Il aurait suffit qu’il attrape ce foutu vif d’or et il était à deux doigts de l’avoir, ce qui emmerdait sacrément Tom. Et puis perdre contre la fille de ce connard de Hypérion Nott, ça l'emmerdait aussi. Et puis se faire avoir par des gamins, n’en parlons pas. Sans compter qu’il loupait du même coup l’invitation de Anne. Il accepta quand même de bonne grâce de signer quelques orthographes, il était quand même le coach des Chauves-souris de Ballycastle et le Marteau d’Appleby, mais fut content de rejoindre le vestiaire.

“ Bon, on va pas se le cacher, on a perdu, c'était de sales gosses, voilà. Pour être honnête, c’est principalement ma faute, et notez ca, parce que je le redirais pas deux fois, j’avais une chance de choper le vif et je n'ai pas réussi, voilà. Maintenant comme je suis très mauvais perdant, c’est de la faute de cette foutue pluie, sinon pour le reste bravo à tous, surtout à vous, Rose et Anne. Ça m’a fait plaisir de rejouer avec vous. Je m'arrête là, on a tous mérité une douche et un cocktail, voire six !”

Il laissa l’eau chaude couler un moment, puis se changea, reprenant son habituel look décontracté, adoptant jean et t-shirt aux armes de Ballycastle, ayant fait pour seul concession aux usages des mondanités une veste sombre. Puis il rejoignit le cocktail. Croisant Juliet, il lui lança d’un air amusé devant son air peu enthousiaste

“T’as l’air ravi d'être là, ça fait peur. Tu sais où Lys ? Il faut que je la félicite, paraît que ça se fait quand on est parrain.” La mauvaise humeur durait peu chez Tom. “ Si tu cherches Al - ou Adrian, je sais pas - je crois que tu as tes chances vers le buffet. Betty doit être là bas aussi.”

Il accepta quelques photographies, dit quelques mots neutres, bateaux, sur la nouvelle génération de joueurs et tomba finalement sur Achlys, accompagnée de Evan Rosier.

“ Ah, ma filleule ! Dis voir, quand je parlais de m’impressionner, je ne voulais pas dire me tourner en ridicule, quand même. Bonjour à vous, Evan, ça fait plaisir de vous revoir. C'était un bon match.” Il leur adressa un sourire : “ Vous faites un bon duo, tous les deux. Ça pourrait intéresser une équipe professionnelle, un de ces jours. Vous avez déjà penser à intégrer une équipe ? Je veux bien vous évaluer pour Ballycastle. Je renouvelle mon équipe pour battre Montrose un de ces jours, et il va falloir du talent pour rivaliser avec Mademoiselle Faulkner-Nott, dans le futur.” Il embrassa sa filleule sur les deux joues et les salua finalement : “ Je vous laisse, profitez bien de votre soirée. Et faites pas n’importe quoi, Juliet est là et ça va bien me retomber sur la gueule si il vous arrive un truc.”

Faisant volte-face, il ne tarda pas à retrouver Anne et lui posa une main amicale sur l'épaule :

“ Bah alors, t’es toute seule ? Viens ruminer avec moi notre défaite.” Il lui tendit un verre de champagne. “ Ils sont bons, ces mioches. Dommage pour nous, je suppose. Pas trop déçue ? On trouvera bien une autre occasion de se voir, je te dois toujours un verre.” Il trinqua avec la jeune femme : “ Au fait, je suis mieux avec ou sans barbe, alors ? Avant que tu demandes, oui, c’est parce que Charlie m’a plaqué.”

C'était prévisible, comme le résultat du match, si on y songeait bien. Avisant Cassidy Faulkner-Nott dans un coin, il la désigna discrètement à Anne et demanda :

“Elle a pas de parents, la fille Faulkner-Nott, ou c'est que sa mère te déteste autant que tu peux pas piffrer Charlie ? Qu'est-ce que t’as fait de son père, à propos ? J'étais sûr qu’il allait venir se foutre de moi.”

Toutes les défaites ont un goût amer, mais celle-ci probablement plus que les autres. L’espace d’un instant, ils étaient redevenus des adolescents. L’air de rien, ils se connaissaient tous, mais avaient rarement l’occasion de se retrouver tous ensemble pour un verre ou un match de Quidditch. Avec les années, les relations s’étaient modifiées et certains liens s’étaient distendus, ne survivant pas au passage du temps. Rien de plus naturel, mais ça restait tout de même un peu triste. Alors quel joie de finalement avoir un prétexte pour se rassembler, en particulier pour un match de Quidditch. C’était l’occasion de reprendre un balai trop longtemps délaissé et de goûter encore une fois au plaisir de voler sous les cris des spectateurs. Le résultat les laissait déçus, c’était normal, tant qu’à reprendre une dernière fois autant que ça soit pour la victoire. Cela dit, c’était un beau match et même si Anne râlait, elle avait décidé de se montrer bonne joueuse.

Tom, en bon entraîneur qu’il était, ne put s’empêcher de refaire un peu les matchs dans les vestiaires. Tout comme Betty et Rose ne purent pas s’empêcher de râler sur les jeunes. Anne les rejoignit de bon coeur tout en se changeant pour quelque chose de plus présentable que son maillot du match. A la réception, on attendait plus qu’eux et même les perdants furent félicité pour le match qu’ils avaient joués. Anne salua quelques têtes connues tout en regardant Rose filer vers son mari. Elle connaissait assez mal le couple dans le fond, elle n’avait jamais vraiment su pourquoi, mais de ses cousins, ils faisaient partie de ceux qu’elle avait le moins fréquenté dans sa jeunesse. Elle les saluerait plus tard, pour le moment, ils semblaient occupés avec Al qui avait l’air absolument ravis.

Anne chercha Hypérion du regard, mais le ne trouva pas. Pourtant, elle était sûre qu’il avait au moins dû assister au match. Par contre, Cassidy était déjà là accompagnée par quelques coéquipiers qu’elle salua courtoisement avant de se tourner vers la fille d’Hypérion.

- Très beau match, Cassidy. Félicitation, c’était une victoire bien mérité. Je n’avais pas encore eu l’occasion de te voir à un match, mais je vois que tu n’as pas volé ta place en équipe professionnelle.

Elle savait de source sûre que la décision de la jeune fille de passer professionnelle n’avait pas plus du côté maternel de la famille. Au grand plaisir d’Hypérion d’ailleurs qui avait enfin l’occasion de voir sa fille plus souvent.

- Ton père n’est pas là ? Il m’avait dit qu’il viendrait au match, mais il avait pas mal de travail, il est déjà reparti tu penses ?

Elle supposait que c’était le cas s’il n’était pas là. Où peut-être reviendrait-il plus tard. Elle ne savait jamais exactement avec lui, mais ils étaient deux adultes responsables (ou presque) et vivaient leur vie sans s’imposer de contrainte l’un à l’autre. Cela dit, l’adolescente n’avait pas l’air aux anges pour quelqu’un qui venait de gagner un match.

- Ca va ? Tu as l’air bizarre.

Elle discuta un moment avec l’adolescente avant de retrouver Tom qui lui tendit une coupe de champagne.

- C’est vraiment frustrant, j’aurais adoré gagné et pour ce qui est de passer une soirée, je suppose qu’on trouvera un autre moment, lui répondit-elle en souriant. Elle examina le visage de Tom, qui en effet, était débarrassé de sa barbe et répondit : J’aimais bien la barbe, mais puisque c’est la rupture qui provoque le changement, je te dirais que je ne t’ai jamais autant aimé que sans. Elle rit et lui tapota le bras. Pardon, je fais une mauvaise amie. La rupture n’est pas trop dure ? Pourquoi est-ce qu’elle t’a largué ?

La discussion s’orienta ensuite vers Cassidy qu’elle venait de quitter. Anne lui jeta un un regard discret, l’adolescente semblait parler avec ses amis.

- Hmm, Hypérion avait beaucoup de travail, il est passé voir le match, mais je pense qu’il a du partir, il repassera peut-être après. Par contre, je sais que sa mère n’a pas vu d’un bon oeil qu’elle entre dans une équipe pro. Apparemment, ça aurait fait des vagues.

On pouvait toujours compter sur Anne pour connaître ce genre de choses.

Juliet n’aimait pas le Quidditch. Elle n’y pouvait rien et surtout, elle ne savait pas pourquoi. Une partie venait peut-être de sa nullité chronique dès qu’il s’agissait de monter sur un balai. Elle était à peine un peu moins nulle sur un balai que devant un chaudron. Autant dire que ça passait l’envie à n’importe qui, dont elle-même, de la voir faire des prouesses sur un balai. A Poudlard, elle avait assisté aux matchs uniquement pour faire plaisir à Rose quand elle aurait préféré traîner dans la salle commune vide. Au début, au moins, elles étaient ensembles dans les gradins. Par la suite, quand Rose était entrée dans l’équipe, elle était venue l’encourager toute seule, attendant pendant des heures que ce foutu match se finisse. Comble du comble, au début de sa relation avec Sean, elle avait également fait l’effort de venir voir ses matchs. Depuis, elle n’avait plus jamais mis les pieds dans un stade de Quidditch.

Autant dire qu’aujourd’hui quand successivement, sa filleule, Betty et Al lui avaient demandé de venir voir le match, la jeune femme avait bien sentit qu’elle n’avait pas le choix. Jule avait fait un joli sourire à chacun et répondu qu’elle serait enchantée de se tapper plusieurs heures de jeu dans le froid au milieu d’une foule qu’elle ne connaissait pas. Dans le fond, dans l’équipe, il n’y avait bien que deux des poursuiveurs qu’elle ne connaissait pas et elle eu la mauvaise surprise d’y voir Rose. Ca lui mit presque les larmes aux yeux, lui rappelant leurs vieux souvenirs communs et le fait que les deux femmes ne s’étaient plus adressé la parole depuis qu’elle avait pris la marque.

Le match finit, elle tomba sur Tom à qui elle lança un regard noir. Ils se permettaient beaucoup de chose depuis qu’ils avaient fait la paix.

- RAVIE, répondit-elle pleine de sarcasmes. Elle chercha Lys du regard et la trouva entouré de ses amis. Elle est là-bas, je vais venir avec toi. Arrivant près des adolescents, elle salua Evan et embrassa Lys. Contente de te voir, Evan, c’était un beau match vous deux, je ne savais pas que vous étiez aussi doué. Vous devez être ravis d’avoir eu un peu l'occasion de vous décrasser. Je vais avoir des ennuis à cause de vous, je crois qu’Al doit râler comme jamais, dit-elle en riant.

Elle resta un moment avec les jeunes à discuter avec Lys et puis aperçut enfin Al dans la foule et quitta les adolescents.

- Je vois Al, je vais aller le consoler de sa défaite, on se reparle tantôt.

Jule fendit donc la foule pour rejoindre son cher et tendre sans voir qui l’accompagnait. Dans le fond, contente de le voir et pouvant par la même occasion mettre un terme au persiflage de Thomas sur ses relations compliquées, elle le rejoignit avec un certain enthousiasme.

- Al, je te cherchais, dit-elle en lui donnant une petite tappe sur l’épaule.

On peut être en couple ou plus ou peu importe ce qu’ils étaient dans le fond et ne pas se sentir obligé de se coller l’un l’autre ou de se rouler des galoches dégoulinantes d’amour et de guimauve en public.

- Joli match, je suppose que Betty râle comme un pou d’avoir perdu ?

Elle n’avait pas encore croisé son amie et collègue, mais ce fut le cadet de ses soucis quand elle fit enfin attention à qui était en face d’Al. Son enthousiasme mourut immédiatement, remplacé par une certaine tristesse et un grand agacement. Elle ne regarda même pas le mari de Rose (elle avait toujours évité de le faire) par contre elle fixa son amie (ex-amie ?) sans rien dire pendant un moment avant de murmurer :

- Rose.

La pluie s’était arrêtée, comme pour narguer les joueurs qui venaient tout juste de descendre de leur balais. Mais rien à cet instant n’aurait pu entacher le moral d’Achlys. Au milieu de son équipe, elle hurlait de joie, félicitait chacun d’entre eux – particulièrement Cassidy – et sautait dans les bras d’Evan pour fêter avec lui leur victoire. De retour dans les vestiaires, elle se concentra pour faire un discours rapide, remercier tous ses coéquipiers et leur promettre qu’ils recommenceraient et seraient encore meilleurs, en leur faisant promettre d’aller féliciter l’équipe d’en face, parce qu’ils avaient été sacrément bons. La douche arriva comme une bénédiction, Lys pu enfin relâcher toute pression et laisser son mental de guerrière derrière elle. Elle était heureuse d’avoir gagné, mais savait qu’elle avait encore énormément de progrès à faire, qu’on ne lui devait aucunement la victoire. Elle tâcherait de travailler dessus à l’avenir.

Une fois échangé son maillot de Quidditch contre une robe chaude mais coquette, Lys s’en alla avec ses camarades rejoindre la petite soirée prévue après le match. Accompagnée d’Evan et laissant l’équipe se dissoudre pour reprendre le visage de la simple Achlys, pas celle de la Capitaine choisie un peu par défaut, elle se dirigea vers le buffet, proposant un verre à son meilleur ami et trinquant avec lui.

▬ A notre victoire Rosier, promets moi qu’on rejouera encore ensemble comme ça à l’avenir, c’était mortel.

Elle chercha Cassidy des yeux, parce qu’elle se devait d’aller la féliciter comme il se devait, mais Tom et Juliet arrivèrent vers eux, à son plus grand plaisir. L’avaient-ils bien regardée, étaient-ils fiers ?  Des étoiles dans les yeux, elle leur fit un grand sourire et les salua avec chaleur.

▬ Arrête Parrain, j’ai rien fait, c’est les autres qui étaient au top niveau, surtout Cassie et Evan. Je me suis contentée de ne pas avoir l’air trop pitoyable sur le terrain. Franchement, ton équipe a envoyé du lourd, faudra surtout féliciter tes deux Poursuiveuses, elles nous ont donné du fil à retordre, fit-elle avec un grand fair-play. Ça me touche beaucoup, ce que tu nous dis… Tu sais, on s’entraîne régulièrement ensemble Evan et moi, mais il est bien meilleur que moi, je ne pense pas avoir le niveau pour ça… Enfin, merci quand même Parrain, t’es génial, dit-elle en rougissant, certaine de ne pas mériter tous ces compliments. Et si elle ne se destinait pas à jouer à un niveau professionnel, l’idée la laissait pourtant rêveuse. Elle se tourna alors vers Juliet. Oh, merci Marraine, comment t’as trouvé le match alors ? L’équipe de Tom était géniale, mais Evan était fabuleux, t’as vu Cassidy ? Oh, et la super passe qu’on a faite avec Evan, et... Elle ne s’arrêtait plus, tellement heureuse, mais dû se freiner pour laisser Juliet retrouver son petit ami. A tout à l’heure vous deux, et je veux pouvoir rencontrer ton Al un jour hein.

Se retrouvant seule avec Evan, elle discuta brièvement avec lui du match en terminant son verre, lorsqu’elle aperçu enfin Cassidy au loin. Trimballant son ami avec elle, et lui intimant de féliciter Cassidy – ordre de Capitaine, ou t’auras ma main où je pense – elle rejoignit son amie pour la prendre dans ses bras, quitte à gêner une fois de plus la jeune Nott.

▬ Oh Cassie, t’as été merveilleuse ! Tu nous a sauvé la mise tu sais.

Du coin de l'oeil, elle cherchait sa famille dans la foule, qui était sans doute à sa recherche. Elle avait hâte de faire jalouser Prym ou de voir la fierté dans les yeux de sa mère. Et Idyie, qu'avait-elle pensé de son jeu ?

Le match avait été rapide, des plus rapide, un peu trop même. Pas même l’occasion de coller un cognard dans la figure de quelqu’un, c’était bien dommage. Adrian pesta un peu en atterrissant, mais fut surtout content de retrouver la terre ferme et de prendre une bonne douche. Il était plutôt bon perdant : ça ne faisait jamais plaisir, bien sûr, mais ces gamins étaient bons, et pour quelqu’un qui n’avait pas touché une batte depuis ses quinze ans, Rosier estimait s’en être plutôt bien sorti.

En revanche, ayant passé un costume pour rejoindre le petit after organisé par le département des jeux et sports magiques, il se demanda si y aller était vraiment une bonne idée. Jule, Al et toi dans la même pièce ? Mauvais plan, oui. Il avait réussi à éviter le sujet - enfin MacNair lui avait permis d’éviter le sujet fâcheux de la relation de Al et de Juliet - jusqu’à là, et il n’avait aucune envie de s’engueuler encore une fois avec Al. Qui plus était, c’était gênant. Par avance, Adrian savait qu’il serait de trop. Restait donc la possibilité de refaire le match avec Tom, mais ledit Tom semblait bien occupé avec Anne. Un de ces jours, quelqu’un expliquera ce mystère autour des ces gens supérieurement intelligents qui arrivent à bien s'entendre avec leurs ex.

Bref, tout ça pour dire que Adrian se sentait bien seul au milieu de toute cette foule heureuse et ravie de converser entre elle. Se sentant étrangement en décalage, il se demanda s'il ne ferait pas mieux de tourner les talons et de rentrer directement. Il n'avait même plus l’excuse de l’alcool pour squatter le bar et y rester un moment et réalisa pour la première fois depuis longtemps que en dehors de son penchant pour le pur-feu, il détestait les mondanités.

Avisant Riyadh Shafiq de dos, Adrian se fit cependant la réflexion qu’il serait quand même impoli de partir sans saluer un de ses meilleurs amis - et quelqu’un qu’il n’avait aucune chance de déranger, ce qui ne courrait pas les rues pour ce cocktail. Attrapant un verre de jus de citrouille sur le plateau d’un serveur qui passait, il tapa gentiment sur l'épaule de Shafiq :

“ Alors, on a la nouvelle Gwenog Jones comme femme et on me le cachait ?”

Il adressa un signe de tête à Rose, voulut ajouter un mot sympathique pour sa cousine, une des rares personnes avec qui il s’entendait au bureau des mangemorts, et réalisa à quel point il venait de se fourrer dans la situation qu’il voulait absolument éviter. Mauvaise pioche, on dirait que c’est un don, ou que quelqu'un m’en veut. Al et Juliet étaient là eux aussi. Maintenant ça devenait excessivement gênant et il n'avait plus qu'une envie, tourner les talons.

“ Oh, salut, Juliet. Je savais pas que tu venais.” Remarque parfaitement idiote, Betty, Al et sa filleule jouaient. Mais c’était aussi très neutre et ça ça convenait bien à cette situation gênante. “ Je crois que je tombe un peu au mauvais moment ?” Il tenta un sourire : “Quelqu’un veut un verre ? Je dois pouvoir trouver un serveur.”

Tout, plutôt que de chercher à comprendre.