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S'informer toujours, informer jamais || Hypérion [abandonné]

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    | THE MOD ;; Coach de Ballycastle ;; Criminel

| THE MOD ;; Coach de Ballycastle  ;; Criminel
Tom Sallybanks
Date de naissance du joueur : 12/06/1995
Âge du joueur : 28
Arrivé sur Poudnoir : 29/11/2015
Parchemins postés : 863



Pensine
Mon casier judiciaire est: bien rempli
Mon niveau magique est: PA3 - Sorcier Adulte
Ma résistance magique est de: 12PV
Tom Sallybanks


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MessageSujet: S'informer toujours, informer jamais || Hypérion [abandonné] S'informer toujours, informer jamais || Hypérion [abandonné] EmptyMer 20 Juil - 17:03


Les clients du Emerald's avaient toujours des demandes un peu spéciales, et le patron du bar, et donc ses employés, devaient se faire un honneur d'y répondre, quelles qu’elles soient, tant qu'on restait dans le cadre fixé par Joe Emerald au préalable. On ne tuait personne – en fait, c'était à peu près la seule règle. Pour le reste, on pouvait tout demander à l'équipe du Emerald's, qui se chargeait de tout trouver, mais tout avait un prix. Tom ne dirigeait pas le bar en l'absence de son père, cependant. Mais en plus de gérer l'équipe avec Fenton, il s'occupait de ces demandes un peu particulières lorsque Joseph ne pouvait pas y pourvoir lui même. Son frère ainé préférait rester dans les clous. Sally n'avait peur de rien : c'était son univers. La drogue, le jeu, les paris : il était à l'aise pour gérer les fournisseurs ou les clients, contents ou mécontents, d'ailleurs. Fenton était un type intelligent, mais c'était un type droit : il refusait de voir ou d'avoir quoi que ce soit à faire avec cette partie des activités de son père et de son frère. Ce dernier avait largement réussi à l'entrainer dans ses arnaques, mais des arnaques, depuis l'affaire Chambers, il n'y en avait plus, et Tom avait clairement dit qu'il n'y en aurait plus avant un bout de temps. Sallybanks se contentait donc de son boulot de serveur et des magouilles de son père.

Ce n'était pas qu'il détestait ce boulot. Ce n'était pas mal payé, il voyait du monde, et comme il gérait plutôt le bar que la salle, ce n'était pas si crevant que ça. Mais ça n'avait rien de bien excitant, et de temps en temps, Tom, dans un sursaut de fierté sans doute mal placée, avait vraiment envie d'écraser les verres des gens qu'il servait dans leur sale gueule de prétentieux mal aimables. La fâcheuse tendance des sang purs et de l'élite – fin soit-disant élite – qui fréquentait le Emerald's à parler comme à des chiens aux personnes qui les entouraient lui était proprement insupportable. Lorsqu'il avait un coup en préparation, Thomas s'en foutait : il pouvait se concentrer sur autre chose, et la perspective de savoir que tout ce monde se faisait arnaquer par lui, le petit barman, l'amusait bien assez pour qu'il leur donne du monsieur et du madame froidement poli et qui transpirait l'ironie à peine dissimulée.

Mais maintenant, il savait qu'il devait faire profil bas. Ca ne suscitait aucune joie chez Tom. Il n'avait plus rien pour l'aider à supporter son boulot et espérait réellement que justement, des gens voudraient flirter avec l'illégalité. Préparer des cocktails n'était pas une vie.  Tabasser des gens pour recouvrer les dettes non payées à Joe Emerald et être l'homme à contacter pour entrer en communication avec la mafia sorcière londonienne n'avait rien de commun avec les arnaques qu'il avait pu mener depuis 1991, mais c'était déjà plus intéressant, et en se limitant à ça, Thomas comptait bien rester hors de vue des agents du ministère. Etre clean, être honnête, ou à peu près, avait le mérite de lui assurer une vie calme et sans problèmes particuliers.

En cette journée calme, il serait carrément mort d'ennui derrière son bar : on était en début de soirée, et les premiers clients ne serait pas là avant une heure. Tom commença à se demander s'il n'aurait pas du changer de job : il devait bien y avoir un truc honnête et intéressant qui rentrait dans ses capacités et qu'il puisse faire. Bien sur, il était sincère lorsqu'il disait qu'il allait se ranger. Il y avait l'épisode Chambers, et il y avait Anne. Il fallait bien qu'il s'y fasse. Mais le Emerald's n'était peut-être pas le bon endroit endroit pour ça – d'où cette idée de chercher un autre boulot. Prendre un nouveau départ, loin de cet endroit où fatalement, il se disait qu'il allait replonger, malgré toute sa bonne volonté.

Tom lisait donc les petites annonces dans la Gazette du Sorcier, se décourageant un peu plus à chaque fois qu'il lisait la mention « casier judiciaire vierge exigé ». A vrai dire, il n'avait qu'un nombre limité de BUSEs et d'ASPICs – métamorphose, sortilèges, DFCM, et botanique, ayant toujours été plus doués pour les matières pratiques que pour la théorie, et ayant bénéficié de l'aide d'Adrian Rosier pour la dernière épreuve. Sinon, il était devenu doué pour des matières pratiques – la comptabilité, la cuisine, faire des cocktails, la vente – à force de travailler pour Joseph. Et bien sûr, il était un expert en ce qui concernait le Quidditch. Mais pour le reste de ses compétences, non seulement la plupart étaient illégales, et pour celles qui ne l'étaient pas, acquises afin de perfectionner son talent d'arnaqueur, elles n'étaient sanctionnées par aucun diplôme et Tom ne pouvait même pas expliquer d'où elle venait. Il aurait bien aimé trouver un boulot au département des jeux et sports magiques, mais évidemment, la case « cinq ans à Azkaban posait problème. ». Il continua à regarder les articles. Peut-être que Nimbus cherchait des gens ? Il s'y connaissait un peu en balais, et il parlait plusieurs langues. Peut-être qu'un mec dans le domaine de la vente extérieure...il continua à lire le journal avec de moins en moins d'intérêt. La Gazette était en boucle sur les vacances nationales de Lucius Malefoy, et c'était l'ennui le plus profond. De toute façon, il ne partageait pas les vues de la Gazette sur les droits des sorciers – trop radicales pour lui même, mais pour les plus modérés de ses collaborateurs.

« Tom ? Y a un type de la Gazette qui voudrait te voir. J'ai pas bien compris ce qu'il voulait. »


Il leva la tête vers l'employé de son père, qui venait de lui dire ceci, plus replongea dans son journal, avant de demander :

« C'est quoi son nom ? Si c'est Wallace, tu peux l'envoyer bouler, il veut juste sa dose habituelle, on a pas à s'en occuper, il peut attendre.

- Il a dit qu'il s'appelait Nott. Et qu'il fait une enquête – c'est professionnel, qu'il a dit.

- Ben v'la autre chose. » Il se décida à bouger de son bar. « Je vais y aller, remplace moi au bar. »

Il connaissait un peu Hypérion Nott. Sang pur fêtard, extrémiste, habitué du Emerald's. Journaliste à la Gazette, justement. Tom ne voyait guère ce qu'il pouvait venir chercher au bar à part l'ambiance familière à tous les habitués. Joe n'aimait pas trop les médias – il assurait la confidentialité des clients du bar. Et puis de toute façon, il n'y avait rien à commenter, ici – mis à part dire que les sang purs étaient des picolo accros à la came et au sexe et à la fête : pas sûr que ce soit exactement l'image que le journal veuille véhiculer du régime. Le meilleur moyen de savoir étant encore de demander, il s'installa sans plus de forme en face d'Hypérion Nott. Jean, barbe de trois jours et t-shirt de Wizard Lane, la célèbre marque de guitare sorcière, Tom contrastait avec le sang pur qu'était le journaliste.

« Alors, monsieur Nott, vous venez faire un reportage en six volets sur la saga familiale des Emerald ? Pas sûr qu'elle plaise à votre public. »
Il alluma une cigarette et en proposa une au journaliste. « Qu'est-ce que je peux faire pour vous ? »
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    | ADMIN DES POURRIS ;; Rédacteur Chef de la Gazette

| ADMIN DES POURRIS ;; Rédacteur Chef de la Gazette
Hypérion A. Nott
Date de naissance du joueur : 07/10/1995
Âge du joueur : 28
Arrivé sur Poudnoir : 22/01/2016
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Hypérion A. Nott


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MessageSujet: Re: S'informer toujours, informer jamais || Hypérion [abandonné] S'informer toujours, informer jamais || Hypérion [abandonné] EmptyVen 12 Aoû - 2:43

La réalité rattrapait bien souvent Hypérion Nott. Lui qui s'engageait trop souvent sur des terrains pentus qu'étaient les soirées londoniennes, il était finalement contraint d'aller travailler sous une pression terrible : celle de son mal de crâne. Car, au fond, personne ne disait rien à Nott à la Gazette du Sorcier, au cœur du Chemin de Traverse. Il était l'un des principaux rédacteurs, il avait d'énormes responsabilités que la plupart n'envisageaient pas et il possédait quelques parts dans l'entreprise journalistique qui lui donnaient un statut particulier. Par la force des choses il était l'un de ceux à qui l'on ne disait ni « non » ni « pourquoi ? ». C'était ainsi. Il y avait toujours un petit nouveau qui faisait l'erreur classique, il était convoqué par le concerné rédacteur en chef et il ressortait les idées bien en place. Nott savait parler. Mieux, il savait quoi dire. Il mettait mal à l'aise les autres et les amenaient à avouer ce qu'ils refusaient d'admettre. C'était un travail de longue haleine qu'il pratiquait depuis quelques années maintenant. Heureusement pour lui, c'était encore reconnu pour un journaliste d'être un petit salaud manipulateur hypocrite. On voyait sa profession ainsi, et tant mieux. La définition lui allait parfaitement, il en était même assez fier. C'était beau de se savoir détesté quand on avait tout ce que les autres rêvaient d'avoir.

Ce qu'il n'avait pas, aujourd'hui, c'était les idées bien en place. Il avait dormi au bureau après une soirée arrosée non loin du Chemin de Traverse chez un très bon ami au sang-pur. Un américain du nom de Kyle Swing, actuel Consultant Nord Américain pour l'ambassade. Il était en Angleterre depuis quelques années et avait connu Nott durant l'un des congrès auquel avait participé le journaliste. Ils avaient rapidement sympathisé puis s'étaient retrouvés à plusieurs réceptions. Ivres, ils avaient pu échanger et débattre sur le monde et ses vices. L'idée était qu'ils étaient globalement pareil, faits pour s'entendre. Alors Kyle invitait souvent Hypérion aux soirées qu'il organisait. Celle-ci n'avait pas échappé au bordel ambiant régnant au cœur des soirées Londonienne. Riches, ou pauvres, les soirées de la capitale anglaise étaient soumise à cette absence de règle, de tenue, de politique correct. Tout y était excessif. Les participants en tête de liste.

Hypérion regarda chaque rédacteur qu'il avait personnellement engagé pour être dans son équipe. Ils étaient habitués à ses excès et sa présence parfois très matinale au bureau. L'un d'eux vint directement le voir après être passé par son office où il avait récupéré quelques merdes. Il les donna au sang-pur qui les analysa rapidement. Il les lança de l'autre côté du bureau en se replaçant au fond du siège en cuir.

-J'en fais quoi de ça?
-Je trouvais que ça donnait une bonne piste pour un article ? Sur l'édition spéciale de la mi-août. Un truc un peu accrocheur ?
-Ça ? Accrocheur ?

Il saisit aussi rapidement qu'il le pu sa lampe et la jeta à la figure du journaliste qui l'évita de justesse. Hypérion tira une cigarette et plaça ses pieds sur le bureau, croisés. Il alluma la clope et tira une longue latte avant de continuer.

- Ça, c'est accrocheur. Ça perturbe, ça intrigue, c'est méchant, c'est gratuit, ça laisse pas indifférent. Retourne bosser maintenant.

L'autre ne se laissa pas prier et décampa aussi rapidement qu'il était arrivé. Hypérion massa ses yeux un instant avant de se concentrer sur un dossier chaud bouillant qui le tenait depuis quelques semaines. Un truc assez gros pour exploser les ventes et réchauffer son titre de journaliste à sensations. Il planchait sur la mafia londonienne, ou ce qui s'en rapprochait le plus. C'était au stade de Welburm qu'il s'était questionné sur les passements d'argent. Qui les gérait le mieux ? Certainement pas les officiels sportifs. D'ailleurs, il avait rapidement fait le lien entre les paris sportifs et les jeux illégaux des caves de Shoreditch où il avait traîné plusieurs soirs de suite pour en avoir le cœur net. Alors, il lui fallait maintenant creuser un peu le terrain. C'était sûrement la partie qu'il aimait le plus : celle de la démerde. Il aimait bien traîner là où on n'aimait pas le voir. C'était agréable de se sentir en danger. Mais Nott s'acclimatait bien à plusieurs réseaux. Il avait toujours de quoi faire et se laissait accepter généralement partout.
Il savait pertinemment où il pouvait obtenir un maximum d'informations moyennant un minimum de blé. Le Emerald's était un bar du centre de Londres où il passait régulièrement. Tenu par une famille de cradingues de sang mêlés, il les trouvait divertissants. Ils étaient tendancieux, c'était une qualité aux yeux du sang-pur qui appréciait les gens qui sortaient des clous. Il avait passé de bonnes soirées là-bas et il connaissait, comme tous les gens avisés, la réputation de l'équipe. « On trouve de tout au Emerald's, faut juste y foutre le prix » qu'ils ne se lassaient plus de répéter. C'était fait en sous-main, il fallait être dans une certaine catégorie de personnes pour avoir droit à un discours pareil. Mais Hypérion, en représentant de l'information, était classé dans la catégorie des clients privilégiés. Il pouvait aligner – tout le monde le savait bien – et il le faisait généreusement quand il obtenait ce qu'il voulait. C'était, d'ailleurs, un autre travail long et difficile. Il fallait gagner la confiance de ceux qui ne la donnaient pas facilement. Et Hypérion, même s'il n'était pas, et ne serait pas, considéré comme fiable, était un homme à qui l'on pouvait donner quelques tuyaux car c'était de notoriété publique que si l'information était bonne, l'informateur resterait dans l'ombre. Protéger ses sources, les préserver, c'était un principe absolument invariable qu'Hypérion n'essayait pas de briser.

Il enfila manteau noir et long, et tira une nouvelle clope qu'il alluma en quittant l'endroit où ses troupes s'activaient pour satisfaire ses demandes particulières. Ils auraient pu démissionner. Mais aujourd'hui, démissionner de l'équipe de Nott c'était refuser le poste de Directeur de Département au Ministère : ça ne se faisait pas. Tout simplement. Il était l'un des meilleurs journalistes du marché et ses articles étaient lus par tous, même à l'étranger. Être à ses côtés c'était s'assurer de bons sujets, une belle visibilité et force était de constater que c'était formateur. Il en était convaincu.

La soirée tombait doucement sur Londres. Nott arpentait les rues, sûr et confiant. Il tirait sur sa cigarette sans sourcilier. Il observait. C'était son œil qui lui donnait une si belle plume, il savait analyser vite et bien, comprendre et réfléchir en un temps record. Il tira la porte du Emerald's, salua quelques habitués qu'il connaissait par la force des choses et s'installa dans une table du fond. On vint le servir une pinte de bière. D'un air détaché, allumant une nouvelle cigarette, il agrippa l'employé.

-Dis voir, tu me ramènerais Tom ? Dis lui qu'un certain Nott voudrait lui parler. C'est professionnel.
-Heu... ouais, j'vais voir c'que j'peux faire. Attendez là.

Il le laissa partir avant de marmonner pour lui-même quelques commentaires bien sentis sur les capacités mentales du garçon. Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant que Tom Sallybanks ne débarque en face lui. Son style détonnait par rapport à Nott. Ou Nott détonnait par rapport à Tom ? Son jean, sa barbe et son tee-shirt de guitare venait rappeler à la chemise parfaitement repassée, manteau et pantalon noir tombant jusqu'aux chaussures de ville en cuir, dans quel univers ils évoluaient maintenant. Ici, oubliez les bonnes manières, c'était coupe-gorge pour celui qui ne faisait pas gaffe à ses propos.

-Pas sûr que vous envisagiez de qui mon public est constitué. Ils pourraient aimer un article mal luné sur les habitudes matinales de notre bon Ministre. Une merde sur un plateau d'acier aura des airs de luxe pour eux.

Il prit une gorgée de bière.

-Tout dépend si celui qui écrit la merde est bon, ou non.
Tom Sallybanks était un homme bien étrange. Hypérion ne le cernait pas encore, mais ça allait venir. Quant à ce qu'il pouvait pour lui : bien des choses. Il était encore question de savoir s'il avait quelque chose à lui apprendre. Tout était question d'argent et de réseau, surtout à Londres où l'on aurait pu acheter n'importe quoi, même son sang. Hypérion trempait dans beaucoup d'affaires et avait entrevue un palmarès de pratiques illégales incalculables. Il ne dénonçait pas, il en vivait. Il se nourrissait de l'illégalité ambiante. C'était son travail, légal quant à lui.

-Vous pourriez peut-être m'aider à comprendre certaines choses. Comprenez, je me suis perdu en allant voir un match de Quidditch de deuxième division à Welburm la semaine passée. J'ai pu échanger avec Wade Curtis. Un chic type, qui a perdu gros sur un pari stupide, car c'était évident que les Diables ne gagneraient pas. Pourtant, on l'a berné. Salement, même, je dirais. Il n'avait pas l'air d'être un homme stupide. Je me suis alors demandé comment se fait-il qu'on puisse parier de si grosses sommes sans retombée fiscale ? Car, honnêtement, aucun organisme officiel n'accepterait la somme pariée par monsieur Curtis sans un gage de sûreté. D'autant plus que la fiscalité magique n'est jamais très tendre avec les sommes démesurées acquises par un biais aussi ambigu que le pari sportif. Alors j'ai comparé quelques écarts fiscales dans divers lieux londoniens. Il y en a beaucoup. Vous ne sauriez pas, par hasard, vers qui je pourrais me tourner pour comprendre comment l'on peut, aujourd'hui encore, avancer de si grosses sommes, les perdre, et n'obtenir aucune sécurité fiscale ? Surtout lorsqu'on a peur de porter plainte.

Ce qui se tramait sous le manteau londonien était un beau merdier dans lequel Hypérion comptait bien se rouler pour en ressortir ce qu'il y avait de plus scandaleux et y accuser, au passage, quelques officiels et réduire leur carrière à néant. Ça, c'était accrocheur, merde.
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