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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé]

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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyLun 25 Jan - 14:06

Hatch End, une matinée normale dans le pavillon de la famille Faulkner. Tandis que Demelza se préparait à partir au travail, Cassidy engloutissait une pile de crêpes (en faisant, aussi discrètement que possible, passer quelques morceaux à Nietzsche) tout en lisant d'un oeil distrait la gazette du Sorcier du jour. La une était consacrée au dernier discours de Lucius Malefoy, de l'avis de Cassie, il contenait beaucoup trop d'adjectifs. Et quand on en place autant à chaque phrase, c'est qu'on ne veut pas que ses auditeurs se rendent compte qu'on a rien à dire.

"Cesse de donner à manger à ce chat, où elle finira par être plus large que haute " dit Demelza tout en essayant vainement de mettre un peu d'ordre dans la tignasse blonde de sa fille. "Qu'est-ce que tu comptes faire aujourd'hui?"

"Je dois finir le devoir sur les venins organiques que tu m'a donné, et je voulais aller voir papa au bureau cet après midi."

"Bon. Mais je veux que tu sois rentrée pour le diner, sans faute." Elle déposa un baiser sur la tête de Cassidy "Sois sage, travaille bien, occupe toi de ta grand mère et à ce soir." Elle sortie dans la cour arrière et transplana direction St Mangouste.

Cassidy s'étira paresseusement, en se demandant bien si les autres avait des parents aussi stricts qui l'obligeaient à se lever à 7H00, même si il n'y avait pas école, sous prétexte de ne pas perdre le rythme.  Elle remonta dans sa chambre, se mit à son bureau et reprit la rédaction de son devoir sur les venins organiques.

Demelza avait elle même prit en charge l'éducation de Cassie depuis la fermeture de Poudlard. Hors de question de la laisser accumuler du retard, l'année des BUSEs en plus! Si sa fille se retrouvait sans diplômes, avec un travail minable à cause d'une attaque de Mangemort sur Poudlard, elle les en tiendrait pour personnellement responsable et irait en personne leur botter les fesses.

Si elle pouvait sans problème donner à Cassidy des devoirs théoriques, plus cette situation s'éternisait, plus la pratique risquait de s'en faire sentir. Car vous pouviez lire tout les livres de sortilège du monde, si vous ne pratiquez pas, vous n’arriverez jamais à rien. Évidement Cassie était un bonne élève, et elle s'en sortirait sûrement, mais tout de même, pour Demelza cette situation frôlait l'inadmissible.

Sa chatte sur les genoux, son manuel de potion ouvert devant elle, Cassidy mettait un point final à son devoir et commença une relecture. Une relecture attentive même, très attentive, car le niveau d'exigence de sa mère dépassait de loin celui du professeur Slug. D'ailleurs Cassie était persuadée que les venins organiques c'était au moins du niveau ASPICs. Elle haussa négligemment les épaules, tout ça ne serait de pas perdu, sa mère ferait sans doute une syncope si elle décidait d'abandonner les potions.

En début d'après midi elle se prépara pour rejoindre le bureau de la Gazette sur le chemin de traverse.

"Grand mère, je vais faire un tour, je serai rentrée vers 18h."

"Oui, et puisque tu va voir ton père, n'oublie pas de lui transmettre mes amitiés surtout."

"Oh j'y manquerai pas, t'inquiète!"

Cette dernière remarque l'amusa beaucoup, les années passaient mais Seraphita ne lâchait pas d'un millimètre là dessus, pour elle Nott n'était qu'une vermine et elle ne perdait jamais une occasion de le lui rappeler. Cassie ne s'en émouvait pas plus que ça, Hypérion en avait autant à son service, ces deux là étaient irréconciliables.

Elle grimpa dans le bus, direction Chaudron Baveur. Le trajet aurait été beaucoup plus simple par la cheminée, mais depuis que la ministère avait déconnecté tout le réseau, du temps de la traque de Potter, ils ne se pressaient pas pour le remettre en place. Cassidy avait bien proposé d'en parler à grand père Nott pour accélérer le processus, mais la décision de sa grand mère avait été sans appel -plutôt crever que de leur demander quoique ce soit.- Au moins, grâce à son cours d'étude des moldus, Cassie était capable de lire une carte de transport en commun.

Elle traversa rapidement le chemin de traverse et atteignit les bureaux de la Gazette. Le vigile la salua:

"Miss Nott"

"Faulkner-Nott" corrigea t-elle en appuyant sur le Faulkner.

Elle grimpa jusqu'au bureau de son père, personne ne fit vraiment attention à elle, tous avait l'habitude de la voir passer dans les locaux du journal, surtout depuis que l'école était fermée. En arrivant devant la secrétaire de ce dernier elle s'enquit de la présence ou non d'Hypérion.  

"Je viens voir papa? Il est là?"

"Oui mais il est en réunion, je vous laisse patienter."

Cassie prit place sur un bureau de libre et entreprit de se couper les ongles (laissant traîner les rognures,  avec toute l'élégance qui la caractérisait) en attendant que son père daigne la recevoir.

"En réunion ave qui? Pour parler de quoi?"

"Miss Cassidy, je ne pense que ceci vous regarde. Et ce ne sont pas des histoires pour une jeune fille de 15 ans."

Elle tira discrètement la langue à la secrétaire.

*Si je devais me préoccuper de ce qui me regarde et de ce qui est de mon âge je verrai pas plus loin que Sorcière Hebdo et je ne sais quel chanteur à minette débile* pensa t-elle rageusement.


Dernière édition par Cassidy H. Faulkner-Nott le Mar 12 Juil - 12:35, édité 2 fois
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Hypérion A. Nott
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Hypérion A. Nott


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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyLun 25 Jan - 21:16

Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Tumblr_nqyxmn6cYr1sljwrko1_250

Midi quarante pétantes, c'était réunion à la Gazette. Non pas la petite réunion de routine, ni celle de début de semaine, même pas celle du trimestre qui visait à revoir les objectifs. Là c'était réunion d'urgence pour le discours du nouveau Ministre de la Magie, Lucius Malefoy qui aurait lieu d'ici deux ou trois jours – la date n'était toujours pas confirmée par le cabinet du Ministre, ces branleurs. Et au journal, c'était branle-bat de combat. Hypérion y était habitué, il bossait dans le milieu depuis un petit moment déjà. Mais c'était toujours un peu le bordel quand même. Malgré son statut, et bien qu'il étaient à ce moment là l'un des meilleurs rédacteurs et reporters du journal, sa place n'était jamais qu'un siège remplaçable. Alors il se devait de se tenir et assister à ce genre d'événement bien qu'il était certain du résultat.
Le problème n'était franchement pas d'y assister, mais de s'y rendre. Car forcément, faire cette réunion un vendredi midi, ça n'aidait pas à se remettre de la soirée de la veille. Et dans le cas de Nott, les soirées étaient rarement tranquilles.
Le réveil le hissa de son coma comme une lame aiguisée charcutait une belle entrecôte. Il rampa jusqu'au bout du lit, se laissa tomber à terre, puis continua sans réussir à décoller ses jambes du sol direction la salle de bain où il fit son possible pour rentrer et ouvrir l'eau chaude. Il resta sous l'eau une bonne demie-heure avant de réussir à comprendre où il se trouvait concrètement. Il beugla ce qu'il pût et son elfe de maison débarqua dans un élan de fumée, soucieux de servir son maître dans un état pitoyable. Il lui tendit une serviette. Hypérion l'attrapa et envoya valser la créature et la serviette dans un râle d'agacement. Tout se cassa royalement la gueule.
Il gueula comme il pût. Ça ressemblait plus à un beuglement inaudible qu'autre chose mais qu'importe. L'elfe se précipita et se releva en loupant de retomber par terre puis quitta la pièce tandis que son maître s'écroulait de nouveau sous le jet brûlant de la douche.

L'elfe revint, une ardoise parfaitement bien taillée entre les mains. Dessus traînait une ligne blanche. Certains auraient hurlé à la drogue, ils auraient eu raison. Mais il s'agissait là d'un truc un peu particulier, coupé avec d'autres agents influents que Nott faisait directement venir de la Colombie Magique où s'opérait un petit trafic adressé à quelques élus pleins aux as.
Là était le secret d'une vie professionnelle réussie : l'absence de morale. Nott n'avait, pour ainsi dire, aucun mal à enchaîner loisir, travail, responsabilité, et immoralité civique. Au fond, ce que le monde ne savait pas, ne pouvait pas lui faire de mal. Alors se droguer n'était certainement pas quelque chose qu'il mettait en avant.
Il saisit une gouttière en argent et inspira la poudre par le nez avant d'hurler de soulagement. Un râle horrible tant il reflétait la détresse de l'homme en besoin cuisant de motivation et de carburant. Il secoua sa tête, puis ferma les yeux cinq minutes sous le regard soutenu et inquiet de son elfe. En un sursaut, il revint à la vie, pimpant et joyeux comme jamais. Il fit dégager son elfe et le somma de préparer ses affaires. La Gazette, elle, n'attendait pas.
Hypérion se doucha et quitta la salle de bain dans son peignoir noir. Il débarqua dans sa chambre rangée au préalable par l'elfe où il découvrit deux demoiselles encore au lit, profondément enfouies dans un coma que l'elfe n'avait pas osé dérangé. Hypérion n'avait pas ce tact. Il tira la couette. En attrapa une par les fesses, l'autre par le bras et les tira du lit sans mal.

-Allez, ça dégage. On se magne.

L'une s'était à peine réveillé, elle comatait encore. Merde. L'autre comprenait ce qui lui arrivait et ne semblait pas heureuse. Elle grimaça avant de se masser la tête et entama un argumentaire pour rester dormir.

-Oui. Alors, bon... déjà, non. Là il faut partir. Vraiment. Mais reviens ce soir ma belle.
-Oh ? Je... je peux?
-Bien sûr que non. Allez, casse-toi.

Et il la vira d'un geste en dehors de l'appartement, suivie de sa copine, puis de leurs affaires. On pouvait dire qu'Hypérion n'avait pas grand état d'âme. Encore moins avec ses conquêtes. Après tout, ce n'était pas la description qu'on vous avait vendu du personnage, alors pourquoi s'emmerder à faire croire qu'il pouvait être agréable ?

Il revint dans sa cuisine, entama son repas de lendemain de cuite tout en lisant les derniers numéros des quelques sept journaux quotidiens importants du pays, tout bord confondu. Il ne laissait pas les petits titres, ni même les journaux de moins grosse importance car c'était une perte de temps, mais il fallait qu'il reste au courant de l'actualité et de tout bord, pour la traiter avec égard. L'information était, aux yeux de Nott, un atout majeur. Contrôler l'information c'était contrôler la population, et ce pouvoir immense résidait, aujourd'hui encore, dans sa plume.

Chose faite, il transplana direction le chemin de traverse vêtu d'un de ses costards hors de prix – la seule chose dans laquelle Hypérion investissait de l'argent avec pour but de pavaner étaient ses habits. Du reste, il était discret. Il traversa l'allée sans encombre, pénétra dans la Gazette et passa brièvement par son bureau. Sa secrétaire – qu'il avait bon nombre de fois tringler, pensez-bien – l'accueilla en lui amenant diverses notes dont il prit connaissance.

-Super ma belle. J'ai réunion là... putain c'est pas vrai, le prix de Soft Broom a grimpé de trois pourcents cette nuit ? Quelle blague ! Tiens, tu enverras ça à Queeny ? J'ai besoin de ses notes pour le reportage de mardi prochain. C'est urgent, donc qu'il se magne un coup. Bon... Il regarda l'heure, songeur l'heure de la mort. A tout à l'heure Kim!
-Emily, Monsieur.

Mais il était déjà parti.
La réunion débuta avec seulement cinq minutes de retard, soit rien du tout puisque même le Directeur n'était pas là. Hypérion s'installa tranquillement, puis glissa rapidement sous la table pour inspirer une nouvelle brève dose avant de se relever, de nouveau attentif. Le patron débarqua, branle-bat de combat, les informations fusèrent. Le tout était de savoir comment gérer ce discours ? Comment le couvrir ? Le retranscrire ? Il s'agissait aussi d'évoquer pas mal de sujets sensibles, notamment Poudlard et la reconstruction. Comme tous les parents d'élève, Nott était inquiet de ne pas voir sa fille reprendre les cours – mais probablement moins que sa mère qui sembler trouver l'attente intolérable.
Comme Hypérion s'était douté, il superviserait l'entretien avec le Ministre – et de fait, Hypérion était proche du Ministre, auteur de quelques uns de ses discours de campagne – et ce sera sa collègue qui s'occuperait de retranscrire l'événement. Chacun avait son équipe sous ses ordres pour s'occuper de leur partie respective, rien d'innovant quoi.
Hypérion laissa le monde sortir et quitta la pièce en dernier, relisant quelques notes. Il marchait sans lâcher de regard sa lecture. Passant entre sa secrétaire et le bureau où Cassidy avait établi son campement, il la pointa du doigt.

-Propreté ma grande.

Puis pointa la secrétaire, toujours sans lâcher un seul regard, le ton aimable, voir avenant mais cinglant.

-Réunis l'équipe chérie, vous allez bosser comme des moldus dans un camp de concentration.

Il entra dans son office et daigna jeter sa lecture sur son bureau avant de se retourner et faire signe à sa fille d'entrer avant de fermer la porte derrière elle. Il sortit une boîte de gâteaux qu'il posa sur le bureau, puis prépara d'un geste de baguette du café.

-On te donne encore le droit de venir ici?

Il fourra deux gâteaux dans sa bouche et enchaîna, bouche-pleine.

-Ta grand-mère a enfin perdu son dentier?

C'était de bonne guerre. Saleté de vieille.
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyMar 26 Jan - 11:06

Cassidy leva un regard incrédule sur son père et lui lança d'un ton badin:

"Qu'est-ce que t'y connais à la propreté déjà? J'suis sûre qu'il y'a toujours eu un elfe de maison pour passer derrière toi et ranger ton bordel"

La sécrétaire d'Hypérion lui adressa un regard de reproche,

"Miss Cassidy voyons..."

"Oh vous, Jane, personne vous a demandé votre avis"

"Emily"

"Whatever" fut le dernier mot de Cassie qui se leva, laissant sur le bureau ses rognures d'ongle.

En même temps le propriétaire pouvait nettoyer ça d'un coup de baguette, tandis qu'elle n'était qu'une fichue mineure, interdite de sortilèges hors de l'enceinte de l'école pour encore deux ans. De toute façon ça va, des morceaux d'ongle, c'est pas si sale que ça, faut pas exagérer.

Cassidy 1 - Le respect 0.

Elle emboita le pas à son père, mais ne pu résister à l'envie de scandaliser la pauvre Emily, qui décidément aurait gagné en santé mentale en se tenant loin des Notts.

"Comme des moldus, parfaitement, et le premier qui tire au flanc recevra un supplément de coup de pied au derch!"

Et elle quitta la pièce en riant, claquant derrière elle la porte, avec une délicatesse à réveiller tout un cimetière.  La secrétaire poussa un profond soupir et jeta à la gamine effrontée un regard qui manquait de tendresse. En même temps, il fallait vraiment avoir la peau épaisse pour ne pas comprendre au premier coup d’œil qu'un très bon moyen de s'attirer des ennuis avec Cassie était d'essayer de lui imposer des règles idiotes. Et la bienséance et la politesse rentrait bien souvent dans la cadre de ce que Cassie considérait comme des règles idiotes. Puis d'abord elle n'avait pas de conseil à recevoir d'une secrétaire.

Cassidy s'affala ensuite sur une fauteuil en face son père, se servit une grande tasse de café et attaqua sévèrement le boite de gâteau (avec une distinction filiale tout à fait honorable.)

"C'pas bien équilibré comme repas, pas étonnant que t'ai mauvaise mine."

Certainement née avant le concept de honte, elle se permettait de faire des remarques sur la santé physique des autres. Alors qu'avec ses cernes sous les yeux, son teint d'anémique et sa carrure de poulet décharné elle était loin de respirer la santé. Elle avait eu hier une vision plutôt virulente et avait l'air encore plus fatiguée que d'habitude, un parent raisonnable lui aurait sans doute conseiller de se nourrir d'autre chose que de café et de gâteau au citron.

Tandis qu'elle farfouillait dans la boîte pour en extraire seulement ses favoris, elle balaya d'un geste de la main la remarque de son père.

"Tu sais, moi, c'est pas le droit de sortir mon problème dans la vie, c'est plutôt celui de rentrer" Allusion à peine voilée à toute les fois ou sa distinction légendaire lui avait barré la porte.
Puis en levant des yeux plein de défi  sur Hypérion elle ajouta "Et n'exagère pas, maman est stricte mais c'est tout de même pas un foutu détraqueur."

Ça faisait parti des choses qui la faisait rapidement se cabrer, des critiques sur sa mère. Même si elle trouvait Demelza, souvent, trop psycho rigide et pot de colle, elle avait bien conscience de tout ce que sa mère faisait pour elle et de la somme d'affection bienveillante dans laquelle elle l’enveloppait.
Elle préféra d'ailleurs faire dévier la conversation sur un sujet moins sensible.

"Alors, c'était quoi cette réunion au sommet? Vous allez nous pondre un dossier sur Lucius Malefoy, sa vie, son œuvre, son blaze?"

Si une gamine de quinze se permettait d'être aussi morveuse sur un sujet aussi sérieux, c'est qu'elle venait de mettre la main sur un petit pamphlet "Les Cerbères De Garde" qui épinglait méchamment la neutralité de la presse. Enflammée par cette charge virulente sur les média, elle posait un œil de plus en plus critique sur les journaux et leur façon de traiter la politique. Et elle jugeait la Gazette sévèrement partisane (oui, elle vient de découvrir l'eau chaude en fait.)

Elle posa sur Hypérion un regard triste quand celui ci évoqua sa grand mère,

"Tu sais ça va pas fort, elle est plutôt sur le déclin, elle parle même de repartir en Afrique du sud, pour, enfin, pour le dernier voyage quoi..."

Cassidy Hephzibah Faulkner-Nott, experte en fausse joie

"Non je plaisante, elle est en pleine forme et t’envoies ses salutations les moins respectueuses et son inimité la plus sincère."

Privilège de la vieillesse, vous pouvez être aussi infect que vous le souhaitiez, vous êtes un vieux, on vous passe tout.

Tout en buvant son café elle s'informa des autres membres de la famille Nott.

"Et grand père? Et Théo? Ça va? Ils se sont pas beaucoup fatigués pour m'écrire. Bon moi non plus, mais en ce moment..."

Cassidy commença à raconter avec foule de détails les affres de sa vie d'adolescente, son ennui d'être cloîtrée à la maison plutôt que d'aller à Poudlard, sa nouvelle passion pour les donuts au chocolat fourrés à la banane, la difficulté des devoirs que lui donnait sa mère, son envie de partir en vacances pour découvrir les lieux magiques de l'ouest de la France parce qu'elle avait entendu une émission à ce sujet à la radio, ses angoisses pour ses BUSEs, la nécessité absolue que représentait l'achat d'une veste en cuir de dragon,  son excitation quant à la reprise de la saison de quidditch et ses peurs pour Nietzsche qui perdait des poils en grande quantité, etc etc...

Un récit vivant et confus, émaillée d'expression laissant entrevoir un relâchement certain dans la vocabulaire, entrecoupé d'éclats de rire, de grand mouvement de main, se contredisant parfois avec la meilleure foi du monde et laissant de coté un sujet brûlant pour passer du coq à l'âne et y revenir deux minutes plus tard sans raison apparente. Bref un bavardage foutraque et enjoué d'adolescente pleine d'énergie. Sans intérêt, mais réjouissant.

"Wé y'a plus de gâteaux au citron!" s'exclama t-elle une fois qu'elle eu fini de monopoliser le temps de parole.


Dernière édition par Cassidy H. Faulkner-Nott le Sam 6 Fév - 9:49, édité 1 fois
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Hypérion A. Nott
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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyMar 26 Jan - 20:08

Hypérion Nott n'avait eu qu'un seul enfant. Et heureusement. Pas que Cassidy était une abrutie – à défaut d'être délicate, elle avait reçu un enseignement drastique et possédait, ainsi, une véritable culture à la fois variée et profonde née de l'expérience de ses parents - mais elle n'était vraiment pas facile. Même son père en avait conscience. Le problème était qu'il s'en amusait plus qu'il ne s'en inquiétait. Peut-être que Demelza était en panique à l'idée que sa fille soit si peu douée de politesse et de bienséances, mais aux yeux d'Hypérion, l'audace et le caractère avaient une place primordiale aujourd'hui. Il n'y avait qu'à voir tous ce peuple à la gazette. Le rédacteur star du journal était pour certains une idole, pour d'autres un petit enfoiré tout juste bon à rafler des prix qu'il ne méritait pas. Des deux, Hypérion préférait les deuxièmes. Non pas pour construire un semblant de projet avec eux – ils les exécraient comme le reste de toutes façons – mais simplement comme des gens ayant une certaine lucidité sociale. Au fond, la gentillesse était un défaut pour Nott. Il fallait savoir dire non. Savoir envoyer valser. Savoir rire, et surtout, savoir détester. C'était un art, celui de haïr.
Mais la haine était sensible et nuancée. Sauf pour les gamines qui mouillaient à l'idée de s'opposer à la société ou qui croyaient que le purisme leur appartenait et pensaient tout savoir de ses théories. Car le purisme était une haine constante. Mais le véritable purisme résidait dans la nuance, dans le ressenti et la maturité supérieure pour comprendre le système social. Un puriste, selon Nott, était un penseur haineux incapable d'accepter autrui mais qui parvenait à jouer avec son refus de la société pour nourrir sa propre haine. Un cercle vicieux, donc. Et au final, tout partait de là. Si Hypérion aimait le peuple ce n'était certainement pas pour ce qu'il était, mais simplement parce qu'il rendait son sentiment de supériorité naturelle, complètement légitime. La haine était au centre de toute relation humaine, de toute société. Certains s'en servaient et se sublimaient. Le reste devenait Merliniste – ou mort.

Est-ce que Cassidy était une puriste ? Une merliniste ? Hypérion évitait de se poser la question. Il avait peur de la réponse. Pas qu'il la renierait, mais il ne pourrait pas s'empêcher quelques réactions excessives. Car les Nott étaient proches de leur éducation morale et politique. La déception était probablement la plus grande peur de chaque membre de la famille. La peur de décevoir ses aînés primait sur la peur de mourir pour une idée politique.
Et Hypérion n'était certainement pas prêt à accepter que sa propre fille le déçoive. Elle était, à ses yeux, une œuvre parfaite, et y renoncer paraissait impossible.

Elle avait du répondant – trop diraient certains – et une façon insolente de s'en sortir à bon compte. Alors à sa remarque sur l'équilibre de ses repas fit rire Hypérion qui en profita pour en prendre un nouveau, l'engloutir puis descendre une tasse de café. Il observa sa fille un instant. Calme et silencieux.

-Tu m'arrangeras tes cernes, en te couchant plus tôt par exemple, et tu reviendras commenter mon équilibre alimentaire.

Il sourit, tira une cigarette et l'alluma avant d'ouvrir la fenêtre derrière son bureau.

-Et arrête de trier les gâteaux Cassidy !

Le ton autoritaire y était – il l'avait toujours eu, naturellement, et ça s'était, étrangement, accentué depuis son début de paternité. Il resta un instant les sourcils froncés, semblant énervé.

-Après il me restera que les dégueulasses!

Il s'accouda un instant à sa fenêtre, laissant l'air frais de l'hiver anglais lui caresser le visage encore tiré par la soirée de la veille. Il tira sur sa cigarette.
Hypérion oubliait souvent qu'il y avait encore chez Cassidy quelques manques évident d'humour. L'âge probablement ? Elle n'aimait pas rire de sa mère, encore moins lorsque ça venait de remarques purement injustifiées. Pourtant c'était tout le fondement d'Hypérion : le manque évident de justification. La gratuité d'action était son pêché-mignon – ça, elle l'avait plus ou moins adopté mais se refusait certains excès. Ça prouvait qu'elle ne liait pas deux noms par un tiret simplement pour satisfaire les ancêtres des deux clans, mais bien par acquis de conscience. Elle avait hérité de plusieurs traits de personnalité de ses parents, les bons, les mauvais. Elle n'était pas une Faulkner quoiqu'en dise sa grand-mère. Elle n'était pas une Nott non plus. Elle était une Faulkner-Nott et c'était la première de cette lignée-ci.

Il termina sa clope en guise de réponse et la balança par la fenêtre. Et reprit place derrière son bureau.

-On parlait du discours de Malefoy. C'était chiant. Mais bon, c'est bibi qui récolte les éloges et le chèque qui va avec, donc ça me va.

Nott était un excellent journaliste. Il avait une notion de l'information très pointue et, finalement, une bonne connaissance du monde et de son fonctionnement. Ses réflexions étaient bien menées – mais pas toutes justifiées ni universelles – et il avait obtenu de la reconnaissance pour ses prises de position et ses textes. Il était pris au sérieux. Aussi, la Gazette était un excellent moyen pour lui de démontrer son savoir-faire : la désinformation. Si depuis l'élection de Lucius, la Gazette prenait parti pour les puristes officieusement ce n'était nullement hasardeux mais bien lié à la présence de Nott dans les rangs des rédacteurs chefs du journal. Il menait le front avec ses collègues et avait contraint le directeur a giclé de son siège d'époque pour se faire remplacer par un véritable partisan.
Hypérion ne voulait pas des projecteurs, mais il adorait se placer. Et rien de mieux pour cela que de préparer le terrain en amont et le façonner à son idée.
Dire que la Gazette était à l'image d'Hypérion était tout de même un peu gros. Il n'était pas le seul puriste du coin, encore moins le seul à s'engager politiquement dans ses textes. Mais si il y en avait un qui représentait cette prise de position et la menait aussi bien, c'était lui.

- Et si on me demande de rendre hommage à l'homme de tous les débats, je le ferai avec plaisir ma belle. Ça paye, la lèche.

Il rit sarcastique. Il aimait l'argent, il aimait les éloges, il était d'un narcissisme exacerbé et ce n'était pas nouveau.
Elle osa le tromper. La perspective que la vieille Faulkner passe l'arme à gauche était un bon prétexte de retourner se la couler le soir même. Mais la joie retomba vite. Il agita sa main, faussement amusé par les salutations de Faulkner mégère.

-Edward v... enfin ton grand-père, va bien. Un peu plus sénile de jour en jour, mais aux dernières nouvelles, ça l'empêche pas de picoler. Il signa quelques papiers Et Théo... j'en sais rien. Il a l'air occupé, ça fait bien deux semaines que j'ai aucune nouvelle.

Il termina son administratif avant de tout ranger. Il écouta sa fille parler, tranquillement, calé au fond de son fauteuil. Il commentait ce qu'il y avait à commenter, la laissait s'exprimer le reste du temps. Terminé, il se leva et fit signe à sa fille de le suivre prétextant que les gâteaux finiraient pas l'empêcher de quitter le fauteuil si elle continuait.
Ils quittèrent le bureau, il lança un dossier entier à sa secrétaire, annoté « pour ce soir, dix-neuf heure maximum ». Il s'en alla suivi de sa progéniture. Arrivé à l'accueil de l'étage, il se retourna et écarta les bras.

-Tu as le choix. Boulot ou resto ?
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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Cassidy H. Faulkner-Nott


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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyMer 27 Jan - 12:30

"rôôôh, tiens!" répondit elle gentiment en poussant deux gâteaux citronnés vers son père, qui l'accusait
-à juste titre- de baffrer les meilleurs.

La générosité était un trait de caractère propre à Cassidy qu'elle ne tenait ni des Faulkner, ni des Nott. Elle supportait mal la misère des autres et n'avait jamais pu passer devant un mendiant sans lui laisser une petite pièce, ou au moins un mot gentil, à défaut d'autre chose. Elle était consciente des privilèges que lui offrait la société, et généralement en usait pour aider les gens plutôt que pour les écraser. Dans son idée, être sang pur ne vous donnait aucun droit mais surtout beaucoup de devoirs, et si vous usiez de votre statut pour persécuter les nés moldus plutôt que de faire prospérer l'héritage et la culture sorcière, vous vous attiriez assurément tout son mépris.

"Puis pour mes cernes, qu'est-ce que j'y peux si les nuits sont courtes et les livres si intéressants?"

Cassidy venait d'attaquer la série Les Lieux De Mémoire Magiques Du Royaume Uni et s'y attelait avec la même voracité quelle réservait aux boîtes de biscuits. Un passionnant pavé d'histoire de la magie en sept volumes, qui avait drastiquement entamé son temps de sommeil. Ajouter à cela des nuits toujours agitées par son troisième œil, il n'était pas étonnant qu'elle soit plus cernée qu'un sang de bourbe en fuite qui serait tombé dans une embuscade de rafleurs. Mais les problèmes liés à son don de voyance était un sujet qu'elle n'abordait quasiment jamais avec son père, avec personne d'autre que sa grand mère d'ailleurs, une sorte de pudeur face à la maladie en quelque sorte.  

Elle manifesta son agacement par un moue discrète lorsque sont père l’appela "ma belle", c'était typiquement le genre d'expression, qu'elle détestait. Déjà c'était un mensonge éhonté, elle était loin d'être belle et le savait très bien, et s'en moquait tellement qu'elle ne faisait rien pour arranger cette état de fait. Puis cette expression faisait résonner une certaine forme de mépris à ses oreilles, ne dit on pas régulièrement aux femmes -soit belle et tais toi-? Cassidy n'aimait pas se taire, pas. du. tout. Mais elle laissa couler, pour cette fois.

"Mouai" fût son éloquente réponse aux affirmations de son père sur le discours Malefoy "N'empêche que quand je serai journaliste, je préférerai l'éthique à l'oseille..." ajouta t-elle en enroulant autour de son index une mèche de cheveux platine.

C'est sûr qu'ils allaient en rester comme deux ronds de flan à l'épicerie quand elle irait payer ses courses en "éthique journalistique." Mais à quoi ressemblerait l’adolescence sans une bonne dose d'idéalisme et de convictions dont on rira dans 20 ans? Et puis l'argent... Comme tout ceux qui n'en avait jamais vraiment manqué, Cassidy n'y accordait qu'une place limité. Encore jeune et plutôt manichéenne, elle associait souvent l'argent à la puissance et à la corruption et la pauvreté à une noblesse de cœur et à une certaine pureté morale, qu'importe, la vie se chargerait de lui apprendre que tout ceci n'a aucun lien avec tout cela.

"J'sais pas, j'me vois pas devenir un cerbère du pouvoir... 'Fin c'est compliqué tout ça, faut que j'y réfléchisse je crois." termina t-elle d'un geste de la main.

Sa réflexion sur l'éthique n'était pas une attaque d'ado bornée destinée à rendre (un peu plus) fou son père, c'était une préoccupation réelle pour Cassidy. L'éthique, la morale, le bien, le mal, tout ça occupait une place considérable dans les réflexions de la jeune fille et participait à un certain isolement social. Les camarades de son âge préférant en général une discussion portant sur la dernière soirée en date que sur le l'inexistence de l'opinion publique ou autre sujet brûlant pour Cassidy, d'ailleurs son intransigeance et ses opinions tranchées achevaient en général de décourager ceux qui s'étaient aventuré sur ce terrain.

Elle suivi tranquillement son père, prenant soin, avant de sortir, de fourrer deux trois gâteaux dans sa poche, et adressa à sa secrétaire un gentil sourire avant de descendre.

"Bonne chance Emily, à bientôt!"

Oui, elle était taquine mais jamais méchante. Et elle savait toujours arrêter avant que ça ne dégénère. Et jugeant qu'elle avait assez asticoté cette malheureuse fille pour la journée, elle décida qu'il était grand temps de lui réattribuer son prénom. D'ailleurs elle ne se rappelait même plus pourquoi elle l'avait agacé, la rancune était une grande inconnue pour Cassidy.

"Resto! Ça fait une éternité que j'y suis pas allée! Emmène moi dans un endroit avec des gens intéressants, et avec des frites aussi" s'exclama la gamine en battant des mains.

"Et des vrais gens intéressants hein, j'ai pas envie de voir Celestina Moldubec!"

Moue de mépris, les jeunes sont si cruels avec les chanteurs ringards.

"Puis le boulot, si c'est pour aller interviewer le fournisseur de caleçons longs de Malefoy..."

Non, Cassidy n'avait aucune admiration, ni aucun intérêt pour le ministre, pour l'instant elle avait dans l'idée que les visions puristes de ce dernier ne correspondait pas à l'idéal qu'elle voulait pour la société. Elle attendait de voir concrètement ce que ça donnerai, mais vraiment, elle n'avait pas beaucoup d'espoir. Fichtre! Vivement qu'elle ai le droit de vote.
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Hypérion A. Nott
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Hypérion A. Nott


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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyMar 2 Fév - 4:19

Courageuse, mais pas téméraire, Cassidy ne se risquait pas à devoir assumer les mauvais aspects de l'attitude imbue des sangs-purs. C'était louable. Aux yeux d'Hypérion c'était risible. Mais l'heure n'était pas aux reproches d'éducation. Tout ceci était seulement dû à sa mère qui ne l'élevait pas dans les mêmes traditions que sa famille paternelle. Edward, patriarche des Nott le disait souvent lorsqu'Hypérion montait le voir dans sa demeure de vieux fou solitaire : « Ta fille, la matière est là. C'est la crasse qui est autour qui l'empêtre dans la merde ». Et la merde, ici, c'était le merlinisme, la facilité, la tolérance. Évidemment qu'il fallait dénigrer le peuple, évidemment qu'il fallait haïr les moldus, évidemment qu'il fallait se refuser la simplicité. Car être méchant, consciencieusement égoïste ou simplement égocentrique, n'était pas si simple que l'on voulait bien le croire. Il fallait l'assumer. Tous les jours, devant tout le monde, à chaque instant de la journée. Qu'importe que l'on soit en présence d'un moldu, d'un prolétaire sorcier, ou d'un Ministre, il fallait continuellement être, et vivre, comme un salaud. Et ça, Cassidy ne le saurait probablement jamais. Pourtant, elle avait le fond qui correspondait parfaitement à la description. Mais on ne refait une éducation. Hypérion comprenait vite qu'il ne récupérerait jamais l'enfance de sa fille. Une honte, lui qui rêvait d'élever son enfant à son image. Peut-être devait-il se mettre à penser à faire un deuxième gamin ?
Drôle d'idée. Il esquissa un sourire moqueur adressé à lui-même rien que d'y penser. C'était ridicule. Son train de vie ne lui permettait aucun écart vers les responsabilités. Il ne désirait ni lâcher son travail, ni son rythme de vie, ni sa façon d'être. Et il était persuadé qu'élever un enfant changeait les gens. A la naissance de Cassidy, il avait même perdu goût à la fête pendant quelques mois. Ça le dégoûtait à quel point l'on pouvait renoncer à ses plaisirs pour quelqu'un d'autre. Fut-il son enfant ou non.
Qui pensait encore qu'Hypérion était un bon père ?

Mais tout ceci était intérieurement acquis. C'était comme dans les mœurs. On le savait, on n'en parlait pas, on ne s'en servait pas. De toutes façons, il n'éprouvait aucune honte, et assumait entièrement qui il était. Ça aussi, c'était acquis. Et c'était grâce à son éducation particulièrement drastique. Son père était comme lui, son frère également. Et il était sûr que sa mère était de cette trempe là aussi. Mais on l'enjolivait – lui le premier – car elle était morte. Et qu'elle avait été une grande sorcière. Aurait-elle été aussi radicale que son mari au sujet des Faulkner ? Probablement pas. Elle était bien plus accrochée au statut du sang que le reste de sa famille, mais tant que le sang était pur, Mary Nott gardait pour elle tous les commentaires désobligeants. Et Salazar savait qu'elle en avait.
Et de l'éthique ?
Mary en aurait ri. Hypérion passa sa main sur son visage.

-L'éthique ? Pour ? L'honnêteté ? La transparence des médias ?

Il haussa les épaules, désolé.

-Le monde n'est en rien honnête. Sinon Malefoy ne serait pas Ministre. La société respire l'honnêteté, mais elle a le souffle court.

Mais Cassidy était encore jeune. Elle avait du chemin à parcourir pour comprendre les rouages du système. Surtout ceux des médias qui étaient, de loin, parmi les plus complexes avec les politiques.
Quoiqu'il en soit, les rêves et les intentions étaient, disait-on, des moteurs de réussite. En s'attachant à une éthique morale peut-être réussirait-elle à rejoindre les rangs fastes de l'élite journalistique nationale. C'était probablement l'idée. Mais Hypérion ne comprenait pas tout ça. Il avait toujours agi par intérêt, et, visiblement, jusqu'ici ça avait toujours extrêmement bien fonctionné.

-Tu me vois comme un cerbère du pouvoir? Il prit un temps de réflexion. Ouais, ça me plaît bien.

L'équipe de rédacteurs sous les ordres de Nott n'étaient pas tous excellents. Certains étaient même moyens. Ce n'était pas une gêne. Tant que le travail fourni ne convenait pas à Hypérion, il ne payait pas. Aussi étrange que cela puisse paraître, son équipe était pleine – dix membres en tout, ce qui était déjà énorme pour un seul rédacteur – et comptait à minima quelques trentaines de candidats. Sur les dix sélectionnés, Nott était sûr d'au moins quatre, et c'était eux qui faisaient le boulot. Les six autres permettaient d'obtenir plus d'argent, car plus d'aide et d'offre d'emploi et, disons-le franchement, ça faisait grimper sa côte. C'était comme utiliser vingt-sept caméras pour filmer une seule scène. La comparaison moldue échappait à certains, mais elle était efficace : ça n'avait d'importance que celle qu'on lui donnait. Et vingt-sept caméras, comme une équipe de dix journalistes, ça forçait le respect et l'admiration. Aussi on supposait que son équipe était la meilleure, car la plus grande. Drôle de concept, mais formidablement bien imprégné et digéré par Nott. Il dépeignait à lui seul les rouages malfaisants et hautement superficiels du monde du journalisme. N'allons pas décrire l'enfer, c'était un monde aussi enclin à de belles choses, les belles phrases, les beaux articles, les grandes informations, les reportages, le vécu, le sensationnel, l'importance de l'information face à l'Homme. Non, c'était un monde paradoxal et prompt aux excès mais certainement pas le plus pourri de tous.
Cependant, pour être bon, il fallait pas être con.
Et s'il y avait bien une chose que Nott n'était pas, c'était d'être con.

Alors il avait percé, tranquillement, à force de travail intensif, mais aussi grâce à une formidable perspicacité et, étrangement, une honnêteté envers lui-même à toute épreuve. Car il ne s'était jamais menti. Il avait saisi l'importance du paraître, de la politique, de l'argent et surtout de la désinformation au sein de son milieu. Il n'avait jamais prétendu vouloir déjouer le système. Il s'en était accommodé et avait modelé son expérience et sa carrière grâce aux outils infects du monde journaliste afin de sublimer ses grandes et merveilles qualités. Car Hypérion était un excellent journaliste et rédacteur. Quiconque osait dire le contraire n'avait jamais lu la presse. Mais ce succès n'était pas dû qu'à son talent pour l'écriture – si tant est qu'il en ait eu un – mais bien à son œil honnête sur le monde. L'honnêteté en société n'avait rien à voir avec l'honnêteté personnelle. Car Nott était probablement l'un des pires hypocrites que le monde journalistique ait connu. Il n'en restait pas moins d'une extrême honnêteté quand il s'agissait de s'avouer à lui-même ce qu'il vivait.
La différence était que ce qu'il pensait, il ne le partageait pas.
Et en cela, il détonnait. Car le mystère attire, toujours.

Ils quittèrent la gazette sous les ordres de sa fille. Les restaurants, Nott en connaissait des tonnes. Il y mangeait chaque midi. Aussi il avait pris soin de connaître les meilleurs dans chaque catégorie, et certains étaient sensiblement incroyables car ils étaient d'une transparence sans faille. De petites enseignes sans prétention tenues par des sorciers n'alliant qu'à peine les deux bouts, et pourtant, c'était là où on mangeait le mieux. Au diable les goûts de riches prétentieux, Hypérion préférait le sensationnel.
Et aujourd'hui, il savait de source sûre qu'il y avait un rendez-vous intéressant chez Huguette. Huguette c'était la patronne d'un restaurant du quartier du Phénix – sans aucun doute le quartier le plus attrayant de Londres – qui se voulaient familial mais extrêmement branché. C'était là-bas que Furius Londubec avait, pour la première fois, exposé ses œuvres de peintures magiques à représentations variables. Un grand artiste aujourd'hui qui, encore, venait exposer ses œuvres pour rien dans ce restaurant à l'allure franche mais pas tape-à-l’œil qui l'avait fait connaître.
Ce midi, c'était Kamelia Johnanson qui exposait ses photos dans la salle de restauration. Des photos sportives, captant mouvement et dualité, force et compétition, beauté et douleur. Son talent était indéniable et Nott avait déjà pris soin de faire paraître deux articles sur la jeune artiste. Ses derniers sujets en date ? Les Poursuiveurs de Paris, l'équipe numéro une de la Ligue de Quidditch Française, et les Pies de Montrose, les gagnants du dernier titre britannique de Quidditch de la saison dernière.

-Envie de voir du monde hum?

Il posa sa main sur son épaule, et transplana direction le quartier du Phénix. Ils traversèrent quelques rues, puis débarquèrent devant l'antre d'Huguette. Hypérion entra en premier, fit un signe à la patronne qui quitta son comptoir pour l'embrasser. Elle était vieille, les cheveux encore longs et gris, le dos un peu courbé, elle portait une robe de sorcière longue comme jamais, et d'un tissu qui n'était pas d'une grande qualité. A sa taille, un tablier taché la protégeait. Ressortaient ses rides creusées signe d'une vie à en baver.

-Huguette, voici Cassidy, ma fille.
-Oh ! Bah ça ! La dernière fois qu'j't'ai vue, t'étais pas plus haute qu'une pinte de Cul'Sec. Allez, v'nez, j'vous mets derrière avec « La Haute »! elle gloussa avant de partir devant, boitant légèrement, suivie d'Hypérion et de sa progéniture à cheveux longs. Bon, ça commence pas tout de suite Alderan, tu m'en veux pas ? Têtus ces artistes ! Les équipes devraient débarquer sous peu sinon. Ils m'ont réservé chacune une table entière. Mais j'crois que tous ne viennent pas. Les emplois du temps d'ces gens là, tu sais.
-Oh oui, je ne connais que trop bien. Ici, ce sera parfait. Amène nous la carte pour Cassidy s'il te plaît. Moi, ce sera comme d'habitude.

Elle acquiesça et repartie tandis que les deux s'installaient. Les photos encadrées étaient déjà en place, un espace avait été réservé dans un coin pour un discours de l'artiste et la salle étaient sobrement mais élégamment décorée aux couleurs des deux équipes.
Dans la pièce, environ sept tables. Deux manifestement réservées et le reste occupées par des gens qui respiraient le pognon ou l'influence. Parfois les deux. Soit, c'était tout à fait normal. Mais c'était bon vivant, et on ne sentait aucune oppression sociale ici. Un choix qu'Hypérion appréciait. Un jardin secret où il ne venait que seul.
Il prit son calepin et nota deux trois petits détails propre à l'exposition, il en ferait un billet pour le projet numéro.

-J'espère que Dimitri Vaultec sera là. J'adorais l'équipe des Pies quand j'étais gamin. Mais depuis qu'ils ont Vaultec, c'est presque du génie pur ce qu'ils font. Bref, tu as une idée de ce que tu prends ? Elle est aimable, mais quand elle vient pour les commandes, mieux vaut avoir choisi.

Il rangea son calepin déjà bien rempli, puis reporta son regard sur sa fille.

-Soit, ta mère va bien ? Et tes BUSES, tu disais que tu t'inquiétais, j'ose espérer que tu n'as pas de retard en Histoire de la Magie ? Et en Potions ? Tu sais que je peux t'avoir de très bons profs particuliers pour ça si tu en as besoin.

On leur amena du vin. Il se servit puis en versa un fond dans le verre de sa fille.

-Pas plus. Il prit une gorgée Au fait ! J'ai envie de partir en France quelques jours. Puis peut-être redescendre en Italie après. Rien d'incroyable, mais ça te dirait ? Regarde, je me suis même procuré un appareil photo à captation magique inversé pour l'occasion. Ça vaut son prix mais je compte bien capturer un peu la vie là-bas. Pourquoi pas écrire un court dessus. Qu'est-ce que tu en penses?

Hypérion adorait travailler, et même en congé, il était foutrement incapable de s'arrêter. La faute à une vie passée à bûcher, il ne savait pas profiter sans penser à ce qu'il pouvait rapporter comme boulot. Sauf en soirée, bien sûr. Mais c'était un tout autre monde dont on avait conscience sans réellement oser en parler. Les mystères attirent, toujours.
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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyJeu 4 Fév - 20:31

Avant que Cassie est pu comprendre ce qui allait se passer, woosh, transplannage sans préavis. Exercice périlleux pour une personne mineure, incapable de transplanner par elle même.

"Préviens pas surtout, ça serai dommage de garder toutes les parties de son corps intactes." commenta  t-elle avec flegme une fois qu'ils furent arrivés à destination.

La jeune fille remis en place sa cape, passa la main dans ses cheveux (vaine tentative pour y remettre un semblant d'ordre) et numérota rapidement ses abatis, jambes, bras:  deux, doigts, orteils: dix, un coup d’œil rapide à une vitrine: deux sourcils entiers. Bon ça irait pour cette fois.

Elle jeta des regards alentours tout en suivant son père, quartier du Phénix, ça allait bien, on faisait pas plus rupin, au moins ici elle ne risquerait pas l'intoxication alimentaire.  Et effectivement le quartier ne manquait pas d'attraits pour Cassidy, l'ambiance était plutôt bohème/artiste/intellos révolutionnaires que grande bourgeoisie, elle y croiserait des gens intéressants sans se sentir comme un centaure dans une boutique de porcelaine, en bref, un excellent choix.

D'ailleurs leur arrivée chez Huguette la conforta dans son impression, élégant mais sans prétention, chaleureux avec une bonne odeur de petit plat mijoté à vous faire tomber raide, son enthousiasme redoubla.

"Bonjour madame", puis elle suivi son père à l'étage, non sans lui donner un coup de coude discret pour lui murmurer en pouffant "Hé Aldéran, tu crois qu'elle va m'appeler Hephzibah?"  

Ça l'aurait certainement beaucoup amusé de se faire appeler par son deuxième prénom, sauf si les gens étaient trop crétin pour le prononcer correctement, et Rowena seule pouvait imaginer en quel immondice ils réussiraient à le diminuer. Elle pouvait supporter de voir Cassidy amputé en Cassie, mais ne voulait certainement pas s'entendre appeler Hephz ou pire Zibah.

D'ailleurs elle n'avait jamais pensé à demander d'où lui venait ce ridiculement long prénom, du coté des Faulkner peut être? SeraphitA, DemelzA, HephzibAh, oui, peut être bien. Elle ne savait même pas qui avait choisi Cassidy comme premier prénom. Et l'idée même que sa mère et son père aient pu être d'accord la dessus la faisait se tordre de rire. Elle ne pouvait pas les imaginer en couple harmonieux, Demelza et Hypérion roucoulant comme deux débilos, ceci passait l'entendement.

Elle fit le tour des photos exposées avant d'aller s'assoir. Elle ne connaissait pas grand chose à l'art, mais c'était beau. Elles rendaient merveilleusement l'énergie déployée par les joueurs de quidditch. Elle avait hâte d'entendre ce que l'artiste avait à dire sur le sujet, ça promettait d'être intéressant.

"Hey c'est cool ici, merci de m'avoir amené!" souffla t-elle en prenant place à table et en s'emparant de la carte. Elle se décida rapidement pour du poisson frit avec des frites, quoi le gras? C'est très bon le gras.

"J'avoue, les Pies font une saison formidable. Mais tu me connais, Harpies forever"

Et peut importait le fiasco qui s'annonçait déjà pour cette saison. Y'a que les rats qui quittent le navire. Une vraie fan s'accroche en attendant le retour de jours meilleurs. Sauf si bien sûr ils décidaient de laisser rentrer un homme dans l'équipe, mais ce n'était pas demain la veille.

Elle leva des yeux étonnés sur son père, il ne lui demandait pas souvent des nouvelles de sa mère.

"Oh elle va bien, toujours pareille, la maison - St Mangouste, St Mangouste-la maison. La routine."

Demelza en avait bavé pour arriver là où elle était, directrice du département des antidotes, la plus jeune chef de services à l'hôpital des sorcier, alors ses poisons, ses expériences et ses patients c'était tout sa vie, après sa fille chérie et sa vieille folle de mère.

"Du retard en potion avec maman sur le dos? Ça risque rien, je peux passer mes ASPICs demain, haut la main en plus. Et pour l'histoire de la magie, je me fais mon éducation moi même, je viens de commencer Les Lieux de Mémoire de Nierre Pora."

De l'avis de Cassidy on ne pouvait pas rêver mieux comme enseignement. Pas très académique, toujours polémique, mais tellement plus passionnant que la soupe qu'on servait aux élèves habituellement.

"C'est pas tellement d'un prof dont j'ai besoin que d'une autorisation pour me servir de ça" répliqua t elle en sortant sa baguette de sa poche.

Même si elle lui était aussi utile en ce moment qu'une paire de tongs à un cul de jatte, Cassidy ne sortait jamais sans elle. Et fait incroyable, elle était en parfait état. C'était la chose à laquelle elle tenait le plus (égalité avec Nietzsche), elle ne saurait rêver meilleure baguette pour elle. Elle avait été l'acheté avec son père chez Ollivander, en bois de rose, son cœur contenait le dard d'une manticore du Transvaal, le vendeur lui avait dit qu'il avait attendu des années avant de trouver la sorcière pour cette baguette.  

Elle bu une gorgée de vin pour faire plaisir à son père. Non décidément, elle n'aimait pas ça. Par contre son visage s'illumina à l'annonce d'un potentiel voyage.

"Owi, je bûche comme une saleté d'elfe en ce moment. Enfin faut demander l'autorisation à maman, mais je pense qu'elle sera contente de se débarrasser de moi... Pour quelque jours en tout cas!"

En effet, avoir Cassidy à la maison tout les jours n'était pas de tout repos et ce serait des vacances pour tout le monde. Sauf pour Seraphita peut être, qui était comme un coq en pâte depuis que sa petite fille étudiait à la maison, une requête de longue date pour elle.

"Il est chouette dis donc"
répondit elle en prenant l'appareil pour le regarder de plus près. "Et tu comptes photographier quoi de beau avec ça?" demanda t-elle, intéressée par ce que pourrait lui réserver le voyage.

Pour son compte elle avait une bonne demi douzaine de lieux magiques qu'elle avait envie de voir, mais connaissant son père, il avait sûrement en tête autre chose qu'un simple voyage d’agrément.
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Hypérion A. Nott
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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyJeu 4 Fév - 23:02

[justify]Qui avait choisi le prénom de Cassidy ? Hypérion avait envie de dire qu'il était derrière l'idée. Mais c'était franchement pas aussi glorieux que ça. La vérité était que comme toujours, le nom de leur fille avait posé soucis au jeune couple. Il y avait les traditions des Faulkner, et celles de Nott. Il y avait la culture purement Anglaise, et une autre qui s'inspirait d'Afrique du Sud. Il était assez évident, vu le caractère incendiaire de Demelza qu'elle avait été la première à imposer le prénom. De manière tout à fait normale, Hypérion était parti sur ses grands cheveux, et la dispute débuta. Probablement pas la plus longue, mais elle établissait un score non négligeable de deux semaines sans s'adresser la parole.
Finalement, il avait été convenu que leur enfant ne s’appellerait ni Selonia, ni Neptune, ni même Efia ou Taha. Hypérion avait obtenu le droit de proposer un prénom pour le premier, et si il convenait à Demelza, ils le lui attribuait à la seule condition que le deuxième soit son choix à elle. Il avait proposé Cassidy, ça avait plû, et elle avait donc hérité de Cassidy Hephzibah Faulkner-Nott. Il ne pouvait pas dire qu'il aimait le deuxième prénom, c'était pour ainsi dire, impossible à prononcer. Il avait essayé. Mais de mémoire, jamais plus depuis que sa fille était née.

-Pas en ma présence, en tout cas.

Il aimait tacler, rire, et re-tacler derrière. Il était comme ça, et c'était même le fer de lance de son charme. Une espèce d'aura inatteignable qui le distinguait des autres. Il avait toujours été violent dans ses propos. Encore qu'aujourd'hui il savait contrôler ses dires. Et ça lui avait toujours donné un cachet particulier. On l'adorait, on le détestait, on l'ignorait rarement. Et d'ailleurs, on l'adorait tout aussi peu souvent. Ses textes étaient souvent parfumés au sarcasme et à la descente gratuite, parfois à la violence explicite, rarement à l'éloge gracieuse. Il réservait cette dernière pour les articles sponsorisés type celui qu'il devait faire pour Lucius Malefoy. Mais passer sous les griffes encrées d'Hypérion Alderan Nott c'était s'assurer quelques tacles justifiés ou non. Ça faisait son succès, quoiqu'on en dise. Certains trouvaient ça ridicule, mais la plupart achetaient exclusivement pour ça. Le désespoir des uns faisait l'hilarité des autres.

Chez Huguette était un endroit tout à fait charmant. Ça sentait le fric bien placé, l'endroit sans ajout inutile. C'était presque familial et d'une intelligence rare. Nott était un homme réfléchi qui aimait les gens de sa trempe. Si bien qu'il ne trouvait pas son compte avec le peuple, même pas avec ceux de son rang social. Il voulait vibrer à chaque rencontre, à chaque discussion. Il voulait éprouver quelque chose, quelqu'un qui lui fasse fermer sa grande gueule sans aucun effort. Ce n'était jamais arrivé évidemment depuis que sa progénitrice était morte. Mais Huguette, la vieille, avait ce quelque chose qui forçait le respect du journaliste. Il retrouvait un élan de sa propre mère ici, et l'intelligence de la patronne se sentait jusque dans le parquet grinçant.

-Je viens seul d'habitude. Mais soit, il paraît que tu es ma fille, alors je ne peux pas t'emmener où les gens te verraient.

Il s'approcha, sourire aux lèvres, moqueur.

-Il paraît aussi que je suis un père affreux.

Il n'avait, en tout cas, jamais été un très bon père. Ça, il en avait plus ou moins conscience. C'était triste mais jusqu'à présent ça ne lui avait pas vraiment épris l'esprit. Pas qu'il s'en foutait de sa fille, loin de là, mais il n'avait jamais pris conscience de ce qu'était qu'avoir un enfant. Et cette foutue image qu'il fallait renvoyer. On parlait ici d'un type qui n'avait jamais fait attention aux autres, qui s'était toujours senti si supérieur à la masse qu'il avait toujours agi égoïstement. Et du jour au lendemain, il aurait fallu qu'il renonce à tout ce qui faisait de son être, un type mauvais et fier. Difficile, reconnaissons-le.

Soit. Il ne s'inquiétait pas pour Demelza mais vrai qu'ils ne s'étaient pas vu depuis quelques temps maintenant – de mémoire avant même la bataille de Poudlard – et vu qu'ils n'étaient réellement du genre à s'envoyer des nouvelles, il prenait le pli de demander à Cassidy pour s'assurer que tout allait bien. Pas par pure charité, non. Par soucis du détail. Si il était journaliste ce n'était pas pour rien. Il avait toujours aimé tout savoir sur tout le monde, et s'était toujours tenu de connaître chaque personne qui constituait son entourage.

-Hum, 'changera jamais.

Et c'était tant mieux comme ça. Si Demelza venait à virer et à changer du tout au tout en devenait une mère au foyer, c'était Cassidy qui allait étouffer. Et c'était Hypérion qui allait en subir les conséquences. Elle râlait beaucoup la gamine mine de rien. Dû à l'âge, dû au caractère surtout. Et si chez sa mère elle ne pouvait pas mettre un mot au-dessus de l'autre, elle avait toujours eu cette liberté chez son père. Ce qui posait de nombreux problèmes évident de communication basique, mais soit c'était ainsi que Nott voyait la réalité : une grande liberté d'expression. Il ne haïssait pas les journalistes merlinistes de promulguer les idées du bord politique opposé. Il ne haïssait pas les sangs-de-bourbe parce qu'ils revendiquaient des droits qu'ils ne pouvaient pas avoir. Non, il haïssait ces gens pour leur existence propre. Rien à voir avec ce qu'ils pouvaient bien dire, car Hypérion était catégorique, la liberté d'expression n'a aucun limite, aucune censure, et ne doit être sujet à aucune querelle.
Et si on venait lui reprocher de ne pas être libre d'écrire ce qu'il avait à dire sur Malefoy le pouilleux, il répondait en agitant la bourse pleine de gallions. N'y avait-il pas une hiérarchie dans l'information. Certaines choses étaient anodines – Malefoy – d'autres étaient intrinsèquement liées à l'esprit de l'auteur et ne pouvait donc pas être modifiées. Par exemple l'absolue nécessité d'exclure les sangs-de-bourbe de la société. En partant de ce constat, Hypérion admettait qu'on pouvait acheter son silence sur des sujets qu'il estimait superflus et inutiles, mais il aurait été foutrement impossible de l'empêcher d'écrire sur le purisme et ses principes, qu'on ait été en dictature Merliniste ou non. Et sous Fudge, Nott avait eu bien des soucis avec la censure – il pouvait prétendre connaître les barreaux d'Azkaban de très près – concernant ses propos haineux et radicaux.

-Nienne Pora, pas mal. Si tu veux aller dans l'anti-conformiste et à l'opposé de l'éducation stéréotypée de Poudlard, essaye de tabler sur Elizabeth Campler. Elle a écrit sur la vie sorcière à différente époque de sa vie et autant te dire qu'elle a vécu longtemps. Un chef-d’œuvre de réalisme social et culturel. Après les Lieux de Mémoire, tu me feras le plaisir d'étudier les essais d'Astor Kaedween. Un être aussi intelligent ça court pas les rues, et je veux que tu prennes sa relève.

Vouloir, chez Hypérion, était presque maladif. Il estimait qu'il pouvait avoir absolument tout ce qu'il désirait, et il transmettait étrangement cette idée en de simples paroles. A la Gazette le simple fait de donner une ligne directive de rédaction suffisait pour que son équipe lui ponde exactement ce qu'il avait en tête. On aurait pu hurler à l'infamie tant il faisait peser le poids du chômage sur les têtes de ses employés, mais ne devient pas bon journaliste qui veut, et certainement pas celui qui évolue sans la pression d'exceller.

-Hum... ça. Ça me fait penser, tu donneras ça à ta mère. Il tira une lettre cachetée qu'il donna à sa fille. J'ai des amis qui vont monter au front pour faire accélérer la reconstruction de Poudlard. Je voulais la tenir informée.

Huguette débarqua précisément à cet instant.

-Alors ma jolie, qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Alderan, ton Italienne est en préparation. J'ai rajouté des crevettes, t'étouffe pas avec, grans nigaud. J'ai entendu le discours du Blondinet. Ils vont saccager l'école et ils peinent à la réparer ? Moyen quand même. J'ai voté pour lui parce qu'il était plus vivace que les deux derniers, mais franchement ? Ces pauvres jeunes sans suivi... on croirait débarquer dans le monde moldu. Il paraît que leurs écoles sont payantes là-bas. T'imagines ? Comme j'aurais pu faire moi pour les gamins ? J'vais vous dire, je bénis Salazar pour mes pouvoirs et ceux d'mes gamins. Donc Poisson frit avec frites ? Avisé Cassidy. Allez, je te ramène ça.

Et elle repartit. Elle était intelligente car elle était naturelle. Soit dit en passant, elle n'avait jamais prétendu être très cultivée. Et c'était très bien comme ça.
Hypérion revint vers sa fille.

-Tu penses qu'il vaut mieux que tu lui en parles ? Ou que je le fasse ? Il bu une gorgée, puis appela Tom, le serveur du bar, pour qu'il rapporte un soda à sa fille. Même si ça manquait clairement de style, elle n'en démordait pas. Qu'est-ce qui te ferait plaisir comme endroit?

Cassidy prit l'appareil photo et l'examina.

-Hum... à vrai dire, un éditeur m'a contacté pour un bouquin rapport à mon essai sur la pensée sorcière indépendantiste européenne de l'ouest. D'où mon petit voyage. Je pensais allier le bouquin avec de la photographie.

Toujours le travail. Quoique cette fois c'était particulier.

-Enfin, sauf si tu aimerais vraiment viser le Paris Classique. Je pensais plutôt aller chercher les lieux authentiquement sorciers d'époque qui sont laissés à l'abandon. Tu n'imagines pas le saccages qu'opèrent les moldus sur le sol sorcier là-bas. Capitale du romantisme, ma baguette en mousse, c'est la capitale de la désinvolture envers l'Histoire.

Il agita une main et sourit amusé.

-Soit, ce n'est pas intéressant. Et le Quidditch, d'ailleurs, tu continues de t'entraîner ? Faut pas perdre le niveau.
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Cassidy H. Faulkner-Nott
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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptySam 6 Fév - 0:12

"Je préfère Cassidy de toute façon. C'est toi qui a choisi ça non? Puisque toute les Faulkner ont des noms qui finissent en A."

Dans l'absolu ce n'était pas de savoir qui avait choisi quoi qui l'intéressait vraiment, c'était plutôt sans intérêt. Ce qui l'intéressait surtout c'était de savoir pourquoi son père avait choisi ce prénom ci plutôt qu'un autre. Plus elle grandissait, plus Cassidy s'apercevait qu'au final elle ne savait pas grand chose de son père.

Elle connaissait sa mère par cœur, tout ses goûts, des principaux aux plus insignifiants, ses espoirs et ses attentes dans la vie, ses angoisses, et même sa pointure. Mais ce qu'elle savait d'Hypérion était au final très superficiel et n'allait pas plus loin que ce qu'il voulait bien montrer. Bien sûr ils ne serait jamais aussi proches qu'elle l'était de Demelza, on ne rattrapait pas quinze années en un claquement de doigt, mais elle pouvait toujours essayer de faire le premier pas pour se rapprocher.

D'ailleurs la famille, les familles même, occupaient une place de plus en plus importante dans la vie de Cassidy. Même si il avait toujours revendiqué être aussi Nott que Faulkner elle s'apercevait qu'un trait d'union entre les deux n'était pas toujours suffisant pour en faire la synthèse.

Elle vivait avec les Faulkner, certes mais avec deux Faulkner seulement et un continent entier entre elles et le reste de la famille. D'ailleurs que savait elle de ceux restés en Afrique du sud? pas grand chose, une très forte propension à se marier entre cousins (grand père s'appelait Faulkner également), un purisme radical et au surplus raciste ("Blanche est notre pureté" était leur devise), un don de voyance aussi vieux que la famille et c'est tout. De plus en plus elle avait envie de faire le voyage pour les rencontrer, pour ses 17 ans, peut être.

Quant aux Nott, même si ils étaient moins éloignés c'était surtout sur le papier qu'elle les connaissait. Elle pouvait réciter l'arbre généalogique, mais en dehors d'Edward, Hypérion et Théo, elle n'avait que très rarement été en contact avec les autres branches de la famille. Elle avait vu les Travers une fois, à un mariage, il y'a longtemps. Mais sorti de ça...

Être l’héritière de ces deux familles était une situation parfois complexe à gérer, et Cassidy ne pouvait compter que sur elle même pour dénouer tout ça, car chaque parties ne cessait de renvoyer l'autre à son statut de "vermine", inconciliables jusqu'au bout.

"Ouai, il paraît aussi que j'ai le même sale caractère que mon père, tu le crois ça?" commenta Cassidy avec un sourire en coin.

Enfin ça c'était surtout l'avis de Demelza, qui ne pouvait pas rester plus de deux jours sans faire remarquer à Cassidy qu'elle était bien -la fille de son père-, alors qu'elle même n'avait pas forcément un caractère facile et était plus butée qu'une mule à deux tête. Mais bon, la baguette, la poutre, l’œil du voisin. C'était tellement plus simple de blâmer celui qui avait fournit la moitié du caractère que d'accepter ses propre défaillances.

Hypérion était il un père affreux? -Absolument- jugement sans appel de Seraphita Faulkner (ex belle mère de l'accusé) Malheureusement l'absence de neutralité du témoin nous empêche de retenir son verdict.

Sans lever les yeux de la carte elle lui tapota gentiment la main "Oui, mais il paraît également que ta fille est plutôt satisfaite de son père, dans l'ensemble."

Fin de la séquence émotion. On est pas chez mauviette ici, bon sang de sang pur.

Avec le temps  Cassidy avait apprit à jongler avec les sarcasmes de son père et à ne pas trop s'y fier. Mais le plus souvent elle se demandait si tout ça n'avait pas un fond de vérité. Elle savait qu'Hypérion supportait moyennement sont coté petite-soeur-de-la-pitié et qu'il trouvait qu'elle manquait de la prestance qu'on était en droit d'exiger de tout les Nott. Qui sait à quoi Cassidy aurait pu ressembler si c'était lui qui l'avait élevé? Pour l'heure il était quinze ans trop tard pour pouvoir réellement changer sa fille.

De plus, si il y avait fallut qu'elle se plie aux exigences parfois contradictoires des deux cotés de son trait d'union, la pauvre enfant serait déjà dans une jolie chambre capitonnée à Sainte Mangouste. Alors elle avait décidé de faire du mieux qu'elle pouvait pour déjà se contenter elle même, c'était un bon début, et si les autres étaient pas jouasses, ils pouvaient toujours s'assoir sur un tas de noueux.

"Ah tiens Campler ça m'intéresse oui" dit elle sur un ton qui sous entendait -si t'as ça dans ta bibliothèque, fais passer-

C'était au moins un des champs de l'éducation de la petite sur lequel Demelza et Hypérion pouvaient s'entendre, elle lisait beaucoup et elle lisait bien. Et si son éducation avait plus de trou qu'un gruyère suisse, elle ne manquait au moins ni  de culture, ni d'esprit critique, ce qui était une de leurs rares exigences communes. Ça, et qu'elle arrête de se moucher dans sa manche, mais pour ce sujet ci, c'était peine perdue.

"Je ferai peut être de la sociologie plutôt que de l'histoire de la magie au final, c'est un domaine intéressant aussi."

La belle affaire, y'a moins de vingt minutes elle voulait être journaliste. Grandeur et misère de la versatilité des ambitions des adolescentes agitées.

Elle fourra la lettre de sa poche, et avant qu'elle ai pu demander de quoi retournait exactement ce plan d'action pour Poudlard elle fut interrompue par l'arrivée d'Huguette, venue prendre les commande et leur livrer en guise d'apéritif une tranche de vie du sorcier de la rue.

Elle avait déjà tourné les talons avant que Cassidy ai eu le temps de lui expliquer comment le nouvel ordre de l'économie néolibérale avait mené à la destruction du système scolaire moldu. Et fort heureusement parce que cette jeune pimbêche était encore trop verte pour savoir qu'il ne faut pas contrarier la personne qui vous passe les plats.

"Wouah c'était l'analyse politique de l'année. La Gazette Diplomatique va en rester comme deux ronds de flan, mit pommes frites" lâcha t-elle lorsque la patronne ne fut plus à porter d'oreilles.

C'était sûrement l'un des cotés les plus exaspérant de la personnalité de Cassidy, sont intolérance à la médiocrité intellectuelle. Pour elle, si vous n'aviez rien d'intéressant à dire, il valait mieux rester chez mémé à vider les véracrasses. Au dernier pointage, cette intransigeance lui avait déjà couté 16 heures de retenue (les professeurs Burbage, Ombrage et Carrow tenant le haut du panier dans ce palmarès.)

Cassidy agita les bras en signe de refus catégorique.

"Alors là mon vieux, ton idée, tes ennuis. Tu lui en parle et tu t'organise avec elle. Moi je fais ma valise et je repère l'itinéraire, point barre."

Elle était déjà assommée rien que de penser à la liste des recommandations que Demelza leur pondrait. Courageuse mais pas téméraire, elle préférait envoyer son père au casse pipe.
Surexcitée elle commença a énumérer tout ce qu'elle avait envie de voir en France et en Italie, la forêt de Brocéliande, la tour de l'esplumoir de Merlin, ainsi que son tombeau, le château de Morgane à Messine,  les ruines de la bibliothèque Palatine etc, etc. Il serait grand temps qu'elle se trouve des amis et qu'elle sorte de ses bouquins.

"Mais je dis pas non à un crochet par Paris non plus, j'ai jamais vu, et on dit que les pâtisseries y sont excellentes."

Si on suivait ses idées, on s'embarquait pour un voyage d'un mois minimum.

"Ouai j'ai trouvé un coin paumé où voler tranquille. Quand Poudlard, rouvrira je tenterai les sélections, puisque que le poste d'attrapeur est libre désormais." termina t-elle avec un sourire satisfait.

Mais qui avait dit que la mort de Potter ne profitait qu'au seigneur de ténèbres?
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MessageSujet: Re: Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] Faulkner or Nott Faulkner || Hypérion [Terminé] EmptyLun 22 Fév - 20:42

-Cassidy était, disons, une entente cordiale évitant vaisselle cassée et hystérie classique découlant d'une de mes propositions. Je pensais à ce prénom car la Princesse Cassidy fut la première sorcière Galloise d'ascendance noble à refuser un pacte avec l'Angleterre Sorcière au XIIIème siècle. Je crois ne pas être tombé trop loin.

Car c'était une évidence qui ne méritait même plus qu'on la relève : Hypérion était un fin gourmet d'Histoire de la Magie. Il avait eu cette passion dès ses premières lectures et ça n'avait que pris une ampleur démesurée une fois à Poudlard. On n'avait jamais osé le traiter de Grosse Tête. Et ce n'était certainement pas pour ses prouesses en duel. Hypérion avait toujours su se faire respecter par son culot exemplaire. Son répondant, son sens du tacle et de la nonchalance assumée. Il n'avait jamais aimé grand monde mais il s'était bien souvent rendu indispensable. Intelligent, fin et habile en relation humaine, il avait toujours compris comment tirer profit d'une situation. Et par profits, ici, entendez hommes de main. Il n'avait dirigé aucune bande, il n'avait jamais été populaire au sens stricte du terme. Hypérion n'avait jamais joué les grands meneurs, préférant rester en retrait et observer. Mais il avait promptement su se faire aimer des bonnes personnes et était devenu, ainsi, intouchable. De la simple remarque jusqu'à la sentence physique, il avait tout évité, depuis toujours et simplement par sa connaissance du monde et des mots. Un talent, s'il en était un, acquis de sa mère.

Mais si de son père il n'avait dû hériter que d'une seule chose, c'eut été le caractère intraitable de ce dernier. Le père, comme le fils, avaient cette forte envie d'emmerder le monde. Pas stupidement, bien au contraire, par la finesse d'esprit. Il fallait embêter, et quoi de mieux que d'être indispensable pour ennuyer ? Car si Nott Père était devenu un visage du Département des Mystères, Hypérion était probablement l'un des journalistes les plus influents de cette deuxième partie du vingtième siècle. D'un simple papier il pouvait pourrir quelqu'un, comme le projeter sous les feux des projecteurs. Ruiner une pièce de théâtre, comme promouvoir un bouquin réactionnaire. Et ça allait plus loin, car l'association des deux spécimens devenait une sale affaire. L'un demandant service à l'autre et inversement, les intérêts des Nott étaient bien gardés.

C'était probablement ce qui les préservaient d'ailleurs de la superficialité des grandes familles puristes actuelles. Car contrairement aux Malefoy, Travers ou Carrow, les Nott aimaient la discrétion, l'ombre des projecteurs. Comme tout bons arrivistes qu'ils étaient, ils ne se tenaient jamais loin du pouvoir et des responsabilités, mais veillaient soigneusement à ne pas foncer dans la médiocrité médiatique à l'instar de Lucius. Hypérion jouait sur la corde sensible vu qu'il était, à proprement parlé, un média en lui-même. Mais à bien y regarder, on comprenait vite qu'il était connu pour son travail et ses références comme ses essais sur le purisme, bien avant son nom et son héritage. D'ailleurs, autre qu'être un rédacteur de la gazette, avait-il une seule responsabilité en dehors ?

- Ça réchauffe le cœur de ton vieux père de t'entendre le dire. Enfin, si il en avait encore un. Soit, je vais peut-être ajouter quelques Délices de Crête à mon menu habituel. Ils m'observent depuis un bout de temps pour tout dire.

Passer d'une idée à l'autre était l'un des maîtres de mot du sarcasme d'Hypérion Nott. Il ne prêtait aucune importance à aucun sujet. Tout sembler se valoir à ses yeux. Pourtant, ce n'était foutrement pas le cas. Mais son talent inné pour persévérer dans l'absence d'émotion sur son visage continuait d'alimenter le mystère.

-Disons surtout que la socio ça paye contrairement à l'autre.

Car tout n'était jamais dû, et gagner son pain était un fer de lance dans la vie. Surtout en des temps où les sangs-purs devaient montrer un exemple certain de réussite sociale et professionnelle. Une propagande sous-jacente qu'Hypérion avait été le premier à soulever dans son dernier essai et qui avait été repris par les forces politiques de Malefoy dès son élection, en collaboration avec Nott lui-même. Les rouages de l'influence et des masses étaient bien complexes et nul ne pouvait prétendre les connaître sur le bout des doigts. Mais certains se débrouillaient suffisamment bien pour être soulignés. Hypérion faisait partie de ceux-là. A défaut d'être un bon économiste, ou un bon politicien, il était un bon agent de l'ombre.

-D'ailleurs, voilà, où tu en es finalement ? Tu passes du Strongulot à l'Hypogriffe dans tes projets – tout à ton honneur – mais rien ne t'accroche plus que le reste ?

L'inquiétude évidente d'un père qui même si il se la jouait à l'aise, espérait que sa fille réussisse ce qu'elle désirait entreprendre. Et ce n'était déjà pas une mince affaire avec le spécimen qu'il avait entre les doigts.

Si l'intolérance intellectuelle dont faisait preuve Cassidy était, aux yeux d'Hypérion, justifiée et louable, elle n'était en revanche que peu élégante. A savoir si la gamine aimait l’élégance ou non, finalement. Quoiqu'il en soit, Hypérion avait toujours su différencier le monde en deux catégories déséquilibrées. La première, majeure, contenait les gens de culture simple jusqu'à inexistante. La deuxième, ridicule en comparaison, concentrait les esprits critiques ou ceux aspirant en devenir. L'esprit critique d'Hypérion était particulièrement cinglant cependant il ne prenait jamais la peine de noter sa supériorité évidente simplement grâce à sa culture. Non pas qu'elle n'était pas un bon argument, mais c'était grossier et attendu. Et rien n'était pire pour les gens d'esprit qu'être grossier. D'où l'idée que Cassidy n'était encore qu'aspirante à l'esprit critique dont elle pensait faire preuve.
La jeunesse, finalement.

Il ne releva pas. C'était inutile en vérité car le fond de la pensée de Cassidy, il la partageait. Et elle était bien assez intelligente pour le savoir d'avance.
Si il ne se dérobait sous aucun prétexte à une joute verbale, il était cependant moins enthousiasme à l'idée d'affronter, encore, Demelza Faulkner. Il n'en avait pas spécialement peur – quoique – mais elle n'avait jamais été très agréable en discussion élancée. Il prit une gorgée de vin et d'un ton détaché :

- Soit, je partirai donc tout seul.

Il haussa les épaules et reprit du vin.
Ils débattirent près d'une heure – les plats étaient arrivés entre temps heureusement, car ça creusait de discuter avec une adolescente – sur les endroits essentiels à visiter. Hypérion avait beaucoup voyagé et nombreux étaient les endroits qu'il connaissait déjà. Mais Paris restait un endroit débordant de culture et de renouveau qu'il espérait comprendre et analyser. Nécessairement, Cassidy, du haut de ses quinze ans n'avait pas la même expérience que lui et désirait encore aller voir les classiques mais néanmoins passionnants sites magiques. Soit, il lui accorda ses préférés – en bon père – mais se préserva quelques jours rien que pour lui. Merde, l'égoïsme était une valeur sûre.

La mort de Potter était un sujet qui faisait énormément rire Hypérion. Il aimait l'humour bien placé, particulièrement le sarcasme et l'humour noir, et pensez-vous, il détestait le merlinisme. Alors rire de la mort de l’Élu était une chose dont il était particulièrement client. Sa fille avait pris le pli, il était fier d'elle. Oui, rien que pour ça.

- Tant que Dumbledore ne doit pas rattraper ta chute, tu as mon aval pour postuler. Autre façon de dire que la voie était libre Besoin d'un nouveau balais ? Ton vieux doit plus tenir la cadence, surtout pour le poste d'attrapeur
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