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Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
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Faith and Trust || Tom

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Anne Fraser
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Anne Fraser


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MessageSujet: Re: Faith and Trust || Tom Faith and Trust ||  Tom - Page 3 EmptyJeu 5 Oct - 0:12

Triste ? Oui, c’était triste. Simple constatation. Il décidait de s’en étonner, Anne préférait vivre avec. Opportuniste, prête à tout, l’ancienne Serpentard avait beaucoup de qualités (ou de défauts selon les points de vue), mais elle ne remettait pas le système en question. S’insurger pour le faible et l’opprimé, ça n’avait jamais été pour elle. Certain en faisait un objectif de vie et c’était très bien. Elle les admirait, les louait, mais n’aurait jamais fait pareil. Dès l’enfance ou presque, on lui avait appris que remettre le système en question ne servait à rien. Oui, la vie était injuste, certains naissent plus privilégiés que d’autres et on ne peut rien y faire. Rien de définitif ou d’efficace en tout cas. Anne avait pris le parti de faire avec le système. Elle s’en accommodait, le contournait et l’adapatait à ses propres besoins. C’était une méthode discutable, mais on ne pouvait pas nier qu’elle avait porté ses fruits. Elle était là où elle était grâce à ça. La position de doyenne, c’était quelque chose qu’elle avait désiré dès son entrée aux Mystères. Loin d’être satisfaite de cette position, elle espérait pouvoir monter en grade et être un jour à la tête du département. C’était triste à dire, mais le gouvernement puriste lui permettait plus facile d’atteindre son but que le gouvernement merliniste. Par contre, Anne ne voulait pas que le népotisme soit la cause de sa montée en grade. Loin de là. Elle était une femme compétente et c’est en tant que telle qu’elle voulait être reconnue. Restait que comme dans tout, compétence ou pas, c’était les relations qui permettaient le plus facilement d’aller de l’avant. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il comprenne. Elle-même devait admettre que son raisonnement était sans doute particulier pour quelqu’un d’autre qu’elle, mais c’était comme ça. Ils n’avaient pas été élevé de la même façon. Comme tout le monde, ils étaient le fruit de leur éducation. Passé un certain stade, oui, ils s’étaient construit ensemble, mais la base n’était pas la même tout comme leur caractère. Ca en faisait des personnes fondamentalement différentes, mais aussi complémentaires. Ils avaient toujours bien fonctionné ensemble et c’était toujours le cas. Il suffisait de voir comme ils étaient capables de se pardonner leur trahison respective simplement parce qu’ils savaient que même quand ils s’en voulaient, il y avait plus important.

Tu sais bien que je ne fais rien sans but, sinon je ne prends pas la peine de le faire, répondit-elle avec un petit haussement d’épaule. Elle prit la main de son ami, qu’elle sera d’un geste rassurant et conclut : c’est juste personnel. C’est un peu comme toi et ta manie compulsive de monter des arnaques. Tu n’es pas obligé de le faire, c’est juste ta façon de vivre. C’est la mienne.

Parfois, il n’y avait simplement pas d’autres explications. Anne n’avait pas besoin de travailler. Elle n’en avait jamais eu besoin. Que ça soit dans le monde moldu ou dans le monde sorcier d’ailleurs. Elle aurait simplement pu mener une vie de rentière et s’en sortir très bien. Où était l’intérêt ? Aucun. Elle voulait du défi, du challenge et dans le fond, elle brûlait d’obtenir ce qu’on lui refusait. Le sujet dériva, comme toujours. Ils n’avaient plus l’habitude de ne plus se voir pendant un si grand laps de temps. Il y avait des tonnes de choses à se dire, à discuter, à se reprocher aussi, même si on n’était plus dans la même virulence que tout à l’heure.

Le sujet des enfants semblaient perturbés Thomas, un peu comme s’il y pensait réellement. Dans le fond, c’était naturel. A trente ans passé, la plupart des gens avec qui ils avaient été à Poudlard étaient déjà mariés ou parents de plusieurs enfants. Rares étaient les célibataires et ils en faisaient partie. Elle supposait que les hormones commençaient aussi à travailler son ami et qu’il ressentait l’appel de la paternité. On ne pouvait pas dire que c’était son cas. Depuis des années, elle savait qu’elle n’aurait pas d’enfants. La perspective la rendait triste bien entendu, mais pas au point d’en faire une maladie. Les sorcières, après tout, enfantaient plus tard que les modlues et elle était aussi sorcière qu’une autre. Peut-être que quand elle aurait dépassé l’âge limite et que sa décision deviendrait sans retour, elle le regretterait. Qui pouvait savoir ? On adoptait peu chez les sorciers, question de filiation. Les sorciers prêtaient une grande importance une trop grande importance aux origines et à la nature du sang pour ça. Quoiqu’en disent les merlinistes, c’était bien trop ancré dans leur mentalité pour que ça change avant les deux cents prochaines années. Il fallait se faire une raison. Pas exactement le point fort du MpM.

- Tu ferrais probablement un meilleur père que je ne ferrais une bonne mère, lui répondit-elle honnêtement.

Si elle s’imaginait assez mal mère, elle voyait parfaitement Tom dans cet espèce de double personnalité du papa à la fois poule et extrêmement laxiste.

- Je suis sûre que tu pleureras plus que tes enfants le jour où ils devront aller à Poudlard. Si tu as une fille, elle te mènera par le bout du nez sans que tu puisses ne serais-ce que faire semblant d’avoir de l’autorité.

Elle aimait bien se moquer de Tom, c’était moins facile que de se moquer d’Adrian, ça demandait plus de challenge. Cela dit, elle voyait quand même très Tom en père. Elle était persuadé qu’ils en auraient, même si il ne se rangerait probablement jamais. Il lui manquait juste la bonne fille. Sans la connaître, elle savait d’instinct que ce n’était pas Charlie. Anne était assez lucide que pour faire la part des choses entre sa jalousie de voir quelqu’un passer avant elle et la réalité. Cela dit, même si ce n’était pas Charlie, ça serait quelqu’un d’autre et ce quelqu’un risquait d’arriver vite du point de vue de son amie.

Il n’en fallu pas plus pour que des enfants, on en vienne à parler de Charlie, ce n’était pas le sujet favoris d’Anne, mais ils ne pouvaient pas tout les deux faire éternellement semblant qu’Hypérion et Charlie n’existaient pas. Alors on en parlait, en gardant le sourire et en évitant de grincer des dents.

- Ta mère a tout d’une idéaliste quand on y pense. C’est beau. Comment est-ce qu’elle a pu croire que ton ex et ta nouvelle copine pourraient se retrouver autour d’une table, converser de façon civilisée sans que ça dérape.

D’un côté, elle pouvait dire qu’elle le regrettait. Elle détestait que la copine de Tom ne l’aime pas sans la connaître tout autant qu’elle détestait le fait qu’il soit avec. Anne pouvait être hautaine et odieuse si elle le désirait tout en restant subtile. Elle n’avait rien d’une Nancy, mais nul doute qu’elle aurait pu être désagréable au point de pousser l’ancienne Poufsouffle à sortir de ses gonds et l’agresser en plein repas. Liz n’y aurait peut-être vu que du feu, mais pas Tom. Il la connaissait trop bien et ce n’était peut-être pas très intelligent de faire ressortir ses côtés les plus détestable dans ce genre de situation.

Heureusement, un tout autre dîner se jouait ce soir, plus simple sans tension ni attente particulière. Une fois celui-ci terminé, ils purent redevenir ce qu’ils étaient : des amis, des anciens amants ayant besoin de prendre une pause du monde. La vieille demeure familiale d’Anne qui oscillait tellement entre ancien et modernité semblait à la fois figée dans le temps, mais également totalement en dehors de l’espace. Tom comme Anne avait l’habitude de faire des séjours dans le monde moldu, mais ils étaient tellement habitué à la façon de vivre des sorciers qu’ils oubliaient parfois qu’ils en existaient une autre.

Dans la piscine, ils retrouvaient leur esprit d’adolescent. Seul au monde, ils nageaient, discutaient, buvaient, se noyaiient. A chacun son poison, le leur était composé de rire, souvenir et alcool. Ils devaient être tard quand ils se retrouvèrent tous les deux sur le rebord de la piscine. Le silence avait repris sa place. Pas de malaise, simplement le bruit de l’eau et du verre que l’on pose sur le carrelage. Une main sur le genoux, une tête sur l’épaule, parfois les meilleurs moments sont les plus simple. Anne, quoique fortement alcoolisée, était encore assez lucide que pour tenir une conversation.

- Ca serait chouette si on pouvait rester ici. Non ? Elle releva la tête et regarda Tom, ils étaient proches. Elle détourna le regard et contempla la baie vitrée. C’est un peu un petit paradis personnel. On pourrait y rester.

Oui, elle aurait pu y rester. Alors pourquoi l’avait-elle quitté ? Simplement parce que ce n’était pas assez. Tom était comme elle, il lui en fallait plus. Ils n’étaient pas fait pour une vie sans adrénaline. Peu consciente des affres dans lesquelles étaient plongé Tom, elle le regarda se lever avec étonnement et ne fit rien pour le rattraper. Elle le laissa regagner sa chambre lui-même sans se demander s’il n’allait pas se perdre dans ce dédale de couloir et rangea les verres et les bouteilles qu’ils avaient sortis avant de tout éteindre. Elle prit la direction de sa chambre et frissonna en regrettant de ne pas avoir pris un peignoir. Arrivé dans sa chambre, elle fouilla dans sa garde robe et trouva un long peignoir de satin bleu qu’elle enfila par dessus ses sous-vêtements après s’être débarrassée de son maillot trempé.

Un peu réchauffée, elle songea que la journée avait été longue et qu’elle ferait probablement mieux de dormir. Peine perdue, elle n’avait pas envie de voir le lendemain arriver. La jeune femme se sentait pleine d’une douce euphorie et décida que la meilleure personne avec qui la partager était sa victime du jour. Elle le trouva dans la chambre qu’on lui avait attribué et y entra sans toquer tout en lui offrant un sourire presque contrit.

- Je n’ai pas envie de dormir, ça te gêne si je reste ?

Ca rappelait les vieilles soirées dans le dortoir des garçons puisque Tom n’avait jamais pu accéder à celui des filles. Les colocataires de Tom avait beaucoup râler au début, finalement, ils s’étaient habitués à voir Anne s'incruster tard le soir. Ils discutaient, jouaient aux cartes, montaient des plans foireux, parlaient de leur vie sentimentale, s’engueulaient ou refaisaient simplement le monde entre deux bâillements. Ils n’étaient pas rares qu’Anne s’endorme pour se réveiller au milieu de la nuit ou au petit matin un peu penaude et repartir dans son dortoir en catimini. Rien d’étonnant à ce qu’on ait cru qu’ils sortaient ensemble à l’époque.

Ce fut encore ce qui arriva plus de vingt ans après. Anne se réveilla sous les couvertures, la tête un peu douloureuse d’avoir tant bu. Le décor n’ayant rien de familier il lui fallut un moment pour se rappeler d’où elle était et de ce qu’ils avaient fait hier soir. Son cerveau refusait de marcher correctement. Tom semblait encore endormis et elle préféra ne pas le réveiller. La soirée avait été riche en évènement, peut-être trop ? Maintenant qu’elle était sobre, elle préférait laisser tout ça décanter avant qu’ils ne se retrouvent pour déjeuner. Elle passa une main affectueuse dans les cheveux de son ami, prenant soin de ne pas le réveiller. Elle s'extirpa du lit et vérifia qu’elle ressemblait à quelque chose avant de sortir. Elle n’avait pas spécialement envie de croiser quelqu’un dans la galerie qui lui demanderait pourquoi elle sortait de la chambre de leur invité.

Aucun risque, l’endroit était vide. Elle prit une douche salvatrice et une fois rhabillée, elle demanda qu’on fasse préparer un petit déjeuner et qu’on indique à Tom où il pourrait la retrouver quand il le désirerait. Elle lisait le journal quand il arriva, elle reconnaissait son pas entre tout.

- Bien dormi ?

Pour peu, au son de sa voix, on aurait pu croire qu’il ne s’était rien passé d’extraordinaire hier, mais ils savaient tout les deux que ce n’était pas le cas.

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Tom Sallybanks
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Tom Sallybanks


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MessageSujet: Re: Faith and Trust || Tom Faith and Trust ||  Tom - Page 3 EmptyLun 9 Oct - 1:12

La logique de Tom était éloignée du pouvoir, éloignée des relations, éloignée de toute forme d’ambition. S’il pouvait comprendre Anne et ce qu’elle voulait faire, il ne pouvait pas comprendre qu’on puisse renoncer à ses amis, à ce qu’on croyait au fond, pour une carrière, un poste, un salaire, du pouvoir. Le pouvoir, c’était soit une source d’emmerdement, soit un moyen de frimer, soit une façon d’emmerder les braves gens.

Voilà pourquoi la logique sang pure lui échappait complètement. En fait, il y était même totalement hermétique, analysant même avec un peu de cynisme ce qu’il y voyait. Le pire, c’était qu’il se doutait, mieux, qu’il savait, que Anne était lucide sur les travers de cette société là. Sans quoi d’abord, ils ne seraient jamais entendu, et puis vu son histoire, au final, elle ne pouvait que l’être. C’était un reproche comme un autre, mais c’était sans doute ce qu’il reprochait le plus à Anne : d’avoir choisi ce monde là plutôt que lui. L’ambition ? Non, l’ambition il s’en fichait un peu. Il connaissait la jeune femme depuis longtemps et savait bien qu’elle l'avait toujours été. Mais elle avait beau tenter d’être rassurante, il ne pouvait s’empêcher de se dire que graviter dans ce monde là juste pour en obtenir quelque chose c’était moche. Ou pire, un peu naïf. Parce que le purisme ne donnait jamais rien sans prendre en retour.

Après, Thomas savait également qu’il n'était pas du tout le mieux placé pour se lancer dans un réquisitoire. Anne avait raison sur un point : au fond, même si il avait toujours navigué en dehors de toute règle, Tom faisait exactement la même chose. Et il pouvait s’adresser exactement les mêmes reproches. Donc ça ne servait à rien, au fond, d'élever la voix. Ils étaient tous les deux coupables dans cette affaire, d'avoir été trop égoïstes pour pouvoir ou même vouloir changer. Ou à défaut, pour vouloir faire l’effort d'accepter que aucun d’entre eux n'allait changer et de tenter malgré tout de se faire confiance.

Pourtant, ils auraient pu tenter le coup. Il suffisait de voir la facilité avec laquelle la proximité se renouait entre eux. Sans doute avaient-ils trop en commun pour tout à fait s’oublier et à l'évidence, il fallait ajouter qu’ils étaient trop obstinés pour renoncer l’un à l’autre, sans vouloir garder un peu, voire toute l'amitié qu’ils s'étaient construite. Et puis après tout, malgré les reproches qu’ils pouvaient se faire, c'était à la fin ce qu’ils étaient qui faisaient qu'ils s'étaient apprécié et qu’ils s'appréciaient encore.

Il avait approuvé Anne, logiquement : oui, c’était un super endroit. Oui, ils auraient pu rester là un peu hors du temps. En fait, Tom ne demandait précisément que ça. Mais la vraie vie ne prenait pas de pause, et entre ce qu’ils voulaient et pouvaient faire, il y avait un monde, il ne fallait pas se voiler la face. Et comme Thomas Sallybanks n'avait su être raisonnable, mieux valait s'arrêter maintenant, sans quoi il irait jusqu'au bout.  Mieux valait garder ce souvenir de ce moment là. Ce n'était pas parfait mais ça avait été une bonne journée, malgré les révélations en série et leur engueulade. Comme tout ce qui n’était pas destiné à durer, la journée touchait à sa fin, mais oui, ça avait été une sacrée bonne journée. La meilleure qu’il avait eu depuis des mois.

Et s’il était possible de retenter quelque chose ? Tom aurait aimé y croire mais avait peur d'aboutir au même résultat : une impasse. Plutôt que de se hasarder dans des hypothèses, il préféra quitter la piscine. Ils devaient avoir pas mal bu tout de même, car sa démarche était un peu incertaine lorsqu'il regagna la chambre qu'on lui avait attribué. Il s'apprêtait d'ailleurs à se coucher lorsque la porte s’ouvrit sur Anne. Il lui adressa un sourire un peu fataliste :

“Et tu disais qu’on était trop vieux pour les pyjamas party ?”
Il lui fit un signe encourageant : “Allez, viens. Joli peignoir, tiens.”

Comme ces mots lui semblaient loin lorsqu’il se réveilla en plein milieu de la nuit, ou peut-être au tout début du jour, l’esprit parfaitement clair - du moins en avait-il l’impression, l’alcool le conduisant parfois à se réveiller à des heures indues. Il tourna la tête : Anne était profondément endormie à côté de lui, et Tom songea que maintenant ils avaient plus de questions que de réponses et qu'il faudrait bien y répondre tôt ou tard. Un moment, il l’écouta simplement respirer, ce qui lui tira un sourire, et il décida de remettre au lendemain toutes les questions qu’il avait. Ils avaient le temps, au moins celui de cette nuit, et Tom réalisa que ces mots devaient justement être les plus beaux de toute la langue anglaise.

Le départ de Anne ne le réveilla pour ainsi dire pas et il replongea quasiment instantanément dans le sommeil, se renfoncant dans le lit avec un grognement. Son esprit était brumeux et fixé sur une seule chose : comment pouvait on vouloir sortir de ce lit si confortable alors que hors des couvertures il faisait si froid ? Il ne tarda pas à se rendormir une fois encore. La lumière du jour amena finalement Tom à ouvrir les yeux et il se redressa sur le matelas en position assise.

“ Putain, le mal de crâne…”
Il eut un petit rire : “ Les meilleures soirées font les pires gueules de bois, pas vrai ?”

Il réalisa soudainement que Anne était partie. Pas très loin, il le supposait, mais il eut tout de même un petit pincement au cœur. Les souvenirs de l'année passée ensemble, des petits déjeuners au lit quand ils avaient l’occasion de trainer, revinrent soudainement. Tom resta un moment le regard dans le vague, en grande partie à cause de son mal de crâne et en partie à cause de ces souvenirs.

Ce n'était pas facile. Rien de tout cela ne l’était. Elle lui manquait tellement, tout le temps. Il y avait des jours dont il se rappelait, des journées tout à fait ordinaires où ils prenaient la voiture, et il était heureux de conduire avec elle.  Tout ce que Anne disait était drôle et tout ce que lui disait était intelligent et chaque chanson qui passait à  radio était exactement la chanson qu’il voulait entendre. Un genre de perfection. Qui ne pouvait, encore une fois, sans doute pas durer. Mais nier que ça lui manquait, c'était mentir.

Songeant qu’on l’attendait peut-être pour déjeuner, Tom prit une douche et se rhabilla, avant de se diriger vers la salle du petit déjeuner, guidé par un Floote ayant manifestement eu pitié de son absence claire de sens de l’orientation. Il eut un petit rire lorsque Anne lui demanda s'il avait bien dormi.

“Pas trop mal, j’aurais bien continué, d'ailleurs. Désolé d'avoir traîné.”
Il posa les mains sur les épaules de Anne et l'embrassa sur le sommet du crâne pour la saluer en passant, profitant de l'occasion pour observer la table. “ Du café, et des oeufs, génial, je meurs de faim.”

Il s'attaque à un oeuf au plat de bon appétit, restant silencieux un moment avant de reprendre.

“ Est-ce que tu...ah, c’est brulant, je suis en train de m'ébouillanter.”
Il manqua de renverser son café et réussit à le poser en évitant la catastrophe. “Pardon, j’en fous partout.”

Ce qui lui évitait, au final, de poser des questions directes et donc trop dérangeantes. Pourtant, il y avait pas mal de choses à dire sur ce qui s'était passé. Hésitant un moment, Tom reprit d’un ton neutre :

“ Bon alors... qu'est-ce qu’on fait ?”


C'était neutre. Ça pouvait concerner le futur immédiat, ce qu'ils allaient faire de leur journée, ou ce qu'il convenait de faire au regard de tout ce qui s'était passé. Peut-être qu'il leur fallait du temps à tous les deux pour réfléchir. À Anne d'interpréter comme elle le voulait.
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Anne Fraser
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Anne Fraser


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MessageSujet: Re: Faith and Trust || Tom Faith and Trust ||  Tom - Page 3 EmptySam 14 Oct - 14:03

L’avantage d’être la première à se réveiller, c’est qu’elle pouvait tranquillement penser à ce qui c’était passé la veille. Dans le fond, Anne faisait partie de ses gens qui aimaient qu’on la laisse tranquille le matin. En particulier quand elle devait réfléchir. Merlin savait que les événements qui s’étaient passés hier lui donne du grains à moudre. Elle aurait dû se sentir angoissée. Elle avait révélé ce qui était probablement son plus grand secret à son ami le plus proche. Par extension, elle était mise en danger, mais elle l’avait également mis en danger. Anne aurait dû se sentir coupable. C’était le sentiment qui aurait dû dominer ce matin. Dans le fond, elle avait trahi la confiance qu’un certain nombre de personnes avaient placé en elle. La jeune femme, comme souvent, avait agit de façon totalement égoïste et n’en éprouvait aucun remords. Donc ce matin, plutôt que de se sentir angoissée, coupable, elle se sentait plutôt soulagée. Elle avait passé une excellente nuit, se vidant de son stress et de sa culpabilité en même temps. Au réveil, elle s’était étirée comme un chat, presque en ronronnant de contentement en regardant Tom à côté d’elle.

En femme pragmatique, elle savait que tout ça ne pouvait pas durer. C’était une pause dans le temps, mais ça avait assez duré. Maintenant, il était temps de revenir à la réalité et c’était qu’elle avait fait en se levant et en passant sous la douche. Les idées déjà plus claires, elle était descendue dans la salle du petit déjeuner en donnant des instructions pour qu’on y conduise Tom quand il aurait émergé. En attendant, elle lisait le journal en se disant à quel point l’actualité moldue était loin de sa réalité à elle.

Les gros titres de ces derniers mois n’avaient rien eu de très intéressant. On parlait du grand prix remporté par l'Allemand Michael Schumacher lui assurant un troisième titre mondial, de l’attentat à bord du navire américain, le USS Cole au Yémen ou encore de la naissance prévue pour fin du mois de la fille de Will Smith. Ca pouvait sembler idiot, mais parfois, ça l’aidait à reprendre pied. A force de vivre en autarcie dans le monde sorcier, elle finissait par en oublier qu’un monde extérieur existait. Celui où elle avait également sa place et une vie. Un monde où elle pouvait souffler cinq minutes et arrêter de prétendre être celle qu’elle n’était pas. Comme elle l’avait dit à Thomas, à force de jouer un rôle, elle avait fini par devenir ce rôle et il n’y avait plus différence entre Anne Fraser et Anne Moore si ce n’était certaines idées politiques.

Quand Tom arriva, elle avait déjà réfléchis et elle s’était composé une attitude tandis que son ami ne semblait pas exactement savoir où il en était. Elle lui dit également bonjour et le regarda, il parlait beaucoup, comme pour cacher un certain embarras :

- Tu aurais pu dormir encore un peu si tu voulais, ce n’est pas comme si tu avais des obligations aujourd’hui, si ? Enfin, peut-être que tu ne devrais pas trop traîner histoire que ta copine ne te fasse pas une tête au carré.


Elle eut un sourire en le disant. Rien de méchant, l’accès de jalousie d’Anne hier était passé. Parfois, il suffisait de peu, mais dans le fond, maintenant, ils étaient liés d’une manière qu’aucun d’eux ne pourraient jamais casser. Evidemment, Anne l’acceptait probablement de meilleure grâce que Tom. Normal, ce n’était pas lui qui avait été forcé de faire un serment inviolable. Elle le regarda se brûler avec le café et posa une main sur la sienne.

- Calme-toi un peu, tu veux. Tu as l’air aussi stressé qu’une pucelle juste avant son mariage.


Elle regarda autour d’elle et sortit sa baguette pour nettoyer les dégâts.

- En général, j’évite d’en faire ici. Je me suis toujours dit que Floote devait se douter de quelque chose, mais cet homme est aussi discret qu’un sombral. Impossible de savoir ce qu’il sait où non et je me vois mal lui poser la question, il nous presque élevé mon frère et moi.
Elle eut un sourire attendri. Enfin lui et un bataillon de nourrices démissionnaire devant la tonne d'événements un peu inexplicable qui arrivaient quand j’étais contrariée.

Anne n’avait pas été une enfant facile. Très capricieuse, elle n’aimait pas ne pas avoir ce qu’elle désirait. Elle n’avait pas changé en réalité. Si elle n’avait cure d’être le centre de l’attention, elle aimait savoir qu’elle faisait partie des priorités des gens qu’elle aimait. Exigeante, elle l’était autant avec elle même que les autres. C’était parfois fatiguant pour ceux qui l’entouraient, elle le savait, mais ne pouvait rien y faire. Il y a certains traits de caractère qu’on est incapable de changer même avec la meilleure volonté du monde.

Dans le fond, Tom avait raison, qu’est-ce qu’ils faisaient maintenant ? Anne avait déjà sa réponse, elle n’avait même pas eu besoin d’y réfléchir, mais elle avait peur que Tom ne voit pas les choses de la même façon qu’elle.

- On profite du petit-déjeuner et puis après on part transplaner. Je n’ai plus ma voiture après tout.
Avec un sourire, elle se moqua de lui. Bon d’accord, ce n’était pas de ça dont tu voulais parler, je sais. Elle fit mine de réfléchir. Je dirais qu’on assume comme les vrais Serpentards qu’on est et on fait comme si de rien n’était.

Il eut l’air contrarié ou en tout cas, c’est ce qu’elle imagina et donc elle s’expliqua :

- Je veux simplement dire qu’on est retourné au point de départ. Dans le fond, peu importe ce qui se passe, c’est toujours toi et moi. Pour moi, c’est ce qui est important. Je sais que le reste, c’est des broutilles.


Pas très gentil pour la pauvre Charlotte tout ça, mais Anne était profondément égoïste, c’était elle avant les autres.

- Enfin, je te force pas. Qu’est-ce que tu veux faire, toi ?
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