[HRP: Je me permet de situer le Rp avant celui de Lyud ;-) En partant du fait qu'aucun élève n'est autorisé à sortir ^^]

Voilà que Zarkas avait mangé, en solitaire, comme il en avait l'habitude. Il n'était pas timide, loin de là, mais disons que peu de gens lui était fiable. De plus, il pouvait mangé à tout moment, sans avoir besoin de se soucier de savoir quand est-ce que ses amis allaient arriver. Disons plutôt que Malkövitch est quelqu'un d'assez froid, qui aime peu la compagnie. Oh bien sûr, certaines personnes peuvent se le permettre, tout dépends de la personne, en fait.

Quelques agents ministériels étaient partis en week-end, donc la surveillance du château était refilé au Dark Snake, comme renfort. Le jeune homme remettait en place quelques élèves par-ci par-là, certains accès étaient refusés, surtout les lieux où on savait qu'un passage secret se trouver, bien que les débouchements étaient bien surveillés. On ne sait jamais. Le Serpentard s'étaient amusés à enfermer quelques élèves, en laissant l'habituel signature :
Tout cela pour éviter de se traîner un paquet d'élèves dans le bureau du directeur. Non, et puis c'était tellement amusant - pour Zarkas - et humiliant pour les élèves, que le jeune homme était quasiment sûr qu'ils n'allaient pas recommencer. Malkövitch laissait le soin et le plaisir à un professeur de découvrir des élèves enfermés par Zarkas lui-même, surtout si Scofield et Bellairs passaient par hasard par là. La tour la plus haute de Poudlard venait d'être refusée d'accès, pour la raison que les agents ministériels pourraient subir une attaque de cette même tour. Une diversion, un assaut en quelque sorte. Il était donc préférable d'empêcher l'accès à la plus haute tour ayant pour paysage le parc.

Le Serpentard devait donc vérifiait que personne ne se trouvait dans cette tour, après quoi il devait se charger de bloquer l'entrée avec un sortilège assez complexe, à sa portée, avant de prévenir un agent qui en jetera un dérrière, par précaution.

Alors que le jeune homme rentrait dans la tour, il découvrait une jeune femme, une Serdaigle. Qu'est-ce qu'il pouvait détester cette maison, des niais, des élèves qui apprennent pour jouer les lèches bottes des professeurs, des élèves qui passent des heures à la bibliothèque. Zarkas s'approcha silencieusement, avant de pointer sa baguette dans le cou de la sorcière.


«　L’accès de la Tour d’Astronomie est à partir de maintenant, refusé, jusqu’à nouvel ordre　», souffla Malkövitch d’une voix froide. «　Je te conseilles fortement de sortir de cette pièce, si tu ne veux pas avoir affaire à ma baguette !　»

Zarkas ne plaisantait pas, il tenait beaucoup à son poste, et il ferait usage de sa baguette, jeune femme ou pas. Il fallait obéir, pour ne pas subir.

[HJ: Au lieu du PNJ réclamé, j'ai trouvé une autre solution. J'espère qu'elle vous conviendra]
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Zyrwick aimait de moins en moins se promener dans les couloirs du château. Les premiers jours de son séjour, ils lui paraissaient tous plus beaux et mystérieux les uns que les autres, mais avec le temps, c'était surtout une impression de menace constante qui émanait de chaque coin d'obscurité. Avec cet incroyable vol et la surveillance extraordinaire déployée sur le château, le vieux gobelin se sentait plus épié que jamais. Sauf quand le professeur Kreuk ou des obligations extérieures réclamaient sa présence, il restait dans la petite chambre-débarras "généreusement" mise à sa disposition par Scofield, ou regagnait secrètement Mlijëv. Mais ce soir, le besoin de se promener s'était fait trop pesamment ressentir pour que Zyrwick puisse rester une heure de plus dans sa chambre. Et discrètement, il s'était glissé dans le couloir, marchant au hasard, évitant les endroits les plus fréquentés. A cette heure-ci, les portes du château étaient certainement fermées, il était trop tard pour quitter Poudlard en douce. Il décida alors de se diriger vers les sommets de l'école, là où la vue était splendide. Ses pensées allèrent pour la tour d'astronomie, dont Kristin Kreuk lui avait déja vantée le panorama formidable. Zyrwick s'y dirigea de son petit pas lent et maladroit, guidé par sa vieille canne en bois, fidèle compagne de toutes ses marches. Après avoir regardé à droite et à gauche, voulant s'assurer que nul sorcier ne se trouvait là, il s'engagea dans l'escalier.

Zyrwick monta les marches aussi vite que le permettaient ses jambes usées. Il s'en sortait plutôt bien, même s'il était un peu à court de souffle. Mais des éclats de voix soudains l'obligèrent à le retenir encore. Des humains. Des humains se trouvaient là, à quelques mètres au-dessus de lui, au sommet de la tour. Zyrwick hésita à faire demi-tour, et puis, il lui sembla percevoir beaucoup de danger, une menace dans l'une des deux voix. Intrigué, il monta quelques marches de plus et vit les deux humains, deux élèves, un garçon et une fille. La baguette tirée, le garçon aux couleurs de Serpentard menaçait la jeune femme. Une fois encore, Zyrwick retrouva dans son ton toute cette arrogance, cette assurance et ce mépris qui caractérisaient bon nombre d'êtres humains, souvent les mâles. La fille semblait véritablement désespérée, elle jetait des regards de détresse autour d'elle, sans parvenir à trouver un moyen de secours. La consigne du jeune homme était pourtant claire, il lui suffisait de quitter la tour d'astronomie, mais il s'exprimait avec une telle violence qu'on était en droit de se demander s'il n'allait pas la dévorer au premier mouvement. Le gobelin aurait du faire demi-tour, mais il s'y refusa. Il tressaillit en ayant l'impression de croiser le regard de la femme. Il n'était pas bien sûr, mais il y avait un risque que la Serdaigle l'ait vu. Dans le doute...

-Allons... Comment pouvez-vous brutaliser une aussi jolie créature sans remords? N'avez-vous pas vu à quel point vous la troublez?

Intervint doucement le gobelin en se glissant totalement dans le rayon de lune qui éclairait la pièce. Un imperceptible frisson lui parcourut le dos. Ce qu'il faisait était dangereux. Il ne fallait pas se montrer devant les sorciers de ce genre, mais il n'avait pu se retenir de défier l'arrogance de ce garçon. Pourtant, il le fit tout en sourire. Zyrwick salua les deux jeunes gens d'un bref signe de tête.

Le jeune homme avait reçut l'ordre de vérifié que la Tour d'Astronomie était bien vide. Cette tour était un bon point stratégique au cas où le coupable déciderait de s'attaquer aux agents ministériels, avant de prendre la fuite. Bon, il serait sans doute repéré avant cela, mais ne sait-on jamais... Zarkas avait trouvé une de ces moineaux, à qui il avait conseillait de quitter la pièce, sans quoi Malkövitch utiliserait sa baguette. Cela était peut être intolérable, mais avec tous ces rebelles, c'est bien le seul moyen de se faire obéir. Le Serpentard n'avait de pitié pour personne, le fait qu'elle soit une femme ne change rien. Obéir ou subir.

Constatant que garder la baguette pointée ne servait à rien, il la baissa, la gardant tout de même le long du bras, regardant la Serdaigle ranger ses affaires. La jeune femme le regardait, lui qui avait toujours son visage froid et impassible, avant de dire qu'elle ne savait pas. Eh bien maintenant, elle le savait ! Qu'elle se presse un peu, le Serpentard n'avait pas que cela à faire ! Le jeune homme la poussa quelque peu, pour la forcer à aller plus vite, mais une voix se faisait entendre. Aussitôt, Zarkas tourna la tête vers la position de la voix, en pointant sa baguette. Un gobelin.

«　Allons doigts longs, n’as-tu pas entendu ce que j’ai dis à cette Serdaigle ?!　», demanda sèchement Malkövitch. «　L’accès à la tour est interdis jusqu’à nouvel ordre !　»

La créature s'était mise dans l'éclair de lune qui éclairait la tour, et salua les deux élèves. N'avait-il pas comprit le message ? Zarkas n'était pas là pour discuter, mais pour faire son travail de Dark Snake. Pensant qu'il avait donné un avertissement bien favorable à la petite créature, qui était d'ailleurs le même que pour le moineau, Malkövitch lança un sortilège sans que le gobelin ne puisse s'y attendre.

Bien que le sortilège doloris bien lancé de Zarkas soit partit droit sur le gobelin, celui-ci le repoussa. Malkövitch bouillonait intérieurement, mais il ne le montrait évidemment pas. A la place, il se contenta des ces paroles :

«　Sortez de là, ou mon prochain sortilège pourrait être fatal　! ». Il ne s’agissait pas du sortilège doloris, et encore moins de l’avada kedavra. Ce sortilège pouvait détruire les objets, mais aussi les humains et autres créatures. Cela devait être prit comme un avertissement.

Le membre 'Zarkas Malkövitch' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Sorcier Adulte' :

Résultat :

La Serdaigle s'y mettait aussi. Disons que la politesse venant de Zarkas était limitée. Oui, limitée dans le sens que Malkövitch respectait peu de personnes en vérité, et qu'il ne voyait pas l'intérêt de respecter un moineau ou un doigt long. La jeune femme disait un mot étrange, "chien". Sûrement un mot moldu, car le Serpentard ne l'avait jamais entendu.

«　Sache, pauvre sotte, que j’ai des droits, moi　», répliqua Zarkas d’un ton à faire froid dans le dos. La Dark Snake avait plus de droits que les préfêts eux-mêmes, même si la milice ne pouvait pas retirer de points.

Le Serpentard était toujours aussi froid. De plus, ce crétin de gobelin voulait que Zarkas leur demande de partir poliment, ce qui n'était pas prêt d'arriver. D'un coup, le jeune homme arqua les sourcils, en fixant le gobelin.

«　C’est ça…　», souffla Malkövitch. «　Tu veux peut être que je te tendes des petits biscuits, doigts longs ?!　Aller, cela suffit, sortez de là, c’est un ordre !　»

Le gobelin ne semblait pas vouloir sortir, et il disait assister la professeur de métamorphose. Pas idiot au point de croire tout et n'importe quoi, le Serpentard prendrait le soin de vérifier ce que disait le doigts longs. Si cela était faux, il pouvait être accusé du vol. Que viendrait-il faire dans la tour d'astronomie ? Pourquoi mentir en disant travailler pour Kreuk ? Intéressant.

«　Allons doigts longs, crois-tu que je vais gober cela facilement ?!　», demanda sèchement le jeune homme, en haussant le ton. Il regardait la Serdaigle à présent. «　Toi, file dans ta salle commune si tu ne veux pas passer une heure en salle de torture, sur ma propre demande !　». Beaucoup de professeur ici, ou presque, se ferait une joie de torturer une petite rebelle. Pourquoi pas d’autre Dark Snake ? «　Dernier avertissement. Doigts longs, je te conseils de suivre sagement cette demoiselle, si tu ne veux pas qu’elle prenne pour toi. Ce serait idiot, n’est-ce-pas ?!　».

Le gobelin se croyait malin, mais Zarkas lui avait fermé le clapet. S'ils ne sortaient pas tous les deux dans la minute qui suit, alors Malkövitch s'occuperait d'abord du cas de la jeune femme, puis demanderait une heure de retenue pour cette dernière, pour rebellion en compagnie d'un doigts longs, alors que la tour d'astronomie est interdis d'accès pour le moment. Et dans le cas où le gobelin mentait, il pourrait prendre très gros.

[Bon, je termine rapidement en ce qui me concerne]

Zyrwick n'était pas un violent, mais il restait un gobelin, et les gobelins étaient des créatures très rancunières. Zarkas, dans toute son attitude, suintait le mépris et la suffisance. Contrairement à ce qu'espérait Zyrwick, il ne changea pas de ton, bien au contraire, il se durçit et se fit plus menaçant, plus agressif. Savait-il seulement que le gobelin, d'un simple geste du doigt, pouvait lui faire sauter la tête? Il aurait aimé le lui faire comprendre, mais il n'était pas là pour se battre, il ne devait pas le faire. Tant pis! Pour autant, Zarkas resterait profondément gravé dans sa mémoire et il payerait très cher son irrespect.

-Vous êtes un ignorant, mon garçon. Mais tôt ou tard, vous devrez quitter votre petit monde doré et sécurisant, vous tomberez alors de très haut. Poudlard vous aveugle. Une fois dehors, vous n'aurez plus aucun pouvoir et les gobelins se rappeleront à vous.

Sur cette prophétie pessimiste, Zyrwick tourna le dos à son arrogant adversaire et se dirigea vers les escaliers. Sans aucun doute, cet élève prendrait son avertissement à la légère, aveuglé par sa foi dans la supériorité des sorciers, la chute n'en serait que plus dure. Le gobelin s'en faisait le serment. Pour l'heure, il disparut dans les marches aussi vite qu'il était venu.