'une peine, c'était là un symbole très fort. Pour Arm, Godric's Hollow était une ville sainte, car elle lui permettait de se rappeler avec fierté que Bror O'Meara son ancêtre et le fondateur de la famille, avait été un compagnon de Godric. Il était allé à Gryffondor. Tout cela était sacré.

L'idée de Tom Jugson, nouveau ministre de la Magie, était bonne. Autant pour l'organisation, qu'il avait créé lui-même avec tous les responsables du Ministère, que pour la symbolique. Tom Jugson et Léon Brom. Oui, on ne pouvait pas choisir mieux parmi les hommes forts du régime pour diriger celui ci. D'ailleurs on attendait les deux ici aujourd'hui. On attendait aussi les directeurs de département, qui devaient prononcer un discours, et peut-être Michael Scofield, le lieutenant du Seigneur des Ténèbres. La sécurité avait été un gros tracas pour O'Meara. Une grosse partie des forces du Ministère étaient présentes sur le site. L'autre défendait le Ministère. Armistad craignait qu'on attaque soit ici, soit à Londres pendants qu'ils étaient occupés ailleurs... Aussi avait-il divisé ses troupes en deux. Mais ça,personne ne le savait à part lui, les autres ne verraient que le faste du jour...

Le bourreau, un exécuteur, Mads Reinhard, était là, cagoulé, attendant patiemment. Les prisonniers étaient derrière l'estrade, cachés encore au public. Armistad passa derrière le gibet. C'est lui qui avait choisi les prisonniers, selon la volonté de Jugson de montrer les différents type de hors-la-loi. Et il avait bien choisi.

Rejoignant le Ministre, il le salua poliment, attendant qu'il donne le signal du commencement de l’évènement. Ses confrères directeurs arrivaient peu à peu.

Le spectacle allait commencer. Le temps était toujours au beau fixe.

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Le temps s'écoulait peu à peu au Ministère de la Magie. Une certaine atmosphère c'était mise en place. Non seulement parce qu'aujourd'hui était un jour qui rentrerait dans l'Histoire, mais ce serait aussi un jour qui allait rentrer dans la mémoire des tous les hommes.

Un jour historique, où les Résistants entreraient de plein fouets dans cette immense chasse à l'homme. Ils avaient voulu la guerre, ils l'auraient, il ne fallait ainsi pas s'en plaindre. L'imbecile de Weasley avait voulu jouer tel un animal de cirque. Seulement, pour jouer, il faut accepter les règles du jeu. Et la principale règle: aucune pitié. Au plus fort de gagner, et au plus méritant. Les plus faibles et ceux qui n'avaient aucune chance de gagner se rangeaient soit derrière le régime, sois devant, mais ils n'y resteraient guère longtemps. Bientôt, il serait temps d'en finir avec tous ces Traîtres à leurs Sangs, tous ces Sangs-de-Bourbes. Un par un, ils disparaitraient pour la pureté du Sang. Pour un Monde meilleur dans tous les sens du terme. D'ici quelques temps, le souvenir de la Résistance serait oublié de tout le monde. Plus personne ne parlerait de ces abrutis qui avaient voulu se faire plus gros que le boeuf. Ils allaient exploser uns par uns. Qu'ils le veulent ou non. Leur quête était vouée à l'échec. Depuis le début, tout le monde savait qu'ils perdraient. Certes, le Seigneur des Ténèbres avait eu un "petit moment d'absence", mais ceci n'avait fait que renforcer les esprit et les rangs de celui-ci.

Mais pour une autre raison, les couloirs du Ministère de la Magie se faisaient de plus en plus déserts, de plus en plus secrets et sombres. La montée en puissance de Kristin Kreuk avait eu pour effet une boule de neige. C'est d'ailleurs surement ce qu'elle avait souhaité faire. Déstabiliser le régime en s'en prenant à des personnes du Ministère ou d'autres au service de la propagande, comme un journaliste à la retraite. Tous les employés étaient inquiets. Plus personne n'osait rentrer chez sois le soir venu. Plus personne n'osait parler aux autres. Elle avait réussi. Cette cinglée avait réussi son coup, et Eris était extrêmement en colère. On avait supprimé l'un de ses Commissaires du Sang. La pire faute qu'on puisse commettre. Elle avait cherché à déstabiliser l'épuration du Monde Magique. Elle se montrait donc première ennemie de la politique Puriste du Ministère de la Magie, plus particulièrement appliquée par le Département de l'Ordre Nouveau, qu'Eris avait à sa direction.
De ce fait, tout le monde était inquiet. On avait eu un élan de démission d'un coup. Tous avaient été considérés comme Traîtres. Leur geste avait été pris pour de la trahison, et il n'y a pas pire fléau que la trahison. La punition encourue était extrêmement sévère. Mais beaucoup craignaient à leur vie. Ces brebis galeuses, voyant le loup manger un petit troupeau non loin d'eux se sauvaient en courant, sans attendre leur berger. Triste Monde. Tristes gens.

Le vieil homme avançait calmement dans le couloir principal du Département de l'Ordre Nouveau. Il y avait trois couloirs dans le Département de l'Ordre Nouveau. On entrait dans ce département dans une sorte de hall, une pièce circulaire, où trois arches se proposaient. Celle de gauche donnait sur le couloir des Commissions du Sang ainsi que des bureaux des Commissaires. Celle du centre, donnait sur le couloir des Services Administratifs, avec le bureau du Directeur du Département, et enfin celui de droit menait aux salles de fichages, dont seul Eris Valverde avait l'accès.
Le couloir principal était celui du centre, celui des Services Administratifs du Département de l'Ordre Nouveau. Là où on trouvait le plus de monde, puisque seuls ceux qui y étaient conviés allaient dans celui de la Commission du Sang, et seul Eris avait accès au couloirs des salles de fichages. Le choix était donc vite fait établi.

Derrière lui courait une petite femme, cheveux gris tirés en chignon. Elle avait revêtit une horrible robe orange à fleurs violettes, et avait mis ses lunettes vertes sur le nez. Un grand jour pour elle.
La vieille Gilberte, pour changer, parlait au Directeur du Département de l'Ordre Nouveau comme si le destin de tout l'univers en dépendait.

« Monsieur le Directeur, les forces de sécurité sont déployées sur le secteur, il n'y a rien à craindre concernant Kristin Kreuk. »

« Qu'elle vienne. Nous verrons bien de quel bois je me chauffe. Gilberte ?! »

« Oui? »

« Quelle heure? »

« Quatorze-heures trente monsieur le Directeur. »

« Parfait, nous sommes à l'heure. »

Les deux personnes commençaient à presser le pas, arrivant bientôt dans le hall d’accueil du Département de l'Ordre Nouveau. Sur le sol de ce dernier était gravé avec des lettres peintes de couleur or, "Une seule Magie, un seul Sang, un seul Monde". La devise d'Eris. Celle qu'il liait toujours au Département de l'Ordre Nouveau. Il les avait fais graver sur le sol à son arrivée à la Direction.

« Oh, Gilberte, évitez les actes désespérés. Glissez-vous dans la foule, et ne vous vous faites pas remarquer. » Une fois entrés dans l'ascenseur, il examina la vieille secrétaire de haut en bas. « Quoique cela soit déjà en marche. Hélas. »

Puis, après avoir traverser l'Atrium du Ministère de la Magie, les deux personnes arrivèrent à la place de Godric's Hollow. Il y avait une tonne de journaliste, mais Tom, connaissant le mépris d'Eris pour ces vautours, pris le soin de faire arriver les Directeurs de Département de l'Ordre Nouveau.
Arrivant aux côtés de Tom et Armistad, Eris décrocha un petit sourire, toujours aussi froid à ses deux amis, avant de se placer comme eux. Éparpillant de son regard froid la population, il chercha du regard la pauvre Gilberte. Apparemment l'opération camouflage de déchets avait réussie. L’exécution des Résistants allait bientôt avoir lieu. De plus, dans l'un d'eux s'était glissé un Résistant au Sang-Impur. Rien de tel pour passer une bonne journée. L'execution d'un Sang-de-Bourbes. Si Eris le pouvait, il assisterait avec plaisir à des centaines d'execution de vermines tous les jours. Enfin, comme dirait l'autre, il ne faut pas abuser des bonnes choses.

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Godric Hollow avait été choisi par le Ministre comme théâtre de l’exécution de Hors la Loi. C’était un bon choix (grâce à qui xD ?) et Scofield n’aurait choisi mieux pour marquer les esprits. Sa présence était requise, non pas pour s’assurer du bon fonctionnement de la sécurité mais plutôt pour les photos de la Gazette des Sorciers et montrer au peuple de Grande Bretagne que le Ministère et les Mangemorts étaient là pour leur sécurité. Une sorte de publicité grandeur nature.
Michael n’était pas arrivé en avance contrairement à son habitude afin de repérer les lieux, il les connaissait pour avoir ratissé longuement ce village de sorcier afin d’en déloger les Hors la Loi qui pouvaient croire en un refuge. Il finit donc par débarquer avec quelques hommes derrière lui, ses sbires qui étaient ses plus proches et fidèles partisans. Il n’eut pas à faire le moindre geste ou n’émettre la moindre parole que ceux-ci se mirent en binôme avant de se disperser pour occuper des positions stratégiques.

Le Lieutenant du Seigneur des Ténèbres prit la direction de l’estrade, les agents du Ministère se chargèrent de suite de lui ouvrir un passage dans la foule venue en masse assistée à l’exécution. Certains tentèrent de le toucher ou même de lui parler mais comme à son habitude, Scofield demeurait froid et n’y accorda pas la moindre attention et quelques instants plus tard, il montait les dernières marches en bois. Il y avait déjà de nombreux sorciers, certains arboraient leurs plus belles robes ou chapeaux afin de se faire remarquer ou de se mettre en valeur mais le regard de Michael se porta plutôt vers le Ministre. Celui-ci repéré, l’homme s’approcha de celui-ci passant devant les différents directeurs de Département sans leur accorder le moindre regard.

Une fois face à cet homme, le Bras Droit inclina très légèrement la tête ce qui était déjà largement suffisant de sa part mais ne lui accorda pas la parole, pas de suite. Le regard du jeune homme fut attiré par les cages derrière lesquelles on avait enfermé les hors la loi et il ne put s’empêcher de se réjouir en reconnaissant une ex-Serviteuse des Ténèbres.
Ce dernier ignorait son nom, il s’en fichait d’ailleurs complètement mais s’il il y avait bien une chose qu’il haïssait plus que tout, c’était la trahison. Michael releva donc les yeux en direction du Ministre de la Magie, s’exprimant de son murmure habituel froid et sec.

« J’ose espérer une mort lente et douloureuse pour les traîtres… »

Il attendit la réponse de celui-ci avant d’aller se placer à ses cotés se décalant légèrement afin de pouvoir s’appuyer contre l’une des poutres du gibet, le regard parcourant la foule. Le Bras droit ignorait si l’Intendant devait se présenter à la foule ou si Tom faisait attendre encore un peu pour son discours.

Hj : Léon est présent ?

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14h30, Grodric's Hollow

Les ordres étaient ceux du bigboss Valverde, pas moyen de discuter, et pour le citer :
' L'ordre nouveau se doit d'être présent à l'exécution, notamment pour montrer sa présence et son implication dans l'éradication du sang impur et la purification du monde magique.'
Les discours de monsieur Valverde, du grand art, à sa manière, il avait l'art de faire un condensé pratique et plus que satisfaisant des données, un petit coté misanthrope que tout le monde connaissait, c'était majoritairement pour ça qu'il n'aimait pas les longs discours interminables, laissant ça aux politiciens du dimanche. Et pourtant, il payait de sa personne pour s'afficher en public, un homme de devoir avant tout, c'était son job, il le faisait, point, à la ligne.

En plus avec les affaires d'attentats en tout genre, on en finissait pas à l'ordre nouveau, les petits malins terroristes, on les connaissait bien les guignols, enfin pas tous, mais là, ils se faisaient oppressant. Weasley avec ces lettres interminables, et les deux autres qui défrayaient la chronique, Malkavian et Kreuk.
Cette dernière s'attachait particulièrement à éliminer les forces du ministère, un commissaire du sang y était passé, en avant les démissions, aucunes consciences du travail chez ces lâches, et ce n'était pas une question de courage mais plus de devoir, à quoi bon se barrer, le mal était déjà fait, et ce Kreuk n'était sans doute pas du genre à comprendre le mot rédemption.
Mais Laëti avait beau avoir peur de Kristin Kreuk, ce n'était pas grand chose, on savait qu'elle était là et qu'elle s'en prenait au ministère, restait à être sur ces gardes.
La vraie menace selon Silverleaf, c'était l'autre taré, Malkavian, on ne savait même pas s'il était ou non en Angleterre, on le disait partout et nul part à la fois.
On l'avait vu en Bulgarie, en Roumanie, puis on avait le meurtre de la petite Guildford qu'on lui attribuait, l'attaque de Mandy Evans, puis on l'aurait vu trainer en Finlande, c'était un grand n'importe quoi.
Monsieur O'Meara, directeur de la justice magique, avait placé des brigadiers sur le dossier, comment la commissaire le savait ? Simple, vous en connaissez beaucoup des terroristes étrangers avec un dossier aussi gros qu'un carton de déménagement ?
Par erreur, elle avait du réceptionner des dossiers sur lui, venu d'où déjà ? Ah oui, Allemagne ou Slovénie … un truc du genre, il y avait matière à lire.
Le tout pour traquer un type qui n'avait même pas encore fait d'apparition 'publique' en terre anglo-saxonnes, on avait divers rapports dans le dossier, notes de Durmstrang, rapports d'activité suite à certaines missions, bref tout ça pour courir après un type imprévisible, du bon boulot à la brigade.

Comme pour se rassurer, ceux la avaient organisé une exécution de nuisibles,histoire de se remonter le moral et de se dire que ce n'était que passager.
Eris Valverde avait été voir personnellement Laëtitia pour lui dire qu'il aimerait la voir là bas, une des rares commissaires à accepter encore de sortir, et puis c'était aussi un gage de confiance pour son employeur, montrer qu'elle était là pour lui et qu'importe les circonstances.
Donc, elle avait été libérée un peu plus tôt dans l'après midi, pour lui permettre de se préparer, un saint homme ce patron, de retour chez elle, la rouquine s'était habillée chiquement, robe bleue claire d'été, coiffure habituelle, un peu de maquillage histoire de cacher les quelques poches sous les yeux dues au travail, et le tour était joué, direction le village de Gryffondor.

La miss arriva sur place avec une petite minute d'avance, bien le transplanage, elle était un peu à l'écart de la foule, et se rapprocha de certaines connaissances dans la foule. D'un signe de tête et avec son sourire habituel, elle salua Valverde qui était sur l'estrade, Jugson y était aussi, le fier ministre, lui qui était passé dans son bureau pour la commission, il en avait accompli des choses.
Puis soudain, une idée, un éclair lumineux dans son esprit, elle n'était pas rassurée, c'était dans ce genre de rassemblement que Malkavian avait frappé la première fois, il pouvait bien recommencer, psychose ambiante, espérant qu'il ne se présente pas ici, elle contempla la scène, le bourreau était là, on allait commencer les discours, et après ... les têtes tomberaient.

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Impureté. Voilà un bien un mot que Jugson n'aimait pas. Oui, il détestait foncièrement les sang-de-bourbes, ne comprenait même pas qu'il puisse exister. A ses yeux, ils n'étaient rien de moi qu'une aberration de la nature, une aberration qu'il fallait éliminer au plus vite, car ils volaient leurs pouvoirs aux vrais sorciers, purs et méritant. Abject, horrible...il n'avait pas de mots pour décrire ce qu'il ressentait face à ça. Globalement, Tom n'avait pas de mots pour décrire ce qu'il ressentait face à ces cinq immondices qu'on allait exécuter.

Heureusement qu'ils étaient là pour combattre ceux qui auraient pu causer la décadence du régime qu'ils avaient mis en place. Fidèle à sa devise, "Ici je combats", Tom était sur tous les fronts. Qu'importe le lieu, l'ennemi, ou le combat, il serait toujours là pour défendre le régime et le Seigneur des Ténèbres.

Les autres arrivaient. Finalement, le bal de l'arrivée des officiels se termina avec l'arrivée de Scofield. Froideur entre les deux hommes. Scofield n'accordait guère sa confiance, et Tom , qui s'il ne le connaissait guère, en savait suffisamment pour le respecter et ne pas le contrarier, avait pris pour habitude de le traiter comme lui le faisait : un minimum de politesse, une froideur réelle cependant.

« J’ose espérer une mort lente et douloureuse pour les traîtres… »

Tom n'était pas un sadique. Mais il avait le sens du spectacle et de la mise en scène. Alors oui, pour les besoins de la cause, ce serait lent et douloureux.

"N'esperez pas. Soyez en sur, parce que ce sera le cas."

Et maintenant que tout le monde était là, on allait enfin pouvoir passer à l’évènement en lui-même. On commençait avec les discours, on finissait avec l'exécution...Faisant signe aux reste des dirigeants du régime de le suivre, Tom monta sur l'estrade, levant une main pour saluer la foule. Acclamation de la part des sorciers. On attendait le discours du Ministre avec impatience. On aimait bien Tom, globalement, avec sa cicatrice de vétéran, sa manière calme de parler, et la limpidité de ses discours.

S'installant au pupitre, posant la feuille qui lui servait de base pour son discours sur celui, Tom sortit sa baguette, et informulant un "sonorus", amplifia magiquement sa voix. Puis il commença :

" Ici, en 1981, naissait celui que longtemps nous avons considéré comme l'indésirable numéro 1. Oui, ici est né Harry Potter, le plus grand ennemi de nos valeurs et de notre régime. Mais, sorcières, sorciers, à force de patience, et de combat acharnés, nous avons vaincu !

Potter est mort ! L'Ordre du Phénix a été détruit ! Et avec cette destruction, nous avons mis en place le régime actuel ! Notre régime !

Soyez fiers de vous ! Nous avons apporté au pays un état de droit, de liberté et de justice ! Soyez fiers, car nous avons apporté aux sorciers la gloire et la pureté du sang ! Soyez fiers car nous avons vaincus !

Chaque jour, le Ministère, et les Mangemorts, sous les ordres du Seigneur des Ténèbres, oeuvrent pour batir une société idéale, sans menace bourbiste, sans hors-la-loi, sans risque de voir nos parents, nos proches, nos enfants, tués par des individus dangereux et sans scrupules. Ceux qui luttent sont des héros ! Ceux qui croient en nous sont des héros ! Acclamez les, car tous ceux présent ici, que ce soit Mr Scofield, Mr Valverde, Mr O'Meara, et je l'espère, moi même, sont des héros ! Des héros au service d'un autre héros : le Seigneur des Ténèbres !

Aujourd'hui, certains s'imaginent mettre en péril notre pays et notre régime. Il s'imaginent recréé l'Ordre du Phénix. Ils prétendent défendre la liberté et la justice. Mais ce sont des mensonges. Ils tuent des femmes, des enfants, des personnes sans défense ! Est-ce cela, défendre la liberté ? Est-ce cela, la justice et l'honneur ? Non ! Cela, c'est être des criminels, des lâches, et des menteurs !

Mais nous ne faibliront pas ! Nous combattrons toujours, et nous finirons par les arrêter ! Car le Ministère reste fort. Il arrêtera tous les hors-la-loi, qui subiront le même sort que ceux présentés ici. Quiconque s'oppose au régime sera arrêté et aura la peine qu'il mérite. Quiconque est leur complice subira le même sort, quel qu'il soit.

Avant de céder la parole à d'autres que moi et de commencer l’exécution, je tiens à m'adresser directement aux hors-la-loi.

Le Seigneur des Ténèbres est magnanime. Nous le sommes aussi, à son image. Collaborez, et vous serez graciés. Persistez dans cette voie, et vous serez anéantis. Nous avons déjà gagné une fois, et nous avons toujours été là pour combattre. Nous le sommes encore aujourd'hui. Nous vous avons déjà vaincus, hors la-loi. Et nous recommencerons !"

Tom quitta le pupitre. Il savait qu'O'Meara ferait un discours. Si les autres voulaient en faire un aussi, c'était le moment. Après, il annoncerait la mort des hors la loi.

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Armistad approuva le discours du Ministre avec ferveur. Il croyait à l'idéologie du régime, il croyait fermement qu'il fallait éliminer les sang-de-bourbes, et les traîtres. Alors oui, même si ce discours visait plus à convaincre la foule, même si ce n'était en somme qu'un discours de propagande déjà répété et rabâché cent fois, il y croyait. Quanq le Ministre recula la foule applaudit. Tom avait réussi son pari : glorifier le régime, et montrer aux traitres qu'ils ne se laisseraient pas faire.

A son tout maintenant de prendre la parole. La foule était silencieuse. On connaissait O'Meara comme directeur du département de la justice magique uniquement depuis peu de temps, mais on attendait cependant son discours avec impatience. On voulait voir de quel bois il était fait, de quoi il était capable.

Alors il monta lui aussi au pupitre, et commença :

"Tout d'abord, merci à tous d'être venus. A travers votre présence, vous montrez votre soutien au régime. Et cela est important : les hors la loi doivent voir qu'ils n'ont pas le peuple pour eux.

Godric's Hollow, est pour moi un lieu doublement important. Tout d'abord parce que ma famille vient de Gryffondor, et ensuite parce que comme l'a dit notre Ministre, ici, est le lieu où est né Harry Potter. Mais ici, c'est aussi le lieu où nous prenons un nouveau départ. Le lieu où nous faisons le serment de vaincre la résistance.

Nous exécutons aujourd'hui des traitres, des impurs, et des résistants. La résistance est protéiforme, elle est dangereuse parce que changeante. Regardez leurs visages, vous n'y verrez que de la haine. Ils vous haissent, ils haissent le pays. Voilà pourquoi nous devons les détruire, non pas de gaieté de coeur, mais parce qu'il faut protéger notre pays, et le régime.

Le Ministère est là pour vous. Il restera fort et constant. Mais nous avons besoin de votre aide. Alors levez vous pour votre régime et votre Ministère. Et contemplez ici la fin de ceux qui veulent vous détruire."

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Les mains croisées devant lui, comme à sa grande habitude, Eris regardait les personnes qui se tenaient devant lui. La population, venue assister à la mort d'Hors-la-loi. Hors-la-loi de par leurs liens avec la Résistance, ou découlant du fait qu'ils ont trahi le Seigneur des Ténèbres ou bien qu'ils ont un Sang-Impur. Eris avait demandé à ce qu'on place dans ces exécutions, un Sang-de-Bourdes, pour montrer au chaque Département du Ministère de la Magie oeuvraient pour le bien de la population. Il fallait montrer à tout le monde que ceux qui ont du Sang Moldu dans les veines ne peuvent pas rester dans ce monde. Ils encourent à la vie des autres. Leur bien être est essentiel, et il ne faut pas que ce dernier soit perturbé par des êtres sans foi, sans coeur. L'ancien temps est terminé. Un nouvel Ordre s'installe. C'est l'Ordre de la Magie, l'Ordre de la Justice et de la Liberté. Enfin débarrassés de la vermine au Sang-Impur, les sorciers pourraient circuler en toute liberté dans les lieux publics réservés à la magie. Bientôt, ils pourraient dormir tranquillement sans avoir à craindre les Sangs-de-Bourbes et les Sangs-Mêlés qui sont pervertis par la présence de Sang Moldu dans leurs veines. Dès lors, la mission d'Eris toucherait à son terme. Il aurait le sentiment d'avoir servit du mieux de ses capacités la Magie. Il aurait la sensation qu'enfin, la mort de Jeanne serait vengée. Enfin, ils allaient tous payés, autant qu'ils sont. Enfin, on ne pourrait plus craindre la vermine, enfin on pourrait vivre en toute tranquillité. La race supérieure gouvernerait enfin. Il serait enfin temps pour ceux qui méritaient de gouverner d'avoir le pouvoir. Il n'y a aucune raison en ce monde pour qu'il y ait d'autres personnes que des Sorciers. C'est un Monde de la Sorcellerie, seulement avec des Sorciers. Des Sorciers pour les dominer tous. Même les Moldus, qui pendant des années ont persécuté les Sorciers se retrouveraient sous le pouvoir des Sorciers. Enfin tous pourraient être vengés.

L'allure toujours aussi froide, Eris écoutait les discours de ses deux amis, Tom et Armistad. Chacun avait sa vision, mais les deux se rejoignaient parfaitement. On avait demandé à Eris de faire un discours, il le ferait sans aucun problèmes, mais Eris détestait les prises de paroles publiques. La plupart étaient très courtes. Récemment, il avait accordé une interview à la Gazette, mais ce serait surement la seule avant de nombreuses années. La seule qui disait exactement ses propos. Qui ne le démentaient pas. Au moins, le journaliste avait eu le mérite d'écrire la vérité. Car ces derniers ont un fâcheux don de toujours tout déformer pour les placer à leur sauce. Cependant, le Département de l'Ordre Nouveau avait sous la main le monde du Journalisme, plus particulièrement la Gazette du Sorcier. Un petit papier d'Eris et tous allaient en prison. Il n'était donc guère conseillé aux journalistes de déformer les propos de l'actuel Directeur du Département de l'Ordre Nouveau.

Une fois les discours des deux Directeurs de Département, Eris prit la direction du pupitre. Il passa devant Scofield, ne lui accordant qu'un simple regard signifiant un bonjour. Eris en connaissait trop peu pour être beaucoup plus proche du Bras-Droit de Lord Voldemort. Une fois installé devant le pupitre, il balaya la foule d'un regard froid, avant de prendre la parole d'une voix forte, mais considérablement calme.

« Monsieur le Ministre, Messieurs les Directeurs de Département ainsi que Monsieur Scofield. Cher peuple Magique, chers amis. En m'adressant à vous aujourd'hui, j'ai pleinement conscience que ce jour sera gravé dans nos mémoires jusqu'à jamais. Aujourd'hui sonne l'heure du départ pour la Bataille. Le départ pour la Grande Guerre contre l'Impureté du Monde Magique. Cette journée sera et restera à jamais l’emblème des conséquences qui arrivent lorsqu'on souhaite s'interposer entre les Sorciers et la Liberté. Depuis des centaines d'années, le monde Magique a été assez bon pour recevoir des Moldus, bien qu'ils ne possèdent rien d'autre que des maladies infectieuses politiques et physiques. Il est clair que nous avons été trop bons. Nous devons nous débarrasser une fois pour toutes de la race Moldue, afin que la Justice, la Liberté et la Magie règnent en Maitre sur ce Monde. Une seule Magie, un seul Sang, un seul Monde. Je vous remercie de m'avoir écouter, Merlin sait que je ne suis pas un grand amateur des discours. Maintenant, je vous laisses savourer le début de notre victoire contre la Peste en personne. »

Une fois terminé ce discours, Eris reprit sa place initiale. La plupart des gens l'avaient applaudi, particulièrement Gilberte qui ressemblait plus à une poule parcourue de spasmes qu'autre chose. Enfin, le principal c'est que les gens comprennent que cette exécution n'est que l’allégorie de la victoire.

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Applaudissements. Encore et encore, et toujours des applaudissements. Bien sur, c'était des discours cent fois répétés, cent fois dits et redits. Mais quand bien même, Tom croyait à ce qu'il disait, tous ceux qui venaient de prendre la parole croyaient en ce qu'ils racontaient. Et c'est ce qui faisaient qu'ils étaient dangereux, que leur propagande marchait. Leurs ennemis le disaient : ils étaient presque convaincants.

En tout cas, la foule, elle, adhérait. Tom fit un geste de la main : les hors la loi furent liberés, et on les fit monter les escalier pour arriver sur l'estrade. Sales, emaciés, Tom leur trouvait un air de bête fauve. Car c'est ce qu'ils étaient : des loups qui voulaient détruire le régime, détruire la justice et la liberté.

On les fit s'agenouiller au dessus du billot, tête posée dessus. Alors le bourreau, Mads Reinhard, monta sur l'estrade, levant sa hache bien haut, applaudit par la foule. Oui, les hors la loi allaient être exécutés comme de vulgaires nuisibles. Car c'est bien ce qu'ils étaient : des nuisibles.

Tom prit à nouveau la parole :

"Contemplez le visage de la haine ! Contemplez ceux qui veulent vous détruire ! James Moriarty ! John Perchman ! Lucy Smith ! Hubert Lanyon ! Sebastian Carter ! Pour vos crimes, vous êtes condamnés à la peine capitale ! Mais avant..."

Un silence. Puis :

"Afin que vous sachiez que vous ne pouvez pas manier une baguette, car vous n'en êtes pas digne...coupez leur les mains !"

Tom resta impertubable. Reinhard commença son oeuvre. Tranquillement, froidement, Tom observa les résistants devenir manchots. Puis la hache s'abattit encore, cinq fois. L'estrade était devenue rouge, pleine de sang, sang qui s'écoulait jusqu'au bout de celle ci, et qui coulait dans l'herbe, rendant le vert de celle ci poisseux et rouge. On ramassa les têtes : elles seraient exhibées sur le chemin de traverse pendant plus d'une semaine.

Tout était terminé. C'était fini. On commença à démonter et à nettoyer le lieu. Mais le ministre était déjà loin, et était déjà passé à autre chose...

[Hrp : Vous pouvez répondre encore une fois, mais après, c'est fini ^^]

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