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Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy

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    Athénaïs H. Moreau
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyLun 7 Aoû - 23:57

L'attraction entre le corps de Drago et Athénaïs se faisait presque d'elle-même. Si la jeune femme avait déjà dansé avec des partenaire, ne serait-ce que pour s'entraîner, ça n'avait rien à voir avec ce qui se passait à ce moment précis. La main de Drago sur sa taille, l'autre qui serrait doucement la sienne, et puis la proximité de leur corps... C'était comme si Athénaïs s'était enfermée dans une bulle de musique, de douceur et de chaleur. Elle ne voulait plus en sortir. Elle voulait rester là, juste se laisser porter par la musique, se laisser aller dans les bras chauds de Drago. Depuis combien de temps n'avait-elle pas ressentit ça ? Cette sensation d'être importante, d'être choyée, d'être... aimée ? Les étreintes qu'elle recevait venait souvent d'Ethan et des jumelles, pas de sa mère ni de Danny, et donc elles restaient très enfantines. C'était une marque d'affection dont eux avaient besoin, et pas juste pour elle. Et là... Là, tout était différent. Cette danse, c'était pour elle, par elle. Il n'y avait que eux deux, pas de problèmes, pas de responsabilités. Rien d'autre que cette bulle, et la musique, et ce qui naissait au milieu. d'après la réponse de Drago à sa question timide, désappointée, ils ressentaient la même étrange sensation. Et, collée contre son torse, sa tête dans son cou, celle de Drago posée sur la sienne, elle avait encore davantage cette impression de cocon qui la rendait folle de bonheur, d'un désir intense de liberté et de rire, de rire encore et encore. Elle avait envie de vivre sa vie à fond, d'un coup. D'oublier les responsabilités. Et son sourire exprimait chacune de ces émotions, de ces envies qui se bousculaient à l'intérieur de la jeune femme, comme un volcan qui s'éveille après des années de dormance.

Mais la bulle éclata soudain avec la fin de la musique. Le silence qui suivit fut comme un rappel à la réalité, et Athénaïs retrouva soudain toute sa raison, comme si elle lui avait été enlevée de force et rendue par la foudre.

- Oui, c'est vrai. Allons sur la plage, oui, déclara la jeune femme, doucement, comme un peu sonnée.

Et puis soudain, elle se retrouva collée à Drago, très proche. Beaucoup trop proche. La jeune femme se retrouva à rougir, mais, sans pouvoir s'en empêcher, son coeur s'emballa. Un instant, son regard se posa sur les lèvres de Drago, puis elle détourna le regard, le plantant dans le sien. Un petit sourire passa sur ses lèvres et, soudain, alors que Drago venait de lui dire qu'il aimait l'avoir près de lui, Athénaïs se dressa sur la pointe des pieds et déposa un rapide baiser sur la joue du jeune homme, avant de s'écarter rapidement et de lui faire un sourire, tentant de ne pas dévoiler son trouble.

- On verra ça.

Il fallait qu'elle s'éloigne. Qu'elle mette un peu de distance. Elle se laissait trop aller. Elle perdait toute notion de responsabilité avec lui. Elle avait déjà accepté de rester jusqu'à la nuit tombée. Et voilà que maintenant, elle en venait à vouloir cette liberté à laquelle elle avait renoncé à la mort de son père. Non, elle ne devait pas. Elle devait penser à sa famille, ne pas se montrer égoïste. Mais c'était tellement difficile... Elle avait tellement envie de ne pas se préoccuper de tout ça, juste pour une fois. Et Drago... Il lui faisait perdre la tête. Complètement. Elle s'était laissée aller à l'embrasser sur la joue, quand même ! Heureusement qu'elle...

Athénaïs rougit subitement et se pencha sur ses affaires pour cacher son état. Bon sang, ce n'était pas le moment de penser à ça. Non, mieux, elle ne devait pas DU TOUT penser à ça. Alors elle a rangea rapidement ce qu'elle avait sorti un peu plus tôt, pour ne pas que ça s'abîme, puis se tourna vers Drago, de nouveau souriante. Elle ne devait rien laisser paraître. Et ses sourires, elle les travaillait depuis tellement longtemps qu'ils avaient adopté un naturel peu commun. Athénaïs cachait bien plus de choses qu'on ne le croyait généralement au premier abord. Mais la bonne humeur était une très bonne illusion, qu'on pouvait utiliser à sa guise une fois qu'on avait compris comment la contrôler.

- On y va ? demanda-t-elle.

Une fois à l'extérieur de la grotte, la jeune femme lança un sortilège pour en sceller l'entrée. Mieux valait prendre des précautions, plutôt que de se retrouver avec des affaires en moins. Puis ils redescendirent les quelques rochers qui menaient à leur abri, et Athé veilla à ce que Drago s'en sorte. Elle ne put s'empêcher de sourire une nouvelle fois, amusée.

- Tu n'aurais pas dû mettre cette chemise, déclara-t-elle finalement en pointant le vêtement du doigt. Ni même ces chaussures. En fait, il n'y a que le pantalon qui convient à l'endroit, et encore ! plaisanta la jeune femme.

Une fois sur le sable, Athé retira ses sandales et s'élança d'un bond, faisant quelques pas de danse dans la sable, encore touchée par le moment qu'elle venait de passer avec Drago. Voilà, là, elle serait mieux. Soupirant d'aise, la jeune femme fit quelques pas de plus dans le sable fin et lâcha un petit rire. Le vent balayait ses cheveux, secouait ses vêtement, et lui donnait l'impression de faire s'envoler tous ses problèmes. Il n'y avait rien de mieux.

- J'aime la plage, dit-elle alors en se tournant vers Drago. Le soleil, le bruit de l'eau, le vent avec cette odeur si particulière. C'est... apaisant, je trouve.

Le soleil se couchait déjà à l'horizon, juste à cet endroit où la mer rencontrait le ciel. Combien de temps avaient-ils passé dans cette grotte ? Ils s'étaient rejoint vers le début de l'après-midi, et voilà que, déjà, le soleil déclinait. Bon, la nuit tombait relativement tôt en Angleterre, mais quand même. Se pouvait-il qu'elle ait à ce point perdu la notion du temps ? Drago avait définitivement un drôle d'effet sur elle. Sa question, un peu plus tôt, était sincère. Qu'est-ce qu'il était en train de lui faire ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien lui avoir lancé comme sortilège pour qu'elle change autant en si peu de temps ?

- On va goûter l'eau ? demanda-t-elle alors à Drago.

Sans attendre de réponses précises, la jeune femme posa ses chaussures sur le sable et entra dans l'eau. Heureusement, elle était en short. Elle put donc s'avancer jusqu'à avoir de l'eau au niveau des genoux. Et, miracle, l'eau était bonne. Enfin, autant qu'on pouvait l'espérer d'un mer en Angleterre. Athé soupira de contentement et se tourna vers Drago.

- Elle est super bonne !

La jeune femme aurait pu se laisser tomber à la renverse, à cet instant. Se laisser aller et s'abandonner dans l'eau, lui faisant confiance. Et, elle ne voulait pas se l'avouer, mais elle aurait aussi pu se laisser aller dans les bras de Drago. Seulement, elle tentait encore de se montrer forte, ferme. Sa raison résistait, se battait encore vaillamment.

Mais on ne pouvait pas toujours gagner. Et la raison de la jeune femme finirait bien, à un moment ou à un autre, par perdre.
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    | MODERAFOUINE ;; Co-Dirigeant du FP ;; Mangemort
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    Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyMar 8 Aoû - 15:21


Drago était doué pour baratiner, enjoliver, promettre monts et merveilles. Ses mots charmeurs étaient souvent efficaces auprès de celles qui de toute manière, n’attendaient que ça. Il n’avait qu’à dire à quel point elles le faisaient vibrer, et elles tombaient comme des mouches. C’était efficace, rapide, mais éphémère. Il en avait même oublié le langage du corps, celui qui ne nécessite aucun mot pour créer une alchimie, une connexion entre deux corps. Avec Athénaïs, nul besoin d’en faire trop, de lui raconter mille et une fadaises, il suffisait de se regarder, se toucher, se sentir, et c’était tout un monde qui s’écroulait. Son grand désir de conquérir finissait enfin par s’endormir, il ne voyait plus qu’elle, ne voulait plus qu’elle. Jamais encore il n’avait eu ce regard là pour qui que ce soit. Elle parvenait à faire flamber son cœur là ou jamais personne n’avait réussi.

Puis la dernière note, la fin de leur étreinte. S’il avait pu choisir, il l’aurait gardé tout contre lui et ne l’aurait jamais laissée s’échapper de ses bras. Il se pencha au dessus d’elle une dernière fois, leurs lèvres bien trop proches pour que ce soit innocent. Tout son corps frémit à l’idée de pouvoir sentir la chaleur de sa langue contre la sienne, la douceur de ses lèvres caresser les siennes. Il voulait se coller contre elle, passer une main dans ses cheveux, glisser ses doigts dans les siens, goûter à sa peau salée et sentir son odeur au creux de son cou.

Elle paraissait toute étourdie de cette proximité, Drago ne pouvait que s’en féliciter s’il n’était pas lui même embrouillé par ce contact. Puis elle agrippa son regard de ses merveilleux yeux noisettes, un regard dans lequel il pourrait s’y perdre. Elle lui sourit pour toute réponse, sourire qui ne pouvait que déclencher le sien, tant il était enchanteur. Puis, à quelque centimètres de sa bouche, elle posa ses lèvres contre sa joue. Drago fut parcouru d’une onde électrisante, sa joue brûlant sous ce contact. Ses paupières frémirent, tandis qu’elle s’écartait avec malice. Il dû se mordre les lèvres pour ne pas attraper son bras, la ramener contre lui et l’embrasser à plein bouche. Elle lui faisait tourner la tête, c’était grisant.

Cette fois, c’était elle qui jouait avec lui, qui le faisait languir. Et Drago rampait, se soumettait à ce jeu de séduction. Il ne devait pas être le premier à flancher, celui qui déciderait de réduire enfin cette distance entre leurs lèvres, d’être celui qui déclencherait le non-retour. C’était à croire qu’elle faisait tout pour le faire céder. Mais il devait se reprendre, aussi essaya-t-il de maîtriser ses pulsions en la rejoignant à l’extérieur.

Encore ces rochers glissants et sa tenue définitivement pas adaptée à cette sortie. Il voulait éviter de se ridiculiser devant Athénaïs, même s’il n’en était pas loin à chaque pas. Celle-ci était présente à ses côtés pour lui éviter toute chute, et n’hésita pas à se moquer gentiment de lui. Heureusement que c’était elle, il aurait pu mal le prendre. Il se contenta de lui répondre d’un regard faussement choqué. Une fois en bas, elle lui fit remarquer que sa tenue était totalement décalée avec leur sortie, ce qui fit sournoisement sourire Drago. Si sa chemise et ses chaussures ne convenaient pas, très bien. Aussitôt, il déboutonna cette chemise inadaptée, l’enlevant entièrement. Puis d’un geste rapide, il ôta ses chaussures et chaussettes, qui posa sur un rocher, à côté de la chemise. D’un coup de baguette, il fit remonter son pantalon en dessous de ses genoux.

    ▬ Plus de chemise, plus de chaussures. Problème résolu, répondit-il d’un air malicieux non sans un regard séducteur. Et puis, tu ne m’avais pas prévenu non plus qu’on irait vadrouiller dans le sable, c’est de ta faute ! S’offusqua-t-il faussement.


Désormais bien plus à l’aise, il glissa ses mains dans les poches de son pantalon, observant sa compagne retirer ses propres chaussures et s’aventurer vers le rivage. S’il appréciait sentir le sable chaud entre ses orteils, ou même le vent marin contre son torse, ce n’était rien comparé à ce qu’il voyait. Dans la lumière orangée du soleil déclinant, il pu admirer le visage de sa belle, ses traits touchés de bonheur et sa peau illuminée de douceur. Athénaïs se tourna vers lui, et jamais il ne pourrait se lasser de ce sourire.

    ▬ Je dois le reconnaître, admit-il en la rejoignant.


Il se laisser aller à apprécier les choses, lui qui n’avait jamais voulu regarder plus loin que le bout de son nez. Il ne se rappelle pas avoir été un jour fasciné par un couché de soleil, émerveillé par la neige ou admiratif devant un arc-en-ciel. Il n’appréciait que l’effervescence de luxe, les regards tournés vers lui et le plein pouvoir. Ici, il n’avait rien de tout ça, juste elle et lui, l’eau qui léchait leurs pieds et le souffle du vent. Elle avait raison, il ne s’était pas réellement senti bien de cette façon depuis… Trop longtemps.

Elle s’aventura la première dans l’eau, jusqu’aux genoux. Quand elle se retourna vers lui, il se décida à la rejoindre, entrant dans l’eau jusqu’à ce qu’elle frôle son pantalon. Elle n’était pas froide, ou du moins pas assez pour qu’il y aille à tâtons. Il se rapprocha d’Athénaïs, lui faisant face. Il prit les mains de la jeune femme pour les coller contre son torse, sans les lâcher. Il se colla presque à elle, se penchant pour murmurer à ses oreilles.

    ▬ Dommage que tu aies encore tes vêtements.


Il s’éloigna et lâcha ses mains, sans cesser de plonger son regard mutin dans le sien. Sans crier gare, il souleva Athénaïs sans difficulté, prêt à se jeter à l’eau avec elle. Mais alors qu’il fit un pas en avant, il écrasa un corps spongieux, et aussitôt sentit une vive douleur au pied, ce qui lui arracha un cri et le fit lâcher brutalement la jeune femme.

    ▬ Par les burnes de Salazar, jura-t-il, tombant à la renverse dans l’eau.


Il sentait une intense brûlure, et vit une grande plaque rouge sur son pied.

    ▬ Une méduse, une putain de méduse !


Il vit aussitôt l’animal droit devant, qui ne parvenait plus à rejoindre les profondeurs, venue s’échouer sur le rivage. Plein de rage, il se leva avec difficulté, grimaçant à chaque pas en revenant vers la côte. Il attrapa sa baguette qu’il avait laissé près de ses chaussures, et revint avec un regard rancunier.

    ▬ Créature stupide.


Il pointa sa baguette sur la méduse, prêt à lui faire la même chose qu’elle lui avait fait. Il avait mal, avait été vexé de se retrouver dans cette situation devant Athénaïs, et en colère qu’elle vienne les déranger, alors qu’il passait un moment parfait.

Mais, avant de jeter son sort, il leva les yeux vers la jeune femme, croisant le sien. Ses traits durs se firent plus doux, et sa baguette se baissant légèrement.

Il ne voulait pas être cet homme devant elle.
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    Athénaïs H. Moreau
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyMer 9 Aoû - 0:19

Athé était parfois d'une innocence étrange pour une personne de son âge. Certaines de ses remarques étaient à prendre au premier degré, il n'y avait pas à chercher plus loin. Peut-être était-ce dû au fait qu'elle passe le plus claire de son temps avec des enfants, ou alors tout simplement pour compenser l'enfance qu'elle avait perdue à la mort de son père. Toujours était-il que certains la trouvait idiote, d'autres candide, d'autres encore parfaitement craquante. Elle, elle ne se rendait même pas compte de l'innocence de ses remarques. Elle disait juste ce qui était. Si elle avait vu un peu plus loin, peut-être aurait-elle compris que certaines choses qu'elle disait pouvaient avoir bien plus d'un seul sens. Alors, quand elle fit la remarque à Drago que ces vêtements n'étaient pas appropriés, elle ne s'était pas attendu à voir le blond les retirer. Elle le regarda donc déboutonner sa chemise sans rien dire, les yeux légèrement écarquillés. Elle ne s'était pas attendu à ça. Mais elle ne put s'empêcher de le détailler des yeux quelques instants avant de détourner le regard. S'il n'était pas incroyablement musclé, il l'était juste assez pour faire ressortir ses abdos et faire monter le rouge aux joues de la jeune femme. Finalement, il s'approcha d'elle et lui reprocha gentiment de ne pas l'avoir prévenu. Athé leva les yeux au ciel.

- Bon, oui, c'est vrai que je ne t'ai pas vraiment prévenu, admit la jeune femme en riant légèrement, n'osant toujours pas regarder directement Drago. Mais dans ce genre de cas, il faut prévoir ! Tout est une question d'organisation, affirma la jeune femme en levant un doigt faussement moralisateur.

Et l'organisation, Athé connaissait. Elle avait commencé à organiser ses journées quand elle s'était rendu compte que c'était la seule solution d'y arriver, pour elle. Elle avait commencé à prévoir chaque chose, presque à la minute près, pour être sûre de ne jamais être en retard, de ne jamais rien manquer, et de pouvoir tout faire. Parfois, même, les journées étaient trop courtes pour tout ce que voulait et devait faire la jeune femme. Alors, oui, l'organisation, elle connaissait.

Et, en regardant la mer, elle se disait que c'était bien de prévoir des moments de détente dans son emploi du temps. Et puis, avec Drago, tellement de sentiments s'alternaient. Un coup la joie, l'amusement, puis le trouble, l'attraction. C'était imprévu, c'était hasardeux. Et ça faisait du bien de laisser les choses se faire, de temps en temps. Et puis, n'y tenant plus, la jeune femme s'avança dans l'eau. Athé avait toujours aimé l'eau, car très proche de la plage. La famille de son père qui vivait en France habitait dans le sud, et elle se rappelait des vacances qu'elle allait passer là-bas, avant. Ils allaient tout le temps à la plage. Elle et Danny avaient connu ces longues soirées, sur le sable, regroupés autour d'un feu, dissimulés par quelques sortilèges. Qu'est-ce qu'elle n'aurait pas donné pour revivre un de ces moments...

Soudain, sortant la jeune femme de ses pensées, Drago se retrouva devant elle. Elle lui fit un sourire. Puis le jeune homme lui prit les mains et les posa contre son torse, l'obligeant à se rapprocher. Athé tenta de toutes ses forces de ne pas trop rougir. Elle ne put cependant s'empêcher de piquer un fard quand Drago se pencha vers elle, lui chuchotant doucement à l'oreille. La jeune femme ne sut pas comment réagir. C'était une blague, ou bien... ? Mais elle n'eut pas le temps de s'appesantir là-dessus. Drago se recula alors, plantant dans son regard ses yeux où pétillaient un éclat de malice. Athé secoua la tête, un léger sourire aux lèvres, soudain plus amusée.

Puis, sans qu'elle ne s'y attende, Athé se retrouva d'un coup soulevée de terre comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'un tas de plume. Elle lâcha une exclamation surprise et tourna la tête vers Drago.

- Non ! Drago, non, ne... !

Trop tard. D'un coup d'un seul, Athé se retrouva dans l'eau. Heureusement pour elle, elle avait été jetée à un endroit où il y avait suffisamment d'eau pour qu'elle puisse amortir sa chute sur le sable du fond. Et la recouvrir en grande partie au passage. Heureusement, Athé avait eu le temps de se préparer un minimum pour ne pas boire la tasse. Se redressant, la jeune femme reprit alors sa respiration, dégageant ses cheveux mouillés de son visage. Alors là ! Là ! Il avait déclenché quelque chose qu'il ne maîtrisait pas ! Athé était infatigable quand il s'agissait de jouer dans l'eau ! Et s'il voulait la tester sur ce plan-là, il n'allait pas être déçu ! Il allait même la supplier de le laisser en paix une fois qu'elle en aurait terminé avec lui ! Cependant, une fois que la jeune femme se fut relevée, elle comprit que rien de tout ce qui venait de se passer n'était un jeu. Elle vit la douleur sur le visage de Drago, ses pas difficiles pour aller chercher sa baguette, puis l'invertébré, dans l'eau, incapable de se dégager.

- Drago ! Mince, tu vas bien... ?

La fin de sa phrase mourut dans sa gorge quand elle vit la baguette de Drago pointé sur la méduse, et son visage crispé de colère et de douleur. Qu'est-ce qu'il comptait faire ? Tuer cette créature ? C'était pas un peu radicale comme solution ? Athé remit une fois de plus ses cheveux en arrière et s'approcha de quelques pas, prenant bien garde à ne pas écraser la pauvre bestiole, qui avait déjà subit leur deux poids.  Et alors, elle croisa le regard de Drago. Athénaïs pencha alors légèrement la tête sur le côté, l'air à la fois interrogative et autoritaire, comme si elle lui demandait ce qu'il comptait faire, au juste ? Puis alors, elle vit son visage s'apaiser, sa baguette s'apaiser. C'était fini. Ce qu'elle avait vu sur son visage venait de passer, de disparaître, du moins, en grande partie. Athé fit alors un léger sourire à Drago et s'avança vers lui, toute trempée qu'elle était. Elle sortit alors sa baguette de sa poche arrière, puis l'agita en direction de la méduse. Cette dernière lévita légèrement dans l'eau, puis retrouva un peu de vigueur et déguerpit en un rien de temps.

- Bon, eh bien au moins, maintenant, on ne se fera plus blesser. Viens, je vais regarder ça, dit-elle alors à Drago, lui prenant doucement la main pour le ramener sur le sable sec.

Elle lança alors un Accio et son sac fusa vers elle depuis la grotte. Drago semblait souffrir, et Athé ne pouvait que compatir. Les brûlures de méduses, ce n'était jamais une partie de plaisir, surtout quand ça surprenait comme ça. Ouvrant son sac, Athé en sortit alors un petit sac blanc en toile. Elle le posa à côté d'elle et l'ouvrit. Dedans se trouvait toujours son traitement, une grande bouteille de potion blanche qui prenait la moitié de la place, ainsi que tout un tas d'autres médicaments, potions, et onguents.

- Si je me souviens bien... C'est de l'essence de Dictame pour soigner une brûlure comme ça, souffla la jeune femme en trifouillant un instant dans le petit sac, avant de ressortir la petite fiole.

Athé était très calme. Elle savait faire face à ce genre de situation. Avant, elle aurait paniqué, ne sachant pas quoi faire. Mais elle avait eu à en soigner un paquet, des blessures en tout genre. Les enfants ne faisaient pas particulièrement attention à où ils mettaient les pieds. Alors maintenant, Athé avait juste assez de connaissances pour pouvoir gérer ce genre de situations.

- Attention, ça va picoter, souffla la jeune femme, avant de faire couler quelques gouttes sur le pieds de Drago.

Immédiatement, le liquide se répandit sur toute le surface de la blessure, et la rougeur disparut petit à petit. Athé soupira de soulagement, heureuse que ce ne soit rien de trop grave, puis posa son regard sur Drago. Elle le regarda un instant sans rien dire, puis un petit sourire étira ses lèvres. Elle tenta de résister, mais finalement, un rire suivit et Athé se retrouva bien vite à rire toute seule, pliée en deux sur le sable. Ses habits collaient au sable et à son corps, mais elle s'en fichait, maintenant.

- D-Désolée ! Pardon ! s'exclama-t-elle, consciente qu'elle pouvait vexer le jeune homme. Mais... avoue que le combat a été remporté par KO par cette méduse ! ajouta-t-elle en faisant un signe de la tête vers la mer.

Toujours en riant, un peu plus doucement, néanmoins, la jeune femme se redressa et regarda l'état de ses vêtements. Il n'y avait plus un seul petit bout de tissu qui n'était pas imbibé d'eau. Son haut lui collait au ventre, laissant peu de place à l'imagination. Et son short blanc virait transparent. Gênée, Athé croisa les bras sur sa poitrine puis fit un petit sourire à Drago.

- Bon, eh bien me voilà trempée. Au final, chacun en aura eu pour son grade, je crois, ajouta-t-elle en riant légèrement. Je crois que... que je vais aller me changer. Je vais aller me mettre en maillot, du coup, déclara-t-elle en haussant les épaules. Quitte à être trempée, autant en profiter, n'est-ce pas ? Je reviens.

Athé s'élança alors vers la petite grotte, grimpa rapidement les rochers, puis se changea tout aussi rapidement, prenant tout de même le temps de lancer un sortilège à sa serviette pour qu'elle fasse office de paravent. Son maillot n'était pas à son image : c'était un deux pièce tout simple, noir, sans breloques, sans couleurs. Mais Athé n'avait pas la volonté ni le temps d'en acheter un autre. Alors elle se contentait de celui-là. Une fois changée, la jeune femme replia sa serviette et la serra contre son ventre. Il fallait dire qu'elle n'était pas très à l'aise de se montrer ainsi. Mais bon, maintenant elle n'avait plus le choix. Aussi redescendit-elle, moins rapidement cette fois-ci, sa serviette contre sa poitrine. Une fois de nouveau sur la plage, Athé s'approcha de Drago et s'assit de nouveau à côté de lui.

- Ton pied va mieux ? Ça a fait effet ? demanda-t-elle en posant une main sur son épaule.

Sa main était peut-être trop près de sa nuque, non ? Ce n'était pas vraiment l'épaule, là, si ? Athé fixa un moment sa main, avant de planter ses yeux dans ceux de Drago. Est-ce qu'elle n'était pas trop proche, aussi ?

Elle n'avait jamais vu à quel point ses yeux étaient bleus...
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    Drago Malefoy
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyMer 9 Aoû - 14:04


Drago naviguait entre le monde laborieux des adultes et celui encore innocent de l’enfance. S’il avait l’âge des responsabilités, il les fuyait la plupart du temps, apeuré par ce qui pouvait bien lui tomber dessus. Il réclamait le pouvoir, mais avait peur des conséquences. Il enchaînait les filles, mais n’avait jamais vraiment connu l’amour. Il cherchait l’indépendance, mais il se complaisait à avoir sa mère près de lui. C’était ça la réalité de Drago : un enfant qui avait été projeté trop tôt dans la vie adulte. Trop de pression, trop d’attentes, trop de demandes pour un enfant de seize ans. Depuis, Drago se cherche, se perd souvent, trouve parfois la lumière et fuit les ténèbres. Quelque fois, une main se tendait vers lui, prête à l’aider à se relever, à trouver sa voie. Et il ne voulait pas la lâcher, cette main. Il se tendait pour l’attraper, se délecter de sa caresse, profiter de cette connexion et voir le droit chemin se dessiner sous ses yeux. Tout s’éclaircissait, entre les doigts d’Athénaïs.

Une fois débarrassé de toutes ces épaisseurs et enfin à l’aise, il se rapprocha de la jeune femme. Celle-ci ne le regardait pas, elle semblait le fuir des yeux. Si Drago avait été plus naïf, il se serait demandé s’il avait dit quelque chose qu’il ne fallait pas. Mais il comprenait bien, la douce et innocente Athénaïs ne pouvait se laisser à observer son corps, ce serait indécent. Il s’esclaffa à sa remarque, même quand jouait à la moralisatrice elle avait cet air mignon. Il roula des yeux pour seule réponse, non sans un sourire.

L’organisation, c’était assez relatif chez Drago. Tant qu’il ne courait aucun danger ou qu’il n’avait pas de mauvais plan à préparer, sa douce mère était aussi très bonne dans ce domaine. Même si en effet, il était plus responsable ses derniers temps, réfléchissait par lui même et ne demandait pas toujours l’avis maternel, prenant parfois même le risque d’agir contre l’avis de ses parents. Il suffisait de le voir ici aujourd’hui, ni Lucius ni Narcissa ne toléreraient de tels batifolages avec une Sang-Mêlée. Encore plus s’ils apprenaient qu’il en tombait amoureux. Mais finalement, c’était une nouvelle forme d’évasion, d’affirmation de ce qu’il était vraiment. Encore fallait-il qu’il le comprenne, et c’était loin d’être gagné.

Mais, tandis qu’il s’approchait d’elle, les pieds dans l’eau, il se dit qu’il ne pourrait pas en rester là. Il voulait la revoir, encore et encore. Il trouverait des instants à voler au quotidien pour s’évader avec elle, loin des autres, loin de chez eux. Il désirait créer un cocon, une bulle rien qu’à eux. Alors qu’il se trouvait devant elle, il se promit de trouver tout le temps nécessaire pour elle, rien que pour revivre une journée comme celle là. C’est avec cette idée en tête et plein de malice, qu’il saisit Athénaïs, prêt à la jeter à l’eau.

C’était contre l’avis de cette maudite méduse. Drago avait mal, était frustré, vexé et en colère. Sa baguette levée, menaçant ce pauvre animal sans défense et bien mal en point après s’être fait marché dessus, Drago croisa le regard d’Athénaïs. Il n’était pas un homme bon, mais il pouvait au moins essayer de se comporter comme tel devant elle. Il abaissa finalement la baguette, non sans être toujours en colère. C’était totalement stupide, mais Drago pouvait l’être par moment, si ce n’était régulièrement. Pas qu’il soit sot, mais il ne s’en prenait pas toujours à ceux qu’il fallait. Soit l’adversaire était bien trop fort et Drago fuyait la queue entre les jambes, soit il s’en prenait à bien plus faible et en devenait pathétique. Pour le coup, c’était certainement son cas. Mais personne n’a-t-il jamais voulu écraser un moustique qui l’avait piqué, se venger d’une guêpe trop audacieuse ou enfermer un doxy menaçant ?

Il regarda la sale bête nager au loin, avec l’aide de la trop gentille Athénaïs. Elle lui attrapa la main pour le mener sur le rivage, ce qui termina de l’apaiser. Encore et toujours ce contact. Drago était étonné de la voir si sereine, alors qu’il peinait à poser le pied et grimaçait à chaque pas. S’il n’avait pas voulu rouler des muscles devant elle, il se serait bien fait plaindre et aurait enjolivé la situation. Ce n’était pas une méduse ordinaire, une espèce classée très dangereuse par le ministère ou bien son poison était mortel, j’ai risqué ma vie et autres sornettes qu’il aurait pu sortir à l’époque où il était à Serpentard, où tous ses petits camarades auraient pu admirer son courage. Mais avec le temps, il préférait garder ses malheurs pour lui même, se construire une carapace et parfois même se faire oublier. Cette fois, il voulait seulement se faire apprécier de celle qui avait le seul avis qui comptais. Et peut être commençait-il à comprendre qu’avec Athénaïs, il n’avait nul besoin d’en faire trop. Finalement, il avait encore beaucoup à apprendre.

Il s’assit avec lourdeur dans le sable, encore très dérangée par cette sensation de brûlure dans son pied. Il observa docilement Athénaïs sortir son matériel de soin, étonné par tout ce qu’elle avait transporté. Elle était serveuse, stagiaire au Ministère, s’occupait presque d’un orphelinat avec sa famille, et avec ça elle était Médicomage ? Comment la jeune femme avait trouvé du temps pour lui déjà ? Drago la vit sortir son essence de Dictame et s’approcher de lui.

    ▬ Comment tu sais tout ça ? Tu as fait des études de Médico…. Aïe !


Elle versa le liquide sur son pied, et en effet, ça piquait. Mais il avait surtout réagit sous le coup de la surprise, la douleur n’était pas si terrible. Et bientôt, le liquide fit disparaître sa blessure, lui tirant un soupir de soulagement. Ses traits tirés s’apaisèrent, la douleur passait, et sa mauvaise humeur avec. Il observa un moment son pied, s’assurant qu’il était redevenu intact. Puis il releva les yeux vers Athénaïs, fronçant les sourcils. Elle souriait, mais pas son sourire habituel. Il la dévisagea quand elle se mit à rire, puis s’offusqua en comprenant.

    ▬ N’importe quoi, je ne me suis pas battu contre elle, elle m’a simplement piquée. Ça ne t’es jamais arrivé, à toi ?


Une mine boudeuse, il regarda Athénaïs se tordre de rire sous ses yeux. Mais à la voir ainsi, il ne pu garder son air ronchon bien longtemps. Même quand elle se moquait de lui, elle était craquante. Il ne put retenir un sourire en coin, reconnaissant qu’il se comportait parfois comme un idiot – ce qui ne l’empêcherait pas de recommencer, cela dit. Il soupira, acceptant la défaite. Tandis qu’elle riait, il ne pu s’empêcher de remarquer qu’elle aussi, était trempée. Sauf que, contrairement à lui, ses vêtements étaient transparents, et laissaient tout paraître. Il essaya de ne pas avoir un regard insistant et indécent, mais ce qu’il voyait lui plaisait. Athénaïs sembla elle aussi le remarquer, aussi s’excusa-t-elle et s’échappa-t-elle pour se changer. Il la regarda partir, puis une fois cachée, il décida de faire de même. Tandis que la jeune femme était dans la cavité, il en profita pour retirer son pantalon et formula un sortilège pour changer une pierre en maillot de bain. Après tout, il n’avait aucune idée de leur destination en venant ici, il n’avait pas prévu de quoi se baigner. Il enfila le short de bain coloré, qui tranchait avec sa peau claire et ses cheveux blonds. En attendant le retour de la jeune femme, il se rassit sur le sable, observant son pied soigné. C’était du bon travail, il n’avait même plus mal.

Il releva les yeux vers Athénaïs à son retour. Elle s’était entourée de sa serviette, au grand déplaisir de Drago. Mais il ne fit aucune remarque, sentant que ce serait déplacé. A croire qu’il commençait enfin à comprendre comment l’on devait se comporter avec une femme. Elle s’assit à côté de lui, posant une main sur son épaule. Drago n’entendit pas la question qu’elle lui avait posée, son attention était portée ailleurs, sur cette main près de sa nuque et son regard électrisant. Ils étaient proches, bien trop proches pour que ce soit décent. Il détacha leur échange de regard pour porter le sien sur les lèvres d’Athénaïs. Elles étaient roses, pulpeuses, et tout son corps les réclamait.

Alors Drago ne tint plus, il sépara l’écart entre leurs lèvres et les scella. Un baiser doux et empli de tendresse comme on ne lui connaissait pas. Ses yeux se fermèrent, se délectant de tous les picotements qui le parcouraient. Il glissa une main contre la joue d’Athénaïs, comme pour la retenir, l’empêcher de reculer. Il ne voulait pas qu’elle recule. Il voulait qu’elle le laisse l’aimer.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyMer 9 Aoû - 16:01

Drago et Athénaïs étaient différents. Ils avaient des avis différents, des vies différentes, et même des caractères, des habitudes et des loisirs différents. Qu'est-ce qui avait bien pu les rapprocher dans ce cas ? Eh bien, peut-être cette envie de liberté, ou alors le fait qu'ils soient tous les deux des enfants propulsés trop tôt dans le monde des adultes. Un mélange des deux, sûrement. Athénaïs et Drago n'auraient jamais dû se rencontrer, encore moins se revoir, et, surtout, ils n'auraient jamais dû ressentir quoi que ce soit l'un pour l'autre. Mais voilà, la vie n'était pas toujours ce qu'on s'attendait à ce qu'elle soit. Et voilà ce que cela pouvait donner quand tout basculait. Deux jeunes adultes, sur la plage, qui n'auraient jamais dû être là, mais qui y étaient quand même, et qui se disaient que ce n'était pas si grave, au final. On pouvait dire que, pour le coup, les deux faisaient preuve d'une naïveté enfantine, propre à leur âge, qui les poussait à rechercher le contact de l'autre, à chercher à se revoir. Athé n'était presque pas consciente de ce qui se produisait. Elle était juste là, elle profitait du temps, elle profitait de la présence de Drago, de l'eau, de la plage, de tout. Qui aurait pu croire que elle, habituellement si sérieuse, si raisonnée, si autoritaire, ce serait laissée aller ainsi ? Personne. Mais c'était le cas.

Et même cette méduse ne parvenait pas à la faire redescendre sur terre. C'est donc avec sa douceur habituelle que la jeune femme s'occupa de Drago. Non, elle n'avait pas suivit d'études de Médicomage, mais elle passait suffisamment de temps à Sainte Mangouste pour en savoir assez si elle devait faire face à des petits problèmes du quotidien.

- Euh, non, déclara-t-elle en secouant la tête. Mais... J'ai un ami Médicomage, et... comme je dois m'occuper de mes frères et soeurs, alors j'ai un peu appris sur le tas, pour pouvoir réagir au plus vite si jamais quelque chose arrivait.

Et avec des enfants si jeunes, il arrivait souvent pleins de problèmes. C'était Gaëlle qui se cognait la tête contre la table, Danny qui se coupait avec un couteau, Kate qui tombait dans les escalier. Ou pire, Ethan qui faisait une crise. Et là, c'était une réaction en chaîne très dangereuse. Athé se mettait réellement à paniquer, et elle-même commençait à ne pas se sentir bien. Il fallait réagir vite, dans ce genre de situations. Et Athé avait appris, avec le temps.

- Désolée, soupira la jeune femme en versant l'essence de Dictame sur la blessure. En fait, si, je me suis déjà faite piquer par une méduse. Et c'était vraiment pas agréable, déclara-t-elle en fronçant le nez.

Et puis la jeune femme lâcha enfin le rire qu'elle retenait et ne put s'empêcher de rire davantage en voyant la mine boudeuse de Drago. Il était mignon quand il faisait la tête. Enfin, cela ne dura pas longtemps. Rapidement, il afficha un petit sourire à son tour, et Athé se calma, puis se leva pour aller se changer. En revenant, elle trouva Drago changé également et, tandis qu'elle s'approchait de lui, elle le détailla, profitant qu'il lui tournait le dos. Athé avait déjà vu des hommes torse-nu : elle avait des amis, et elle ne comptait plus le nombre de fois où ils étaient allés à la plage, avant qu'elle ne se retrouve avec des responsabilités plein les épaules. Mais avec lui, c'était différent. Lui, il l'attirait. C'était étrange, et un peu effrayant aussi, car Athénaïs ne savait pas jusqu'où ce genre de sentiments la ferait aller. Peut-être la pousseraient-ils à s'asseoir à côté de Drago ? Peut-être la pousseraient-ils à lui demander s'il allait mieux, tout en posant sa main sur son épaule ? C'était ça qui l'avait poussé à agir ?

Et est-ce que c'était ça qui explosait en un millier de petites ondes électriques dans tout son corps alors que, soudain, les lèvres de Drago se posaient sur les siennes ? C'était comme si elle avait attendu ça depuis le départ. Soudain, tout son corps sembla s'éveiller. Sa main lâcha d'elle-même sa serviette, qui glissa sur le sable, et vint se poser au sol, pour la soutenir. Athé était parcourue de frissons. La main de Drago sur sa joue, ses lèvres sur les siennes... Tout en douceur. La jeune femme aurait pu résister, sa raison aurait pu s'opposer à tout ça. Mais à croire que tout ce qu'Athé était en temps normal n'avait plus de raison d'être à cet instant. Alors, lentement, doucement, comme si elle avait peur de s'effrayer elle-même, la jeune femme fit glisser sa main jusqu'à la nuque de Drago. Elle était bien là. Les cheveux du jeune homme lui chatouillaient le pouce. Elle ne ressentait plus que ça. Comme si plus rien d'autre n'avait d'importance.

Et puis, doucement, le baiser se rompit. Les yeux fermés, Athé mit un moment à reprendre totalement conscience de la réalité. Elle n'avait pas envie de redescendre tout de suite... Et pourtant. C'était fait. Le rouge aux joues, la jeune femme détourna les yeux et posa alors sa tête dans le cou du jeune homme, à la fois pour se cacher et pour profiter aussi davantage de son contact. Elle ne dit rien, d'abord. Qu'est-ce qu'on était censé dire dans ce genre de situation ? Est-ce qu'il y avait même réellement des mots pour ça ? La jeune femme n'avait pas envie de savoir, en réalité. Elle voulait juste rester là, et profiter de cette sensation qui s'évaporait déjà. Pourtant, maintenant, il en restait une trace. Juste là, quelque part dans la poitrine, près du coeur.

Finalement, au bout d'un moment, Athé se décida à parler. Elle ne bougea pas d'un pouce cependant. Elle n'avait pas envie de bouger. Elle n'en avait pas envie du tout.

- C'est pire qu'un sortilège de Confusion, souffla-t-elle, tentant un peu d'humour. J-J'arrive pas à rassembler mes esprits, ajouta-t-elle en riant tout doucement. On fait quoi, maintenant ?

Elle s'en remettait à lui. Elle ne savait pas quoi faire, alors elle se laissait aller. Maintenant, c'était lui qui dirigeait leur rendez-vous. Du moins, jusqu'à ce qu'elle reprenne totalement ses esprits.

Et ça risquait de prendre un peu de temps.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyJeu 10 Aoû - 1:34


Il ne savait pas s’il devait remercier cette méduse pour tout ce qui suivit. S’il n’avait pas marché sur ce maudit animal, il ne serait peut être pas là. Il aurait envoyé Athénaïs à l’eau, qui se serait sans doute vengée. Ils auraient joué ainsi un moment, et qui sait ce qu’il se serait passé ensuite. Peut être que finalement, ils en seraient arrivés au même point, celui où l’un des deux craquait sous la tentation, goûtant enfin aux lèvres de l’autre, galvanisé par le touché d’une main posé sur une épaule. Qu’importe comment il en serait arrivé là autrement, c’était ici et maintenant que Drago voulait être. Oubliant les éclaboussures dans l’eau, la douleur de la piqûre et la vexation d’une petite moquerie. Il n’y avait que la chaleur de l’être aimé et le désir de ne jamais en finir.

Les lèvres d’Athénaïs étaient douces, salées et enivrantes. Elles lui rendaient cette tendresse qu’il lui donnait, frémissant sous son touché. Il se laissa aller à caresser sa joue fraîche et délicate de son pouce, l’attirant toujours un peu plus à lui. Il soupirait de bonheur à chaque fois que leurs lèvres se trouvaient et s’enlaçaient. Il ressentait presque la connexion entre leurs âmes et la confusion de deux cœurs défaillants. La main de la jeune femme vint se glisser sur sa nuque, laissant sur son sillage mille décharges. Aussitôt, Drago passa une main dans les cheveux de sa compagne, électrisé par ce baiser. Il n’entendait plus la plage, le vent ou les oiseaux, rien que leurs souffles emmêlés.

Il prit fin, bien trop tôt. Drago aurait voulu l’embrasser encore, jusqu’à l’asphyxie. Mais il ne perdit rien de l’instant qui suivit. Tandis qu’Athénaïs fermait les yeux, il colla son front contre le sien, sa main toujours dans la chevelure de la jeune femme. Il avait ouvert les siens, son regard se perdant dans la contemplation de son visage, rougit d’émotion. Elle posa alors sa tête au creux du cou de Drago, gardant le silence. Il l’encercla de son bras, l’attirant un peu plus à lui. Ils n’avaient rien besoin de dire pour que ce moment leur appartienne, qu’il reste et ne soit pas oublié. Parce que c’était leur premier, sans doute la préface de leur histoire. Celle qu’ils voudraient relire à chaque page qui sera tournée, revenir en arrière pour se souvenir de cet instant de quiétude. Partager à nouveau l’instant où leurs cœurs se sont rencontrés pour la première fois.

Il restèrent là un moment, l’un contre l’autre et sans partager autre chose que la chaleur entêtante de l’autre. Puis Athénaïs rompit le silence, de sa voix douce et légère. Elle confirma à Drago comme ce baiser l’avait touchée, perturbée. Il tourna la tête et sourit dans ses cheveux, en profitant pour embrasser le sommet du crâne de la jeune femme

    ▬ Si ça ne tenait qu’à moi, je recommencerais bien, se mit-il à rire doucement. Mais le soleil se couche, on avait parlé d’un feu il me semble.


Il se détacha légèrement d’Athénaïs, faisant glisser sa main sur son dos dénudé. Il embrassa sa joue, avant de se pencher pour attraper sa baguette, déposée à quelques pas d’eux. Sans s’éloigner de la jeune femme, une main sur sa hanche pour la garder contre lui – autant dire qu’il adorait se contact, au vu du peu de vêtements qu’ils portaient – il agita sa baguette pour faire apparaître bois et flammes. Le feu se mit à crépiter devant eux, sans qu’ils n’aient eu besoin d’aller perdre du temps à ramasser du bois et s’embêter avec des allumettes ou un briquet. La vie des sorciers étaient parfois si simple.

Il fit un accio pour attirer à eux le reste des friandises, le jus de citrouille et le gâteau au chocolat qui faisait tant saliver Drago. Il en découpa deux parts, en mettant une dans la main de sa compagne. De sa main libre, il continuait de faire des petits ronds du bout du pouce sur la peau d’Athénaïs, ne voulant à aucun moment couper le contact.

    ▬ Bon alors, tu n’avais pas des histoires à me raconter ?


Il l’observa, tandis qu’il prit une bouchée du gâteau. Il ne fit pas de commentaire à se propos, mais il suffisait de le voir pour comprendre qu’il aimait. Il n’en fit qu’une seule bouchée, elle avait vraiment trouvé son péché mignon. Ses yeux pétillaient, il était simplement heureux, ici, alors que la nuit tombait sur eux, révélant ses premières étoiles.

    ▬ On ira à l’eau après, lui murmura-t-il.


Il l’invita à s’allonger sur le sable contre lui, la tête levée vers le ciel qui dessinait ses premières constellations. Rien ne semblait pouvoir entacher cet instant.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyDim 13 Aoû - 21:42

Athénaïs avait l’impression que son corps était littéralement traversé par des ondes électriques, qui se déclenchaient à chaque fois que Drago la touchait. Il y avait d’abord ses lèvres contre les siennes. La mer les avait rendues salées, et elles étaient plus douces que ce qu’aurait pu prévoir la jeune femme. Elles étaient fermes et déterminées. Chaque contact perdait un peu plus Athénaïs. Et puis, il y avait sa main sur sa joue. Elle semblait l’attirer inexorablement vers lui, réduisant toujours l’espace qui pouvait se créer entre eux. C’était un lien qui se resserrait, qui les unissait un peu plus à chaque seconde. C’était ce baiser qui se prolongeait, c’était ces contacts, c’était tout ça, la main de la jeune femme sur la nuque de Drago, celle du jeune homme dans ses cheveux. C’était tout autant de liens qui se créaient entre eux, et qui se refermaient, qui les rapprochaient, qui les liaient inexorablement, irrévocablement. Est-ce qu’on pouvait réellement lutter contre ça ? Non, pas vraiment. Même lorsque le baiser fut rompu, Athé ne pouvait pas lutter.

C’était un peu comme le moment entre le sommeil et le réveil, le matin, quand on tentait de reprendre pied dans la réalité. C’était une sorte de flottement. On ne savait pas vraiment où on en était, on était bien, au chaud, dans une sorte de cocon. Et puis, finalement, on n’avait pas tellement envie de quitter cet état de demi-conscience, parce qu’on pouvait rêver sans être endormi, parce qu’on pouvait continuer à évoluer dans la bulle du sommeil sans avoir à se réveiller. C’était étrange, enivrant, ça donnait envie de se lover, de se replier sur soi-même et de laisser le monde autour continuer à avancer sans nous. C’était ce que ressentait Athé en ce moment. Elle n’avait plus qu’une envie : que tout cesse, que le temps s’arrête, que le monde cesse d’avancer et la laisse en paix, ici. La tête dans le cou de Drago, elle avait l’impression que tout était normal, et, en même temps, c’était étrange. Ils s’étaient connus, s’étaient disputés, s’étaient revus une fois, puis, voilà qu’à la deuxième rencontre, tout basculait. Est-ce que c’était normal ? Son père lui avait souvent dit qu’il avait su que sa mère serait la femme de sa vie la première fois qu’il l’avait vu. Mais Athé n’avait pas connu le même départ. Est-ce qu’elle pouvait vraiment faire la comparaison ? Non. C’était différent. Mais il faudrait bien qu’elle comprenne, pourtant.

Sentir Drago sourire contre elle la fit sourire elle-même, alors qu’il l’embrassait une dernière fois sur le sommet du crâne. C’était le moment de se reculer, d’affronter ce qui venait de se passer. C’était effrayant. Mais bon, il fallait bien y faire face. Alors la jeune s’éloigna, mais ne put aller bien loin. Le bras de Drago avait glissé dans son dos, et ce dernier déposa un léger baiser sur sa joue, puis se pencha pour reprendre sa baguette. De son côté, la jeune femme était parcourue de frisson. Toujours ces ondes électriques. Est-ce qu’il y avait un moyen de les faire cesser ? Enfin, Athénaïs n’était pas sûre de vouloir que ça s’arrête, en fait…

Le feu fut prêt en quelques secondes, et Athé tendit immédiatement les mains vers la chaleur, comme une sorte de réflexe. Elle avait toujours eu l’habitude de faire ça, avant.

- Y’a pas à dire, la magie a ses avantages, souffla la jeune femme, assise dans le sable, la main de Drago toujours posée sur sa hanche.

Un nouveau frisson la parcourut, et, par réflexe, Athé se colla davantage à Drago. Mauvaise idée. Les décharges électriques reprirent de plus belle. Mais la jeune femme ne dit rien. Elle accepta le gâteau avec un sourire et mordit dedans.

- Par Merlin… souffla-t-elle en fermant les yeux. Ce gâteau reste toujours aussi bon, peu importe l’âge que j’aie.

Elle sentait la main de Drago caresser doucement sa peau, quelque part sur sa hanche. C’était un peu nouveau pour elle, tout ça, cette proximité. En fait, tout était nouveau, à commencer par ce qui était en train de naître entre eux. Athénaïs se demanda un instant dans quoi il s’embarquait, mais cette pensée s’effaça bien vite quand Drago lui demanda une histoire. Un sourire étira les lèvres d’Athé. Ça lui faisait penser au Petit Prince, qui s’approchait de l’aviateur pour lui dire : « dessine-moi un mouton ». Athé se souvint soudain de toute l’histoire. Ce livre, c’était le premier qu’elle avait lu seule. Et, déjà, avant, son père le lui lisait pour qu’elle s’endorme. Elle avait toujours pleuré à la mort du Petit Prince, ou quand il doit quitter le Renard pour retrouver sa Rose. C’était une histoire très belle et très dure, aussi triste qu’enfantine. Un sourire étira les lèvres de la jeune femme. Elle avait trouvé son histoire. Drago ne devait sûrement pas la connaître, étant donné que c’était une histoire moldue.

- On fait comme ça. Mais interdiction de me jeter à l’eau, déclara-t-elle alors en levant un doigt faussement menaçant sous le nez de Drago.

Ce dernier l’invita ensuite à s’allonger près de lui, sur le sable. La nuit était tombée, on voyait les étoiles. Avec un petit sourire, Athé se demanda si le Petit Prince regardait encore un de ses couchers de soleil, sur son petit astéroïde B 612, avec sa rose à ses côtés. Ou bien le mouton avait-il mangé la rose ?

S’allongeant auprès de Drago, Athé prépara l’histoire dans sa tête. Elle repensa à l’Aviateur, au Petit Prince, à la Rose, et puis à tout le reste. Le roi, le Businessman… Vraiment, cette histoire parlait à Athé, à l’enfant qu’elle avait été, et que tentait de préserver Antoine de Saint-Exupéry.

- Bon, alors… Voici mon histoire, souffla la jeune femme. Il était une fois, un Aviateur. C’était un homme comme un enfant, perdu dans un monde d’adultes trop sérieux.

Et Athénaïs raconta l’histoire. Elle parla du dessin de Boa Constrictor, fermé, puis ouvert, qui ressemblait à un chapeau aux yeux des adultes. Elle parla de la panne de l’Aviateur dans le désert, puis de l’apparition de ce Petit Prince et de son fameux mouton. Non, pas le premier, il était malade. Ni le deuxième, voyons, il a des cornes, c’est un bélier. Le troisième est trop vieux. Puis elle raconta les baobabs, puis les couchers de soleils et puis, surtout, la Rose. Sa belle Rose, sa si précieuse Rose, elle qui se croyait si forte avec ses épines, elle si naïve et orgueilleuse à la fois.

Et puis le Roi, qui croyait tout gouverner, sans avoir de pouvoir du tout, le Vaniteux, seul sur sa planète mais adulé par lui-même, le Buveur, qui buvait pour oublier qu’il buvait, le Businessman qui prétendait posséder toutes les étoiles, qui les comptait sans jamais rien en faire. Et puis l’Allumeur de Réverbère, qui ne cessait d’allumer et d’éteindre son réverbère. Et puis le Géographe qui n’avait jamais voyagé.
Et puis vint la rencontre avec le Renard. Apprivoise-moi.

- Si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde, et je serais pour toi unique au monde. On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux, cita la jeune femme.

Et puis toutes les autres aventures de ce Petit Prince. Et, pour finir, le départ, le retour du Petit Prince auprès de sa Rose, avec l’aide du serpent, plus puissant que le doigt d’un roi.

Puis l’histoire fut terminée. Et Athé se rendit alors compte que les étoiles étaient troubles. Une larme roula sur sa joue et la jeune femme l’effaça dans un rire. Cette histoire lui rappelait son père. Mais elle n’était pas triste. Elle était heureuse, au contraire.

- On ne voit bien qu’avec le cœur… murmura Athénaïs.

Puis elle tourna la tête vers Drago.

Apprivoise-moi, avait dit le Renard…
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyMar 22 Aoû - 2:11


Il ne pouvait pas être plus paisible. Les flammes dansaient devant leurs yeux, les étoiles brillaient au dessus d’eux, et leurs peaux se caressant réchauffaient le cœur de l’autre. Ces milliers de frissons qui lui parcouraient l’échine l’incitaient à resserrer leurs étreinte. Il s’allongea aux côtés d’Athénaïs, passant un bras sous la tête de la jeune femme, ne comptant pas la lâcher. La tête dans les étoiles, il ne pensait pas un seul instant à l’après. Celui où ils allaient devoir se séparer et rentrer chez eux, ce moment où il chercherait à la revoir, mais où il faudrait savoir attendre un peu. Il n’imagina même pas qu’il était possible que leur relation devienne plus forte, leurs sentiments plus puissants, mais aussi plus douloureux et leurs différences si difficiles à vivre. Si ce soir Drago était le plus heureux des hommes, il ne pensait pas que ce serait sans doute l’une des dernières fois sans que ses sentiments ne viennent le détruire à petit feu. Doux poison qu’est l’amour.

Drago ferma les yeux, savourant cet instant et la voix d’Athénaïs le berçant. Il ne connaissait pas cette histoire, peut-être était-ce un conte raconté aux jeunes sorciers dans d’autres cultures, d’autres pays. Il se dit que, par ailleurs, la magie présente dans cette fable était assez loufoque et peu crédible, mais sans doute y avait-il des peuples tout aussi fantasques. A aucun moment il ne se douta qu’il s’agissait d’une histoire pour moldus. Toutes ces histoires d’aviateur et d’astéroïde le dépassaient, mais il écoutait plus la voix douce de la jeune femme que véritablement son conte.

Même si peut être, qu’au fond de lui, il se retrouvait dans cette histoire. Dans tous ces personnages, ceux qui pensaient être, qui prétendaient, qui croyaient et qui finalement préféraient oublier. Mais n’était-il pas, tout compte fait, l’Aviateur ? Perdu dans le monde des adultes, effrayé par ce qu’il pouvait devenir s’il renonçait à son enfance.

Il finit par rouvrir les yeux, lorsqu’elle cite ce renard. Drago tourna la tête vers elle, observant ses lèvres remuer. Si ses yeux ne voyaient qu’elle, il n’y avait que son cœur pour comprendre. Comprendre ce qui pouvait bien les lier, alors que tout les éloignaient. Et pourtant, ils auront besoin l’un de l’autre.

Elle ne prononça plus un mot, elle avait terminé. Si Drago perçu la perle qui coulait sur sa joue, il ne releva pas. Il se contenta de sourire doucement à son rire, plongeant son regard dans le sien quand elle se tourna vers lui. Il posa sa main sur sa joue, faisant glisser ses doigts le long de sa mâchoire, son menton, et posa son pouce sur les lèvres de la jeune femme. Il se perdit à contempler chaque grain de sa peau, les minuscules petites tâches de rousseurs sous ses yeux noisettes, les petites rougeurs sur ses joues. Les petits plis de son bonheur, ses pommettes saillantes. Il vint poser ses lèvres sur le nez d’Athénaïs, puis son front et ses tempes, chacune de ses joues, le bout de son menton. Il retira son pouce de la bouche de la jeune femme, la dévorant du regard.

    ▬ Laisseras-tu mon cœur voir, voudras-tu lui montrer le tien ? murmura-t-il, si proche de ces lèvres qu’il désirait tant.


Délicatement, il l’embrassa. Une fois, deux fois, trois fois. Il ne les faisait pas durer, mais n’en perdait aucun frisson. Il ignora son cœur battant, tambourinant, se concentrant sur celui de sa compagne, espérant l’entendre s’agiter comme le sien. Il s’éloigna à peine, déplaçant sa main de la joue d’Athénaïs à sa taille, l’attirant doucement à lui.

    ▬ Viens par là, lui susurra-t-il, l’enlaçant de ses bras.


Il resta un instant là, avec pour seul bruit le feu crépitant, les vagues léchant le rivage et leurs respirations. Drago n’avait pas besoin de plus que sentir le pouls de sa belle contre le sien.

    ▬ On va se rafraîchir un peu ? Je sais pas toi, mais là je boue. Demanda-t-il en rompant le silence, au bout d’un certain temps.


Il se détacha pour se redresser, l’invitant à se lever en lui tendant la main. La lune s’était levée, éclairant l’étendue d’eau de sa lumière blafarde. Il s’avança vers le rivage, un peu plus loin devant Athénaïs, gouttant à l’eau du bout des pieds.

S’il comptait bien apprivoiser la jeune femme, peut être que cette dernière aurait aussi la tâche lourde. Le cœur de Drago était sans doute aussi sauvage qu’un renard.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyLun 28 Aoû - 0:37

En racontant son histoire, Athé laissait son esprit vagabonder. Elle se rappelait tout d'abord de la mort de son père... C'était l'événement qui avait tout déclenché, qui avait fait basculer sa vie. C'était le moment où Athé s'était retrouvée à la tête de la famille, bien malgré elle. Puis il y avait eu la dépression de sa mère. C'était dur de voir un membre de sa famille sombrer, sans pouvoir rien y faire, juste rester là à observer et tenter de faire du mieux qu'on pouvait. Mais elle ne se rappelait pas que de choses tristes... Il y avait eu des bons moments. Comme ces après-midis entier passés dans la cuisine, à tenter de faire ce foutu gâteau au chocolat, à cinq dans la cuisine. Ou bien encore ces fou-rires, qui arrivaient encore parfois dans la maison. Enfin, tous ces petits moments de bonheur qui parvenaient encore à naître dans leur famille si fragile, si prompt à être cassée. Athé se souvenait de tout ça, alors qu'elle racontait le Petit Prince. Cette histoire était aussi triste que joyeuse, comme la vie de la jeune femme. Alors elle s'y retrouvait un peu dedans. Elle se disait qu'elle aussi, elle vivait dans un monde d'adulte trop étroit, qu'elle n'avait pas eu le temps de profiter de son enfance. Mais on ne revenait jamais en arrière. Une fois les choses faites, on ne pouvait pas les défaire.

Une fois le silence revenu, ce fut comme si un poids avait été retiré des épaules de la jeune femme. Athé se sentait un peu plus légère, et sa larme n'était pas amer, comme aurait pu l'être une larme de tristesse. Non, c'était juste une goutte d'eau qui, scintillant à la lueur de la lune, glissa le long de sa joue, puis s'effaça lorsqu'elle la chassa du bout des doigts. Son rire s'envola dans les airs, puis son regard se tourna vers l'homme qui se trouvait à ses côtés. Sa main glissa lentement sur la joue d'Athénaïs, qui ne bougea pas d'un pouce. Il avait des yeux tellement clair qu'elle avait l'impression de regarder la lune, ou une étoile. Elle n'arrivait pas à détourner les yeux, et, au fond, elle n'en avait pas envie. Elle était bien là, avec cette impression de bien-être, de confiance, de paix. Elle ferma les yeux lorsqu'il embrassa son visage, se laissant aller, sans rien dire, glissant juste doucement sa main sur celle du jeune homme. Puis ses lèvres se posèrent de nouveau sur les siennes. Une fois de plus, Athé se perdit dans une sorte de brouillard accueillant. Elle ne pensait plus à rien, si ce n'était à cette douceur qui émanait de Drago, à cette chaleur qui l'entourait, à cette sensation de paix intérieure qui persistait dans son coeur, qui lui faisait du bien. Son coeur s'emballait pourtant dans sa poitrine. Un peu trop, peut-être. Mais Athé ne voulait pas y penser. Pas tout de suite.

Lorsqu'il l'attira contre lui, l'enlaçant, la jeune femme passa timidement un bras dans son dos. Elle avait peur qu'il n'entende les battements effrénés de son coeur, qu'il ne sente ses mains trembler. Athé n'avait pas l'habitude de tout ça, et elle ressentait trop de choses d'un coup. La peur commença à monter en elle. Son coeur battait décidément beaucoup trop vite. Il fallait qu'elle se calme, ou les choses allaient dégénérer, et c'était bien la dernière chose qu'elle voulait. Alors la jeune femme inspira profondément, s'imprégnant par la même de l'odeur de Drago. Au lieu de l'apaiser, cela lui procura un long frisson le long de sa colonne vertébrale, et elle se crispa légèrement. Heureusement, c'est ce moment que choisit Drago pour s'écarter, proposant d'aller dans l'eau. Athé lui fit un sourire et hocha la tête.

- Bonne idée, déclara-t-elle en attrapant sa main pour se relever. Avance-toi, je range rapidement tout ça.

Athé regarda Drago s'avancer vers la mer, puis se tourna vers tout ce qui traînait autour du feu et agita sa baguette, avant de s'approcher de son sac. Rapidement, elle en sortit alors la grande fiole contenant la potion blanche, la déboucha d'un geste expert et en avala une gorgée avant de tout ranger comme si de rien n'était et de se relever. L'opération n'avait pris que quelques secondes. Athé sentit pourtant son corps s'apaiser, son coeur se calmer. Elle était plus sereine, d'un coup. Voilà, c'était mieux ainsi. Satisfaite, la jeune femme s'avança alors vers la plage. Elle entra alors doucement dans l'eau. Elle s'était un peu rafraîchie, mais la jeune femme trouvait encore ça agréable. Elle marcha doucement dans l'eau jusqu'à ce que cette dernière lui arrive à la taille, puis elle s'arrêta et leva la tête vers le ciel. Les étoiles brillaient dans le ciel, d'autant plus fort qu'il n'y avait aucune lumière autour d'eux pour polluer le ciel. Un sourire étira les lèvres de la jeune femme, et cette dernière tourna la tête vers Drago.

- C'est magnifique, tu ne trouves pas ? On prend jamais assez de temps pour profiter de ce genre de choses.

De quoi est-ce qu'elle parlait, au juste ? Du ciel, ou du moment même ? Un peu des deux, sûrement. Tout allait très vite entre Drago et Athé, mais... On ne prenait jamais assez de temps pour profiter de ce genre de choses. Alors oui, c'était peut-être rapide. Mais ils n'avaient pas gâché une seule des minutes qu'ils avaient passées ensemble. Et c'était ça, le meilleur. C'était puissant, ce qu'il y avait entre eux. Peut-être même un peu trop. C'était comme une allumette qu'on venait de craquer : la flamme apparaissait, avec la même intensité que celle d'un feu. Mais l'allumette se consumait vite. Trop vite. Combien de temps leur restait-il pour vivre ce qu'ils avaient à vivre ? Combien de temps durerait encore leur passion ? Combien d'allumettes seraient sacrifiées pour qu'ils puissent recommencer, toujours gagner un peu plus de temps ?  Qu'est-ce qu'ils feraient brûler avec eux pour pouvoir de nouveau profiter d'instants comme celui-ci ? Athé n'avait pas les réponses. Elle ne les avait pas encore. Mais elles viendraient, et plus vite que ce qu'ils pouvaient penser... Mais pour l'instant, la jeune femme se concentrait uniquement sur le moment présent.

- C'est la première fois depuis longtemps que je désire aussi fort que la nuit dure plus longtemps, souffla alors la jeune femme en baissant légèrement la tête.

Oui. Et elle désirerait sûrement ça pour toutes les prochaines aussi.
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MessageSujet: Re: Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy Sous le soleil des tropiques || Drago Malefoy - Page 2 EmptyMar 29 Aoû - 20:19


Drago ne saurait dire si ses frissons étaient causés par la fraîcheur de l’eau, ou par les sentiments qui naissaient en lui. Alors qu’Athénaïs l’avait rejoint, les yeux levés vers les étoiles, il vint se tenir près d’elle. Il ne percevait peut être pas la beauté des astres comme elle la ressentait. Ce n’était pour lui qu’une traînée de poussière lumineuse perdue dans une mer noire. Mais il devait avouer que ce silence et cette ambiance était pour le moins apaisante. Il baissa les yeux vers la jeune femme, qui s’était tournée vers lui, lui répondant d’un sourire.

    ▬ Peut être qu’on ne rendra pas cette nuit éternelle, mais nous disposons d’une infinités de nuit comme celle-ci, chuchota-t-il, encerclant sa taille de ses bras et s’approchant de son visage. Apprenons à profiter de ce genre de choses...


Un petit rire s’échappa de sa gorge, avant qu’il ne l’embrasse furtivement et se détache, l’invitant à le suivre dans l’eau. La mer était calme, plate. Il s’immergea jusqu’au cou, galvanisé par la basse température. Habitué aux lieux clos, froids et sombres, Drago s’était toujours mieux senti dans la fraîcheur. Si ce n’était pas l’image qu’il renvoyait à Athénaïs, nombreux étaient ceux pouvant attester de la froideur de Drago, qu’il n’était pas un homme chaleureux. S’il avait l’air de se montrer adorable avec la jeune femme, et qu’il pensait tout ce qu’il lui disait, ressentait réellement toute cette affection, il n’en serait pas pour autant bon avec elle. Si jusqu’à présent, tout semblait se passer avec perfection, c’était qu’aucun d’eux n’avait encore fait un faux pas. Il suffirait de si peu pour qu’ils se révèlent l’un à l’autre, et personne ne pouvait affirmer qu’ils y résisteraient.

Depuis leur seconde rencontre, il n’avait pas encore pensé à cet après. Il fallait dire qu’avant aujourd’hui, il ne la voyait pas comme une liaison à long terme, n’imaginait construire quoi que ce soit, ressentir autre chose que du désir. Et plus il y pensait, la sentant près de lui dans ce décor trop parfait, plus il se disait qu’il ne devait pas trop donner, pas trop dévoiler, pas trop oublier qui il était. Elle avait beau lui faire perdre tous ses moyens, le rendre plus sentimental qu’il n’avait jamais été, il ne pouvait se permettre de se montrer faible. Il ne se laisserait pas fuir cette relation, mais il devait être certain qu’elle resterait secrète et ne prendrait pas le pas sur sa vie.

Alors qu’elle était proche de lui, qu’il avait envie de la serrer contre lui, de la couvrir de baisers et de bêtement s’enfuir avec elle, il ne se tourna pas. Son regard était planté sur l’horizon sombre, dos à la jeune femme. L’obscurité avait rempli son regard gris. Il savait que s’il ne commençait pas immédiatement à prendre des décisions, à se prouver qu’elle n’avait pas une prise totale sur lui, il deviendrait le plus faible des hommes.

    ▬ Il est tard.


Il soupira, mal à l’aise. Son ton était sans émotion, parce qu’il ne voulait pas laisser ses sentiments transparaître.

    ▬ J’ai beaucoup de travail, demain, et je dois encore bosser en rentrant.


Revenant là où il avait pied, l’eau jusqu’au bas-ventre, Drago se tourna enfin vers Athénaïs. Il était bien obligé de la regarder, d’admettre qu’il ne voulait pas partir, rester cet enfant près d’elle, manquer de raison. Alors tant qu’elle n’avait pas encore totalement prise sur sa raison, il ne la laisserait pas devenir sa faiblesse. Le jeune homme comptait profiter d’elle juste assez pour ne pas se sentir enchaîné par ses sentiments.

    ▬ J’aimerais ne pas devoir te laisser, je dois dire que je passe un merveilleux moment avec toi. Mais je ne peux pas me permettre trop de laisser aller, fit-il avec sincérité. Il fit glisser sa main contre la joue de la jeune fille. Je t’enverrais mon hibou, pour notre prochaine rencontre.


Il lui prit la main pour les sortir de l’eau, se sécha et se rhabilla en moins de deux. Il était prêt à partir, et même si c’était soudain, il préférait agir ainsi avant de sombrer. Couper le bonheur avant qu’il ne soit trop grand, profiter seulement de ce qu’il fallait. Une fois ses affaires rassemblées, il revint vers elle, l’enlaçant de ses bras. Il n’aurait sans doute pas dû, mais elle parvenait encore à le faire tomber.

    ▬ Rentre vite, je n’aime pas te laisser seule ici, lui dit-il avant de l’embrasser longuement, hésitant plus d’une fois avant de rompre ce baiser si doux.


Il recula d’un pas, lui fit un sourire qu’il ne pu retenir. Avec un dernier regard, il transplana en face du manoir familial.

En montant dans son bureau, son cerveau bouillonnait. Il aurait peut être dû la raccompagner, l’inviter, attendre le petit matin, et laisser son cœur parler.

Mais il semblait comprendre que ce qui s’infiltrait en ce moment dans son cœur, était le pire de tous les poisons.

Il ne savait juste pas qu’il n’y avait aucun remède à l’amour.
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