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JILL  WITCHER (ft. Jessica de Gouw) » SURNOM(S) : Affublée de prénoms dus à des traditions qu'elle juge vieillottes, puisque son nom entier est Jill Madison Éléonore Miranda Witcher, en hommage à sa mère et ses deux grands-mères – encore heureux, elle n'a pas de tantes – elle adorerait qu'on puisse lui donner un surnom, mais quatre lettres sont difficiles à raccourcir, il faut l'avouer. » NÉ(E) LE : 6 Juin 1988, date doublement joyeuse pour ses parents qu'ils ont aussi eu un garçon, Wayland. » LIEU DE NAISSANCE : Jill est née dans le prestigieux – mais paumé en pleine Écosse, il faut le dire – manoir familial, Imbrasing Castle, dont elle est la cohéritière avec son frère, Way. » ÂGE : 17 ans. » ANNEE A POUDLARD : 7eme» ORIGINE(S) & NATIONALITÉ : Écossaise, anglaise, et galloise. Elle retient britannique. » SANG CERTIFIÉ COMME : Pur. D'où vous vient l'idée d'en douter ?» BAGUETTE : Plume d'augurey, 26 centimètres, taillée dans un bois d'acacia. » ANIMAL DE COMPAGNIE : Un chat du nom de Tonio» PATRONUS : Hippocampe

» FAMILLE : Ah, la famille, cette grande histoire de (dés)amour. Jill est partagée, tiraillée entre plusieurs sentiments lorsqu'elle en parle. D'un coté, elle méprise leur traditionnelle limitation d'esprit, et rêve de plus de liberté, d'une conception plus moderne du purisme, comme son frère, Wayland. Cependant, Jill n'a pas la capacité de son frère à n'en faire qu'à sa tête, et trouver une autre voie que celle d'obéir à sa famille lui semble impossible.

Elle est la fille de Malone Witcher et Madison Swift, ce qui lui assure un sang parfaitement pur, et une éducation digne de ce nom. Jill a des convictions plus que puristes, qui sont plus dures et plus violentes que celles de ses deux parents réunis. Il serait impensable d'envisager ce qu'elle est sans évoquer le fait que comme leurs parents n'ont aucune espèce d'influence sur Wayland, ils ont beaucoup mieux réussi sur Jill. Elle méprise son père et sa mère, d'une certaine façon. Leur manque d'ouverture, leur manière de régenter sa vie l'excédent profondément. Rien de ce qu'elle aime ne trouve grâce à leurs yeux. Elle a souffert de cela, profondément. Mais d'un autre coté, Jill est obsédée par le fait d'être à la hauteur. Alors elle essaye de leur plaire malgré tout.

Avec Way c'est différent. Ils se comprennent mieux, et c'est sans doute son frère préféré. Mais elle l'envie de savoir être libre, de savoir être le chef, alors qu'elle, Jill, toute effrontée, pleine de personnalité, qu'elle est, ne saura jamais rien faire d'autre que suivre le mouvement.

Du reste de sa fratrie, Jill ne retient pas grand chose. Garry est un type gentil mais facilement manipulable. Junior est bon complice pour des plans sournois, mais comme il semble toujours malade, elle le laisse en paix. Sa préférée, c'est Megan, la petite, celle qu'elle a toujours protégée, et la laisser seule à Poudlard n'est pas une chose que Jill apprécie. Elle lui manquera, même si comme toujours, elle ne l'avouera pas.
» AMITIÉ / RIVALITÉ : Voyons. Selon la Jill superficielle, s'intéressant à la mode, aux mecs, populaire, belle, méchante, mesquine, ravageuse, elle fréquente bien sur tous les sangs purs en crachant sur tout le monde, et déteste les sang mêlés et les sang de bourbe.      Ses amies ? Un club de pétasses protéiformes. Et elles ne le sont pas vraiment. Selon la vraie Jill...eh bien, elle déteste toujours les sous sorciers, mais, comment dire...son cercle d'amis se réduit.  Les gens qu'elle fréquente, les hypocrites, elle les méprise, et se fiche d'eux. Elle fait semblant. Comme eux. Sauf qu'elle, ça la dégoute. Elle fréquente peu de gens pour de vrai, car les vrais amis, ceux qui la connaissent vraiment, dans la vie de Jill, il y en a peu. Très peu. Peut-être Way.        

» QUALITÉ(S) : Charmante, intelligente, sensible, subtile, franche, joyeuse.
» DÉFAUT(S) : emportée, manipulatrice, hypocrite, superficielle, dure, cynique.
» RÉGIME DE TERREUR : Jill a été éduquée pour servir le régime. Elle est une puriste convaincue et extrême et approuve sans réserve ce que fait le gouvernement.
» NÉ MOLDU : Ils ne valent pas mieux que les moldus, et ils méritent tous autant qu'ils sont d'être asservis.
» AMBITION  : Devenir poète...enfin, journaliste. Poète, ce n'est pas un bon métier, à ce qu'on dit.
» CARACTÈRE : Les plus mauvaises langues parleraient d'une véritable schizophrénie dans la personnalité de Jill. En réalité, ce serait plutôt une dichotomie profonde entre ce qu'elle veut être et ce qu'elle doit être.

Ce qu'elle voudrait être ? Elle. A l'origine, Jill Witcher était une fille intelligente ayant juste pour ambition d'écrire ce qu'elle voulait, de beaux et grands poèmes romantiques. Ce qu'elle voudrait, c'est pouvoir parler comme elle veut, faire ce qu'elle veut. Moderniser cette image de la famille qui l'oblige à rentrer dans les cases et à devenir une bonne épouse avec au mieux un bon métier et au pire une ribambelle de gosses à élever. Sauf qu'on lui a bien fait comprendre, jour par jour, heure par heure, qu'elle n'a pas le choix. Contrairement à son frère elle a vécu en permanence avec ses parents. Et contrairement à lui, elle n'a jamais reçu le moindre compliment. Poète. Artiste ? Qu'est-ce qu'elle allait devenir ? Peu désireuse de rester la cinquième roue du carrosse, elle est bien décidée à montrer qu'elle vaut mieux que Way et qu'elle fera mieux que lui. En permanence, elle se contrôle, elle ne dit rien, elle est ce qu'elle doit être. Quêtant une approbation qui ne vient jamais. Ne voulant pas être seule, et l'étant toujours.

Ainsi, Jill a si profondément intégré le fait d'être puriste qu'elle l'est réellement devenue. Le souci, c'est qu'elle parait aussi ce qu'elle n'est pas. Une méchante fille. Une poupée superficielle qu'on sort dans les salons pour qu'elle rie et amuse la galerie, séduisant les hommes pour mieux les jeter après, accro à la mode, ne pensant pas. Elle manipule bien son monde. Tout le monde croit qu'elle est réellement ceci, à quelques exception près.

Mais cette personnalité l'ennuie. Les gens qu'elles fréquentent ? Des imbéciles ou des hypocrites. Elle porte sur eux un regard méprisant. Très cynique intérieurement, elle ne manque pas une vanne d'humour vache pour bien passer pour ce qu'elle doit être, une petite pourrie gâtée, mais fait aussi preuve d'humour plus subtil envers les vraies pétasses, qui se prennent au sérieux. En réalité, Jill est extrêmement malheureuse, car elle voudrait réellement être autre chose que ça, ça ne lui plait pas, elle voudrait retourner à ses poèmes. Ce qu'elle ne peut pas faire. Cela serait une honte pour sa famille...ce qui fait qu'à chaque instant, elle se sent coupable, et se demande ce qu'elle fait de mal.

Pourtant, elle n'est pas plus criminelle qu'un autre. Mais elle ne le sait pas, voilà tout.

Je suppose que je ne devrais pas me plaindre de ma vie. Non seulement parce qu'elle vient de débuter, ce qui est normalement une chance. Mais aussi, parce qu'il y a pire que mon existence. Je pourrais être une gamine du Rwanda vivant dans la rue, déjà mère parce que violée à la chaine par des soldats. Sur le papier, j'ai une vie parfaite mais au risque de faire ma gamine pourrie gâtée, je ne crois pas qu'elle le soit. Par où vous voulez que je commence ? Car il faut que j'aille vite, je sais déjà que je vous ennuie, moi, la gosse de riche, à vouloir vous parler de mes soucis. Je sais bien, je je sais bien, mais si je vous agace, vous avez la possibilité très simple de jeter cette feuille dans une poubelle – c'est bien pour cela qu'on a inventé ces outils charmants.

Alors...le commencement, je dirais. En fait, je ne sais pas d'où partir. Je déteste raconter les histoires. Je dirais que c'est pour cela que je me suis mise à écrire de la poésie et non pas des romans. J'aime écrire, j'aime lire, mais les romans, ou même les traités...ce n'est pas beau, ça n'a rien d’esthétique. D'accord, il y a la poésie en prose. On pourrait débattre là dessus, mais ce n'est pas tant que ça le sujet. Je ne me souviens même pas de ce qui m'a donné envie d'écrire. Ca ne doit pas être mon premier souvenir. La première chose distincte dont je me souviens, c'est quelques pas dans la mer, et puis je tombe, et c'est mouillé. Maman me rattrape. L'eau est plus forte, normalement, et je le sens, alors je recule. Des rires. Je ne sais pas qui rit. Ca pourrait être n'importe qui, parce que dans la famille, on est nombreux.

On a appris très tôt à cohabiter. Sans doute me suis je toujours mieux entendue avec Wayland parce qu'on est né en même temps, même si cette affinité change au fil du temps. En fait, avec les garçons, on étaient proches mais sans plus. Megan était la sœur que je rêvais d'avoir et c'est la seule que j'aime vraiment. Les autres, mis à part Way, et j'y reviendrais plus tard, je ne crois pas avoir beaucoup de choses à en dire. On est une fratrie, voilà. Mon premier souvenir réellement heureux, c'est celui de la pêche. J'ai grandi au bord de la mer, et puis de l'autre coté du parc, il y avait une rivière. Quand on était petits, notre grand rêve, c'était l'été. On montait un radeau et on pêchait. A longueur de temps. Et lorsque la chaleur se faisait trop forte pour être supportable, on se baignait. L'eau gagne toujours. Je crois que c'est la première leçon de vie que j'ai pu retenir, car combien de fois le radeau a pu se renverser, combien de fois est-ce qu'on a coulé ! Lorsque je n'en pouvais plus, je restais là, allongée et puis je regardais le ciel. Ca aurait pu durer une éternité – et à ce moment là, il me semblait que le temps s'arrêtait. Je me souviens de ça. Du ciel bleu et d'une chaleur écrasante.

C'est ça qui m'a donné envie d'écrire. Des poèmes lumineux et tranquilles. Et puis maman chantait. J'aimais qu'elle chante, j'aimais la mélodie. La poésie...voilà. Je suppose que tout ce que je voulais, c'était la perfection. J'étais une gamine comme toutes les autres qui voulait un prince charmant comme toutes les autres et qui était romantique comme toutes les autres. Personne ne m'empêcherait d'écrire, je me disais. Sans doute étais-je un peu rebelle, en plus. Je ne sais pas trop. Avec le temps ce que j'écris semble s'être modifié avec moi et avoir évolué. Comme si au fur et à mesure que je comprenais que tout ce à quoi j'aspirais n'était pas possible, ce que je devenais se faisait plus dur et plus droit, plus une dénonciation qu'une prière. Je ne comprends toujours pas, pas plus aujourd'hui qu'hier, ce qui me pousse à prendre une plume et à écrire, ni la rage que j'ai pour dénoncer où former des mots. Je ne peux même pas mettre un nom sur ce que je fais, le texte sort, c'est tout. De la poésie, j'en ai lu. En fait, j'ai lu de tout. Du roman jusqu'au traité en passant par les journaux. De la poésie, oh, oui. Beaucoup.

Mes parents n'ont pas aimé.

Mais mes parents n'aiment pas grand chose chez moi. Alors qu'au final, je ne crois pas qu'ils aient beaucoup de leçons à me donner. Mon père réussit tout mais à l'air d'un raté. Ma mère est une perdante mais semble toujours gagner. Vous me trouvez dure ? Attendez de voir comment ils sont avec moi. Attendez. Ca n'est pas aussi simple que ça. Ca n'est jamais aussi simple que ça. Mon père, pour en revenir à lui, c'est un professeur reconnu, le doyen de l'université magique d'Edimbourg, un homme d'affaire reconnu, avec du pouvoir politique. Un grand et immense théoricien puriste. Vous sentez l'ironie ? Vous la sentez. Allez-y. Imprégnez vous en. Parce que mon père a passé les trois quarts de sa vie a baissé la tête devant le bourbisme. Ma mère ? Oh, oui, elle a un bon travail, elle a bien réussi sa vie. Ma mère voulait garder son nom, vivre une vie d'aventurière, faire ce qu'elle voulait. Cinq gosses plus tard, elle est mariée, rangée, ne fait plus de vagues, et pour tout le monde elle est la femme de Malone Witcher.

Ce sont ces gens là qui m'ont interdit d'écrire. J'avais onze ans. Je venais d'entrer à Poudlard. Aucun souci. Je ne me souciais de rien. J'étais dans mon monde. J'étais une fille comme toutes les autres, ni plus belle ni plus moche, qui rêvait de devenir grande et que tout lui réussisse. Voilà tout. C'est ça que j'écrivais. Mais ça n'allait pas. Lorsque je suis revenue à la maison pour les premières vacances de Noël...ça a été un cauchemar. J'ai compris. J'ai fini par comprendre.  Ecrire, ce n'était pas une activité digne d'une jeune fille de sang pur. Il fallait que je sois belle et distinguée. La perfection et inaccessibilité devaient devenir ma marque de fabrique. Réfléchir ? Non. Poudlard, que moi je voyais comme un moyen de sortir doucement de l'enfance et d'exister, de prendre en main mon destin, devenait une sorte de zone de rencontre. Le grand objectif de mes parents était de me marier à un quelconque sang pur tout aussi quelconque, que je n'aimerais pas, bien sur. Qui s'intéressait à ce que pensait la fille qui devait épouser ce type ? Personne. Mon avis n'avait aucune utilité.

Je me suis tue et j'ai continué à écrire, mais discrètement. J'ai vite compris qu'on ne me passerait rien. Wayland a su s'en sortir. Pour ça, je l'aime et je le déteste. C'est lui le numéro un. Il est ce que je ne suis pas : un garçon. Lui, on lui passe tout. Quoi qu'il passe, il sera toujours parfait, quels que soient ses choix. Moi...moi j'ai le grand malheur d'être une femme et de rester éternellement la numéro deux. Celle qui doit rester digne. Dont la plus grande espérance doit être de trouver un mari. J'ai fait ce qu'on me demandait. Je suis un objet digne d'attention, une poupée délicate qui sait rire sur commande. Je m'intéresse à des choses féminines. Je serais la parfaite numéro deux. La vice-présidente. Jamais sur le devant de la scène. Toujours contrainte à jouer, à simuler. Simuler que j'aime des gens, simuler que des choses me font rire, simuler que je suis une pétasse superficielle...Oui, je simule. Sans doute même que je simule lorsque je sors avec des mecs, que je leur fais croire qu'ils me font de l'effet. Je simule quand je couche avec eux. Je simulerais avec le mari qu'ils me trouveront. Je les hais. Je les déteste qu'ils m'obligent à faire tout cela, à plier sous le poids de cette étiquette stupide. Pourtant je ne serais jamais assez bien.

Tout ça pour que ce soit Wayland qu'on encense. Oui, il est brillant, libre, il suit son propre chemin. Oui il deviendra le chef. Pourquoi est-ce qu'on ne parle jamais du fait que mon frère se soit tiré de son collège aux Etats-Unis ? Pourquoi est-ce qu'on ne parle jamais de la manière dont sa copine est morte ? Tiens, qu'est-ce qu'elle dirait, Ariana, si je lui disais ? Vous me trouvez méchante ? Oui. Sans doute. C'est mon seul amusement dans la vie. Je plaisante à peine. Bien sur que je ne parlerais pas à Ariana (quoique)...mais il y a tellement de choses drôles dans cette école. Les filles qui se croient chics et qui n'arrivent qu'à être vénales et vulgaires. Les mecs qui se croient les rois du monde. Je me tais souvent – on attend de moi qu'ils soient mes amis, malheureusement – mais je le pense. Je le sais.

Vous allez me dire, pourquoi tu fais ça, pourquoi tu essayes de correspondre à ce standard de fille parfaite en sachant que ça ne va rien t'apporter ? Il faut bien que j'essaye. Je sais pas si c'est une question d'orgueil ou d'ego. Mais je ne veux pas être la cinquième roue du carrosse. Peut-être que moi aussi je voudrais que mes parents soient fiers de moi. Alors je fais ce qu'ils veulent. J'essaye. Un jour j'y arriverais et ils seront bien obligés de reconnaître que moi aussi je suis une Witcher digne de ce nom.

Can do, c'est notre devise. Can do. Pourquoi j'ai l'impression que ça s'applique à tout le monde sauf à moi ?

D'ici la fin de l'année, peut-être qu'ils m'auront trouvé un mari. Ou que je m'en serais trouvé un. Ils n'ont jamais réussi à me faire douter que le prince charmant existait, après tout, ni que la poésie était la seule chose que j'aimais vraiment faire. Et lire. Et écrire.

 

SURNOM(S) : Dois-je encore me présenter ? Vraiment ? Vous savez que je suis Tom, enfin XD


ÂGE : 18 !


GARÇON OU FILLE ? : Fille


COMMENT AS-TU CONNU POUDNOIR ? : C'est mon énième compte XD


AVIS / SUGGESTIONS ? : Peut-être rajouter une catégorie dans la fiche "avis du perso sur les moldus", ou "avis du perso sur la rupture du secret magique" ? En fait, sans doute refaire une fiche, celle ci déconne au niveau des codes, puis on l'a pas changé depuis un bout de temps ^^


PARRAINAGE? : Par mon futur mari, oui !


MULTICOMPTE ? : Oui. Un de plus ^^
[] CODES :