Jamais plus elle n'aurait de sommeil profond. La résistante avait apprit à vivre sur le qui vive, et donc, à avoir en permanence des vieux reflèxes remontant à l'époque des hommes des cavernes. Il s'était levé, elle l'avait tout de suite sentit. Et il l'avait habrillé tout doucement, ça aussi elle l'avait sentit. Lacey n'était pas bête, mais elle n'avait rien dit. Elle avait tout simplement ouvert discrètement un oeil pour regarder ce que fesait son époux. Lorsqu'elle le vit à genoux, elle comprit rapidement ce qu'il fesait et c'est en ayant le coeur serré qu'elle referma rapidement son oeil et qu'elle fronça les paupières. Elle souffrait de l'entendre parler. Elle souffrait de savoir sa fille morte. Mais elle souffrait surtout de le voir en si piteuse état.
C'était Lacey qui l'avait obligé à revennir en Angleterre.
C'était Lacey qui les avait séparé pendant si longtemps.
Et cétait Lacey qui avait tené de le convaincre que la résistance avait toujours été là pour eux.
Mais elle se rendait cruellement compte que, malgré ses proches dans la résistances, jamais, ils ne risqueraient leurs vies pour eux. Ils n'avaient jamais été assez important. Ils n'avaient jaimais rien apporter aux résistants comme John, Vincent ou Elliot leur avaient apporté.
Les points serrés, à déchirer la mince converture avec ses ongles, elle laissa la mélancolie, l'impuissance et la rage l'envahir. Lui dévorer le ventre et lui donne renocre plus d'envie. Des envies de tuer peut-être ? De se rebeller ? D'hurler ? De crier ? ...

Kameron ne l'avait toujours pas rejoint dans le lit. Elle ne s'inquiètait pas, mais son corps commençait à avoir froid. Son unifornme n'était pas très épais, ses pied étaient nus. La chaleur de Kameron la réchauffait mais lui fesait surtout du bien. Elle émit un bas gémissement. Le jeune homme l'avait tout de suite entendu, et il était revenu s'étendre près d'elle, ses yeux étaient rouges. La jeune femme ouvrit les yeux et déposa sa main sur la joue de son tendre. Elle la lui caressa du revers du pouce et lui adressa un sourire rassurant, quoi que brisé par les larmes qu'elle avait aussi versées. La jolie résistante lui chuchotta tendrement à l'oreille avant de laisser le sommeil les prendre :

- Je t'aime.



Une faible lueur traversait la petite fenêtre de la cellue en face de la leur. Il fesait donc jour et voilà son tout premier jour à Azkaban. Ils n'étaient pas encore réveillés. Ils pouvaient se permettre de paresser très tard dans leur lit de toute façon, ils n'avaient pas grand chose à faire entre ces quatre mûrs de pierres froides et humides. Bien entouré dans les bras chauds de Kameron, Lacey avait les paupières fermées. Ses chevilles étaient enflées, ses mains rouges et sa lèvre inférieure encore enflée. Il faut dire que les gardes s'étaient bien amusés à la frapper et la violentée un peu avant de la conduire dans sa cellule. Elle n'oublierait pas leurs visages satisfaient quand l'un d'eux avait ...
Non, elle n'oublierait pas la violence gratuite qu'elle avait subit la veille.

Finalement, après quelques heures à paresser encore dans leur lit, Lacey s'était redresser et Kameron aussi. Elle était soulager d'être avec lui, mais elle souffrait beaucoup en ce moment. Ses yeux vidés de toutes expressions, de toute étincelles regardaient le sol, sans vie. La journée allait être longue...

Soudainement, les verrous de la cellule grincèrent et la porte s'ouvrit. Ils étaient quatre. Imposants. Des gardes acompagnés de trois détraqueurs. À leur vue, Lace frissona et le froid habituel glaça les quelques goûtes d'eau sur le mûr. Paniquée, Lacey attrapa doucement la main de Kameron. Elle comprenait que trop bien qu'ils allaient être séparés. Le plus costaud d'entre-eux s'esclaffa en ayant vu leurs mains se prendre :

- Vous croyez sincérement que c'est ÇA qui va vous gardez ensemble ?!
- Je suis prête à parier que tu n'as pas ÇA ! lança Lacey sur la défensive.

Elle ne chanegrait jamais. Têtue, grand langue, mais surtout, elle devrait apprendre à se la fermer des fois. Parce qu'à voir le visage mauve violacé du garde, il n'appréciait pas ce genre d'interuption. Il pointa sa baguette evrs le corps frêle de la jeuen femme, mais l'homme à s droite abaissa tout de suite sa baguette et le résonna :

- Non ! Rappel-toi, elle est attendu...

Toujours sous la rage, le garde pointa sa baguette vers Blink, mais regarda Lacey :

- Tu as de la chance cette fois-çi...

Des liens vinrent enrouler Kameron et Lace fut forcée de lâcher sa main. Les détraqueurs s'agitaient derrière les gardes. Le garde à la gauche du plus costaud laissa les chaînes se cogner entre elle avant d'approcher d'une Lacey terrifiée par les chaînes. C'est comme si on lui avait apprit à les craindres. Mais s'était, qu'en faite, elle voyait la bouche des détraqueurs s'entre-ouvrir, prêtes à donner leur baiser fatal. Le garde passa les hcâines autour des chevilles et des poignets de la prisonnière, ne ratant pas de les serrer davantage. Lacey grogna, mais se laissa lever docilement par le garde. Kameron était déjà srotit et les détraqueurs l'avaient suivit. Quant à Laey, elle allait dans la direction opposé. Elle s'enfonçait dans un corridor plus noir. Elle ignorait où il l'amenait. Il avait enfocné a baguette dans le dos de Lace et marmonnait des trucs incohérents...

- Où ils amènent Kameron ?
- Ça ne te regare pas traîtresse.
- Où l'amènent-ils ?
- Ta gueule et avance.
- Où l'amènent-ils ?
- Tu vas m'énerver là.
- Je m'en fiche. Je suis attendu... avait-elle répondu de façon provocante.
- Espèce de petite...

Il se contena, mais ne répondit rien. Ils poursuivirent leur route sans mot.