A la recherche de la perle rare. Ou de l'huître. || PV M. R.

Date de naissance du joueur

Ils étaient morts, tous. Un par un, tués sans aucune rancune, sans aucun mal. Ils ne faisaient plus partis de ce monde. Une très bonne chose. Débarassé de la vermine de Sang-de-Bourbe et des traitres en tout genre. Il ne restait plus rien d'eux. Ils s'étaient envolés tels de petits oiseaux qui dansent une valse. Une jolie petite valse, puis s'en vont comme ils sont venus. Un temps, deux temps, trois temps. Ceux qui jadis sont issus de la poussière retourneront en poussière. La vie ne les accompagne pas dans leurs funestes demeures. Les esprits du mal seraient là pour les accueillir. Un temps, deux temps, trois temps et op, on continue à danser au rythme de la mort. Petits oiseaux qui ont voulu voler dans un univers qui ne les convenaient pas. Vous partirez tous un par un. Comme vous êtes venus. Votre place n'est pas ici. Ici, vous vivrez bordés d’illusions. Un temps, deux temps, trois temps. Il est venu exprès pour vous accueillir dans son antre. Ne fuyez pas, il est trop tard. Ne partez pas si vite, on aimerait toutes et tous en profiter une dernière fois. Et c'est reparti. Un temps, deux temps, trois temps. Les temps s’enchaîne. On ne voit plus le bout. On est parti dans la spirale de la mort. Vivement que cela se finisse, vivement que cela cesse, car on en peut vraiment plus. Cela devient joyeux, on tourne, on tourne, comme ces êtres qui ne veulent plus vivre. La grosse voix entre en nous, on tourne, on tourne. Un temps, deux temps, puis la moitié d'un temps. Ceux qui jadis sont issus de la poussière, retourneront en poussière. Dites-leur adieu avant le final haut en couleur. Derniers temps. Une dernière valse et c'est terminé pour tout le monde.

Et voilà, il en était fini de cette bande de résistants. Cette bande d'incapable qui veut prendre le pouvoir sur le Monde Magique, afin d'y instaurer la loi du Sang-Moldu. Ce Sang pourri jusqu'à la graine, qui n’amènera que peste et déshonneur. La maladie s'attaquera sur tout le monde, comme une bête qui ronge les os des morts. Elle entrera en tout le monde, par n'importe quel endroit, elle ira où elle veut. Et peu à peu les gens changerons. Les gens deviendrons des bêtes à leurs tours, prêts à tout pour laisser cours à leur cruauté, à leur inhumanité. Il ne resterait bientôt plus rien de la Magie. Plus rien de cette Magie qui a offert tant de bonheur à pleins de monde. Bientôt, le sang Moldu prendrait possession de tout le monde et plus personne ne serait maître de ses choix. Plus personne ne pourrait servir la magie honorablement. Car même si c'est avec une bonne intention, les pires maux découlent des meilleures intentions. Même ceux qui avaient voulu aider les Moldus n'avaient qu'amené la maladie en le monde Sorcier.
Il ne resterait plus rien si le Seigneur des Ténèbres ne prenait pas la relève. Il serait là pour relever le Monde de la Sorcellerie qui était en train de tomber en ruines. Grâce à Merlin, la pureté du Sang avait repris le dessus. Bientôt, il ne resterait plus que des Sangs-Purs dignes de ce nom. Sinon, le reste serait éliminé. Car c'était le destin. C'était ainsi que devaient être les choses. L'ordre des choses était établi. Les Moldus devaient mourir et les Sorciers devaient gouverner. Et qui entends Sorcier entends forcément Sang-Pur. C'est un fait incontestable. Quiconque croit le contraire se voile la face. Et pour éviter que le processus de purification ne soit bouleversé, il fallait éliminer ce genre de personnes. Beaucoup d'hommes agissent avant de penser. Cependant, leurs actions sont déterminaient par ce qu'ils pensent inconsciemment. Et si l'inconscient conçoit le Moldu comme un être tout à fait normal, alors il se peut qu'on soit en grand risque pour la Sorcellerie toute entière.

Eris venait de descendre de l'estrade. Le vieil homme lâchait des regards à tout va quand quelqu'un osait le regarder. Une seconde suffisait à ces gens pour détourner le regard. Il avait quelque chose à faire à Godric's Hollow. Quelque chose d'important dans l'ancienne maison de Bathilda Tourdesac. Des secrets importants sur Dumbledore s'y cachait, et rien de tel que des informations compromettantes sur l'ancien chef de l'Ordre pour détruire celui que Weasley tentait de reconstruire. Si l'image de Dumbledore était ternie, alors l'Ordre tomberait peu à peu en poussière. Attaqué de front du sens propre, et attaqué de fond du sens figuré. Deux champs de combat. Ils ne pourraient pas être actifs bien longtemps.

Descendant de l'estrade, quelques brigadiers vinrent vers lui, pour lui signifier qu'il pouvait rentrer au Ministère de la Magie en toute sécurité, ce qui n'était pas du tout son intention.

« Chargez-vous de retrouver mon idiote de secrétaire et conduisez-là à mon bureau au Ministère. Vous direz qu'elle ne doit laisser entrer personne, que je suis rentrer chez moi. J'ai quelque chose à faire ici. » Voyant quelque chose se former sur les lèvres d'un brigadier, il continua, « Et n'ai besoin de personne d'autre que mon esprit, merci. »

Il tourna des talons et prit la direction d'une petite rue sombre. Ni une ni deux, il prit sa baguette. Il fallait toujours rester sur ses gardes. Regardant les anciennes maisons, le vieil homme prit la direction de celle de Bathilda Tourdesac. Avant, évidemment, d'être interrompu par une voix féminine lui parlant.

« Et bien, Monsieur le Directeur, on cherche la maison de ses rêves? »

Se retournant vivement, il vit alors la personne qui se tenait devant lui. Meredith Roseburn. Et bien, elle en avait du culot.

« Tenebrae! » lança-t-il en avec un mouvement sec de droite à gauche direction du visage de l'ancienne auror.

Le sortilège fusa alors en direction de Meredith. Mais ce dernier prit alors une autre trajectoire, s’écrasant alors sur un arbre dont toutes les feuilles devinrent soudainement marron.

« Meredith Roseburn. Quel plaisir. Je vous retourne cette charmante question. J'avais repéré votre odeur de Sang-de-Bourbe depuis quelque temps. »

Il n'avait pas perdu une once de son calme dans ses propos. La regardant d'un regard froid, la baguette toujours en main, pointée en la direction de l'ex-auror, il ne perdait du regard aucune de ses expressions.

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Une simple exécution, non, ça jamais. Jugson avait le sens du spectacle, ça c'était certain, mais Meredith s'en foutait. Elle n'était pas venue pour Tom. Elle s'en foutait, au moins pour aujourd'hui, et elle ne voulait pas entendre parler du Ministre. Sa cible s'appelait Valverde, Eris Leddicus Valverde, directeur du département de l'Ordre Nouveau, conseiller du Ministre de la Magie. C'était un symbole, ce type. Comme l'exécution qui s'était produite.

Voilà pourquoi Meredith l'avait choisi. Parce que c'était un salaud. Encore plus que Tom. Encore plus que les autres. Parce qu'elle, la née moldue, ne plierait pas face à eux, qu'elle les affronteraient et les détruiraient.

Elle avait conscienceusement repéré les lieux, attendus patiemment que l'exécution se passe, écouté patiemment les discours de Jugson, O'Meara et Valverde. Patiemment vu tous ceux qui devaient être tués mourir. La foule ne la voyait pas : elle s'était désillusionnée. Elle attendait. Enfin quand tout fut terminé, et qu'il n'y eut plus personne, elle se rendit à nouveau visible. Et guetta le directeur de l'Ordre nouveau.

Valverde devait mourir parce que c'était un salaud, il devait mourir pour éviter que des centaines de gens meurent. C'était un sacrifice bénin par rapport à ses crimes potentiels. Et on ne parlait pas de ceux déjà commis...

Et elle le suivit, pistolet dans la poche de son imper, Baguette à la main. Elle vit se diriger vers la maison de Bathilda Tourdesac. Alors elle parla :

" Et bien, Monsieur le Directeur, on cherche la maison de ses rêves?"

Silence. Puis un sort fusa dans sa direction. Fut dévié. Elle eut un sourire ironique :

"Eh bien, monsieur le directeur ? On m'a habitué à mieux que ça par le passé...a moins peut être que vous n'ayez pas le niveau de notre Ministre ?"

Provocation délibérée, elle voulait voir si elle pouvait le mettre en colère. En rappelant qu'autrefois elle avait arretée Jugson, elle montrait aussi que les mangemorts n'étaient pas tout puissants.

« Meredith Roseburn. Quel plaisir. Je vous retourne cette charmante question. J'avais repéré votre odeur de Sang-de-Bourbe depuis quelque temps. »

Meredith secoua la tête :

"Allons. N'essayez pas de me mettre en colère, Monsieur le directeur. Je me fous de ce que vous pouvez me dire...beaucoup moins de ce que vous pouvez faire. "

A présent, baguette pointée vers son adversaire, elle articula deux mots :

"Glavius elementalis."

Un glaive d'eau surgit soudain de sa baguette.D'un mouvement de celle ci, Meredith le lança vers le directeur de l'Ordre Nouveau. Il glissa sur les cotes du coté gauche, ouvrant une plaie sanglante sur le coté du torse de son adversaire, fêlant une de ses cotes par la même occasion. Ca ne suffirait pas à l'empecher de combattre, mais au moins, ça lui ferait mal.

Elle aussi savait se battre. Voilà pourquoi il ne fallait pas la sous-estimer.
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On avait :
Eris : 11 PV/3PA
Meredith 10PV/3PA
On passe à :
Eris : 8 PV/3 PA
Meredith 10/ 3 PA

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[HR:
M. Roseburn= 10/3
E. L. Valverde = 8/3]

« Eh bien, monsieur le directeur ? On m'a habitué à mieux que ça par le passé...a moins peut être que vous n'ayez pas le niveau de notre Ministre? »

Que croyait-elle faire en disant cela? Qu'Eris s'énerverait au point de toute détruire partout autour de lui? Mais elle le prenait pour qui? Pour quelqu'un qui est impulsif? Il la regarda froidement, comme si elle n'était qu'une pauvre petite chose devant lui. Et d'ailleurs, c'est ce qu'elle était, une pauvre petite choses. Une simple petite chose qui ne savait pas à qui elle s'en prenait. Elle pensait peut-être qu'il se mettrait dans tous ces états, tel un gamin qui s'est pris une claque dans la figure? Mais franchement, en avait-il l'air. D'un gamin capricieux. Non, il était toujours calme et froid, et cette provoque ne le touchait même pas. Rien de tel pour provoquer quelqu'un. Prendre son supérieur hiérarchique et le prétendre meilleur que lui en tout autre chose. Les gens voient tellement désormais par le statut social qu'on essai perpétuellement de faire de la provocation gratuite. Mais cela n'avait strictement aucun impact sur Eris, aucun.

« Je vois que vous vous abaissez à un niveau de maturité égal à un nourrisson, Meredith. Mes soupçons seraient-ils donc confirmés? L'Ordre du Phénix est-il le symbole de la Maison d'entraide aux psychologies égarées? »

En effet, c'est ce qu'il pensait depuis toujours de l'Ordre du Phénix. Une bande d'incapable, digne d'une garderie. Et elle en faisait parti. Il le savait, il le voyait. D'ailleurs, peut-être que d'autres étaient aussi présents. Son sens de l'observation lui permettrait bien assez tôt de s'en rendre compte.

D'ailleurs ce sens de l'observation, il le mit en oeuvre quand il lança à Meredith l'attaque sur les Sangs-de-Bourbe. Le visage crispée, elle avait donc réagi à ce qui lui avait dis Eris. Logique, il faut toujours réagir face à ce qu'on est.

« Allons. N'essayez pas de me mettre en colère, Monsieur le directeur. Je me fous de ce que vous pouvez me dire...beaucoup moins de ce que vous pouvez faire. »

Eris n'eu nullement le temps de rétorquer à la jeune femme quand un glaive vira à sa direction. Ce dernier lui entailla le côté du torse. Et une cicatrice de plus. Eris en avait des dizaines dues à la Bataille de Poudlard.

« Je vous remercies pour cette petite cicatrice. Au moins, nous pourrons enfin confirmer que la vermine bourbiste est d'une cruauté. Attaquer quelqu'un qui sert la Magie. Et bien. Quelle lâcheté. Expelliarmus! »

Le sort prit la direction de Meredith, mais une seconde fois fut dévié par on ne sait quelle puissance. Il alla s'écraser sur une maison, dont une partie d'un mur s'écroula sous la puissance du sortilège.

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Meredith eut un sourire face au directeur de l'Ordre Nouveau. Immature, elle ? Il pouvait le penser. Même le dire. Qu'importait finalement ce qu'il pensait. Elle, elle pensait bien que c'était un salaud, après tout.

"C'est l'hopital qui se fout de la charité, Monsieur le directeur... Vous autres mangemorts êtes sinon psychologiquement égarés, au moins fous...Tom est taré, vous vous êtes un salaud, Menroth est violent et dangereux, et je ne parle même pas de votre copain à face de serpent."

Toujours le même sourire, impertubable. Toujours et encore l'ironie. Elle se foutait bien de voir ce que Eris ferait, rien ne comptait que ce qu'elle faisait elle...D'ailleurs, n'échouait il pas une nouvelle fois ? Elle restait prudente, le savait dangereux, mais elle avait pour l'instant l'avantage. Consciente cependant qu'elle pouvait le perdre à tout moment, Meredith restait sur ses gardes, prete à sortir le luger au cas où.

Cruauté. Un mot bien étrange dans la bouche d'un mangemort. Si étrange qu'ils croient tous servir la magie et la justice.

"Cruelle, moi ? Peut-être. Mais vous ? N'est-ce pas cruel de tuer des gens parce qu'ils existent ? Vous vous croyez juste ? Si c'est ça la justice, si c'est ça la bonté, alors tant pis. Je préfère être cruelle, monsieur le directeur. "

Informulant son sortilège favori, l'escrimo, Meredith fit jaillir le fouet d'air caractéristique de ce sort. Avec un léger claquement, elle le projeta vers le mangemort, et il laissa sur les bras de celui ci des traces sanglantes. Elle avait réussi.
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Eris : 5/3
Meredith :10/3

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Date de naissance du joueur

« C'est l'hopital qui se fout de la charité, Monsieur le directeur... Vous autres mangemorts êtes sinon psychologiquement égarés, au moins fous...Tom est taré, vous vous êtes un salaud, Menroth est violent et dangereux, et je ne parle même pas de votre copain à face de serpent. »

Il lâcha un regard méprisant envers la jeune femme. Non mais elle avait tout de même un sacré culot. Insulter le Seigneur des Ténèbres, digne de toute justice et liberté, devant Eris. Mais quel affront audacieux! Mais cependant, il ne fit pas mine que ceci le touchait. Il resta impassible devant l'ancienne-auror du Ministère, avant de lui répondre, avec un ton toujours aussi calme.

« Mademoiselle Roseburn, il serait peut-être temps que vous vous mettiez à réfléchir un minimum. Non, là, ça devient sérieusement inquiétant. Que croyez-vous accomplir en mettant les Mangemorts dans le même sac? Que pensez-vous en faisant cela? Vous allez droit dans le mur, vous et vos petits amis. Si vous me tuez aujourd'hui, quelle importance! La mort arrive à tout âge. Cependant, vous, vous devez mourir tout de suite. Vous rependez sur le monde de la Sorcellerie votre maladie infectieuse. J'espère que vous avez bien écouté mon discours de tout à l'heure. Car il vous était principalement concerné. Vous, la traitre et la Sang-de-Bourbes. J'ignore comment vous ne pouvez pas avoir honte de respirer tout simplement. »

Cela se voyait dans ses yeux. Tout ce qu'elle voulait s'était détruire le monde de la Sorcellerie ainsi que toute la société de Mage-Purs. Mais elle n'y arriverait pas. Eris ne lâcherait pas prise. Ces gens là ne gagneraient pas cette guerre contre la Liberté. Et c'était à cause de personnes comme cela qu'Eris détestait les Sang-Impurs. Des personnes qui s'attaquent à lui, directement ou indirectement. Tout d'abord le chauffeur de ce camion qui avait renversé Jeanne, puis Lily Evans Potter, qui avait provoqué la disparition temporaire du Seigneur des Ténèbres et ainsi, l'emprisonnement d'Eris. Maintenant, elle était coupable de tous les maux possibles, cette Meredith Roseburn. Déjà, elle avait trahi le Ministère de la Magie. Son rôle, censé protéger la population, elle s'en était servie comme couverture pour s'attaquer aux libertés des autres. Une honte pour tout sorcier. Elle ne méritait pas son ancien titre.

« Cruelle, moi ? Peut-être. Mais vous ? N'est-ce pas cruel de tuer des gens parce qu'ils existent ? Vous vous croyez juste ? Si c'est ça la justice, si c'est ça la bonté, alors tant pis. Je préfère être cruelle, monsieur le directeur. »

Bien-sûr que c'était cruel. Mais c'était pour le bien de la population. Il fallait éliminer le Sang-Impur, d'une façon ou d'une autre. Le plus rapidement possible. Il en était ainsi. Seule la race supérieure, celles des Sangs-Purs avait le droit d'exister. Et il fallait bien se débarrasser de la race impure, la race inférieure, celle qui était d'une puanteur extrême.

« Non, Mademoiselle Roseburn, c'est la vie. L'homme est un loup pour l'homme, vous devriez le savoir. Vous n'êtes pas plus digne qu'un cagot en bois que l'on doit jeter aux ordures car il ne nous sert plus. Votre but sur la terre? Éradiquer la Magie, pour faire régner la maladie, la peur, l'horreur. Ne me faites pas ce que je ne suis pas. Vous êtes Moldu et vous ne devez pas exister. Il en est ainsi. C'est cela, la civilisation Mademoiselle Roseburn, c'est ça la vie. »

Le sortilège que lui lança Meredith lui arracha le bras. Eris cria de douleur, on y voyait la chair et presque l'os. Mais quel cruauté! Comment peut-on s'attaquer à quelqu'un qui ne cherche qu'à servir la Magie?

« Cette fois, c'est trop, Meredith. Vous avez perdu. Vous venez de prouver que votre race est à éliminer, et ça commence par vous. »

Il avait gardé tout son calme, malgré la fureur qui boullonait en lui. Pointant sa baguette face à l'ancienne auror qui avait trahi le Ministère de la Magie, il invoqua le Sortilège de Videntrailles, un sortilège informulé. Celui-ci avait était lancé avec une moyenne intensité, histoire de faire peur et d'affaiblir Meridith. Il en avait encore fini avec elle.
Un rayon de couleur gris-metal fusa en direction du ventre de l'ancienne auror, qui sous le choc, fut propulsée en arrière. Le sortilège avait réussi.

Le vieil homme s'avança en direction de la masse qui se vidait de son sang. Le ventre ouvert, les intestins commençant à sortir, elle était encore en vie. Elle n'allait pas mourir. Mais devait souffrir abondement. Poussant la baguette de la jeune femme avec son pieds, il s'agenouilla dans son propre sang et regarda Meredith. Cette dernière était à deux doigts de perdre connaissance.

« Si j'avais été si cruel Mademoiselle Roseburn, je vous laisserai mourir là. Surement quelques heures, si vous ne vous faites pas manger par les corbeaux avant. Mais je suis d'humeur juste et loyale. Vous allez répondre de vos crimes au Ministère. »

Il prit alors la main de Meredith, et aussitôt, ils furent transplanés dans l'Atrium du Ministère de la Magie.
Eris, la robe couverte de Sang, se leva tant bien que mal alors que certains se mettaient à crier. Certains brigadiers vinrent en courant, s'assurant alors que le Directeur du Département de l'Ordre Nouveau allait bien.

« Je vais bien. Allez donc l'enfermer à Azkaban quelques jours, après avoir fait le sortilège Epiksey Maxima. Elle devrait se remettre facilement. Je ne veux pas qu'elle meurt. Je veux l'interroger personnellement. Dites à Tom que nous avons capturé Meredith Roseburn. »

Eris jeta un regard aux sorciers en train d'attacher les mains de Meredith, pendant que d'autres s'assuraient de la soigner. Il prit alors la direction du Ministère de la Magie, avant de sentir un déséquilibre en lui. Sa côté cassée et son bras dénudé de peau commençait à lui faire perdre énormément d'énergie. Il souffla un coup, avant d'avancer quelques pas et de s'écrouler en plein coeur de l'atrium. Il venait de perdre connaissance.

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