4 Contre 1 ? Mais c'est pas réglo les gars ! [Terminé]

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Son nom... en salle des professeurs ? Ah... C'était pas prévu dans le contrat ça. Ils voulaient une photo aussi, avec un autographe ? ttttt... vraiment pas croyable. À la rigueur, elle s'en fichait... Il les croyait sincères. Ou pas et il ne voulait pas s'emmerdouiller avec deux heures de retenus et tout ce qu'il avait gentiment promis. Deuxième solution, s'il vous plaît. Il leur conseilla de ne pas traîner dans le coin plus longtemps... Conseil inutile, elles s'en allaient justement. Après il poussa les chocolatines vers elle, alla vers les trois corps inertes, les regarda et d'un coup de baguette les éleva au dessus du sol, se décidant finalement à les amener à l'infirmerie. Et puis il se contenta de les mettre en garde avant de disparaître aussi vite qu'il était venu.

Ensemble ?

Morganne qui n'avait pas touché un mot depuis tout à l'heure avait à présent les yeux écarquillés et les sourcils froncés. Ça voulait dire quoi, ensemble ? Elle ne traînait pas avec des Gryffondors ! La honte !

Si à chaque fois qu'un Serpy et un bouffondor étaient dans le même couloir on décrétait qu'ils se fréquentaient ça serait l'anarchie !

Elle n'avait pas dit ces mots assez fort pour que le professeur déjà loin ne puissent les entendre. De toute façon, cela ne lui ferait rien. Elle connaissait Sorel de réputation, et si celle-ci était vraie, il s'en ficherait royalement. Elle se tourna vers Pyrya.

'Scuze mais... c'est qu'il a pas tord... serpy et gryffy c'est mal vu... Surtout avec la brigade.

Elle n'avait rien contre les gryffondors, vraiment. Mais elle était à serpentard et elle avait un peu d'honneur à sauver.

Morganne jeta un coup d'œil sur les chocolatines qui traînait à leurs pieds. Elle se baissa et les ramassa. En prit une et tendit le paquet à Pyrya d'une main et porta le pain à sa bouche de l'autre.

De ch'toute fachon il est chzarbe ce gars.

Oui, il était étrange, mais le dire la bouche pleine n'arrangeait pas l'affaire.

Bon c'est pas tout ça...

Morganne, d'un pas svelte, alla vers les escaliers. Elle allait faire un tour dans la tour d'astronomie. Elle ne pouvait plus voir les étoiles depuis que l'hiver était passé, mais le ciel était tout aussi beau à regarder. Si Pyrya la suivait... et bien... de toute façon, il n'y aurait personne pour le savoir là-bas.

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"Elle fait donc vraiment partie de la Brigade... J'aimerai bien lui poser quelques questions..."

Pyrya commençait à s'impatienter, soit il partait avec les corps et leur foutait la paix, soit il leur donnait leur punition qu'ils en finissent, c'est pas que Pyrya avait faim, mais c'était pire que tout à l'heure surtout après le combat qui venait d'avoir lieu. C'est peu de temps après que le Professeur les "libéra" de son monologue. Il posa sa boîte de patisserie pour la faire glisser avec le pied vers nous, Pyrya n'en croyait pas ses yeux :

"On n'est pas des chiens ! Quitte à nous les donner comme ça autant pas nous les donner ! Pfff 'spèce de........"

Ce n'est qu'après avoir soulever les corps de façon négliger pour les emmener à l'infirmerie, presque forcé d'ailleurs, qu'il leur avait dis qu'il n'enleverai aucun point ni n'en donnera à aucune d'entre nous... La raison, Pyrya la comprenait, qu'est-ce qu'elle était partit chercher des sorts aussi dangereux, l'envie de se défouler ? Peut-être. Mais Pyrya était beaucoup moins fière maintenant que Sorel leur avait expliqué la raison. Pyrya baissa les yeux, culpabilisant tout de même un peu...

La Serpentard après avoir vigoureusement nié, avec raison, le fait qu'elles étaient ensemble se tourna vers Pyrya pour s'expliquer au moins un minimum, encore une preuve de politesse, comme quoi apparemment ça existe chez les Serpentard, Pyrya lui répondit avec une voix neutre et monocorde :

- Ouais. T'inquiètes pas je comprends... Enfin, on va dire ça comme ça en tout cas.

Pyrya prit l'une des patisserie qui restait dans la boîte que Morganne lui tendait, croqua un morceau et s'exclama sur un ton, cette fois-ci, beaucoup plus chaleureux et amical :

- Vas-y garde le reste ! Je crois que tu en as plus besoin que moins ! Et je suis d'accord avec toi, c'est clair qu'il est carrément bizarre, mais bon qui ne l'est pas de ce collège, hein ?!

Pyrya vit Morganne se diriger une fois de plus vers les escaliers, elle montait apparemment. Ayant des questions à lui poser, elle commença à la suivre du même pas décidé, puis s'arrêta pour lui poser une question :

- Je sais pas où tu vas mais est-ce que je peux t'accompagner, au cas où il y aurait encore des idiots qui viendrait te chercher des noises ? avait-elle demandé avec un clin d'oeil, et puis c'est sur mon chemin toute façon, donc bon !

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Elle comprenait ? Non, c'était vrai ? Une gryffondor qui comprenait une Serpentard ? Oo' Ou pas... "On allait dire ça..." C'était simplement parce qu'elle avait pris la peine de s'excuser, n'est-ce pas ? Elle le méritait bien, pour une fois qu'elle se tenait aux règles de la politesse, soit dit en passant, la forme la plus acceptable de l'hypocrisie et encore. Drôlerie que de les voir tous se faire des courbettes pour maintenir des apparences mauvaises et trompeuses alors que les sentiments qu'ils entretenaient les uns pour les autres ne valaient pas grand chose. Un système illégitime, des rapports fallacieux, des idées étouffées, des peurs omniprésentes... qu'il était beau ce monde sorcier. La démocratie des moldus n'était sûrement pas parfaite, mais au moins, eux n'étaient pas obligé de tenir des missions de répression en plein centre ville pour étouffer des révoltes. Chez eux, une révolte, on appelait ça une grève, et c'était toléré... Parfois un ou deux blessés, rien de plus. Morganne en voyait souvent à la télé durant son "existence moldue".

L'autre saisit un petit pain au chocolat et lui dit de garder le reste, elle allait pas ce faire prier. Surtout lorsqu'il s'agissait de nourriture. Un instinct primaire propre à tout le monde, sauf que certains le cachaient plus ou moins bien.

Qui ne l'est pas ?! J'ai l'air étrange ?

Bien sûr que oui ! Pas besoin de lui confirmer, elle le savait déjà. Elle l'était. Mais c'était toujours amusant d'avoir une vision extérieure. Du coup, faux air surpris un peu près bien imité -non, en fait, c'était merdique comme imitation... mais un peu de tolérance théâtrale morbleu !- avec froncement de sourcils adéquate à la réflexion.

Morganne remercia et s'éloigna, mais rapidement ses pas furent suivi d'une résonance étrange. On la suivait. Pas besoin d'être bien malin et de vérifier pour savoir qu'il s'agissait de la Gryffy. Et nullement besoin d'être parano ou ennuyée, la salle commune des gryffondors était au septième étage, elle ne pouvait y aller en passant par un autre chemin. Mais les pas se stoppèrent et une question fut posée.

Pourquoi pas... Enfin, j'espère ne pas avoir d'ennemis au point de me faire attaquer à tous les coins de couloir... sinon, va falloir que je pense franchement à me reconvertir !

C'était un fait, son entrée dans la brigade n'avait pas fait plaisir à tout le monde. Ses relations avec quelques uns s'étaient largement dégradées, mais au contraire, elle avait largement monté dans l'estime de certains de sa maison. Quelques uns qui ne lui aurait jamais adressé un simple salut s'arrêtaient pour lui parler dans les couloirs... Sa lui faisait bien chier ! Jeu social encore... Ils tentaient simplement de se rapprocher du pouvoir... Mais elle n'était pas le pouvoir, simplement un bras à demi-armé, censé le représenter ?

J'vais traîner dans la tour d'Astronomie.

Et hop, elle reprenait déjà son ascension.

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Voilà le lien de la suite ^^

http://www.poudnoir.com/tour-d-astronomie-f43/petites-questions-autour-d-un-telescope-pv-morganne-t5127.htm#122287

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