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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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La morale du patin || Cassidy & Niklaus

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Evan F. Rosier
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Evan F. Rosier


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MessageSujet: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyJeu 14 Juil - 23:35

Evan avait pensé, après son "aventure" sur le Chemin de Traverse, qu'il avait enfin la paix. Il avait bien repensé quelques secondes à cette histoire avec les journalistes, mais cela lui était rapidement sortie de l'esprit. Il avait explosé leur appareil photo, pour lui, cette histoire était terminée. De plus, il n'avait pas pensé une seule seconde que l'histoire pouvait réellement intéresser. Franchement... Lui et Faulkner ? Lui et cette folle-dingue de Gryffondor ? Non mais sérieusement, il aurait perdu toute crédibilité auprès de la gente féminine. D'accord, Faulkner était pas mal. Mais c'était une Gryffondor, une peste, un aimant à ennui et tout un tas d'autres trucs tout aussi irritants. En bref, Evan détestait Cassidy et cette dernière le lui rendait bien.

Cependant, quelques jours après, il avait eu la mauvaise surprise de découvrir un article entier dédié à sa soi-disante relation entre lui et Falkner. Et en première page en plus ! Sorcière Hebdo n'avait malheureusement pas loupé une miette de tout ce qu'il s'était passé et avait fait passer tout ça pour une "romantique fuite loin des obligations liées à leur rang". Evan avait un instant hésité entre rire et se mettre en colère. Il avait finalement opté pour une troisième option, à savoir déchirer le magazine et le brûler dans la cheminée. Malheureusement, il n'avait pas pu en faire de même avec les centaines d'autres exemplaires et la nouvelle s'était répandue. Sa mère lui en avait parlé : il avait nié. Son père lui en avait parlé : Il avait nié. Ses amis lui en avaient parlé : il s'était énervé et avait nié. Il ne comprenait tout simplement pas comment les gens pouvait sincèrement le penser idiot au point de se caser avec Faulkner.

Et puis, finalement, la cerise sur le gâteau. La touche finale à cette énorme blague.

Chapman.

Alors lui, il ne lui avait pas demandé des précisions pour savoir si c'était vrai ou pas. Non, lui, il se'était contenté d'envoyer une lettre, dans laquelle il informait Evan qu'il avait organisé une sortie entre lui et la fille Nott pour que ces derniers "apprennent à se connaître". Evan avait rit jaune. Le vieux l'avait également informé qu'ils seraient chaperonné par un elfe de maison et il avait subtilement insisté sur le fait qu'il devait être présent, sous peine de sévères représailles. Et, grâce à l'elfe, Chapman saurait si Evan ne venait pas. Le Serpentard n'avait donc pas le choix. Il allait devoir se rendre à Pré-au-Lard, et passer la journée avec Cassidy Faulkner Nott, en présence de l'elfe complètement taré du vieux Directeur du Déparement de la Justice Magique. Ô joie.

Pour le moment, Evan était encore chez lui. avachit dans son fauteuil, dans sa chambre, il retournait la situation dans tous les sens pour parvenir à trouver une idée pour se sortir de là. Malheureusement, il était presque l'heure d'y aller et il n'avait toujours pas d'idée pour ne pas y aller. Il était donc obligé d'y aller.

Résigné, Evan se leva rageusement et sortit de sa chambre. Il descendit jusqu'au hall et y trouva sa mère. Elle l'attendait.

- J'y vais, maugréa-t-il.
- Evan, parle clairement, je te prie. Tu n'es pas un Sang-Mêlé, que je sache.

Le jeune homme n'était pas du tout d'humeur à se plier aux politesses d'usage, mais il ne pouvait décemment pas se comporter de cette façon en présence de sa mère.

- J'y vais, mère, répéta-t-il plus distinctement.
- Bien. Passe une bonne journée dans ce cas.

Evan se retint de dire le fond de sa pensée et hocha simplement la tête, se dirigeant ensuite vers la cheminée. Il allait se rendre directement à Pré-au-Lad, au Trois Balais, puis il attendrait Faulkner là-bas. Hors de question qu'il aille la chercher.

- Les Trois Balais ! s'exclama-t-il en balançant la poudre de cheminette dans l'âtre.

Quelques instants plus tard, il atterrissait dans le bar très apprécié des élèves de Poudlard. Il sortit de la cheminée en s'époussetant puis balaya la salle du regard. Le bar n'était pas très remplit, et cela l'embêtait. Il n'avait pas envie de se faire plus remarquer que nécessaire. L'histoire avait déjà fait suffisamment de bruit comme ça, pas la peine d'en rajouter. Evan poussa un long soupir et alla s'assoir à une table. Faulkner ne devrait pas tarder à arriver. Du moins, il l'espérait. Il n'avait pas envie de poireauter comme un abruti pendant trente ans.

Il commenda, en attendant, un café bien fort, histoire d'avoir un peu d'énergie. S'il n'avait pas eu un minimum de savoir vivre, il aurait prit un Whiskey Pur-Feu. Mais se saouler avant ce genre de journée n'était pas le meilleur moyen d'y survivre.

Soudain, alors qu'il sirotait tranquillement sa commande, commençant à trouver le temps long, l'elfe arriva dans un crac sonore, qui apporta un silence sur le bar. Ce dernier ne dura heureusement que quelques secondes. Evan foudroya la créature du regard.

- Plus de bruit la prochaine fois, siffla-t-il.

Il poussa un profond soupir et continua à attendre. Il n'avait pas le choix de toute façon.

Quand l'heure du rendez-vous fut dépassée de quelques généreuses minutes, Evan poussa un soupir excédé. Elle ne pouvait même pas faire l'effort d'être à l'heure ?! Elle se moquait de lui ?! Cette fille n'en avait pas assez de lui pourrir son quotidient depuis quelques jours, il fallait aussi qu'elle fasse de cette journée un cauchemar ? Evan en avait assez.

Il commençait sérieusement à en avoir marre d'attendre, même si l'heure n'était dépassé que depuis peu, quand, finalement, Cassidy se décida à pointer le bout de son nez. Une fois qu'elle fut installée face à lui, Evan lui lança un regard peu amène.

- Je ne t'attendais plus Faulkner. La ponctualité, tu connais ? demanda-t-il en affichant un sourire moqueur.

Il n'avait pas envie d'être aimable. Il n'avait pas envie de faire d'efforts. Il n'avait pas envie d'être là, pas envie de voir cette fille, pas envie de passer la journée avec elle, pas envie de devoir supporter ce maudit elfe, pas envie de cette putain de sortie ! Il n'avais tout simplement pas envie. Néanmoins, pensa-t-il finalement, s'il voulait passer une journée un minimum agréable, il allait lui falloir être un minimum aimable. Il afficha alors un sourire moqueur.

- Chap nous a bien embrouillé, hein ? Je suppose que ton vieux y est aussi pour pas mal dans l'histoire ? Bon sang, comme si le Chemin de Traverse suffisait pas, faut qu'on se retrouve à nouveau forcé d'être collé ensemble... Et moi qui avait espéré qu'exploser l'appareil photo de ces abrutis suffirait, maugréa Evan.

Bon, maintenant que Faulkner était là, qu'est-ce qu'ils allaient faire ? L'elfe était là, et Evan était sûr qu'il avait pour ordre de fair eun compte-rendu très précis de la situation. Alors ils ne pouvaient pas vraiment rester ici.

- Tu veux boire un truc ? Ou est-ce qu'on peut y aller tout de suite ? J'ai pas envie de passer ma journée ici, tu vois. Tu veux aller quelque part ?

Habituellement, dans ce genre de situation, Evan était un vrai gentleman. Mais, habituellement, la fille lui plaisait et il avait un but précis en tête. Cassidy était plutôt pas mal, même un peu plus que pas mal, mais Evan ne parvenait pas à agir comme il aurait agit avec une fille en temps normal. Elle était différente des autres. Et puis, elle était blonde. Evan préférait les brunes. C'était un critère important.

Poussant un petit soupir, Evan termina son café et haussa un sourcil interrogateur à Cassy. Alors ? Boisson ou pas ? Parce que, en plus, c'était bien évidemment à lui de payer. Dans ce genre de rendez-vous, c'était toujours au gars de vider son porte-monnaie. Et Evan était sûr à cent pourcents que Faulkner allait en profiter.

Cette journée s'annonçait sous les meilleurs auspices.
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    | Gryffondor ;; 6ème année

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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyVen 15 Juil - 16:55

Comment est-ce qu’on s’habille pour un rencard arrangé ? Un rencard manigancé en sous-main par son grand-père avec un garçon dont on se fiche complètement ? Devant son placard en désordre Cassidy cherchait une réponse à cette interrogation, pour finalement se décider à s’habiller en accord avec l’intérêt qu’elle portait au garçon, en s’en fichant. Elle enfila donc une jupe bleue, son t-shirt des Bizarr’Sisters de moins en moins noir à force d’être lavé et une paire de baskets qui elles auraient eu bien besoin d’être lavées. Et ça serait amplement suffisant pour Evan Rosier, elle n’allait pas commencer à faire des frais d’élégance pour un Serpentard, puis pour aller traîner à Pré-au-Lard en plus…

Ce rendez-vous était l’une des conséquences fâcheuses de l’article de Sorcière Hebdo, ce que le journaliste avait inventé, les deux vieux grigous qu’étaient Edward Nott et Chapman Rosier avaient unilatéralement décidé d’en faire une réalité, ou au moins d’essayer. Si les deux vieux s’imaginaient qu’en forçant les deux adolescents à passer du temps ensemble, ils finiraient par vraiment se mettre ensemble, ils se fourraient la baguette dans l’œil, et jusqu’à l’omoplate encore. Les deux n’avait rien en commun, rien, la personnalité même d’Evan donnait de l’urticaire à Cassie, qui avait beaucoup de mal à se retenir de lui lancer un sortilège de furonculose chaque fois qu’il ouvrait la bouche et à en juger par le désastre qu’avait été leur –rencontre- de cet été sur le Chemin de Traverse, lui-même n’était que très moyennement fan du caractère de la Gryffondor.

Mais comment nom d’une goule putride s’était-elle retrouvée dans cette galère ? En sous-estimant grandement la rouerie de son grand père, tout simplement. Profitant de ce qu’elle était venue passer le week-end dans le manoir familial, il lui avait expliqué qu’il serait bon pour elle de se mettre en relation avec des gens de son monde, digne de sa compagnie, qu’elle serait adulte l’an prochain et qu’il était temps qu’elle se bâtisse un solide réseau social dès maintenant. C’était malin, tout en ayant l’air de ne l’obliger à rien du tout, il lui avait démontré qu’elle avait tout à gagner à fréquenter une bonne famille comme les Rosier, même si ce n’était qu’une amitié de façade. Sacré vieux rusé, il n’était pas un ex Serpentard pour rien.

Cassidy avait bien essayé de trouver du soutien auprès de sa mère, lui expliquant qu’on essayait de la jeter dans les pattes d’un petit ami potentiel, mais celle-ci lui avait répondu distraitement, sans même interrompre la rédaction d’un rapport top-méga- urgent, « c’est fantastique trésor, je suis enchantée que tu te décides enfin à fréquenter des gens de ton âge plutôt que ce chat. » Le tout accompagné d’un regard de mépris en direction de Nietzsche, qui n’en demandait pas tant. Furieuse de la désinvolture avec laquelle sa mère considérait sa boule de poil adorée, Cassie était remontée dans sa chambre en claquant la porte, bien décidée à ne plus adresser la parole à Demelza, jusqu’à nouvel ordre.

Et c’est comme ça que Cassidy s’était retrouvée empêtrée dans ce traquenard.

Le jour maudit advint finalement, et Cassidy émergea de la cheminé des Trois Balais. Le teint halé par un mois de vacances sur le littoral français en compagnie de son père, et (pour le plus grand malheur d’Evan) plus blonde que jamais, ses cheveux éclaircis par cette cure de soleil et de sel marin. Elle épousseta la cendre de ses chaussures et scruta la salle à la recherche de son incroyable fiancé. Il était déjà là, elle alla le rejoindre et avant même qu’elle ait eu le temps de finir d’articuler un bonjour, le Serpentard ouvrit les hostilités.

Elle pointa un index en direction de l’horloge tout en prenant place à table.

« Cinq minutes de retard ! Dis donc t’étais drôlement impatient de me voir, contrôle ta joie et ne te fais pas dessus. » Railla-t-elle.

Ça allait être charmant comme journée encore, elle était arrivé plutôt bien disposée, prête à faire un effort pour supporter Evan mais lui visiblement n’était pas décidé à faire des frais d’amabilité pour elle. Très bien, si il le prenait comme ça, mais qu’il ne vienne pas se plaindre si il se prenait un maléfice de chauve-furie en pleine fiole avant le coucher du soleil.

« Je vais commencer par un café si ça ne te dérange pas. »

Elle fit signe au serveur de lui apporter ça, et régla directement sa consommation. Si Evan pensait pouvoir se la jouer gentleman à deux mornilles avec elle, il pouvait tout aussi bien aller s’asseoir sur un chaudron bouillonnant. Hors de question de devoir quoique ce soit à ce petit imbécile prétentieux. Et s’il avait la bourse aussi plein que son égo, pas la peine de l’inviter, chacun pour soi et le véracrasses seront bien gardés.

« Oui effectivement, j’aurai moi aussi préféré que nos grands-pères ne se mêlent pas de cette ridicule histoire de Sorcière Hebdo… »

Mais il fallait croire que Cassidy et Evan étaient les deux seuls persuadés qu’ils n’avaient rien à faire ensemble, le reste du monde semblait penser qu’ils formaient un couple charmant. Tout ceci avait pris des proportions inquiétantes, la jeune fille se demandait même si ils ne devraient pas profiter d’un prochain quelconque événement officiel pour mettre en scène une rupture en grande pompe. Sous les crépitements des flashs, Cassidy giflant violemment Evan avant de quitter les lieux dans un grand show dramatique, ramassant sa robe et les fragments de son cœur, cachant ses larmes avec dignité. Mouai, pas mal, à voir. Mais pour l’heure cette histoire faisait bien des jalouses, des condisciples croisées sur le Chemin de Traverse lui avait exprimé leur étonnement le plus sincère à la pensée que Cassie ait pu attraper un si gros poisson, apparemment Evan était un célibataire très en vue… Tout en le dévisageant l’air de rien par-dessus sa tasse, elle se demanda ce qu’elles pouvaient bien toutes lui trouver. D’accord c’était un beau garçon bien de sa personne, mais quelle personnalité !

« Mais puisqu’on doit apprendre à mieux se connaître vas-y, raconte-moi quelque chose sur toi. » Elle termina son café et reposa la tasse sur la soucoupe. « Oh non attends,  je viens de réaliser que je m’en fiche complètement. » Ajouta-t-elle tandis qu’elle se levait pour rejoindre la sortie.

Le ton était donné.

Elle sortit dans la rue, et en se retournant pour voir si Evan lui emboîtait le pas, elle l’aperçu soudain. Cet air crasseux, ce regard vide et servile, ce nez comme une grosse tomate et des oreilles en chauve-souris, horreur, malheur et désolation, les Rosier leur avait collé un elfe de maison sur les talons, comme si il y avait quoique ce soit à chaperonner en plus, ces deux-là avait plus de chance de finir la journée à se lancer des maléfices plutôt qu’à se rouler des patins.

Elle jeta un regard dédaigneux en essayant de caché du mieux qu’elle pouvait la répugnance que celui-ci lui inspirait. L'elfe hein, je suis toujours en train de parler l'elfe là.

« Et par pitié, ordonne à ta créature de marcher au moins vingt pas derrière moi. »

Elle inspira un grand coup, pour remplir ses poumons du bon air de Pré-au-Lard, ça faisait du bien de revenir ici tout de même. Elle demanda à Evan si il avait envie de faire quelque chose en particulier au village ? Elle en tout cas elle avait besoin d'aller chez Scribenpenne acheter de nouvelles plumes et un carnet et peut-être aussi chez Derviche & Bang, l'anniversaire de Théo approchait, elle voulait lui trouver un cadeau original. Libre à Rosier de l'accompagner, mais si c'était pour lui servir une potion à la grimace, elle aimait autant être toute seule.

Elle commença à se mettre en marche vers la papeterie quand son regard tomba sur le ruines de Poudlard. Elle stoppa net, fixant le vieux château.

« C'est triste non ? »

Elle avait bien envie de se rapprocher pour voir de plus près, certes le ministère affirmait que le lieu était encore dangereux, et même que certains employés y étaient resté. Mais ça la démangeait de franchir ce panneau défense d'entrée. Le gouvernement de Malefoy avait il seulement commencé les travaux ? Un silence de mort régnait sur le chantier en tout cas.

Mais avant qu'elle ait le temps de faire plus de deux pas en direction de l'école, un groupe de touristes surgit d'une rue adjacente. D'un seul coup d’œil elle reconnu le guide, par Salazar ! C'était le même que celui qui leur avait fait visiter le Chemin de Traverse. Retrait, dans le calme et en bien ordonné, vite.
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Niklaus Schulz
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Niklaus Schulz


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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyVen 15 Juil - 23:47

Pour Niklaus, les vacances décretées par Lucius Malefoy, le ministre de la magie anglais, avait été l'occasion de s'octroyer de vraies vacances. Les animations dans les rues l'intéressaient fort peu et il avait eut envie d'aller en Allemagne. Son père particulièrement heureux d'avoir quelques jours de répit dans le cadre de sa fonction avait vu l'idée d'un bon oeil. C'est donc accompagné de son père et sa mère que Niklaus, le premier jour des vacances, avait débarqué dans la capitale allemande, accueillit comme il se devait par les officiels de la Chancellerie. Son oncle lui-même avait fait le déplacement. La semaine avait donc donné lieu a une charmante réunion de famille. Niklaus en avait profiter pour revoir de vieux amis et somme toute, il avait passé une très bonne semaine loin de la capitale anglaise sans se soucier de l'actualité. Mieux, en bon ami et en jeune homme bien éduqué, il avait pris le soin de rapporter quelques babioles à certains amis qu'ils s'étaient fait à Londres. Cassidy comptait au nombre de ceux-ci. Pour elle, avait mis plus de soin que pour les autres dans sa démarche. La sachant gourmande, il avait rapporter quelques patisseries locales, dont des Strudels, mais il avait également dégoté dans la bibliothèque de la Chancellerie - rien que ça - un livre d'histoire qui ne manquerait pas de l'intéresser. N'y voyant pas de mal,- après tout, ne lui avait-elle pas offert une bougie volée ? - il l'avait emprunté à long terme sans que personne n'y redise quoique ce soit.

Pour quelqu'un d'aussi détaché en général, il ne pouvait pas s'empêcher de se réjouir de la tête que fairait son amie. Très indépendante, elle refusait qu'il ne paie ne serais-ce qu'une glace, mais elle ne pourrait pas refuser un cadeau. Il invoquerait la bougie s'il le fallait. De toute façon, il trouverait un moyen de lui faire accepter, il n'en doutait pas. Il savait se montrer persuasif au besoin. Après tout, il lui avait - pour le moment - avec beaucoup de succès, évité un dîner avec ses parents quand lui-même avait rencontre ( par sa faute ) son père sans y être préparé. Content à l'idée de la surprendre, il lui avait envoyé une chouette de son oncle avec un message. Il l'invitait à boire un verre au Pré au Lard, voir à manger un bout si elle le voulait. Après tout, ils avaient du temps libre puisque Poudlard n'avait toujours rouvert. La chouette partis, mais il ne reçu pas de réponse. Haussant les épaules, il ne s'en était pas soucier, pensant que la réponse était probablement arrivée à Berlin au moment où il quittait la capitale pour rejoindre Londres.

Ils rentèrent le dimanche, relativement tard et Niklaus ne prit pas la peine de relever le courrier. Il s'effondra simplement dans son lit, heureux de retrouver ses affaires. Ce ne fut que le lendemain matin qu'il eut l'occasion de regarder les journeaux. Sa mère était déjà partie lorsqu'il se tira du lit aux alentours de midi. Il enfila une robe de chambre et les yeux plein de sommeil, descendit les escaliers pour rejoindre son père attablé dans la salle à manger. Celui-ci en était déjà à son second repas de la journée. L'elfe de maison tournait autour de la table s'assurant que son maître était bien servit. Niklaus n'eut même pas le temps de saluer son père que la créature se précipita vers lui, lui demandant ce qu'il désirait pour le déjeuner. Niklaus marmona la première chose qui lui vient en tête et son ce ne fut que quand l'elfe disparut dans un "pop" du plus bel effet que son père releva les yeux de la Gazette du Sorcier qu'il était en train de lire.

"- Eh bien, fils. Si j'avais su que le bourbon avait un tel effet sur toi, je t'en aurais fais boire plus souvent quand tu étais jeune pour que tu t'endormes rapidement."

Son sourire démentait ses propres moqueurs.

" - Bien dormi ?
- Bien et vous ? Manan ?
- Partie chez une amie. "

Il haussa les épaules et se servit une tasse de café.

" - Pas de courrier pour moi ?", demanda-t-il, curieux de savoir si Cassidy lui avait enfin répondu.

" - Rien du tout", répondit son père. "Par contre ...", il laissa sa phrase en suspent, les yeux rieurs. "J'ai appris que ma nièce allait se marier. Elle aurait quand même pu me prévenir autrement que par les journeaux, c'est inadmissible."

Il fallut un moment à l'adolescent mal réveillé pour comprendre de quoi son père parlait, mais une fois que la lumière fit surface, il en recracha presque son café sur la nappe.

"- Désolé.", grogna-t-il, en essayant de se donner une contenance.

Il ne voulait pas trop paraître intéressé, mais on ne pouvait pas nier qu'à l'intérieur, il était bouillonant.

" - Et où est-ce que tu as vu ça ?"

Son père lui tendit le Sorcière Hebdo de la semaine passée où Cassidy et un sombre inconnu faisait la première de couverture. L'adolescent prit l'air le plus détaché qu'il put en regardant la couverture. Après tout ça ne le regardait et pourtant, pour une raison qu'il ne s'expliquait pas, ça l'avait mis de mauvaise humeur. Le journal dont l'absence d'originalité était connu titrait avec mauvais goût :

"Une nouvelle rose dans le jardin des Rosiers ? Toutes nos informations en page 4. "

Il n'ouvrit pas le magazine et se contenta de le reposer sur la table avec désinvolture en commentant :

" - Elle ne m'avait pas dis qu'elle avait un copain. Probablement un type de Poudlard, je ne connais pas."

Et il s'agaçait d'ailleurs de ne pas le connaitre. Bien entendu, le nom Rosier lui disait quelque chose, il n'y avait plus que vintgt-huit familles sang-pur en Angleterre, on finissait vite par les connaître, mais il n'avait jamais rencontré l'adolescent. Il se força à finir son déjeuné avec décontraction et ce ne fut que quand il remonta dans sa chambre qu'il appela l'elfe, lui demandant de lui fournir l'exemplaire de Sorcière Hebdo qui trainait dans la maison. Une fois en main, il lut l'article qui ne lui apprennait pas grand chose si ce n'était qu'Evan Rosier était dans la même maison et même année que lui.

Quelques jours passèrent sans nouvelles de son amie pour la sortie au Pré au Lard qu'il lui avait proposé. D'humeur exécrable, sans savoir pourquoi, ce furent ses parents qui le forcèrent à sortir de chez lui. Prendre l'air lui ferrait du bien, lui dirent-ils et si au passage il pouvait se délester de son humeur de cochon sur le chemin, ils ne seraient pas mécontent. Niklaus prit donc la poudre de cheminette jusqu'à Pré au Lard où il rejoignit une connaissance, Peter Stood, un serdaigle de cinquième année avec qui il avait sympathisé lors d'un cours de métamorphose que ses parents lui avaient imposés. Ils trainèrent dans Pré au Lard, sans grand enthousiasme de la part de Niklaus jusqu'à ce qu'il tombe sur Cassidy.

Il fallait avouer qu'il ne s'y était pas attendu. Il s'était dirigé avec Peter vers les ruines de Poudlard, ils avaient fait le tour des magasins et envisageaient de rentrer quand Cassidy lui était rentré dedans sans prévenir. Elle ne l'avait probablement pas fais exprès, mais elle avait l'air pressée. Son premier réflexe fut d'être heureux de la voir, voilà un moment qu'il était sans nouvelle, mais dès qu'il vu qu'elle était accompagné, l'ébauche de sourire se transforma en une moue maussade. La dépassant de plus d'une tête, il la toisa sans la sympathie dont il faisait habituellement preuve.

" -Cassidy.", la salua-t-il.
Après tout, même de mauvaise humeur, il restait un garçon rompu aux politesses du monde. Ne sachant pas réellement quoi dire sans être franchement désagréable, il se contenta de présenter son compagnon :

" - Peter Stood, il est à Serdaigle dans mon année. J'imagine que tu as déjà eu l'occasion de rencontrer Cassidy, Peter."

Celui-ci répondit qu'il se souvenait d'elle, il y eut un petit moment de blanc embarrassant pendant que Niklaus ne pouvait pas s'empêcher de dévisager Evan Rosier. S'il n'avait pas l'air hostile - il était après tout excellent comédien - il n'avait pas l'air sympathique pour autant. A vrai dire, son visage exprimait beaucoup d'indiférence quand pourtant il n'en pensait pas lui. L'adolescent lui-même restait quelques peu étonné par la virulence de sa mauvaise humeur. Il savait qu'il n'était pas content de les voir ensemble, mais il aurait sincèrement peiné à expliquer pourquoi. Ce genre d'introspection, ce n'était pas pour lui. Faute de mieux, il se contenta de demander un peu narquois :

" - Tu ne me présentes pas ton petit ami ? Après tout, je suppose que tu étais trop occupé avec lui pour répondre à mon hibou."

Hrp : Ecrit sur tablette, à corriger
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Evan F. Rosier
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Evan F. Rosier


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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptySam 16 Juil - 1:05

Evan n'appréciait pas Cassidy, et c'était le moins qu'on puisse dire. Néanmoins, elle avait un répondant mordant qui, il devait bien l'avouer, le faisait doucement rire. Elle démarrait au quart de tour. Il aimait bien. Si cette journée ne s'annonçait pas parfaite, loin de là, Evan se disait qu'il aurait au moins la satisfaction d'avoir le loisir de faire tourner Faulkner en bourrique. Et ça, c'était plutôt... distrayant. Amusant même. Il allait en profiter.

- Rassure-toi Faulkner, sourit moqueuseument Evan. T'es pas suffisamment impressionnante pour me faire un quelconque effet.

Bon, fais un effort, pensa-t-il alors. T'es obligé de passer la journée avec elle, si vous commencez à vous balancer des sorts au visage, ça va pas le faire. Il prit alors sur lui de se calmer et de mettre sa mauvaise humeur de côté. Il pouvait quand même faire un minimum d'effort, non ? Evan n'était pas un rustre, tout au contraire. C'était un gentleman, Rosier oblige. Alors il allait faire preuve d'un peu plus d'amabilité. Pas trop quand même, hein, il n'allais pas se montrer plus aimable que nécessaire.

- Très bien, souffla doucement Evan quand Cassidy déclara vouloir un café.

Il allait interpeler un serveur, mais Cassy le devança et en profita pour régler directement son addition, geste qui fit lever les yeux au ciel au jeune Serpentard. Mais il ne releva pas. Elle faisait comme elle voulait. Si elle préférait gaspiller son argent plutôt que le sien, c'était tant pis pour elle et tant mieux pour lui.

- Franchement, j'espère que ça va vite se tasser, siffla Evan en fronçant les sourcils. Même ma mère m'a posé des questions sur notre soi-disante relation. Ça va loin...

La réplique qui suivit fit sourire Evan. Un sourire moqueur et même légèrement amusé.

- On est obligé de passer la journée ensemble. On aura largement le temps d'apprendre le strict minimum à savoir sur l'autre, siffla-t-il, lâchant un petit rire moqueur.

Il imaginait la tête de Chap si ce dernier venait à lui poser des questions sur ce "rendez-vous" et qu'Evan ne parvenait pas à répondre à des questions de bases qu'on pouvait poser sur une potentielle futur-fiancée. La pensée que Cassy puisse réellement devenir sa fiancée lui retira immédiatement tout sourire du visage et il déglutit. Eviter de penser à ça, c'était mieux.

Poussant un léger soupir, Evan se leva et s'avança de quelques pas vers le comptoir. Au passage, il buta dans l'elfe de maison et lui lança un regard incendiaire.

- Ne traîne pas dans mes pattes, toi.

Il déposa rapidement quelques pièces sur le comptoir et emboîta ensuite le pas de Cassidy. Cette dernière demanda alors à ce que l'elfe se tienne le plus éloigné d'elle possible. Evan souffla légèrement et baissa un regard dédaigneux sur la créature.

- T'as entendu ? De l'air. Et je te signale, Faulkner, que c'est l'elfe de Chap. On nous surveille de près. Presque sûr qu'il est chargé de faire un rapport très détaillé de la situation, si tu vois ce que je veux dire, dit-il en haussant un sourcil moqueur dans sa direction.

Oh oui, il était sûr qu'elle voyait parfaitement bien. Faulkner ne devait pas être une habituée des coutumes et autres habitudes Sang-Pures, encore moins que lui, c'était pour dire, mais elle comprenait parfaitement ce que cette surveillance entrainait. Un minimum de savoir-vivre, de politesse et, si possible, de l'intérêt pour l'autre. Dans leur cas, le dernier point était à revoir, encore plus que les deux premiers.

- Hum... Non, répondit Evan lorsque Cassy lui demanda s'il avait un endroit où il voulait aller. Je te suis Faulkner.

Sribenpenne était la première destination. Le Serpentard suivit sans rechigner, se souvenant au passage qu'il devait acheter de nouvelles plumes, ainsi que de l'encre. C'était en partie pour ça que le jeune homme ne dit rien.

Evan marchait à côté de Cassidy, les mains dans les poches, les manches de sa chemise remontées jusqu'au coude. Il était assez décontracté, au final. Ce n'était pas une sortie de rêve, mais c'était mieux que de ne rien faire. Il devait bien le reconnaître.

Soudain, alors qu'ils avaient à peine fait quelques pas, Faulkner s'arrêta et Evan buta légèrement contre son bras avant de s'arrêter à son tour. Il se tourna vers elle, les sourcils froncés, prêt à lui demander ce qu'elle avait, quand son regard tomba sur les ruines de Poudard. Son expression se radoucit et il fixa les décombres sinistres de ce château que chaque élève considérait comme sa deuxième maison. "C'est triste, non ?" demanda Faulkner. Evan hocha la tête.

- On dirait qu'il n'y a jamais eu de château. Que les ruines ont toujours été là. C'est... étrange. Et triste, oui, aussi.

Evan se demandait souvent quand est-ce que Malefoy entreprendrait enfin les travaux. Il n'avait pas envie de rester éternellement chez lui. Il avait continuellement l'impression d'être en vacances et, lui, en vacance, ce n'était pas le genre de personne qui bosait pour se maintenir au niveau. Enfin, maintenant, il y avait Alice qui le forçait à suivre des séances de révision où elle prenait un malin plaisir à le torturer, mais rien ne valait Poudlard et ses professeurs, ses salles de classe et, surtout, son terrain de Qudditch. Oui, vraiment, Evan avait hâte que l'école soit reconstruite.

Le jeune homme soupira puis secoua légèrement la tête avant de détourner le regard. Il tomba alors sur un groupe de touriste. Et, à leur tête, le même gars que celui du Chemin de Traverse. Evan se souvint distinctement de la visite cauchemardesque qu'il avait dû subir avant d'être collé avec Faulkner et il déglutit péniblement.

- On y va Faulkner, grommella-til alors en la tirant sur le côté pour échapper à la vue du sorcier.

Il fit quelques pas puis lâcha Cassidy. Ils reprennaient la route de Scribenpenne qui, heureusement, contournait allègrement le groupe de touriste. Evan comptait bien se réfugier dans la boutique jusqu'à ce que le sorcier-guide touristique ait disparut. Mais, alors qu'il lançait un regard au dit sorcier, il entendit un petit choc sourd à sa gauche, là où se trouvait Faulkner, et il se retourna. Cassidy venait tout juste de percuter un garçon d'à peu près son âge qui la toisait maintenant avec une moue neutre, alors qu'il souriait comme un gamin la seconde d'avant. Apparemment, le gus connaissait Faulkner. Il présenta rapidement son ami, Peter, puis il lui lança un regard tout sauf sympathique auquel Evan répondit par un haussement de sourcil mi-interrogateur mi-sceptique. Il voulait sa photo ou quoi ? Désolé, mais seule les jolies filles ont le droit à se privilège, pensa moqueuseument le jeune homme. Les réponses qui suivirent éclairèrent Evan sur la raison d'un tel regard et le Serpentard ne put s'empêcher d'afficher alors un sourire moqueur. Oh, un prétendant de Faulkner ? Il puait la jalousie à des kilomètres, c'en était presque gênant. En bon Serpentard, Evan ne put laisser passer cette si belle occasion.

- Evan Rosier, déclara le jeune homme en tendant la main à celui qui lui faisait face, et en devançant Cassidy par la même occasion. Je n'ai jamais entendu parler de toi, désolé, poursuivit-il quand l'autre eut décliné son identité. Enfin, j'entends par là que je ne te connais que grâce à ton nom. Elle ne parle pas beaucoup, souligna-t-il en faisant un signe de tête en direction de Cassidy. Puis il rajouta un petit sourire entendu en direction de Shulz.

Le fils de l'Ambassadeur d'Allemagne, difficile de ne pas connaître dans le milieu des Sang-Purs. Evan allait prendre encore plus de plaisir à l'asticoter.

- En tout cas, ravi de faire ta connaissance.

Puis il se tourna vers Cassidy.

- Tu n'avais pas des achats à faire ? Il me semblait que nous devions nous rendre à Scribenpenne. A moins que tu n'ais changé d'avis ? Tu veux aller autre part ?

Aucun surnom, aucun prénom de lâché, rien pour faire tilter la miss Faulkner, mais juste assez de paroles neutres pour ne pas démentir, ni affirmer, le fait qu'il était bel et bien son petit ami. Il se retint tant bien que mal de laisser le sourire moqueur qu'il retenait depuis quelques instants s'afficher sur ses lèvres et haussa un sourcil interrogateur en direction de Faulkner.

Il allait peut-être bien s'amuser, finalement.
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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptySam 16 Juil - 12:38

Cassidy haussa un sourcil interrogateur en direction d'Evan et de son elfe. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire à elle que l'elfe aille faire son rapport au vieux Chap' ? Elle avait déjà son grand-père Mangemort et sa grand-mère voyante sur le dos, si il fallait en plus commencer à se préoccuper des ancêtres des autres, on était pas sorti du sable.

« Ton grand-père, ton problème. »

De toute façon Edward Nott ne devait pas avoir beaucoup d'espoir dans ce rendez-vous, et savait certainement déjà que tout les ingrédients étaient réunis pour que ça tourne au fiasco. Il connaissait assez sa petite fille pour savoir que celle ci ne pouvait pas s'empêcher de faire savoir aux gens qu'elle n'aimait pas, qu'elle ne les aimait pas justement, et surtout qu'il faudrait plus qu'un elfe de maison qui lui colle aux basques pour l'empêcher de n'en faire qu'à sa tête. Le caractère de sa petite fille l'exaspérait certainement, mais même lui n'arrivait pas à lui faire rentrer un peu de plomb dans la tête. Et contrairement au vieux Rosier, lui n'avait que Cassidy comme descendance, et il était bien obligé de faire avec, du moins jusqu'à ce que sa progéniture ne se décide à se reproduire une fois de plus.

« Au pire, l'elfe lui racontera que Cassidy H. Faulkner-Nott est un peu folle et pas très polie, ce qui ne serait pas vraiment un scoop. »

Elle ne connaissait que très mal le grand-père d'Evan, de réputation surtout. C'était un très bon ami de son grand-père paternel, le parrain de son père, mais elle n'avait pas du le croiser seulement plus de trois fois dans sa vie, avant une rencontre formelle, quelques semaines plus tôt. De ce qu'elle avait cru deviner de lui, il était sévère, exigeant, voire un peu fou, au moins ça leur faisait un point commun. Était-il vraiment aussi dur qu'on le racontait ? Prenait-il réellement au sérieux cette mascarade amoureuse ? Au point d'interroger Evan à son sujet après ? Peut-être bien. Et si le jeune homme était incapable de répondre, aurait-il des ennuis ? Bien-sûr Cassidy aimait asticoter les gens, mais jamais méchante dans le fond, elle ne voulait pas leur attirer des problèmes. Elle décida donc de faire un geste pour le Serpentard.

« Puisque ce truc doit faire un -rapport- voici quelques informations sur moi, j'aime le quidditch, je supporte les Harpies, j'aime aussi l'histoire de la magie, mon chat et me gaver de sucreries, et plus tard je voudrais devenir journaliste, comme mon père. »

Et elle jugea ces informations largement suffisantes pour l'instant, avec ça Rosier savait déjà qu'elle aimait les même trucs que n'importe quelle autre adolescente, (bon l'histoire de la magie c'était un peu particulier, à chacun ses mauvais goûts,) qu'elle avait un chat (si Evan insistait elle lui montrerait la photo de Nietzsche qu'elle gardait dans son porte feuille) et qu'elle admirait suffisamment son père pour vouloir marcher dans ses traces (on est pas la fifille à son papa pour rien.) Elle n'était de toute façon pas assez bête pour parler à quelqu'un qui n'était pas son amis de ses faiblesses, à savoir sa peur panique des plantes magiques et son dégoût pour les créatures magiques. Surtout quand le quelqu'un en question possédait un elfe de maison, pouah. Bon évidement il y avait bien un détail que seuls ceux qui étaient le plus proche de Cassie connaissaient, devait elle le mettre au courant, après tout c'était certainement la question méga bonus au jeu du -connaissez vous CHFN?-

« Et le plus important, mon secret le mieux gardé » elle se tourna vers Evan avec un sourire malicieux « le H. ça veut dire Hephzibah. »

Quoi ? Il faut un certain degré d'intimité avec quelqu'un pour connaître son deuxième prénom, c'est rarement une information qu'on divulgue au premier venu. Puis de toute façon elle n'allait pas balancer comme ça, en pleine rue qu'elle était une véritable  voyante. Ce détails de toute façon même le vieux Rosier l'ignorait certainement, à moins qu'il n'ait vraiment rien de mieux à faire de ses journées que de fouiner dans les dossiers d'une gosse de quinze ans. Et elle était persuadé que même son vieux copain Nott ne lui en aurait jamais parlé. C'était un héritage encombrant des Faulkner venu ternir son précieux arbre généalogique, pour commencer. Mais surtout il était dangereux de crier sur tout les toits que vous possédiez un don aussi rare et mystérieux, c'était un très bon moyen de vous attirer de gros ennuis. Pour le bien même de Cassidy, il était nécessaire que le moins de monde possible soit au courant.

Elle allait demander à Evan si il ne trouvait pas étrange que le nouveau gouvernement n'ait même pas commencé les travaux, mais l'arrivée soudaine de la troupe de touriste les avaient contraint au repli stratégique. Dans se hâte de fuir la dent de gargouille qui servait de tour guide à ces malheureux elle entra en collision avec un individu non identifié.

« Oups, pardon » relevant la tête, elle identifia le sus nommé individu « Hey Niklaus ! » s'écria-t-elle avec un sourire.

Elle était un peu étonnée, Niklaus ne semblait pas aussi amical qu'à l'accoutumé. Elle salua distraitement le-dit Peter, qu'elle ne connaissait que vaguement, il y avait tellement de Peter partout de toute façon. Elle leva des yeux ronds vers Nik', c'était pour une histoire de hiboux qu'il faisait la tête ? Puis finalement elle réprima un fou rire, comment Niklaus pouvait il penser qu'Evan était son petit ami ?

Mais avant même qu'elle puisse se justifier, Evan se mit en avant et commença les présentations. A quoi jouait ce petit crétin ? Non mais vraiment, il manquait pas de toupet. Était-elle en train d'halluciner complètement ou cette demi potion se la jouait -cercle d'ami proche- devant Niklaus. Il ne l'emporterait pas au paradis celle ci.

D'un coup de coude, elle repoussa le gêneur, bien décidée à reprendre le contrôle de la situation. Elle commença par s'adresser à Evan.

« Mais évidement que je ne t'ai jamais parlé de lui, parce qu'on est pas amis toi et moi Rosier » elle fit un geste de la main d'elle à Evan en accentuant fortement ses dernières paroles « PAS. AMIS. »

Difficile de faire plus clair et plus rustre que ça. Elle démontrait une fois de plus qu'elle était aussi délicate qu'un scroutt moyen. Puis elle reporta son attention sur Niklaus, ignorant royalement Peter au passage, deux garçons à gérer c'était assez pour elle, que le troisième s'en tienne à son rôle de figurant.

« J'étais en France avec mon père, on faisait le tour du littoral, on bougeait tout les jours, je pense que tes hiboux n'ont pas réussi à me trouver » Elle montra son bronzage doré, justification de cette intense cure de plein air « Puis je suis allée passer le week-end chez mon grand-père au Pays de Galles, et je suis rentrée à Londres hier soir. »

Une pensée pour le malheureux piaf qui avait du faire une sacrée course pour essayer d'apporter une lettre à une Cassidy particulièrement mobile ces derniers temps.

« Quant à lui » poursuivit elle en jetant un regard à Evan « T'es sûrement pas au courant, je pense pas que tu perdes ton temps à lire Sorcière Hebdo, enfin bref à cause d'un de leurs articles, j'ai du accepter de  passer la journée avec lui. »

Certes c'était un peu confus comme explication, mais Cassidy n'avait vraiment aucune envie de se lancer dans un plan détaillé des pourquoi du comment des Nott et des Rosier et de pourquoi elle avait accepté ce simulacre de rencard avec Evan. Elle espérait juste que Niklaus aurait assez de bon sens pour comprendre le sous entendu principal de cette tirade : bref je n'avais aucune envie de me retrouver ici avec ce mec là.

En tout cas la situation était un peu gênante, sans que Cassidy ne puisse bien comprendre pourquoi, déjà Niklaus qui l’accueillait aussi froidement que possible, et après ça Evan qui essayait de se la jouer macho-attention-chasse-gardée, comme ça sans raison. Si elle avait eu un peine plus  de jugeote elle se serait rendu compte  qu'elle venait de marcher dans un pseudo triangle amoureux malaisant, mais Cassidy n'avait pas assez de finesse pour percevoir ce genre de vibrations, et pour l'instant elle pensait juste que Nik' était fâché qu'elle n'ait pas répondu à sa lettre et qu'Evan était un m'as-tu-vu idiot.

Elle passa donc rapidement à autre chose, cette ambiance trop bizarre et incompréhensible lui était insupportable.

« Et donc toi tu es venu avec Peter visiter Pré-au-Lard ? Il t'a montré des trucs intéressants ? »

Mais Evan avait décidé de mettre son grain de sel dans la conversation une fois de plus. Cassidy se contenta de lever les yeux au ciel et de lui répondre avec un long soupir.

« Tu vois bien que je discute avec mon ami là ? » Elle indiqua à Evan la devanture de Scribenpenne « Si vraiment tu as besoin d'y aller, c'est là, t'es assez grand, non ? »

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Niklaus Schulz
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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyMer 20 Juil - 17:43

S'il y avait une chose que Niklaus n'aimait pas, c'était le ridicule. Or s'il s'était rendu compte à quel point il avait probablement l'air ridicule en cet instant, il aurait probablement eu honte. Quoique ridicule était un grand mot. Soyons honnête, du quatuor présent, un seul avait probablement présentit se qui se tramait vraiment et s'en délectait avec joie. Le petit Rosier. De Cassidy, il ne fallait pas s'attendre à grand chose, trop novice encore pour percevoir qu'il y avait autre chose qu'une mauvaise humeur passagère de la part de son ami. Quant à Peter, il ne connaissait pas assez les uns et les autres pour comprendre ce qui se tramait. Il avait bien compris que l'ambiance avait changé lorsqu'ils avaient rejoind Cassidy et Evan, mais il mettait simplement ça sur la contrariété passagère de Niklaus.

On avait présenté le fils de l'ambassadeur à Peter quelques mois auparavant. Ils s'étaient vite bien entendu. Si Niklaus n'était pas du genre à parler politique, on percevait néanmoins des sympathies puristes dans sa façon d'être quoiqu'il soit toujours rester poli et courtois avec tous, en toute situation. Son statut de fils d'ambassadeur l'obligeant à maintenir une certaine neutralité et un certain standing. Il était drôle, sympathique, facile à vivre et à vrai dire, Peter ne se souvenait pas déjà l'avoir vu de mauvaise humeur. Autant dire qu'il espérait que celle-ci n'allait pas durer parce qu'il commençait à trouver la situation embarrassante.

Si Niklaus avait eu plus de clairvoyance, il aurait compris du premier que Cassidy n'était franchement pas heureuse d'être là. Le premier incide frappant était probablement la présence d'un elfe de maison dans les pattes de l'adolescente. Niklaus n'était pas sans connaître la répugnance qu'elle épprouvait à l'égard des créatures magiques et les elfes en particulier. Quoiqu'il trouva cette phobie particulièrement amusante, surtout quand on était une sorcière et une mère potionniste, il savait qu'elle était toute à fais sérieuse à ce sujet. Bien entendu, en adolescent frustré et un peu bouché - en particulier en cet instant - il ne vit pas le signe et se fit donc bien moins agréable qu'à l'accoutumée.

S'il avait été habitué à ce genre de situation, il aurait probablement reconnu les symptômes de la jalousie, mais Niklaus n'avait jamais été jaloux. Il était sortit avec des filles, ce n'était pas une nouvauté, mais surtout pour l'expérience et parce qu'il n'avait jamais vu l'intérêt de dire non. Quand elle s'appercevait que ses déclarations d'amour étaient aussi creuse que la tête de Peeves, elles le quittaient sans qu'il en épprouve le moindre regret. Comment aurait-il donc pu s'imaginer qu'il était jaloux à cause d'une adolescente un peu échevelée, qui ne prennait pas spécialement la peine se mettre en valeur et dont la propension à s'attirer des ennuis semblaient infinies ? Certainement pas lui !

En revanche, Rosier, avec l'intuition d'un type pas du tout concerné par la situation, avait flairé le poisson. Niklaus s'était directement sentit une antipathie particulièrement virulente pour ce type à l'air suffisant. Il avait entendu parler de la famille Rosier, bien entendu, mais il avait surtout entendu parler de cette catégorie de Sang pur anglais qui avait tendance à se croire vraiment mieux que tout le monde. Et ce Rosier là semblait en être le parfait stéréotype. Bien décidé à ne pas laisser transparaitre son antipathie, il sera la main d'Evan avec décontraction.

" - De même.", répondit-il quand Evan se déclara ravit de faire sa connaissance. " J'ai entendu parler de toi Rosier. On m'a dit que tu faisais partie des personnes fréquentables à Serpentard, je suppose qu'on sera ammené à se croiser."

Ce n'était ni un compliment, ni une insulte. Simplement une constatation et sincèrement, c'était ce qu'il pouvait faire de plus aimable pour le moment. En particulier quand Evan se la jouait les petits copains attentionnés. Tout à fais persuadé d'être dans son état normal, il attribuait son agacement au fait que Cassie lui ait caché qu'elle avait un copain et au fait qu'elle n'avait pas daigné répondre à son message. Il haussa les épaules quand il mentionna le fait que Cassie ne lui avait pas parlé de lui et se contenta de répondre laconiquement :

" - En effet, je dois admettre qu'elle ne m'a jamais parlé de toi non plus. "

Que doit-on en déduire, aurait-il bien ajouté. Il faut dire que ça lui démangeait le bout de la langue. Ca et quelques phrases moins sympathiques, mais qui aurait été - selon lui - du plus bel effet. Il n'en dit rien, préférant ne pas provoquer une esclandre. Il n'avait pas besoin d'ajouter une agression à un dossier judiciaire déjà un peu "chargé" pour un adolescent de son âge. La discussion n'eut pas le temps d'aller plus loin puisque Cassidy se mêla de la conversation d'une façon fort peu cavalière. Pas amis, hein ? Par quel miracle s'étaient-ils retrouvé ensemble alors ? Il voulait bien croire l'ensemble de son histoire concernant les vacances, mais on ne passe pas du temps avec un type qu'on aime pas juste pour le plaisir. Néanmoins, il se radoucit quelque peu quand il lui répondit :

" - Dommage, je t'invitai justement parce que je t'ai rapporté quelque chose d'intéressant de mon séjour à Berlin. Et j'ai vu la couverture de Sorcière Hebdo. Mon père me l'a montré au petit-déjeuné, un peu vexé que sa nièce ne l'invite pas à ses fiancailles."

Bien entendu, il ne précisa pas qu'il l'avait volé, mais vu que Cassidy ne se gênait pas pour sa part, elle aurait été quelque peu gonflée de lui repprocher.

" - On a fait un peu le tour des boutiques, je devais trouver un nouveau balai, j'avais quelques achats à faire, on a été faire le tour de la cabane hurlante et on s'est balladé un peu près des ruines. Rien d'extraordinaire."

Même si la situation était un peu détendue, elle était tout de même encore gênante. Et lorsqu'Evan proposa à Cassidy de continuer leur achat, Peter intervient.

"- On allait rentrer nous aussi, pas vrai Nik ? On ne va pas les déranger."

Lui-même semblait avoir compris la situation en ce sens. Et Niklaus, pas mécontent d'avoir quelqu'un pour le sortir de cette situation génânte répondit affirmativement.

" - J'ai un dîner à 19h, il paraît qu'on reçoit l'ambassadeur d'Australie."

Il haussa les épaules indiquant qu'il trouvait la chose peut importante. Cassidy par contre ne semblait pas être particulièrement enthousiaste à l'idée

" - Je suppose que si tu ne vas pas chez Scribenpenne, je peux bien offrir une tournée au Trois Balais. Un jus de branchiflore pour toi j'imagine."

Il jugea Peter du regard pour voir si celui-ci les accompagnerait sachant déjà qu'Evan ne risquait pas de lâcher le morceau aussi tôt. Peter pour sa part, sentant qu'il valait mieux lever les voiles le plus vite possible déclina.

" - Je dois rentrer à Londres, j'ai dis que je ne serais pas là tard. Tu m'offriras un verre une autre fois."

Il salua tout ce petit monde et s'en fut tandis que Niklaus attendait de voir qui accepterait sa proposition.

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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyMer 20 Juil - 19:46

Lorsque Cassidy le rabroua sur le sujet de son grand-père, Evan se contenta de lever les yeux au ciel, légèrement irrité tout de même. Cette fille était impossible. Bon sang, il essayait quand même de faire des efforts, ça se voyait, non ?! Cassidy Faulkner-Nott ne s'en apercevait pas, de toute évidence. Blasé, Evan haussa les épaules, avant que Cassidy ne se décide à lui en dire plus sur elle, après s'être elle-même qualifiée de folle et "pas polie".

- T'aime le Quidditch, hein ? Les Harpies ? Pas mal comme équipe, approuva Evan. Mais je préfère les Flèches d'Appleby. Ils ont un jeu super bien rythmé, très coordonné.

Quand Evan se mettait à parler de Quidditch, il savait ce qu'il disait. Les Flèches d'Appleby était son équipe préférée et, même s'il reconnaissait un bon jeu de la part des Harpies, elles ne leur arrivaient pas à la cheville, selon lui.

Soudain, Cassidy se tourna vers lui, un petit sourire malicieux aux lèvres et Evan haussa un sourcil légèrement étonné. Un sourire ? Il ne put cependant s'empêcher de rire légèrement quand elle lui dévoila son second prénom. C'était juste ça ?

- Je le savais déjà, Cassidy Hephzibah Faulkner-Nott. Tu l'as dit sur le Chemin de Traverse, la dernière fois.

Repenser à ce moment n'avait rien d'agréable, aussi Evan s'arrêta rapidement de parler et avança.

Evan avait déjà une certaine expérience auprès des filles. Il aimait séduire, et il était doué pour ça. Peut-être Donovan l'avait-il influencé sans le savoir, peut-être Evan avait-il ça dans les gênes, toujours était-il qu'il était un drageur et un séducteur et qu'il aimait ça. Mais ce qu'il aimait le pus, c'était de rendre les autres jaloux. Ce n'était pas spécialement pour flatter son ego ( bien que cela ait quand même un peu d'impacte ), mais Evan trouvait ça très drôle de voir les autres gars devenir vert de jalousie quand il approchait d'une fille qu'ils avaient en vue. Le jeune Serpentard savait voir quand un autre était jaloux et il en profitait pour se distraire. S'amuser aux dépends des autres, c'était un passe-temps qu'Evan aimait bien.

Et là, il s'amusait aux dépends de Niklaus Shultz. Et il aimait bien. Même si celui qui lui faisait face ne laissait rien paraître, il pouvait presque sentir la colère et l'irritation qui émanaient de lui. Il semblait franchement attaché à Cassidy, ce qu'Evan avait un peu de mal à comprendre. Mais bon, chacun ses goûts. Si celui de ce gars était les petites blondes sauvages, grand bien lui fasse. Evan s'en moquait en fait, il aimait juste tirer sur la corde sensible.

- Oh ! T'es à Serpentard ! dit Evan en haussant un sourcil intéressé. On sera donc sûrement amené à se revoir, c'est vrai.

Ça changeait la donne. Si Niklaus était à Serpentard, se le mettre à dos pour une simple histoire de jalousie n'était peut-être pas une très bonne idée. Evan pouvait encore pousser un peu le bouchon, mais il fallait qu'il détermine rapidement une limite à laquelle s'arrêter pour ne pas avoir à supporter un gars rancunier tout le reste de ses études à Poudlard. Il était d'accord pour faire chier les gens, mais pas pour que les gens le fassent chier.

Evan se contenta donc d'hausser vaguement les épaules quand Niklaus lui répondit que Cassy ne lui avait pas non plus parlé de lui. Normal que Faulkner ne l'ait pas mentionné. Déjà, ils n'étaient pas ensemble. Ensuite, ils ne pouvaient pas se voir. Et, pour finir, toute cette histoire n'avait commencé que depuis peu. Alors bon, Evan voyait mal comment Cassidy aurait pu parler de lui.

Il se détacha un peu de la conversation, envoyant au passage un sourire moqueur à Faulkner lorsque cette dernière lui signifia avec la grâce d'un hyppogriffe qu'ils n'étaient "PAS. AMIS". Cependant, il ne pu s'empêcher d'intervenir quand Niklaus parla de balais. Immédiatement, son attention augmenta d'un cran et il se trouva vivement intéressé.

- Un balai ? demanda-t-il. Tu fais du Quidditch ? Quel poste ?

Evan était vraiment intéressé. Il oublia même pendant un instant de chercher à pousser Niklaus à bout. Le Quidditch était quelque chose qu'il aimait vraiment. C'était la seule chose qui le faisait devenir un peu "normal". Il en perdait même parfois ses airs hautains et narcissiques, parce qu'il aimait confronter les avis sur ce sport, même s'il restait souvent campé sur ses positions. Il en allait de même pour l'escrime. Il aimait énormément le sport, et il en faisait souvent. C'était d'ailleur ce qui faisait qu'il avait un corps parfait.

Le gars qui accompagnait Niklaus intervint alors, se recevant au passage un regard indifférent de la part d'Evan. Qui était ce type déjà ? Evan l'avait à peine remarqué. Mais le Serpentard dû réprimer un léger sourire quand il fit clairement savoir qu'il croyait encore qu'Evan et Cassidy sortaient ensemble. Décidément, ces deux gars n'étaient pas très futés. Pour lui, il suffisait de se rappeler la façon dont Faulkner avait clairement fait comprendre qu'ils n'étaient pas amis. Ce qui signifiait qu'ils étaient encore moins ensemble. Mais bon, certains n'avaient pas la subtilité nécessaire pour comprendre les femmes et les relations en générale.

Lorsque Shultz proposa un verre, Evan fut surpris quelques secondes, puis il reprit son air habituel. Un verre ? Ouai, pourquoi pas. S'il pouvait continuer un petit peu de pousser Shultzi à bout, ça pouvait être sympa.

- Moi j'veux bien. Un verre, ça peut être sympa. N'est-ce pas ? demanda-t-il en se tournant vers Cassidy.

Il ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire quand il vit sa tête. Elle avait clairement envie de le tuer. La pauvre... Elle n'en avait pas fini avec lui.
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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyJeu 21 Juil - 15:23

Par Salazar ! Finalement ils avaient au moins un point commun, le quidditch. Bon, c’était un point commun navrant de platitude, la plupart des jeunes, et moins jeunes, sorcier étaient tous fou de quidditch mais au moins ils pourraient avoir une discussion agréable, sans s’envoyer des vannes en pleine fiole toutes les 30 secondes.

« Les Flèches hein ? J’avoue ils ont fait une belle saison, mais honnêtement leur nouvel attrapeur est un peu faible. »

Elle avait assisté au match Holyhead/Appleby, match nul, la gardienne des Harpies était incroyablement mauvaise et elles avaient encaissé un nombre de but insensé, mais Kirshner leur attrapeuse avait réussi à égaliser en attrapant le vif d’or littéralement sous le nez de son opposant. Alors le qualifier « d’un peu faible » était un doux euphémisme. Mais comme Evan avait eu la délicatesse de ne pas faire remarquer que les Harpies avait fait une saison peu reluisante, Cassie décida de ne pas le chercher sur le lamentable attrapeur de son équipe favorite. Bonne volonté des deux côtés, cet après-midi ne se terminerait peut être pas au service de sortilèges de St-Mangouste.

Elle éclata de rire lorsqu’Evan lui répondit qu’il connaissait déjà son second prénom. L’occasion était trop belle pour ne pas se moquer du Serpentard. Elle le fixa en faisant un cœur avec ses doigts.

« Oh il s’en est rappelé, mais que c’est mignon ! En vrai t’es fou de moi, avoue ? »

Ou mini Rosier avait une très bonne mémoire ou il se préoccupait beaucoup plus de Cassidy qu’elle ne se préoccupait de lui. A part une ou deux informations génériques, ce qu’elle pensait avoir deviné de lui depuis qu’ils étaient à Poudlard ensemble et le fait qu’il était fan des Flèches d’Appleby elle ne connaissait strictement rien du jeune homme, de ses goûts ou autre, et très franchement ne ressentait pas le besoin d’en savoir plus. En l’observant, même de très loin, pendant 4 ans à l’école, elle s’était persuadée qu’ils n’avaient rien en commun et qu’il faudrait que l’eau coule sous les ponts en abondance avant qu’ils ne deviennent amis.

Vu de l’extérieur, tous les opposait. Cassidy était d’une impolitesse brutale et d’une franchise à toute épreuve, elle n’hésitait pas à aller vers une confrontation directe si quelqu’un ou quelque chose lui déplaisait, ne faisait aucun effort pour plaire au plus grand nombre, pour plaire à qui que ce soit d’ailleurs, animée d’un grand sens de la justice elle n’avait jamais pu rester de marbre devant une injustice, généreuse elle était toujours prête à aider, sans rien attendre en retour, elle n’était jamais calme mais en ébullition perpétuelle et jugeait sans pitié tous ceux qui se préoccupait de ce que les autres pouvaient penser d’eux ou perdaient un temps précieux, qu’ils auraient pu consacrer à leurs études, à une activité aussi futile que prendre soin de son apparence.  Et surtout contrairement à Evan c’était une âme solitaire, on la croisait plus souvent en compagnie d’un livre que d’un groupe d’amis.

Malheureusement elle n’eut pas le temps de questionner plus l’adolescent sur la profondeur de ses sentiments à son égard, les touristes et leur ignoble guide, ainsi que l’arrivée inopinée de Niklaus coupèrent court au projet. Ce n’était pas plus mal, repenser à cette calamiteuse sortie sur le Chemin de Traverse lui donnait une folle envie de boxer les oreilles d’Evan.

Sa joie d’être tombée sur Niklaus retomba rapidement, les retrouvailles s’annonçaient glaciales. Et Evan qui se conduisait comme un parfait crétin par-dessus le marché. Elle croisa les bras tandis que les deux Serpentards discutaient tranquillement de son sort. Ils n’avaient vraiment pas de face, c’était quoi la prochaine étape ? Ils allaient sortir leur baguette pour voir qui avait la plus grande ?

« Et ELLE vous signale au passage, qu’ELLE est juste à côté. » grommela-t-elle sans desserrer les dents.

Si même Cassidy Faulkner-Nott remarque l’impolitesse de votre attitude c’est que vous avez très largement dépassé les lignes de la bienséance. Mais avant même qu’elle n’ait le temps de leur faire remarquer à quel point leur attitude était ridicule une nouvelle intervention du jeune allemand lui tomba sur la tête comme un coup de massue.

« Très bien, garde le ton stupide cadeau ! » Fulmina-t-elle.

Et puis c’était quoi son délire avec son histoire de cadeau ? Il pensait vraiment pouvoir l’appâter avec des babioles ? Ou bien il la connaissait vraiment très mal ou alors il avait complétement perdu pied avec la réalité. Si vous refusez d’offrir son cadeau à quelqu’un parce qu’entres temps son attitude vous a déplu, c’est que ce n’était pas un cadeau mais une récompense. Et Cassidy n’appréciait que très moyennement d’être traitée comme un hyppogriffe  à qui on apprendrait à donner la patte.

Qu’Evan se comporte comme un idiot, elle n’en attendait pas moins de lui, c’était très agaçant mais pas franchement surprenant. Par contre l’attitude de Niklaus la décevait énormément et elle ne pouvait pas s’empêcher d’être en colère. Ils s’était rapidement très bien entendu ensemble, et que lui croit ce stupide magazine, c’était un véritable coup de poignard pour Cassie. Elle aurait pensé que le jeune homme avait plus de discernement que ça.

Elle leva les yeux au ciel lorsqu’Evan posa des questions à Nik sur le quidditch et sur le balai qu’il comptait acheter. Comment pouvait-il être aussi détendu ? La situation était extrêmement gênante et à couteaux tirés et lui il papotait tranquillement. Ce garçon était incompréhensible. Il réservait à Niklaus un accueil au vitriol et après  faisait mine de discuter sport comme si de rien n’était. Quel était le bail ?

Elle réprima une furieuse envie de jeter un sortilège à Peter lorsque celui insinua que « peut-être » Niklaus et lui dérangeaient un amoureux tête à tête. Piétinant ainsi tout ce que Cassie avait essayé de mettre au clair. Mais avant même qu’elle n’ait ne mette la main sur sa baguette, celui-ci quitta la scène. Elle salua son départ d’un signe de tête rageur. Tant mieux, un de moins, plus que deux.

Elle toisa Niklaus avec toute la circonspection dont elle était capable. Alors c’était comme ça, on allait boire un verre et on oubliait tout ? Et le deuxième qui ramenait sa fraise en plus. S’en était décidemment trop pour Cassidy qui commençait à se fatiguer de ces deux ci.

« Hé bien tu supposes mal ! » elle pointa un index vers Niklaus, « et non ça sera pas sympa ! » continua-t-elle en se tournant vers Evan.

« J’ai zéro envie d’aller boire un verre avec un soi-disant ami qui croit Sorcière Hebdo plutôt que moi, ni avec quelqu’un qui fait semblant d’être mon ami pour s’amuser, ou je sais pas quoi. »

Pourquoi les garçons étaient-ils aussi crétins ? Elle n’arriva pas à comprendre ce qui dans son attitude pouvait laisser penser qu’elle avait envie de passer du temps en privé avec Evan Rosier. Enfin ! Une photo dans Sorcière Hebdo ce n’était pas une preuve suffisante, ce papelard n’était qu’un tissu de mensonges sans aucun intérêt.

« Alors allez boire un verre, ou allez au diable, je m’en fiche. Moi je vais faire un tour, toute seule, j’en ai assez de cette ambiance. »

Au moment où elle tournait les talons l’elfe tenta de la suivre. Elle le fusilla du regard, la créature recula, jugeant préférable de rester dans les pattes. Si Hypérion avait pu voir sa fille à cet instant, il aurait pu mesurer à quel point elle ressemblait à sa mère lorsqu’elle était en colère.  Serrant les poings, Cassidy laissa tomber les deux garçons et emmena sa mauvaise humeur chez Scribenpenne.

*Les garçons sont tous des crétins.*
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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyMer 3 Aoû - 16:12

Niklaus n'était jamais tombé amoureux. Sans quoi, il aurait probablement reconnu la sensation qu'il éprouvait en ce moment même et qu'il associait à de la simple contrariété. Il aurait probablement su que son antipathie naissante à l'égard d'Evan Rosier était principalement dû à sa propre jalousie et non pas au caractère un peu irritant du vert et argent. Quant à Cassie ... Mieux valait ne pas parler de Cassie pour le moment tant il était fâché contre elle. Sans raison me direz-vous, après tout, elle n'avait juste pas reçu son hibou et elle avait eut la malchance d'être photographiée au côté d'un type qu'elle ne saquait pas. En somme, rien qui justifiait l'attitude un peu détestable de Niklaus à l'égard de son amie.

Evidemment, quand on est adolescent - et même adulte - on ne se rend pas compte à quel point on est ridicule dans ce genre de situation. On pense que l'on agit normalement sans se laisser aveugler par ses sentiments et ce n'est que plus tard qu'on réalise à quel point tout ça était ridicule. En attendant, coincé par les affres sentimentales que seul un gamin de 16 ans peut éprouver, il ne se rendait pas compte qu'il était en train d'agacer prodigieusement sa copine et que ça n'allait pas tarder à lui exploser sur le coin de la gueule.

En bon gosse de 16 ans, ni lui, ni Evan d'ailleurs, n'avaient le bon sens de comprendre qu'ils étaient en train de prodigieusement taper sur le système de la petite blondinette à leur côté. Or d'un côté comme de l'autre, ce n'était franchement pas dans leur intérêt de se la mettre à dos. Ils l'auraient fais exprès qu'ils n'auraient probablement pas obtenus un aussi franc succès. A force de faire comme si elle n'était pas là et de parler d'elle en l'ignorant à moitié, ils passaient décidément pour plus cons qu'ils n'étaient.

Du côté d'Evan, Niklaus sentait bien un revirement. Après tout, on lui avait souvent dit que les maisons à Poudlard étaient sacrées. Une famille qu'on ne trahit pas. Force était de constaté que la rumeur semblait vraie. Par définition, un inconnu sera toujours plus sympathique avec quelqu'un de sa maison que d'une autre. Nik, même si son aversion pour Rosier ne diminuait pas d'un iota, n'était pas là pour se faire des ennemis. Il décida donc de ne pas se le mettre ouvertement à dos. Autant dire que ça non plus n'avait pas l'air de plaire à la Gryffondor du trio.

Comme un imbécile, quand elle lui fit remarquer qu'elle était à côté, il grogna :

" - Evidemment que t'es là, pourquoi tu crois que je lui là.?"

La phrase exacte était plutôt "pourquoi crois-tu que je suis ENCORE là.", alors que la présence de Rosier lui irritait la peau comme jamais. Evidemment, la conversation tournait en dispute avec quiproquo sur quiproquo. Evidemment qu'il allait lui donner son cadeau, mais là encore avec un troisième joueur dans la partie, impossible d'avoir une réelle discussion et Evan semblait désormais bien plus intéressé par son poste au Quidditch que le reste.

" - Gardien. J'ai fais un an comme attrapeur remplaçant, mais c'est pas mon truc."

Gardien était une des places les moins convoitées au Quidditch. On y trouvait moins de gloire que dans d'autres postes et pourtant Niklaus aimait penser qu'un match de Quidditch ne pouvait pas se faire sans un bon gardien. Quoiqu'il en soit, il n'était pas là pour parler de Quidditch et Cassie encore moins qu'eux. Quand Peter prit son envol et que fut proposé l'idée d'aller boire un verre, sa colère leur éclata à la figure comme une bombabousse trop longtemps contenue.

Il ne s'y était pas attendu. Pour ne pas changer, il estimait, dans cette situation, être le seul dans son droit et par conséquent être le seul ayant le droit d'être en colère. Il regarde Evan l'air un peu perdu trouvant un certain réconfort dans l'idée qu'il était sûrement tout aussi perplexe que lui. Il ne put s'empêcher de murmurer un :

"- Je ne comprends juste RIEN aux filles."

Et pourtant, ce n'était pas faute d'en avoir eu des copines. La seule différence, c'est qu'ils ne s'étaient jamais intéressé à elle. Qu'elles soient contentes ou non, ce n'était pas son problème. Il s'intéressait en général fort peu à ce que les gens autour de lui ressentait en général. Ici, la grande différence tenait du fait qu'il se souciait de ce que Cassie pensait et il se sentait contrarier à l'idée qu'ils se quittent en colère. Avec un soupir, il se tourna vers Evan, il s'était engagé à boire un verre et il le ferrait avec ou sans elle.

"- Tu permets deux secondes ? Je reviens."

Ce n'était bien entendu qu'une formule de politesse avec ou sans son accord, il l'aurait laissé en plan le temps de faire ce qu'il avait à faire. Il rattrapa Cassie en quelques grandes enjambées et l'accosta en faisant un effort pour mettre sa frustration à lui de côté.

" - Minute papillon, tu m'accordes deux secondes et puis après tu pars si tu veux."

Il inspira sachant qu'il fallait mettre sa foutue fierté de côté pour deux minutes.

" - Je m'excuse."

Ca lui arrachait la langue, mais c'était dit.

"- Je t'ai peut-être mal compris et j'ai peut-être mis un peu de temps à comprendre que j'avais mal compris."

Il haussa les épaules.

" - Après la situation portait franchement à confusion et Rosier est insupportable et jouait dessus. Sans compter que tu t'emballes vite aussi, j'vois pas pourquoi tu refuses un bête truc que j'ai rapporté simplement pour faire plaisir."

Pas simple de devoir s'expliquer avec une fille quand on a jamais eu à le faire. En particulier quand on est pas habitué à être honnête plus de deux fois par an.

"- Quoiqu'il en soit, j'ai dis que j'allais boire un verre avec l'autre donc je vais le faire, ne viens pas si tu ne veux pas, mais ça serait franchement plus supportable si tu étais là. Ton choix."

Sur ce, il tourna les talons et alla rejoindre Rosier qui l'attendait.

"- Bon, on y va ? Et donc toi, quel poste ? "
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MessageSujet: Re: La morale du patin || Cassidy & Niklaus La morale du patin || Cassidy & Niklaus EmptyMer 3 Aoû - 23:18

Le Quidditch, c'était le sujet qu'on pouvait caser dans n'importe qu'elle conversation et sur lequel on pouvait toujours trouver un truc à dire. Même ceux qui n'aimaient pas pouvaient parler de Quidditch. Mais il était toujours plus agréable de parler de Quidditch avec des gens qui aimaient ça ou, mieux, qui étaient calés sur le sujet. Aussi Evan ne prit-il pas mal la remarque sur les Flèches que lança Cassidy. Et puis, de toute façon, elle avait raison.

- Un peu faible ? ricana Evan. C'est peu dire. Il a intérêt à remonter le niveau pour le prochain match, parce que son jeu était vraiment mauvais.

Pour ce qui était des Harpies, le jeune Serpentard préférait garder son avis pour lui-même. Il savait à quel point le Quidditch pouvait échauffer les esprits et vu le caractère de Faulkner, mieux valait ne pas tenter le diable. C'était plutôt calme pour le moment, alors autant continuer sur la lancée.

La remarque que lâcha ensuite la Gryffondor l'amusa. Un éclat de rire s'échappa de ses lèvres et il lança un sourire moqueur en direction de Cassidy.

- Ne prends pas tes rêves pour la réalité, Faulkner. Les blondes, très peu pour moi, ajouta-t-il.

Il plaisantait. Vraiment. Il n'y avait rien de vraiment méchant, ou juste piquant là-dedans. Il n'avait pas cherché à la faire chier ou quoi que ce soit. Il avait juste répondu. Fronçant légèrement les sourcils, Evan détourna la tête. Bon, ok, quand elle faisait pas chier, elle pouvait être drôle. Elle le faisait rire en tout cas, quand elle n'avait pas son caractère de cochon, ou qu'elle ne lui balançait pas de coups de pied dans le tibia, par exemple. Immédiatement, à l'évocation de ce souvenir, le sourire qu'affichait Evan se figea quelque peu et il redevint plus calme.

Vint ensuite la rencontre avec Niklaus Shulz.

Honnêtement, Evan le trouvait idiot. Du moins, sur le plan relationnel. Comment faisait-il pour ne pas voir la tension qu'il y avait dans l'air ? Comment faisait-il pour ne pas voir à quel point Faulkner semblait lui en vouloir pour un simple cadeau ? Il était débile ou c'était juste une impression ? Bon, d'un autre côté, quand on voyait que Cassidy ne semblait pas plus comprendre que lui, on pouvait se poser des questions sur leur relation. Est-ce qu'ils ne se rendaient compte de rien ? Vraiment ? Evan, pour le coup, avait l'impression d'être avec sa cousine, Alice. Ils avaient tellement peu de contact avec les autres qu'ils n'arrivaient pas à interpréter leurs propres réactions. Evan, lui, n'était jamais tombé amoureux. Mais il avait eu assez de petites-amies pour savoir reconnaître la jalousie, l'attirance et tous ces petits trucs qui faisaient une relation. Bon, lui, il ne se prenait jamais la tête. Si une fille s'accrochait trop à lui, il lui disait au revoir et se tournait vers une autre, s'il en avait envie. Ça avait certains avantages de sortir avec une fille. Mais il y en avait autant à rester célibataire. Alors tout dépendait de son humeur.

Lorsque Shulz répliqua à Cassidy qu'il avait conscience de sa présence, sans pouvoir s'en empêcher, Evan grimaça. Aïe, aïe, aïe ! Pas une bonne idée de répondre comme ça à une fille ! Surtout si cette fille avait un caractère de cochon et commençait à s'impatienter de voir son "amoureux" jouer aux idiots. Le jeune Serpentard eut presque pitié de son camarade. Presque.

- Intéressant. Y'a pas beaucoup de joueurs qui postulent pour devenir Gardien. Tu devrais avoir ta place dans l'équipe, si tu tentes le coup.

Encore le Quidditch. Décidément, c'était vraiment le sujet passe-partout.

Finalement, Shulz proposa d'aller prendre un verre. Si ça pouvait lui permettre de s'amuser un peu plus, Evan était partant. Mais l'explosion de la bombe Cassidy prouva aux deux garçons qu'elle n'était pas DU TOUT d'accord avec ça. Elle les incendia tous les deux copieusement, en disant qu'elle n'était pas du tout d'accord pour aller boire un verre avec eux, et qu'ils pouvaient tout les deux aller se faire voir. Puis elle partit. Evan la suivit un moment du regard, les sourcils haussés, les lèvres pincées. En fait, il se retenait de rire. Eh bien ! Pour une colère, c'était une colère !

Finalement, il tourna la tête vers Shulz et rit légèrement en répondant à sa remarque blasée.

- C'est pas une fille : c'est Cassidy Faulkner-Nott.

Et il y avait une énorme différence, si, si ! Faulkner ne réagissait pas comme les autres filles qu'il avait l'habitude de fréquenter. Elle était complètement différente. Plus naturelle, c'était certain, elle ne mâchait pas ses mots, mais également plus difficile à cerner. Et c'était chiant. Evan n'aimait pas se casser la tête sur ce genre de chose. Bon, après, peut-être que c'était ce qui faisait son charme aux yeux de Niklaus Shulz. Evan ne comprenait pas.

Finalement, l'amoureux transit se précipita à la suite de Cassidy et la rattrapa. Evan enfonça ses mains dans ses poches, blasé par le spectacle qu'il avait sous les yeux. C'était d'un ridicule. S'ils voulaient sortir ensemble, ils avaient qu'à le faire. Pas la peine de se tourner autour comme ça pendant trente ans. Enfin bon, c'était comme ça qu'Evan pensait. Lui n'avait jamais été amoureux et, s'il l'était un jour, nul doute qu'il mettrait encore plus de temps que Cassidy et Niklaus à s'en rendre compte. Mais pour l'instant, tout ça lui passait au-dessus.

Au bout d'un moment, quand il lui sembla que Faulkner s'était légèrement calmé, Evan s'approcha.

- Allez Faulkner, c'est bon, t'énerve pas. Promis, je serais sage pour la suite, ajouta-t-il avec un sourire tout sauf sage.

Pourquoi Evan retenait Cassy ? Pour pas s'en prendre plein la tête, déjà, parce que ça le faisait marrer, et parce que boire un verre avec un futur petit-ami jaloux, c'était pas le pied. Alors elle se devait d'être là. Il n'avait pas envie de passer le reste de la journée uniquement avec Niklaus. Pas que c'était pas une bonne relation, au contraire, le fils de l'ambassadeur, c'était pas rien, mais bon voilà, Evan n'avait pas envie de rester seul avec lui. Point. Donc Cassidy ramenait sa fraise, et plus vite que ça.

- Poursuiveur, répondit-il à Niklaus, lorsque ce dernier revint vers lui. J'y suis depuis ma troisième année. Et j'espère bien obtenir le poste de capitaine si Poudlard rouvre un jour ses portes, ce qui n'est pas encore gagné, ajouta-t-il en fronçant le nez.

Le Quidditch, c'était bien, très bien même, mais il allait falloir trouver un autre sujet de conversation au bout d'un moment. Ça ne dérangeait pas particulièrement Evan, mais c'était lourd au bout d'un moment. Par contre, il laissait à Shulz la rude tâche de trouver un sujet qui ne conduise pas à une dispute, ou pire. Bon, bien sûr, il ajouterait son petit grain de sel dans n'importe quelle discussion. Mais Evan n'était pas le même sans ses petites piques. Et puis, comment rester totalement aimable alors qu'on avait commencé la journée en compagnie d'une Gryffondor.

...

Et dire que tout ça avait commencé avec une stupide visite du Chemin de Traverse...
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