Mélancolie d'un passé heureux || Lacey

Date de naissance du joueur

Mélancolie
d'un
passé heureux.

« Le soleil c'était couché plusieurs heures auparavant sur la capitale de l'Angleterre. À cette heure-ci, aucune voiture ne circulait, aucun piéton n'étaient de sortis, ni même aucun chat, chien ou tout autre animaux errants ne frôlaient le sol de Londres. La ville était étrangement déserte. La lune blanche, haute dans le ciel, était pleine et éclairait comme en plein jour. Elle observait de son oeil sournois, la capitale londonienne endormis. Tout était calme, tout était silencieux. Du moins en apparence. Là, dans un recoin d'une ruelle sombre, frôlant les murs, ne faisant pas plus de bruit qu'un chat, un homme marchait tranquillement tête baissée. Sa respiration était normal, mais la fréquence de sa marche était tout de même vive. Regardant fréquemment derrière lui, il faisait en sorte de laisser sa capuche sur sa tête pour ne pas montrer son visage. Il ne savait plus depuis combien de temps il marchait, ni ce qu'il espérait ne pas trouver derrière lui. Depuis quelques mois, même depuis plus d'un an, il était devenu quelque peu paranoïaque. Mais là, il était vraiment lasse de courir et de toujours courir. Mais c'était la meilleure et la seule façon de rester en vie, de survivre.

Tournant dans un rue non principal, il retira son couvre chef. En dessous, ou pouvait voir le visage d'un jeune homme. Une vingtaine d'année tout au plus. Brun. On pouvait lire sur son visage, pourtant parfait, angélique, la fatigue, la lassitude, mais aussi la tristesse et les ravages du temps. Il sortit ses mains de ses poches, pour les apporter à son visage. Fatigué, il utilise assez souvent ses mains comme outils contre le sommeil. Il sortit un bâton de sa poche, le pointa devant lui et sortis du pain d'une autre de ses poches. Après un petit mouvement de manivelle le pain unique se multiplia en cinq. Il se jeta sur ce qui allait lui servir de nourriture pour cette soirée.

**Encore du pain pour ce soir. Encore et toujours.**

Croquant dans le pain, comme un véritable charognard. Il repensait comme chaque soir à sa vie d'avant. À sa vie au château, à sa vie de luxe et de simplicité. A cette vie ou il avait ami, famille, mais aussi amour et sécurité. Cette vie qu'il regrette tant aujourd'hui. N'aurait-il pas mieux fallu qu'il garde ses conviction pour lui-même ? N'aurait-il pas mieux fallu qu'il n'intègre jamais cette « armée de dumbledore » ? Aujourd'hui il n'en ai pas moins sûr. Il aurait sans doute préféré être dans l'autre camps. Il aurait sans doute préféré sacrifié sa propre moral pour ne plus être dans cette galère.

Mais malgré ce discours, malgré ces paroles qui lui reviennent toujours en tête, malgré la galère dans laquelle il était aujourd'hui, il n'aurait voulu changé ce qu'il avait fait, son passé pour rien au monde. Il était fière de ses convictions et même si, quelque fois, égoïstement, il aurait préféré faire partis des « dark snake », il n'aurait jamais pu assumer cette trahison. Surtout après ce que sa famille avait vécu.

Il en était sûr, si ses parents était toujours vivant, ils auraient été très fière de lui.

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Avez-vous déjà eut cette impression de déjà vue ? Une sensation dérangeante et qui, par moment, nous fesait croire qu’on était fou ? Mais connaissez-vous simplement la folie ? Avez-vous déjà été assez fou pour vous croire normal ? Et bien, pour notre résistante, ce soir était du déjà vue. Parcourir les rues de Londres, vêtu d’une longue cape noire, d’un pas rapide mais silencieux, s’était chose courante pour elle. Depuis la mort de sa fille, depuis l’enfermement de Kameron à Azkaban, depuis le retour de Versus et Rachel, depuis la trahison de Sarah. Son corps n’agissait plus que sous l’influence de la vengeance prochaine qu’elle se ferrait. Mais pour l’instant… patiente.
La jeune fille suivait un garçon. Mais de loin. De très loin. Elle n’était pas certaine de son identité, mais son odorat de demi-vampire plus développer lui indiquait le contraire. Sa baguette était dissimulée dans la manche de sa cape au cas où ils devaient y avoir une visite innatendu. Le jeune homme qu'elle pourchassait tourna sur une rue principale et retira alors la capuche qui lui recouvrait la tête.

* Non mais quel idiot ! Remet-moi ça où tu vas te faire repéré ! *

Son odorat ne lui avait pas jouer de mauvais tours. Il s'agissait bien de Willow son ami de longue date. Malgré le soudain bonheur de le voir en vie, elle devait se contrôler pour ne pas attirer l'attention. Malgré l'heure et la noirceur, les mangemrots étaient toujours aux aguets. Son visage était trop bien connu de ses ennemis pour qu'elle puisse se permettre de retirer sa capuche ou de parler à voix trop haute. Elle était déjà très imprudente de sortir dehors ainsi, sans sors de dssilusion sur le corps ou potion de cammouflage. Elle n,avait pas trop suivit ses quelques actions dans les secondes qui suivirent puisque son attention était concentrée sur les environs. Un clochard plus loin, un chien errant par là, et une silhouette noir entre deux ruelles... lorsqu'elle revint vers Willow, il croquait déjà dans un morceau de pain avec appétit. Lacey eut un élan de pitier envers son ami.
Prudement et silencieusement, elle s'avança vers Willow qui dévorait son morceau de pain.

Willow ?

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__ Il avait choisis un endroit stratégique de cette petite ruelle. Un coin où presque aucune lumière ne filtrait, un coin entre les poubelles et la crasse. Habillé tout de noir, assis en tailleur il n'allait pas se faire repéré. Du moins, il l'espérait. Les mangemorts étaient vraiment très futé. D'ailleurs c'était assez surprenant. À croire que maintenant pour devenir mangemort, il fallait avoir un semblant d'intelligence et de malice. Les temps avaient vraiment changés. Et le pire, c'est que l'on pouvait avoir l'impression que de devenir mangemort que d'être sous la tutelle du seigneur des ténèbres, cela devenait totalement tendance. Et cela donnait vraiment envie de vomir au jeune métamorphomage.

Assis dans en tailleur, recroqueviller sur lui-même, il apportais à sa bouche avec envie, les uns après les autres, les bout de pains qui lui servait de repas depuis plusieurs jours. Même si à chaque fois c'était le même rituel, même si à chaque fois, c'était la même odeur, le même goût, et bien c'était toujours ça. Il pensait à ces pauvres moldus qui vivaient dehors, et qui eux n'avait rien à manger, ni aucun autre recours pour avoir ne serais-ce que quelque chose pour se mettre dans l'estomac. Il n'avais vraiment pas à se plaindre. Il était vraiment beaucoup mieux lotis que n'importe quel autre clochard. Bien sûr il risquait sa vie à chaque instant, mais au moins, lui, il pouvait manger et avoir un minimum de chaleur.

La tête toujours baissé, mangeant son pain avidement, il fit comme si il n'entendait pas. Une personne arrivée. À la façon dont cette dernière marchait, il devait sans doute s'agir d'une femme. Pourtant, elle ne faisait pas tant de bruit que cela, mais le jeune homme avait appris à développé son ouïe et a savoir, lorsqu'il pouvait être en danger. Il faisait comme si de rien n'était, mais avec sa main droite, il prit sa baguette dans sa main droite et attendit de voir ce qu'allait faire la jeune demoiselle.

« Willow ? »

Sans même réfléchir, il se leva d'un seul coup. Et pointa sa baguette sur le torse de la jeune femme. Ses yeux se posèrent sur son visage. On pouvait voir de la méchanceté dans son regard. Sa respiration s'accéléra. Il restait fixé l'étrangère. Mais d'un seul coup, tout émotion disparu de son regard. Sa respiration était toujours aussi vive, si ce n'est plus. Son coeur battait à tout rompre dans sa cage thoracique. Elle était là devant lui. Il la connaissais. Il la considérais comme sa petite soeur. Elle l'avait retrouvé. Mais comment ? Il avait envie de pleurer et en même temps de la prendre dans ses bras. Mais il ne devait pas. Si il répondait positivement à sa question, il la mettrait en danger et ça il ne pouvait pas se le permettre. Il avait toujours fait en sorte de la protéger ce ne serais pas maintenant qu'il arrenterait. Il baissa sa baguette, tourna la tête, pour pas qu'elle ne voit les différentes expressions de son visage. Puis lui déclara.

« Désolé mademoiselle, mais vous devez vous tromper de personne. »

Il prit les derniers bout de pains qui étaient par terre, puis commença à s'éloigner un peu plus dans la ruelle sombre en espérant que la jeune Lacey, le ne suivrait pas, car se serait vraiment trop dur pour lui.

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Jamais elle n’aurait pensé se retrouver dans pareille situation. Pas avec lui. Willow s’était retourné et levé si rapidement que Lace ne put réagir. Il avait pointer sa baguette contre le torse de Lacey. une belle menace qu'il avait là. Ses yeux semblaient animé par une énorme méchanceté. Quant à sa respiration, elle était rapide. Lacey ne bougea pas et ne tenta même pas de se défendre... ses bras étaient parfaitement immobiles le long de son corps. Elle se contenta seulement de le toiser. Puis, c'est là qu'elle remarqua à quel point il avait vieillit. Il n'avait plus l'air d'un gamin de Poudlard. Il avait l'air plus vieux, aussi vieux qu'elle. Son visage s’était durcit. Subitement, son regard changea. Il ne paraissait plus aussi agressif. Sa baguette s’abaissa tranquillement mais le regard de Lacey ne quitta pas les yeux de son ami. Quoi que moins agressif. Elle secoua la tête et lui adressa un petit sourire. Quelques secondes s’écoulèrent où tout deux ne bougèrent pas. Willow semblait complètement désemparé et Lacey voulait l’aider. Son ami tourna la tête et Lacey chercha à ramener ses yeux vers elle. Mais en vint. Il ne semblait pas heureux de la revoir.

Désolé mademoiselle, mais vous devez vous tromper de personne.

Lacey secoua la tête de gauche à droit et tenta un truc :

Je t'ai reconnu.

Mais il était trop tard, Willow s'en allait déjà sans se retourner. La jeune résistante ne se laissa toutefois pas impressioner et elle décida de le rattraper. Plus elle le suivait, plus la ruelle devenait sombre. La demi-vampire n'en était pas affectée, mais elle se demandait toujours comment Willow fesait pour bien se diriger à travers se rideau de noirceur.
Finalement, elle fut assez proche de lui pour pointer à son tour sa baguette sur lui. L'extrimité de sa baguette sur la tête de son ami, elle l'arrêta et apporcha ses lèvres de son oreille :

Je t'ai reconnu Willow. Je sais que c'est toi. Ne me fuit pas, je t'en pris. Ne m'oblige pas à faire ça. ajouta-t-elle en fesant tournoyer le bout de sa baguette sur le crâne de son ami.

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Plus il avançait dans cette petite ruelle, plus la lumière que la lune pouvait dégager avait du mal à passer. Les deux grand mur de brique qui délimitait l'impasse montait à une telle hauteur que l'on aurait pu croire qu'il se touchait. Les ténèbres prenaient de plus en plus de place à force que le jeune métamorphomage et il sentait bien que le jeune Lacay Schwimmer le suivait. Il savait qu'elle allait faire ça. Ce n'est pas que la jeune femme soit vraiment prévisible, mais c'est qu'il connaissait trop bien la sorcière. Et même si elle était, sans doute, une résistante comme lui, obliger de se cacher et de fuir, son obstination devait toujours faire partie d'elle, de son caractère. Il s'en rappelle très bien. Durant leurs études, plus têtues qu'elle il n'y avait pas. C'était sans doute ce trait de caractère en commun qui avait aussi rapprocher les deux jeune gens.

Même si il ne le souhaite à personnes, c'est deux années et demi de vagabondage, lui auront permis de mettre à profit ce don si magnifique et tellement étrange qu'il avait depuis la naissance. Cette capacité à changer d'apparence à sa volonté. Simple, rapide et tellement efficace pour semer une bande d'abrutis à ses trousses. Mais le plus sympathique, c'est que le fait d'utiliser ce pouvoir lui à permis de connaître toute l'étendue de ce don. Et à ce même moment, il allait l'utiliser sans même que la jeune femme ne s'en aperçoivent. Il se concentra brièvement et changea ses yeux humain, contre des yeux de chats. L'animal étant lui-même nyctalope, cela permettrait au jeune sorcier de pouvoir se diriger dans le noir complet sans jamais trébucher ou se prendre un mur.

Poursuivant sa course, il sentis que la jeune femme pressait le pas pour sans doute le rattraper. Puis d'un seul coup le jeune homme se stoppa net. Il sentait sur son crane une sorte de pointe. Il savait qu'elle venait de sortir sa baquette. Un petit sourire apparu sur le visage du jeune vagabond. Mais il disparu à l'instant.

« Je t'ai reconnu Willow. Je sais que c'est toi. Ne me fuit pas, je t'en pris. Ne m'oblige pas à faire ça »

Il se retourna pour être face à face avec la jeune femme. Tandis qu'elle venait de lui parler au creux de son oreille, lui il lui parla comme ça en face de vive voix. Mais tout en chuchotant, pour ne pas éveiller les soupçons.

« Tu ne ferrais pas ça à ton vieille ami Willow, quand même Lacey !! Pas après deux ans de séparation »

déclara-t-il tout en repoussant la baguette du revers de sa main

Il ne voulait pas être méchant. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, lui demander comment elle allait et lui faire comprendre que plus jamais ils ne se quitteraient. Mais ils ne voulait pas qu'elle souffre, il ne voulait pas qu'elle soit envoyé à Azkaban. Même si il n'était plus recherché activement, il y avait toujours sa tête de mise à prix et il ne pouvait faire tenir ce risque à celle qu'il considère depuis toujours comme sa petite soeur. Il préférait être méchant et qu'elle le laisse partir et qu'elle soit libre, plutôt que l'inverse. Il ne voulait pas savoir que part sa faute, elle se retrouvait entre quatre mur, parmi des zinzins de toute l'Angleterre à subir les baiser de ces affreux détraqueurs.

L'ancien Willow est mort. Je ne suis pas celui que tu espères. Alors maintenant si tu veux bien.

Il se retourna une nouvelle fois et continua son chemin vers les sombres ténèbres de la ruelle.

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Et voilà, encore une fois, son ami essayait de s'échapper. Lacey avait toujours été têtu et déterminée. Lorsqu'elle désire quelque chose, général, on finit par lui céder. Mais Willow paraissait plus tenace qu'elle ne l'aurait espéré. Il avait écarter sa baguette si facilement - Jamais Lacey n'oserait l'attaquer - et lui avait répondu froidement. Comme s'il cherchait à se débarasser de leur amitiée. Désolée, mais lorsque Lacey décidait de vous considérez comme un ami, vous l'étiez opour toujours, sauf exception. Bouche-bée, elle regarda son ami s,éloigner et secoua la tête. Mais avant qu'il ne se soit complètement exclipser de sa vue, elle lança :

Parfais ! Si c'est ce que tu veux ! Va t'en !

Exaspérée, elle le regarda effectuée exactement ce qu'elle venait de lui dire. Merde, ilsdevraient encore jouer longtemps au chat et à la souris ? La jeune
femme secoua la tête et, la baguette bien en main, elle l'agita furieusement, des étincelles surgèrent de l'extrimitée du fin bou de bois. Elle aurait préférée ne pas à avoir à faire preuve de plus de persuation. Mais puisqu'elle en était oubligée, elle pointa vivement sa baguette sur la silhouette en mouvement, quelques pas plus loin :

Petrificus Totalus

Satisfaite, elle regarda le corps de Willow s'immobilisé. Il n'aurait d'autre choix que de l'écouter maintenant. Elle s'avança vers lui, sans ricanner, sans paraître méchante. Ce n'est pas ce qu'elle voulait. Et elle regrettait déjà de lui avoir jeter un sort, malgré tout l'amour fraternelle qu'elle éprouvait. Elle contourna le corps innerte de Willow et se plaça devant son corps. Ses yeux pouvait encore bougés, il était à moitié "présent".

Je ne voulais pas faire ça, mais tu ne m'as pas laisser le choix Willow ! , dit-elle en secouant la tête de gauche à droite, Tu sais très bien que je n'apprécie pas jeter des sorts à mes amis, et encore moins à ceux que je considère comme étant dans ma famille !, se justifia t-elle en employant un ton de reproche.

S'assurant que personne ne les approchait, elle poursuivit son dialogue :

Alors tu décides de m'abandonner toi aussi ? Tu fuis l'histoire comme un lâche toi aussi ? ... Décidement, la résistance n'a RIEN de dangereux. Y'a que des gamins ici, je vois que deux gamins moi..., elle baissa la yeux un instant, et souria finalement en levant la tête vers Willow, Tu ne voudrais pas reprendre du temps perdu avec moi ? Je connais un endroit sûr, tu pourrais t'y reposer, bien te nourrir, reprendre des forces. Non ?

Elle attendit, puis, s'exclama finalement, se trouvant bien stupide :

Ahh oups désolée.

Et elle rompit le charme. Willow put de nouveau gesticuler.

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Plus il avançait dans la pénombre, plus il essayait de se persuader que ce qu'il venait de faire c'était bien. Ce n'était pas qu'il regrettait ses paroles, mais c'était plutôt qu'il ne voulait pas que sa soeur de coeur pense qu'elle n'est plus rien pour lui. Il l'aimait plus que tout. Il aurait tellement voulut, la prendre dans ses bras, pour lui dire que tout allait bien se passer, qu'a partir de se jour, il ne se séparerait jamais et qu'il était vraiment désolé de lui avoir dit ces choses là. Mais en fait il ne pouvait. Non, ce n'est pas qu'il ne pouvait pas, c'est juste qu'il ne devait pas. Trop de personnes étaient mortes autour de lui, trop de personne avaient soufferts. Il ne voulait pas infliger cela à Lacey. Non pas à elle. Toute sa famille était morte à cause du seigneur des ténèbres, tout ses amis l'étaient sans doute aussi où alors transformer pour mieux servir le mage noir. Il ne voulait pas que par sa faute, il lui arrive quelque chose dans ce genre. Il aurait aimé se retourné et lui dire de faire sa vie de profiter et de l'oublier, parce que c'était la meilleure chose à faire ... mais il ne pouvait pas. Il était trop faible pour cela. Trop faible pour se mettre à dos les dernière personnes qui voulait encore le voir en vie. Trop faible pour savoir que plus personne ne pense à lui et vit tranquillement sans même se soucier de savoir si le jeune homme, lui, à trouver refuge quelque part auprès d'une famille de substitution. Il était beaucoup trop faible et cela lui faisait mal de voir que malgré ces jours, ces semaines et ces mois passés dehors il avait toujours autant d'attache pour les personnes qu'il avait aimé, qu'il avait toujours autant de désir de les revoir et toujours autant d'envie et de rêves. Il était trop faible. Beaucoup trop faible.

Pendant qu'il s'avançait toujours dans le noir absolue, il entendit la voix de la sorcière au loin. Ne faisant pas attention, il continua sa route. Il ne devait pas lui faire comprendre le fond de sa pensé. Mais avant même qu'il puisse continuer d'avancer, il pris conscience qu'il était pétrifié. Elle venait de lui jeter un sors. C'est qu'elle avait du culot la petite. Mais avant même de pensé quoi que ce soit, il voulait attendre de voir ce qu'elle allait lui dire. Cela devait sans doute être intéressant pour qu'elle utilise les gros moyens.

Je ne voulais pas faire ça, mais tu ne m'as pas laisser le choix Willow !

dit-elle en secouant la tête de gauche à droite

Tu sais très bien que je n'apprécie pas jeter des sorts à mes amis, et encore moins à ceux que je considère comme étant dans ma famille !

Elle fit une pause puis continua:

Alors tu décides de m'abandonner toi aussi ? Tu fuis l'histoire comme un lâche toi aussi ? ... Décidément, la résistance n'a RIEN de dangereux. Y'a que des gamins ici, je vois que deux gamins moi...,Tu ne voudrais pas reprendre du temps perdu avec moi ? Je connais un endroit sûr, tu pourrais t'y reposer, bien te nourrir, reprendre des forces. Non ?

Elle attendait une réponse, mais elle ne pensait plus au fait que le jeune qui se trouvait en face d'elle était paralyser. Elle prit conscience de sa bêtise après deux minutes d'une interminable attente et déclara

Ahh oups désolée.

Lorsque le sort libéra le jeune ex-poufsouffle, il se demanda d'abord, par quoi commencer. Puis, après quelques nouvelles secondes de silences, le jeune se décida à biser le silence.

« Tu ne comprends pas et je pense que tu ne comprendras jamais. Je suis sans doute un gamin à tes yeux, je suis sans doute un lâche aussi, mais c'est tout simplement parce que tu ne comprends pas. »

La voix du jeune homme résonnait. Il était très calme. Un peu trop sans doute. Sa voix était posée et son ton était neutre, sans aucun sentiments.

« Je n'ai pas besoin de cette endroit. Je n'ai plus de chez moi, ni plus aucun endroit où aller. Tu penses aussi sans doute que la résistance n'a rien de dangereux. Encore une fois tu te trompes. Je ne sais pas ce qui t'es arrivé durant ces deux années et demi ou nous ne nous sommes pas vus. Je ne sais plus rien de ta vie, ni celle des autres. Tu ne sais pas non plus ce qui c'est passé pour moi. Non tu ne sais pas et tu ne le sauras sans doute jamais. »

Il s'arrête quelques seconde pour plongé son regard dans celui de la jeune femme.

« Aujourd'hui, je vois encore le jeune Lacey, insouciante toujours aussi souriante du passé. Tu es devenue une belle femme, mais ... Il faut qu'on arrête de croire que notre monde est merveilleux et idyllique. Je ne veux pas dire que tu sois naïve, mais je ne peux pas te suivre, comme toi non plus tu ne peux pas. C'est ainsi. »

Il s'arrêta de nouveau puis repris, sans même une once de tristesse, son discours.

« Je ne suis plus le même. Je ne suis plus Willow. Il n'existe plus. Il est mort avec le temps. J'ai fait une erreur ce soir. J'aurais du être plus méfiant. Je suis désolé que tu m'es retrouvé. Je suis désolé que tu es espéré quoi que ce soit. Maintenant laisse moi m'en aller.

Il ne savait pas comment allait réagir la jeune femme. Mais il savait que si d'ici peu, elle ne le laissait pas fuir, elle routerais à la magie du jeune homme à son tour. Et sans même qu'il hésite une seule seconde.

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Tu ne comprends pas et je pense que tu ne comprendras jamais. Je suis sans doute un gamin à tes yeux, je suis sans doute un lâche aussi, mais c'est tout simplement parce que tu ne comprends pas.

Tout ça la choquait. Son ton de voix calme et posé, son viage figé, sans expression. Il ne semblait même pas avoir la moindre empathie ou joie de la revoir. Il ne semblait même pas prendre consicence de la présence de Lacey. D'une Lacey en vie... Jamais elle n'aurait crut cela de son frère de coeur, de Willow. Elle croisa les bras sous sa poitrine et secoua la tête. Elle avait son mot à dire là-dedans. Dans ses paroles balancées comme ça sans justification. Car il se trompait sur toute la ligne. Elle comprenait bien des choses au contraire, la plus complexe étant sans doute la résistance. Ses sourcils se froncèrent et ses yeux s'illuminèrent d'une grande fureur, fureur qu'elle exprimerait plus tard. Après tout se tissu de mensonges et de bêtises.

Je n'ai pas besoin de cette endroit. Je n'ai plus de chez moi, ni plus aucun endroit où aller. Tu penses aussi sans doute que la résistance n'a rien de dangereux. Encore une fois tu te trompes. Je ne sais pas ce qui t'es arrivé durant ces deux années et demi ou nous ne nous sommes pas vus. Je ne sais plus rien de ta vie, ni celle des autres. Tu ne sais pas non plus ce qui c'est passé pour moi. Non tu ne sais pas et tu ne le sauras sans doute jamais.

Il continuait de lui parler avec ce même ton neutre, ce qui la dérageait atrocement. Les êtres humains étaient tellement... tellement... insaisisable ? Était-ce le bon therme ? Une seule chose était sur. L'homme, l'être humain agissait toujours avec égoisme. Et jamais il ne pourrait changé cet aspect de sa personnalité. On avait beau se dire tolérant, on ne voit jamais plus loin que le bout de son nez. Elle secoua négativement la tête mais s'abstina de répondre tout de suite. Il avait encore des trucs ajouter :

Aujourd'hui, je vois encore le jeune Lacey, insouciante toujours aussi souriante du passé. Tu es devenue une belle femme, mais ... Il faut qu'on arrête de croire que notre monde est merveilleux et idyllique. Je ne veux pas dire que tu sois naïve, mais je ne peux pas te suivre, comme toi non plus tu ne peux pas. C'est ainsi.

... Oui, Lacey était trop insouciante. Mais pas à un tel point. Et son histoire de monde merveilleux la fit sourire froidement. Elle avait déjà eu son lot de malheur, et il ne finnissait de s'acroitre ! À chaque minutes, chaque secondes, son air fossement heureux et souriant qu'elle se donnait, menaçait de cèder pour donner place au réel visage qu'exprimait son coeur. Celui du désespoir, de la tristesse et de la haine. Une trop grande colère si vous voulez mon avis. Trop grosse pour un seul être humain en tout cas.

Je ne suis plus le même. Je ne suis plus Willow. Il n'existe plus. Il est mort avec le temps. J'ai fait une erreur ce soir. J'aurais du être plus méfiant. Je suis désolé que tu m'es retrouvé. Je suis désolé que tu es espéré quoi que ce soit. Maintenant laisse moi m'en aller.

Il avait terminé. Sans attendre, Lacey lui répondit d'une voix secouée par la détresse, le chagrin, la haine et la colère. Tant d'émotion dans une seule voix. Et pourtant, on arrivait à toutes les repérer et reconnaître :

Non tu as raison. Jamais je ne comprendrais. Jamais je ne te comprendrai, tout simplement parce que je ne suis pas dans TA tête ! Mais s,il y a une chose que je comprends chez toi, Willow Phoenix, c,est que tu ne désire pas aider ta cause. Tu te plait trop bien de ce rôle de souffre-douleur, de pauvre clochard, pour te lever et combattre. Tu reflète bien le caractère Pouffy, félicitation.

Elle ne mâcherait pas ses mots. Ne les censureraient pas. Non, pas dans ce monde ou la censure était déjà trop employée et où tout était mâcher par autruit que par soit même. Il méritait de connaître cet autre aspect de Lacey. Celui qui n'est pas agréable. Celui qui ne l'a jamais autant animé qu'aujourd'hui.

Et cèse de penser que je ne comprends rien. Je sais très bien que la résistance est dangeureuse, Willow. Je l'ai appris aux détriments de mes biens ! Ma fille est morte. Assassinée. Et mon mari enfermé à Azkaban. Tu crois sincérement qu'après ça, je ne me suis pas rendu compte que la résistance était dangeureuse ?! Figure-toi donc que je suis au courant de ça depuis que mon père est mort ! Ça fait quatre ans que je sais ça Willow ! Cèsse de juger mes actes par un simple jugement aussi stupide. Tu n'as même pas chercher à comprendre pourquoi je suis venu te chercher. Sache que mes actes sont parfaitement calculés et mourir demain ou dans deux secondes ne me dérangerais même plus !

La jeune résistante en colère dû se contenir. Sa voix s'élevait un peu trop. Baissant les yeux vers le sol et essuyant une larme du revert de sa main, elle souffla. Elle attendit quelques secondes, le temps de se calmer légèrement. Lace reprit, les lèvres serrées et cripsées :

Je n'ai plus cette détermination. Je ne vais pas t'obliger à me suivre. Si tu préfères être un clochard et un lâche, libre à toi. Tu finiras oublié par tout le monde. MOI, au moins, je ferrai une différence !

Elle remit sa capuche sur sa tête, cachant le haut de son visage. Elle lui tourna le dos et lança furieusement avant de partir dans le sens opposé :

Si jamais tu arrives à retrouver le VRAI Willow, tu lui diras que Lacey le cherche. Bon vagabondage à toi.

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