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L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé]

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    | Gryffondor ;; 6ème année

| Gryffondor ;; 6ème année
Cassidy H. Faulkner-Nott
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MessageSujet: Re: L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé] L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé] - Page 2 EmptyLun 15 Aoû - 11:29

« Super je t'enverrai un hibou avec la date du prochain entraînement. »

Leurs matchs allaient finalement finir par ressembler à quelque chose. Et  c'était la seule préoccupation de Cassidy pour l'instant, avoir enfin trouvé la poursuiveuse qui leur manquait. Et peu importe que cette équipe clandestine transgresse bon nombre de règles parentales, voire mette en péril le secret magique. Cassidy et les autres voulaient s'amuser avant tout, et si Poudlard n'était pas fermé, ils n'en auraient jamais été réduit à une telle extrémité. Et c'est bien connu, les adolescents agissent toujours sans penser une seule secondes aux conséquences de leurs actes, enfin ça c'était ce que Demelza répétait à longueur de journée, tant et si bien que sa fille avait finit par y croire. Et puisque que les vérités énoncées par sa mère ne sauraient être fausses, elle agissait en conséquence, en y pensant justement jamais.

« Mais n'oublies pas, pas un mot, à personne. On peut te faire confiance ? »

Ils n'avaient pas mis en place de pacte de protection, le groupe se contentait de se faire confiance entre eux, ainsi qu'aux nouveaux entrant. Ce qui ne voulait pas dire qu'un cafteur s'en sortirai impunément, simplement ils s'en chargeraient eux même, si quelqu'un s'avisait d'aller cracher le morceau. Un sortilège de confidentialité était quelque chose de complexe, alors autant s'en tenir aux bonnes vieilles méthodes. Mais personne n'irait raconter ça aux adultes, si ils venaient à l'apprendre, ils sauteraient au plafond et feraient interdire le projet avant même que leur progéniture n'ait le temps de dire quidditch. Cassidy ne jugea pas utile de préciser à Alice ce à quoi elle s'exposait si elle allait baver toute l'histoire à un adulte, ça coulait de source. Code de conduite des adolescents, règle trente trois, ne jamais faire confiance aux grandes personnes, c'est nous contre eux, toujours. Règle trente quatre, tout manquement à la règle précédente expose à de viles représailles. Bon, ok, ce code n'existe pas, mais c'était une question de bon sens.

« Je suis sûre que tu seras formidable. Et si tu doutes, rappel toi de ceci : Crabbe et Goyle faisaient partie de l'équipe de Serpentard. »

Bon, en vérité Cassidy ne savait pas si Alice serait ou non une poursuiveuse de talent, elle jugerait sur pièce. Mais il n'y avait pas de raison, si ces deux butors pouvaient le faire, tout le monde pouvait avoir sa place dans une équipe de quidditch. En tout cas c'était ce que Cassidy se répétait dans ses moments de doute, même si elle était plutôt douée, et prometteuse comme attrapeuse, passer derrière Potter était une idée assez anxiogène. Mais quoi ? Il était mort. L'équipe de Gryffondor n'allait pas rester sans attrapeur, sous prétexte que le leur était six-pied sous terre, même si il était exceptionnel. Et si deux tanches comme Crabbe et Goyle avaient réussi à intégrer l'équipe de leur maison, elle aussi était capable d'y arriver. Ce n'était certes pas très charitable comme attitude, mais la solidarité entre sang-pur avait ses limites, tout comme l'intelligence de Vincent Crabbe (qu'il repose en paix) et Gregory Goyle (qu'il vive longtemps et prospère) AMEN.

« Un balai pour une poursuiveuse de ton calibre ? Et pourquoi pas le dernier Comète, le 340 ? »

Elle jaugea rapidement la Serdaigle du regard, petite, menue, elle serai rapide mais elle aurait besoin de stabilité face aux assauts des cognards. Oui, un Comète c'était parfait pour elle. Enfin faudrait essayer pour voir tout de même. Heureusement que les balais n'était pas comme les baguettes, c'était le sorcier qui choisissait le balai et on pouvait s'adapter. Bon le dernier Comète valait un joli petit tas de gallions, mais était-ce vraiment un problème ? A en croire la rumeur les Rosier étaient plein de pognon, alors ils pouvaient certainement se permettre d'en investir un peu dans un beau balai pour leur petite dernière.

«C'est drôle, je savais pas que tu aimais le quidditch. Tu vas au stade des fois ?  Moi je suis supporter des Harpies, Gwenog Jones est trop cool !» Ajouta Cassidy, le regard rêveur.

Elle était aller au stade voir Holyhead jouer la semaine précédente. Le match avait été assez médiocre, mais le gardien de Flaquemare avait fait une proposition indécente à la capitaine des Harpies. Elle lui avait envoyé un sortilège en pleine face, il était tombé de son balai, des tentacules lui sortaient du nez et une émeute avait éclaté dans les tribunes. C'était formidable, Kenward était toujours à St-Mangouste et Jones avait passé trois jours en garde à vue. Totalement sidéral.

Et justement elle aurait bien aimé savoir quel maléfice la batteuse des Harpies avait utilisé, parce que là tout de suite, elle ne désirait rien de plus que de voir d'ignobles tentacules sortir des narines (ou de tout autre orifice) de Miles Bletchley. Cassidy commença à paniquer en voyant les manches d'Alice s'imbiber de sang, ce type était cinglé, complètement incontrôlable. Les bagarres étaient monnaies courante entre élèves de Poudlard, mais elles allaient jamais aussi loin. Cet accrochage avait rapidement dégénéré, si ça continuait, ils auraient tous de gros problèmes.

Heureusement pour elle, l'arrivée du frère d'Alice mit fin à ce désastre. Avant qu'elle ne puisse réellement comprendre ce qui venait de se passer, la plaie sur sa joue s'était refermée et la bande des crétin était en fuite, la bande à Rosier sur leurs talons. Laissant les deux adolescentes sur le carreau.

Elle tendit un main à Alice et l'aida à se relever.

« Ça va, ça va. C'est comment ma joue, j'ai une cicatrice ? Je vais pouvoir me faire appeler La Balafrée et m'acheter un bateau pirate ? »

Chacun ses rêves après tout.

« Si, c'était bien trouvé la canalisation. La tête qu'ils ont fait. Je crois que c'est de ma faute si ça dégénéré, je suis désolé. »

Évidement que Pritchard et Bletchley étaient des imbéciles, ils essayaient sûrement d’asseoir leur position comme nouveaux petit voyou de l'école. Mais Cassidy était persuadée que les choses se seraient mieux passées pour Alice si elle n'avait pas été accompagnée d'une Gryffondor, d'une Gryffondor particulièrement grande gueule en plus.

« Rapide et efficace ton frère. Un peu brusque peut être. » Commenta la petite blonde.

Elle espérait tout de même que Morgan Rosier ne serait pas -trop- efficace. Ce n'était qu'une histoire stupide entre adolescents, un peu plus musclée que d'habitude. Cassidy espérait que ça n'irait pas trop loin, elle n'avait pas vraiment envie de se retrouver mêlée à quelque chose de plus grave qu'une bagarre de rue. Si sa mère venait à l'apprendre, elle ne reverrait pas la lumière du jour avant un bon moment. Après tout, elle aurait pu tourner les talons et les ignorer, mais asticoter les imbéciles au sang chaud était l'une des passions de Cassidy.

« Attends, bouges pas. » Elle pointa sa baguette sur Alice « Tergeo .»

Elle fit ensuite de même avec sa propre robe. Le résultat n'était pas totalement nickel, Cassidy n'était pas franchement la championne des sortilèges ménager. Mais au moins elles n'étaient plus couvertes de sang, et si un curieux venait à passer, ça leur éviterait de se retrouver dans la rubrique Fait Divers de la Gazette.

Cassidy alla s'asseoir sur une caisse. La frère d'Alice lui avait dit de ne pas bouger. Cassidy aurait préféré quitter rapidement les lieux du crime et oublier toute cette affaire. Mais bon, elle n'allait pas planter la Serdaigle comme ça. Elle s'étira douloureusement.

« Quelle soirée, je voulais juste sortir manger une glace... » Conclu-t-elle, à moitié incrédule face à sa propre capacité à s'attirer des ennuis.
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    | Serdaigle ;; 6ème année ;; Membre de FP
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    Alice Rosier
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MessageSujet: Re: L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé] L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé] - Page 2 EmptyMar 16 Aoû - 13:57

C'était une bonne question, ça. Pouvait-on faire confiance à Alice Rosier ? La petite fille de Chapman avait été éduqué dans une espèce de notion d'honnêteté infaillible. Elle n'avait jamais réellement menti à son grand-père. Elle n'avait jamais, d'ailleurs, enfreint les règles imposées par le patriarche Rosier. Pourtant, aujourd'hui, elle s'engageait à transgresser une ligne invisible qui l'avait contenue toute sa vie dans une sphère conservatrice de son innocence et de sa bonne conduite. Pas facile de quitter une zone de confort, pour Alice. Mais, à défaut de tout ce qu'on pourrait croire, elle était prête à s'y accommoder. Elle désirait réellement essayer de vivre pour son âge, et plus pour son éducation. Elle n'avait que seize ans et elle ne se rappelait plus la dernière fois qu'elle avait simplement écouté ses envies sans savoir où elle terminerait. Alors, pouvait-on lui faire confiance, elle avait envie de dire que oui. Et d'ailleurs, ce n'était pas qu'une envie, c'était une certitude. Elle n'avait simplement pas à évoquer le problème Quidditch en compagnie du vieux Chapman et tout irait pour le mieux. Quand bien même il venait à l'apprendre, elle restait sa préférée, une espèce de pièce d'exception qu'il estimait plus que le reste de sa famille. Elle le savait et elle en jouait continuellement, profitant de son statut de privilégiée pour obtenir quelques avantages sur ses frères. Aujourd'hui c'était au tour du Quidditch de devenir un avantage. La décision était prise. Et si Alice était souvent du genre à hésiter avant d'agir, elle était une véritable tête-de-mule une fois son idée arrêtée. Elle fonçait comme jamais pour réussir ce qu'elle entreprenait. Comme tout Serdaigle, elle détestait perdre. Elle voulait être la meilleure non pour les autres, mais pour elle-même. Elle estimait que sa réussite était invariable. Sans tâche, provoquer la discorde n'était pas digne de son rang. Elle était obligée de transcender ses objectifs, incassable comme le roseau. Alors s'engager auprès d'une équipe de Quidditch, clandestine et tout amusante soit-elle, prenait des allures de défi. Elle refusait d'échouer dans cette entreprise.

-Oui, oui, t'en fais pas.

Car elle-même ne s'en faisait pas pour cela. Elle saurait gérer son premier mensonge. Elle mettrait Morgan sur le coup, et il l'aiderait à transgresser les règles sans mal. Lui apprécierai même son choix d’indépendance. Il n'était pas comme Adrian à toujours défier l'autorité du père Rosier, lui appréciait Chapman, mais il refusait de se soumettre à des conditions de vie. Il estimait, à juste titre, qu'il était suffisamment intelligent pour se débrouiller tout seul. Il ne voulait de l'aide de personne, encore moins de son nom. Il était fier de sa famille, il l'aidait corps et âme. Mais jamais il ne voulait qu'elle soit la cause de sa réussite. Il voulait être l'unique acteur de sa propre vie. Aussi, l'audace de sa petite sœur qui, à sa petite échelle, trouvait son indépendance sur le tard, le rendrait fier.

Adrian avait été un grand frère plus que présent durant l'enfance d'Alice. Il l'avait aidée à développer son ouverture d'esprit, il l'avait amusée, avait eu un rôle essentiel, celui d'éloigner Alice d'une influence bien trop raide qu'était celle de Chapman Rosier. Pourtant, avec l'âge, Adrian avait sombré dans un mal qu'elle peinait à identifier. Et il s'était lourdement éloigné. Elle ne le voyait plus, ou peu. Et quand il n'était pas bourré, il était cynique, il était malheureux, il souriait en forçant le trait et ça la bouffait. Morgan avait pris le relais après la deuxième année d'étude à Poudlard d'Alice. Il s'était rapidement imposé comme un grand-frère présent en toutes circonstances malgré ses études qui lui prenaient du temps. Elle ne reprochait pas grand chose à Adrian, sinon celui de toujours chercher à rendre fou leur grand-père au lieu de faire face et de se concentrer sur ceux qui comptaient encore sur lui. Aussi, elle prenait très mal l'absolue indifférence d'Adrian quant à Morgan, s'acharnant sur lui sans aucune raison. Et si Alice était très maternelle avec ses frères pour compenser son absence de figure équivalente, elle supportait mal qu'Adrian n'ait pas le sens de la fratrie qu'elle, et Morgan, pouvaient avoir.

Ceci étant, Cassidy avait au moins le sens de l'encouragement. Alice éclata de rire de bon cœur quant à l'improbable entrée en lice de Crabbe et Goyle. Ces deux imbéciles l'avaient plus d'une fois ennuyée à Poudlard, elle s'en était toujours magnifiquement bien tirée. Mais elle regrettait de pas avoir pu leur faire mordre la poussière comme il se devait. Soit, elle remercia Cassidy pour sa généreuse tentative d'encouragement qui, pour le coup, marchait plutôt bien. C'était agréable d'entendre quelqu'un d'autre qu'elle-même croire en ses capacités. Surtout sur un domaine aussi obscur à ses yeux que le Quidditch. Elle accélérait bien, grâce aux entraînements intensifs d'Adrian voilà quelques années, mais Salazar savait qu'elle craignait les cognards comme la peste. Et il lui fallait un bon balai pour parvenir à les éviter. Quelle tête ferait Evan si elle débarquait chez lui, équipement de Quidditch à la main ? Mieux valait emmener tout ceci chez Adrian qui, lui, fermerait les yeux sans rechigner. Le comète 340, ce serait donc ça. Elle écoutait Cassidy la conseiller comme l'on écoute le pape réciter la messe. Elle ne remettait même pas en cause les arguments légers de la Gryffondor. Elle buvait ses paroles comme eau bénite. Tout lui paraissait improbable, elle n'y comprenait pas grand chose. Le prix du balai n'était pas un problème, Morgan l'aiderait si c'était court pour elle. Il était plein aux as depuis quelques temps avec ses petits contrats à droite à gauche, payés sous le manteau.

-C'est un peu plus compliqué que ça. J'y connais pas grand chose, mais ça m'intéresse. Oui, parfois ça m'arrive. J'y suis allé l'autre jour avec mon frère, voir les Harpies contre les Tornades.

C'était étonnant de voir que deux univers assez différents pouvaient se retrouver ici-bas et s'entendre. Car si Cassidy et Alice étaient deux personnes sensibles à la culture, elles aimaient des choses radicalement différentes également. Elles ne vivaient pas selon le même rythme, et ne possédait même pas la même culture à quelques détails près, comme Kroos. Pourtant, Alice se sentait bien. Elle ne voyait rien à reprocher à Cassidy, réellement. Les défauts de la rouge et or étaient à peu près évidents, mais ils semblaient ne pas gêner l'aigle. Tant mieux aurait dit Morgan, car quand on se fait emmerder sans raison apparente par une bande de petits caïds sans courage, mieux vaut être deux, que tout seul.
Elles s'étaient retrouvées toutes les deux assez rapidement finalement. Les bras d'Alice continuaient de la démanger après la douleur mais plus qu'aucune goutte de sang ne coulait de ses plaies devenues inexistantes. Elle râlait à haute voix sur Bletchley qui avait tout de même taché un chemisier en soie d'Asie. Elle n'était pas très proche de ses habits, mais les voir en si piteux état l'agaçait. Cassidy lui redonna le sourire néanmoins. Les rêves de la Gryffondor semblaient irréels.

-Désolée de te décevoir ma grande, mais le côté Balafré c'est raté. Enfin, on peut s'arranger pour une jambe de bois?

Rapidement, un sortilège vint nettoyer au plus profond de la fibre, les vêtements d'Alice. Toute amusée, elle se releva et tournoya sur place, admiratrice de cette magie qu'elle aimait tant. Elle remercia la blonde et juste après, l'engueula presque.

-Ah non ! On commence pas à s'excuser l'une et l'autre hein ! C'est eux les abrutis, t'y es pour rien. Moi non plus d'ailleurs. Alors, rien du tout, j'ai rien à excuser.

Néanmoins, elle rejoignait Cassidy sur un point essentiel : quelle soirée. Alice qui, elle, n'avait prévu que de sortir avec son frère pour se détendre un peu et profiter de cet été aussi ennuyant que le reste de l'année à la maison, loin de Poudlard. D'ailleurs, au loin, Morgan revenait, flanqué de ses potes, seuls. Il s'essuya le visage brièvement dans son tee-shirt.

-Bon, on en a choppé qu'un. Mais ça devrait aller maintenant.

Il tira une cigarette. Alice se leva immédiatement, attrapa d'une main vive la cigarette et la jeta à terre, pointant son doigt sur son frère qui faisait, facilement, une tête de plus qu'elle sinon plus.

-Ah non ! Alors ça c'est non. Si c'est pour finir alcoolique comme l'autre, tu touches pas à ça. Vu ?

Elle estimait, naïvement, que l'alcoolisme d'Adrian était tout autant dû à son travail qu'à la cigarette qui l'avait poussé sur une pente de laquelle il ne remonterait, visiblement, jamais. Morgan râla un instant, mais capitula. Elle avait une force de caractère supérieure à celle de son aîné. Il était adorable et loin d'être bête. Mais il manquait parfois de force d'esprit contrairement à sa sœur qui, elle, ne jouait que sur la persuasion psychologique.

-M'ouais. Bon, on rentre ? Les gars s'en vont. Sauf si vous voulez rester ensemble? D'ailleurs, excuse-moi, Morgan, j'suis le frère d'Alice. Tu es?
-Non, on va rentrer aussi je pense. Elle se tourna vers Cassidy, sourire aux lèvres. J'attends ta lettre, alors. C'était super cool, merci pour la soirée.

Elle s'éloigna avec son frère et se tourna une dernière fois vers la rouge et or.

-De loin, y'a quand même un petit côté Rackham le Rouge.

Elle lui sourit une dernière fois, et finit par disparaître au coin d'une rue amenant au cœur du quartier du chemin-de-traverse. Morgan transplana en compagnie de sa sœur avant d'arriver au domicile Rosier où Alice avait encore le sourire. Il la questionna, longuement, sur l'origine de cette euphorie. Elle tut tout discours. Elle gardait un secret qu'elle était fier de conserver. Le début de l’indépendance ?
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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MessageSujet: Re: L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé] L'ennui est la mère de tout les vices || Alice [Terminé] - Page 2 EmptyMer 17 Aoû - 11:08

Pauvre Alice qui semblait boire les paroles de Cassidy. La jeune Serdaigle ne la connaissait visiblement pas encore assez bien pour savoir que suivre aveuglément les idées de Cass’ était un moyen très sûr de courir à la catastrophe. Cassidy n’était nullement mal intentionnée, elle avait simplement le chic pour émettre des idées saugrenues et vous embarquer dans des projets, qui à coup sûr, vous attirerai de gros ennuis. Comme par exemple proposer à quelqu’un qui n’a pas le droit de jouer au quidditch d’entrer dans une équipe clandestine. Alice Rosier finirait certainement par apprendre que les bonnes idées de Cassidy étaient rarement si bonnes que ça.

Cassidy rêvait-elle réellement de devenir pirate de profession ? Pas vraiment, ou alors, des fois. Quand elle n’était pas plongée dans de poussiéreux volumes d’histoire de la magie ou de pamphlétaires essais d’étude des moldus, elle dévorait des bandes dessinées. Une de ses favorites étant : Radovan, le corsaire fantôme. Elle s’imaginait très bien aux commandes d’un gigantesque galion, donnant des ordres à un équipage de soiffards, un perroquet borgne sur l’épaule. Ça ne devait pas être désagréable la piraterie, liberté, sabordage, pillage, même si elle l’admettait, c’était plus difficile que ça n’en avait l’air de hurler « A L’ABORDAGE » avec une baguette coincée entre les dents. Elle était très gamine parfois.

La Gryffondor émit un grognement de déception. Elle se ferait couper la jambe et poser une jambe de bois avec une griffe de lion après qu’elle ait acquis le bateau et l’équipage, et le perroquet, rien ne servait de se précipiter. N’importe comment, sa mère refuserait certainement de l’amputer d’une guibole pour qu’elle puisse jouer les terreurs des océans. Comme si c’était compliqué pour une médicomage de trancher et de faire repousser une jambe.

« On me laisse jamais faire des trucs amusants. »

Sans prévenir, Alice commença à l’engueuler, parce qu’elle avait essayé de vaguement s’excuser pour tout ce désastre. Alors là c’était le pompon sur les pantoufles à gland de Merlin. Sa mère ne ratait jamais une occasion de lui passer un savon parce que, pour Cassie, rien n’était jamais grave et rien ne méritait jamais des excuses, et pour une fois qu’elle essayait de présenter quelque chose qui ressemblerait, de loin, à des excuses, elle se faisait engueuler. Décidément, ce que les gens pouvaient être compliqués, on savait jamais sur quel pied danser avec eux.

« T’as raison. Ne pensons plus à ces fils cognard, ils n’en valent pas la peine. »

Cassidy finit par se ranger à l’avis d’Alice. Après tout, c’était eux qui avaient commencé. Les deux filles s’amusaient innocemment sur ce bout de quai crado quand les cinq autres avaient débarqué pour leur casser les fioles. Malgré tout, elle n’arrivait pas totalement à dissiper son sentiment de culpabilité. Alice ne pouvait pas comprendre, ces dernières années la rivalité Gryffondor/Serpentard avait pris un tour particulièrement vicieux. Les attaques avaient été de plus en plus sournoises et le ressentiment de plus en plus profond. Et si on ajoutait à cela le caractère sans pitié de Cassidy pour les imbéciles… Peu importe, ce n’était pas le moment d’embêter Alice avec ses scrupules, elle se livrerait à un examen de conscience complet, une fois à la maison.

Le retour de Morgan leur fournit un nouveau sujet de conversation. A l’entendre ils avaient réussis à en rattraper un. Cassidy hésita un moment à demander lequel, et ce qu’ils lui avaient fait mais finalement se ravisa. C’était sûrement le genre d’histoire où, pour votre propre bien, il valait mieux ne pas en connaître trop long. Elle aurait le fin mot de l’affaire, mais pour l’instant il valait mieux laisser couler.

La petite scène amusa beaucoup l’adolescente, elle était fille unique et avait toujours un peu jalousé ceux qui avaient la chance d’avoir des frères et des sœurs. Elle aurait bien aimé avoir une fratrie, ou même juste un frère, non, une sœur plutôt, les garçons étaient stupides. Evidement elle avait Théo, que les gens prenaient souvent, à tort, pour son grand-frère. Mais ce n’était pas la même chose, les deux s’entendait plutôt bien, il n’y avait que trois ans d’écart entre eux. Et même si elle ne l’avait jamais considéré comme l’oncle qu’il était, c’était plutôt un cousin amélioré. Après tout, ils n’avaient pas les même parents, ils ne vivaient pas sous le même toit, et depuis qu’il avait quitté Poudlard, ils se voyaient nettement moins qu’avant.

Elle remercia Morgan d’avoir mis en fuite les agresseurs et d’avoir soigné sa blessure, avant de se présenter.

« Cassidy Faulkner-Nott, je suis une amie d’école d’Alice. »

Affirmer ceci, c’était prendre de grande liberté avec la vérité. Mais bon on n’avait pas le temps de rentrer dans les détails. Et après tout, quoi de mieux qu’une bagarre pour resserrer les liens entre deux personnes ? A partir de ce soir, ce n’était pas totalement mentir que de dire que Cassidy et Alice étaient des copines. On verrait bien où cela les mènerait en fin de compte.

« Non, je vais rentrer aussi. Ma grand-mère va finir par s’inquiéter si je traîne trop longtemps dehors. »

« Je t’écris très vite. A bientôt Alice. » Elle adressa à la Serdaigle un signe de la main, avant de s’engager dans une ruelle pour rejoindre le Chemin de Traverse.

Cassidy hésita un petit moment, prendre la cheminée du Chaudron Baveur ou rentrer à pied ? Bouarf, il y’avait certainement une file d’attente pas possible, puis elle avait envie d’une bonne marche. Il s’était passé beaucoup de choses ce soir, ça l’aiderait à faire le tri dans toute cette salade.

Une heure plus tard, elle atteignit enfin la maison, elle était plongée dans le noir. Demelza n’était toujours pas revenue de St-Mangouste et sa grand-mère était enfermée dans sa chambre. Elle monta dans la sienne sans faire de bruit, et retrouva Nietzsche qui l’attendait sur le lit. Cassidy embrassa le chat, et sortie son journal intime de sa planque. Elle y notifia, avec soin, le résumé de sa soirée, ainsi qu’une ou deux observations personnelles. Elle détailla les divers événements à la chatte, qui émettait, entre deux ronronnements, des miaulements approbateurs. C’était ce que Cassidy aimait le mieux chez elle, elle savait entretenir l’illusion de la conversation, et ne la contredisait jamais.  Enfin presque, Cassidy était sûre que, parfois, elle l’entendait dire « débilos, débilos » dans ses ronronnements. Mais ça, elle ne le raconterait jamais à personne.

Elle entendit un claquement sec, signifiant que sa mère venait de transplaner dans le jardin. Cassidy souffla rapidement la bougie et se mit au lit. Si sa mère s’apercevait qu’elle était encore debout à cette heure-là, ça allait encore faire des histoires pas possibles.

« Ne fais pas semblant de dormir, je sais que tu viens seulement d’éteindre. » dit Demelza en rentrant dans la chambre. Elle traversa la pièce en direction du lit de sa fille. « Tu as passé une bonne soirée quand même ? »
« Mortelle, j’ai rencontré plein d’autres élèves. Et je me suis battue avec personne. »
« Il est tard, je vais prétendre n’avoir pas entendu ta dernière phrase. » Elle embrassa Cassidy et sortie. « Dors bien mon trésor. »



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