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Cher (e) Sorcier (e),
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Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini]

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Mary Kane
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Mary Kane


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MessageSujet: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyJeu 19 Sep - 0:44

La semaine avait été rude, comment aurait-il pu en être autrement. Les cours s’étaient passés bien pour certains, très mal pour d’autre. Mary était encore choquée de la manière dont s’était terminé le cours d’ « Etude des nuisibles », d’après le peu qu’elle avait compris, ils n’étaient pas près de revoir le professeur Jackson de si tôt, ni même de le revoir tout court d’ailleurs. Il y avait quelque chose de terrifiant dans l’idée de savoir qu’une simple élève avait été mise au pouvoir de cette manière. Ca chamboulait toutes les règles qu’elle connaissait. Si une élève était placée au dessus des professeurs, alors l’autorité professorale n’avait plus aucune raison d’être. L’information, c’est le pouvoir, la compréhension, c’est le contrôle. Il n’avait pas spécialement été dur de mettre la main sur une copie du nouveau règlement intérieur de l’école.

Une chose était sure, elle pouvait d’ore et déjà affirmer que le nouveau directeur, non, le nouvel inquisiteur était quelqu’un de très strict et carré. Son règlement le prouvait. Chaque élèves étaient fichés, elle comprise, il savait donc tout, son statut familial, son nombre de frère et sœur, les origines bourbistes de son père, son statut confirmé de sang-mêlé. Elle restait intriguée par le déroulement de la commission de sang. Elle avait obtenu son statut, sans trop de difficulté lui semblait-il mais elle se demandait dans quelle mesure ses origines paternelles demeuraient un danger pour elle. Était-elle suspecte aux yeux du régime ? Il était ridicule en un sens de pensé qu’une adolescente qui n’avait pas encore atteint sa pleine maturité, ni même sa majorité pouvait –être suspecte aux yeux du régime, après tout, elle n’était encore qu’une enfant. Une enfant intelligente certes, mais une enfant tout de même. Et d’un autre côté, les septièmes avaient désormais des cours d’entrainement militaire, les plus naïfs pouvaient toujours essayer de se leurrer mais « Entrainement Militaire » ne laissait pas vraiment de doute sur le but du cours. Le militaire s’applique au soldat, le but était donc d’en faire des soldats du Purisme. Quelque chose se préparait au dehors, et on veillait à ce qu’ils puissent servir de leur côté. Etaient-ils destinés à être de la chair à canon, comme le disait l’expression moldu, ou à être à la tête de l’état, la question restait en suspens.

Elle se tenait dans le parc, par ce qui était probablement une des dernières journées chaude de Septembre. On était Samedi matin et pour l’occasion, elle avait troqué son uniforme de sorcière pour une tenue qu’elle-même jugeait plus décontractée. N’importe qui, aurait trouvé sa tenue austère peut-être trop habillée pour une enfant de son âge, après tout, elle avait beau joué, comme tout les adolescents ici à Poudlard, les adultes, elle n’était encore qu’une enfant. Sa tenue était composé d’une robe de sorcière couleur pourpre très foncé, la robe était longe et cintrer à la taille, avec des manches trois quart et un col haut, qui couvrait son cou. De très fin dessin argenté rehaussait la couleur de la robe au manche. Pour toute fantaisie, elle avait mis les perles de sa grand-mère aux oreilles et d’une de ses poches dépassait son éternelle montre à gousset en argent. Pas de maquillage pour Mary, elle n’était pas de celle qui se préparait outre mesure, elle ne se maquillait que pour les grandes occasions et encore de manière très modéré. Contrairement à Eléonore qui cherchait toujours à se faire remarquer par des robes tapageuses et des maquillages outranciers, Mary restait persuadé que l’élégance se trouvait dans la discrétion et la bienséance comme il convenait à quelqu’un de son statut. Certes, elle n’était pas une sang-pure mais elle venait d’une famille très aisée et tout de même ancienne dont le travail était reconnu depuis plusieurs générations, et elle entendait représenter cet état de fait avec dignité et fierté.

Elle devait sembler ridicule de loin, cette jeune fille austère assise en plein soleil au bord du lac. Elle aurait voulu enlever ses chaussures et tremper ses pieds dans l’eau du lac. Le calamar géant ne lui avait jamais fais peur. Après tout, il était connu que nager à la surface du lac ne représentait pas un grand danger mais elle n’en avait pas le courage, elle n’avait pas de serviette avec elle, et elle ne pouvait pas utiliser la magie. Elle refusait de retourner au château comme une va nu pied devant les brigadiers de l’inquisition qui n’était jamais loin.

Elle poussa un soupir agacé, depuis son retour à Poudlard ce qui lui pesait le plus, c’était cette interdiction de faire de la magie en dehors des heures de cours. Elle était habituée à utiliser sa baguette pour tout, pour sécher ses robes lorsqu’il neigeait ou pleuvait. Pour chercher ses manuels de cours si elle ne les trouvait plus dans la pièce, etc.… La magie à l’école lui servait pour tant de petite chose du quotidien qu’elle ne comprenait pas qu’on puisse ne pas s’en servir. Elle s’était toujours demandé comment faisait les moldus pour vivre sans. Comme chaque élève après tout, elle attendait toujours la fin des vacances avec impatience pour pouvoir de nouveau se servir de sa baguette. Elle l’avait d’ailleurs avec elle aujourd’hui, elle la sortit de sa poche et la contempla, fine et blanche, parfaitement entretenue et parfaitement inutile à l’heure actuelle. Elle se souvenait encore de ce qu’on lui avait dit lorsqu’on lui avait mis entre les mains la première fois « Parfaite pour les sortilèges » ! Ironiquement, ce n’était pas la matière préféré de May, elle avait toujours un faible pour ses matières qui demandait beaucoup de concentration et patience, elle n’aimait rien tant qu’un livre d’histoire ou réussir une potion aux instructions particulièrement compliqués.

Elle aurait probablement passé la matinée à se morfondre sans l’arriver de l’Hiboux de son frère. Elle aurait reconnu l’animal entre tous, James l’avait choisit pour sa couleur, entre le blanc et le gris. Elle n’était pas descendue déjeuner dans la grande salle ce matin, l’oraison funèbre qu’ils devaient tous déclamé avant de commencer à manger lui coupait l’appétit. Elle le connaissait désormais par cœur au bout d’une semaine. « Le Seigneur des Ténèbres nous guide ! Le Seigneur des Ténèbres nous dispense son enseignement ! Le Seigneur des Ténèbres nous protège ! À sa lumière, nous nous épanouissons. Dans sa bienveillance, nous nous réfugions. Devant sa sagesse, nous nous inclinons. Nous existons pour le servir et nos vies lui appartiennent. »

Sans plus penser à Poudlard, elle entreprit d’ouvrir et de lire la lettre de son frère, de dix ans son cadet, il venait tout juste de commencer à apprendre à lire et à écrire. C’était un enfant calme et studieux qui lui ressemblait bien plus qu’elle ne ressemblait à sa sœur. Elle ouvrit la lettre en souriant et en prenant note de lui envoyer des bonbons par retour de hiboux. La lettre en elle-même ne contenait pas grand-chose de rare, quelques phrases facile à écrire pour un jeune enfant qui commence l’écriture, elle pouvait même supposer sans beaucoup de doute que son tuteur avait du l’aider à l’écrire. Elle posa la lettre sur l’herbe à côté d’elle et ouvrit son sac à la recherche d’un parchemin pour écrire sa réponse quand une bourrasque de vent emporta la lettre. Mary regarda désespéré son parchemin s’envoler pour aller se poser tout droit sur le lac. Elle soupira, d’autre se serraient mis en colère, ce n’était pas son cas mais encore une fois, elle trouvait cette interdiction d’user sa baguette hors des heures de cours entièrement ridicule.

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Tally Youngbloung
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyDim 22 Sep - 20:16

Tally se retourna vers sa compagne dans la bibliothèque, qui était un peu près le seul endroit ou l’on pouvait discuter calmement. Elle épousseta ses vêtements, habituelle robe vintage avec un motif de club de bowling et baskets rouges , avant de détachée ses cheveux. Mia releva ses cheveux en queue de cheval avant de prendre un air supérieur.

« Franchement lui dire que c’était une journée soft était idiot Tally, je ne trouve pas cela drôle du tout. »

Elle faisait référence au précédent cours d’étude des nuisible, qui s’était terminé dans un brouhaha incessant quand le professeur Gilbert avait été emmené chez l’inquisiteur, alors que les élèves étaient confiés à une surveillance. Puis le relais avait été pris par Mercurius avant d’être à nouveau pris par la surveillance. Pauvre professeur, il semblait parti pour très très longtemps. Quoi qu’il en soit, elle avait dit à Mary Kane, la petite ancienne nouvelle, que c’était une journée soft. Pour rire. Ce qui n’avait pas été interprété ainsi, sans doute par le ton cynique de Tally, qui était pris involontairement sans doute mais bien réel. Mais visiblement, Mia pensait que Tally avait effrayée la jeune fille, raison pour laquelle elle s’était retranchée près du lac, mais a brune était d’un tout autre avis, celui que Mary était simplement bien toute seule, comme elle l’avait été pendant un certain temps, avant qu’elle se décide a montrer un minimum de sociabilité.

Tally leva les yeux au ciel :

« Je blaguais, l’humour existe , même si tu ne l’utilise jamais. »

Mia lui lança un regard réprobateur avant de prendre ses affaires et de partir, comme vexée, de toute façon Tally détestait quand elle faisait cela, levait les yeux et partait sans un mot… Cela voulait clairement dire : « Va t’excuser ou ne me parle plus misérable petit être inférieur ». Et de plus, comme elle avait de toute façon toujours tort avec Mia, elle devait se plier aux règles.

Tally quitta la table ou elles étaient précédemment avant de partir vers l’endroit ou se trouvait apparemment le sujet de discorde. Elle s’avança vers le lac à grandes enjambées, la conversation lui ayant mis les nerfs à vif. Elle trouva finalement la fille près du lac, tenant près d’elle sa baguette, semblant nostalgique du temps où elle pouvait en user. Tally s’approcha, s’asseyant à coté sans douter une seconde que cela la dérangerait, elle l’observa quelques instants, elle était plutôt jolie avec ses cheveux bruns et ses petits yeux, toute mince.

Tally décida d’entamer la conversation plutôt simplement.

« Tu peux l’utilisée mais je te conseil de l’expérimentée dans les toilettes avec des sortilèges transparents ou au nouveau club de duel si ça te manque vraiment. »

Elle lui fit un grand sourire avant de passer une énième main dans ses cheveux bruns avant de la fixée. Elle savait que c’était dur de s’habituer au nouveau Poudlard, qui était plus froid, plus méchant.  Mais elle savait aussi plus que tout que cela pouvait être agréable, elle avait trouvée Mia, un peu hautaine certes mais très gentille, il y a avait Mercurius, une brute mais qui se révélait être un bn compagnon une fois alcoolisé, Jellyka était toujours dans le coin pour aider ou au contraire vous casser en trois secondes, et Bedan pouvait être agréable si elle vous acceptait, ce qui n’était le cas que de peu de monde. L’ambiance n’était pas au beau fixe c’est vrai mais elle devenait au moins vivable.

« Je m’appelle Tally Youngbloung. »

Tally se fit alors mentalement la réflexion qu’elle pouvait vraiment semblée étrange, habillée en tenue de normale si l’on peut dire, avec sa robe de sorcière à la main, et un pull dans l’autre. Elle se rappela ensuite pourquoi elle était venue :

« Je suis désolée pour le dernier cours, je t’ai peut être fait un peu peur. »

Parfois elle pouvait se montrer hostile ou agressive sans le vouloir, c’était comme une carapace. Elle se tourna encore vers la bleue avant d’effacer son sourire :

«Et quelles sont les raisons de ton départ, si ce n’est pas indiscret. »

C’était une simple question. Mais Mary était libre de répondre ou pas. Elle savait que certaines questions pouvaient posées problèmes, mais après tout rien ne l’obligeait à dire la vérité, un mensonge bien-fondé pouvait être acceptable, après tout elle ne se connaissait pas depuis longtemps, a peu près deux minutes. Si l’on ne comptait pas la première année. Elles avaient échangées quelques mots, se croisant à la bibliothèque, en ce temps la Tally était vraiment d’une timidité plus que maladive, et un moral en baisse, mais cela n’avait pas empêcher les deux filles de discuter. Peut-être que la serdaigle l’avait oubliée, mais par Tally, elle avait la mémoire des visages, c’était comme ça.

Spoiler:


Dernière édition par Tally Youngbloung le Lun 23 Sep - 18:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyDim 29 Sep - 17:20

Spoiler:


Elle avait regardé le papier dériver quelques instants sans trop savoir que faire. C’était une de ses journées ou rien ne semblait aller comme il le fallait. Une autre aurait pu s’énerver, pester mais ce n’était pas son cas. En toute circonstance, il fallait qu’elle garde son calme, un calme olympien disait sa grand-mère. Jeune, elle pleurait rarement, c’était une enfant calme même lorsqu’elle subissait les brimades de sa sœur. Ca avait le donc d’exaspérer sa mère, c’était probablement pour ça qu’elle avait toujours préférer Eléonore, elle au moins, montrait ce qu’elle pensait. Au fond étais-ce vraiment son éducation et l’influence de ses grands-parents qui la rendaient si impassible, est-ce que ça faisait partie de sa nature, de son caractère ou étais-ce tout simplement une contrainte qu’elle s’imposait à elle-même, comme une carapace d’auto-défensive.

Elle était venue à Poudlard sans trop savoir pourquoi, les raisons qu’elle avait données à la commissaire de sang n’étaient que le sommet de l’iceberg. Loin de toute pression familiale, elle voulait se sentir vivre même si naïvement, elle ne s’en rendait pas compte. Poudlard, c’était une situation difficile, une politique changeante et une autre façon de vivre son année de cours en se cantonnant le traditionnel, magie, boulot, dodo. Poudlard, c’était une aventure en quelque sorte, une nouvelle façon de vivre, peu de gens auraient choisi cette voie en toute connaissance de cause, Mary l’avait fait sans savoir ce qu’elle ferrait après ça.

Elle était donc assise près du lac à Poudlard, regardant la lettre de son frère dériver sur l’eau quand elle entendit quelqu’un approcher. Elle ne se retourna pas peu soucieuse de savoir qui c’était mais lorsqu’elle sentit quelqu’un s’assoir à côté d’elle, elle fut bien obligé de se tourner pour voir à qui elle allait avoir affaire, avec un certain soulagement, elle reconnu la Poufsouffle qui lui avait adressé la parole en Etudes des Nuisibles. Elle avait un visage avenant et semblait soucieuse d’essayer de converser avec elle.

« Tu peux l’utiliser mais je te conseille de l’expérimenter dans les toilettes avec des sortilèges transparents ou au nouveau club de duel si ça te manque vraiment. »

En temps normal, une intrusion dans ce qui constituait son domaine privé aurait agacé Mary. Même en France, elle n’était pas connue pour être sociale tout le monde lui préférant sa sœur. Pourtant ici, tout était différent, et même si elle n’en était pas consciente, elle était venue ici pour trouver un certain changement, se sentir vivre. Et cette envie d’aventure en quelque sorte, obéissait à une règle très simple, changer ses habitudes. Alors plutôt que d’ignorer sa compagne, elle se tourna franchement vers elle, oubliant la lettre qui coulait dans les flots du lac et sourit à la jeune fille qui venait de se présenter.

« Tally, ce prénom me rappelle quelque chose. On avait probablement cours ensemble en première mais ça remonte à un certain nombre d’année. », Elle esquissa un sourire d’excuse à Tally, elle se souvenait d’elle, du moins elle avait l’impression de se souvenir d’elle lors de la répartition à Poudlard. A l’époque ou il y avait encore un festin, ou Poudlard et ou une vingtaine de brigadier ne les regardaient pas alors qu’ils mangeaient. Oui, elle se souvenait de toute ça mais peut-être que ça compagne ne s’en rappelait pas. Elle prit sa baguette entre les mains songeuse et dit, « Je suppose que je pourrais l’utiliser oui, mais ce n’est pas ça qui me gène. » Elle avait du mal à mettre des mots sur sa gène sans donner l’impression de critiquer la direction de Poudlard, aussi se contenta-t-elle d’ajouter, « c’est juste que c’est ce qui fait de moi une sorcière. Son utilisation nous sépare des sang-de-bourbe et autres moldus. » Elle fit un sourire d’excuse à Tally, ses propos devenait trop politique pour une simple discussion entre camarades de classe. Aussi laissa-t-elle la discussion reprendre un cours normal.

« Je suis Mary Kane, mais je suppose que tu as du entendre mon nom plus d’une fois cette semaine. »

Plus d’une fois, c’était un euphémisme, Poudlard n’avait pas souvent l’occasion d’avoir des nouveaux outre les premières et cette année en apportait non pas un mais deux dans la maison des Serdaigles. Wayland Witcher d’une part, en Septième année, objet de curiosité entre tous vu qu’il n’avait jamais passé ne serais-ce qu’une seule année à Poudlard et elle, revenue de France après être partie lors de sa première année. Tout deux offraient un sujet de discussion passionnant et sans danger, il était donc devenu commun cette semaine de voir des gens s’arrêter de parler sur son passager ou la pointer du doigt avec curiosité.

« Je suis désolé pour le derniers cours, je t’ai peut-être fais un peu peur. »

Mary ne put s’en empêcher mais la remarque provoqua un petit rire, peur, vraiment, elle détailla discrètement la jeune fille du regard, elle n’avait pas un gabarit ou même une attitude susceptible de leur faire peur. Mary était timide, certainement pas couarde mais peut-être sa timidité passait-elle pour de la peur ? Grand bien lui fasse, c’était un avantage, plus faible elle avait l’air, moins on se méfiait d’elle.

« Je ne me moque pas » répondit-elle tranquillement, « c’est juste que non, tu ne m’as pas fais peur, vu comme l’ambiance était tendue, c’était plutôt sympathique de ta part d’essayer de dérider l’atmosphère, même si ça n’a pas duré. »

Il était difficile de parler de quelque chose dont ils avaient reçu l’interdiction de parler. Après tout, elles n’étaient pas seules. Mary se tourna vers sa gauche discrètement, et constata que même dans le parc à quelques pas des deux jeunes filles, plusieurs personnes patrouillaient la zone. On se serrait cru dans un asile, ou une prison mais après tout Poudlard ressemblait une prison dorée. De nouveau, elle se retourna vers Tally et ne fut pas surprise de la question qu’elle lui posa. Les raisons de son départ, elle était étonnée que personne ne lui ait demandé avant.

« Rien de bien original en réalité, je suis partie parce que mère à eu une proposition de travail intéressant en France. Elle préférait avoir ses enfants près d’elle. »

Evidemment ce n’était pas tout, les opinions politiques de sa mère était après tout des plus discutables mais ce n’était pas quelque chose dont elle était fière et encore moins quelque chose dont elle pouvait parler à haute voix à Poudlard ou n’importe où en Angleterre. En réalité, la vraie question était plutôt : Pourquoi revenir en Angleterre ? Peut-être étais-ce d’ailleurs ce que Tally avait voulu dire, la question pouvait être à double sens et Mary avait choisit la facilité.
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Tally Youngbloung
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyLun 30 Sep - 18:50

Au rire que la bleue avait employée à l’évocation du mot peur, Tally s’était tout de suite douter du genre de fille qu’elle était. Enfin, du genre, plutôt du style, croyait le ou non, il y avait une grande différence. Mary Kane semblait calme et posée, presque froide, mais elle n’était surement pas du genre à se laisser apeurée au moindre petit obstacle. En fait, l’expression l‘habit ne fait pas le moine prenais tout son sens.  Mary, bien qu’au premier abord frêle est sage, pouvait se révélée coriace, et ces filles-là, mieux valait les avoirs en amies. Mais cela n’était pas une tache difficile pou Tally, après tout c’était merveilleux d’avoir une amie ainsi, pour une simple raison : Tally aimait les forts caractères. Et celle la semblait être une sacrée.

Mais il fallait dire que Tally n’était pas non plus du genre petite, et même si elle n’avait pas pris le rire comme une moquerie, peut être que c’était un peu exagérer, après tout Tally s’était montrée vraiment bagarreuse plus d’une fois, malgré sa taille plutôt ras du sol et son air innocent, mais lorsque vous la connaissiez elle n’était pas un ange. Loin de là. Pourtant elle ne frôlait pas non plus le sadisme, laissant aux autres le soin de l’être, sinon pour quelle raison existerait les serpentards, mais elle n’était pas rebelle, oui oui, elle pensait à cet instant à Mercurius, qui lui avait donné du fil à retordre, mais passons. L’important était que Mary ne la prenne pas comme une gamine, après se mettre Tally dans la poche était aussi facile que de se la mettre à dos, donc…

« Rien de bien original en réalité, je suis partie parce que mère a eu une proposition de travail intéressant en France. Elle préférait avoir ses enfants près d’elle. »

La question de Tally était plutôt dut a son retour, mais libre à elle de répondre de la façon qu’elle voulait, elle n’était pas là pour la maternée, et surveiller le langage n’entrait tristement pas dans les capacités de la p’tite. La réponse de Tally lui arracha un rictus moqueur, pas vers la serdaigle, mais vers sa famille. En fait, Andréa Youngbloung était plutôt une mère vendant ses enfants contre une paire de talons aiguilles, et cela n’avait pas vraiment ennuyé Tally durant son enfance, elle restait dans son coin, grand bien lui fasse, et personne ne lui parlait, elle ne parlait a personne. Ainsi soit-il. Mais maintenant qu’elle grandissait, une mère lui manquait, et même si Andy semblait prendre sa responsabilité de mère un peu plus à cœur maintenant que Tally finissait sa période anti régime puriste elle semblait plus apte à communiquée. Le principal problème étant que le but de la vie de Tally était de détruire les liens entre sa foutue famille et elle.

Oui, sa famille était vraiment un mauvais cadeau du ciel. Un père inexistant et supprimé pour le bien de la communauté, une mère distante, qui avait toujours éprouvée un amour sans faille à son fils Edward, ce même qui traitait sa sœur come une moins que rien, étant malheureusement jugée trop faible pour survivre, ce qui était faux et clairement démontrer par la concernée et enfin  son beau-père, Zed, mafieux raté vivant avec sa magnifique femme-iceberg, son beau-fils sadique et sa belle-fille a moitié paumée. Sans oubliée la petite dernière, que l’on surnommait affectueusement Shame, traduit en français par « Honte », car jugée indésirable, et bien qu’elle soit pourrie gâtée, elle était la seule famille supportable de Tally, et elle avait trois ans, imaginez le niveau de sympathie. Oh ! Il y avait aussi la grand-mère trèès trèèès trèèès généreuse de Tally : Oma. Fin de la parenthèse ma famille d’abord.

« Alors tu vis avec tes parents et tes frères et sœurs ? »

Dans le registre de la conversation détachée super combo avec intime et totalement intrusive et impolie, Tally était la grande gagnante. Elle se rappelait de Mary Kane plus jeune, son caractère avait légèrement varié mais Tally n’en savait à l’époque pas plus, trop concentrée à passer invisible, art dans laquelle elle était devenue une déesse. Elle se rappelait juste de sa sœur, Helen, Elena…Un truc dans le genre, elle avait vaguement évoquée sa mère mais rien de ben concret. Elles n’étaient pas de grandes amies, mais pendant leurs cours en commun elles se mettaient parfois à deux, quand celle-ci était partie, Tally n’aurais pas non plus pleuré, mais c’était vrai, cela lui avait fait drôle de devoir se mette seule au fond, puis l’habitude était venue, et tout avait continué comme un long fleuve. Même si quelques virages s’étaient fait ressentir, rien n’avait bougé. Elle était toujours la même, seule au milieu des troupeaux, et bien heureuse. Même si maintenant elle s’était fait de simples connaissances, Mia restait sa seule vraie amie. Une lui suffisait, elle ne s’imaginait pas avec deux Mia. Puis les amies autres que Tally, Mia en fréquentait de moins en moins, préférant rester la seule remarquable du groupe, sa devise étant : Entoure-toi de plus moche que toi ou change d’amis. Même si Tally était loin d’être un ton Mia n’avait rien à lui enviée.

« En tout cas, si tu as un problème n’hésite pas. »

Tally ne vis pas les mots sortir, elle n’était pourtant absolument pas du genre fraternelle, laissant cela aux pouffy. Ah oui c’est vrai, elle était à Poufsouffle. Parfois elle oubliait, se considérant comme plus à part, elle aurait aimée être dans une maison invisible, seule. Mais elle devait partagée une maison, un dortoir. Elle partageait son dortoir avec Mia, ayant atterrie dans la maison Poufsouffle car bonne en rien sauf pour garder les secrets, croyez-le ou non, Molli Sandberg, une fille asiatique étrange qui n’adressait la parole qu’a Mia et Billy, une fille dont Tally n’avait pas retenue le nom et qui faisait de la lutte gréco romaine . Je vous laisse deviner la grande éclate, oui, c’est ironique. Non, ce n’est pas vrai.

Quoi qu’il en soit, si Mary avait une faveur, il fallait le dire franchement, elle n’y allait pas par quatre chemins. Et une question pour une question, autant poser une question plutôt déplacée, il n’y avait aucun risque de  tomber à côté de la plaque, Tally était déjà à côté de la plaque. Puis elle n’avait rien à perdre, toute question nécessitait une réponse pas vraie ?

Alors elle n’avait qu’une chose à dire : Tente ta chance. Il n’y a pas de risques que tu te racles.
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyDim 6 Oct - 21:06

On pouvait dire que Tally Youngblound n’était pas du genre à prendre des pincettes. Elle se souvenait mal de la Poufsouffle, elles avaient étés camarade durant leur première année à Poudlard mais Mary n’était pas quelqu’un qui se liait facilement avec les gens et elle ne se souvenait pas avoir déjà parlé de sa famille avec elle. Après tout à cette époque là, il n’y avait que sa sœur et elle, son frère n’était arrivé que plus tard dans l’équation et quant à son père… eh bien, on ne parlait jamais de son père un « il est mort » avait toujours été ce qu’il y avait besoin de savoir à son sujet.

Elle se demandait d’ailleurs si elle aurait des nouvelles de la commissaire de sang. Elle voulait savoir si son géniteur avait été éliminé ou non. Mais après tout, peut-être était-il déjà mort avant même que Mary n’en parle à la commissaire. Dans les deux cas leur travail serrait fort simple, après tout, d’après sa mère voilà bien longtemps qu’il n’utilisait plus la magie. Un sorcier sans baguette, même de la part d’un né moldu c’était risible. Dire qu’il avait probablement oublié sa baguette quelque part dans un tiroir ou pire qu’il l’avait cassé. Rien ne pouvait excuser le fait pour lui d’être un né-moldu, il représentait la lie de la lie, une erreur de la nature avec laquelle il fallait faire quelque chose. Il y avait deux solutions, les tuer pour s’assurer qu’ils ne contaminent pas les sangs purs et sang mêlés ou les exploiter. En général, Mary était d’avis qu’on les exploite, après tout, il fallait bien des gens pour remplir les viles tâches dont personne ne voulaient, les exploiter et ne les autoriser à se reproduire uniquement entre eux en contrôlant leur reproduction bien entendu. Mais dans ce cas présent, l’idée que l’homme qui avait déshonoré son sang soit effacé de la carte n’était pas pour lui déplaire. De toute façon, ce n’était pas un sujet de conversation qu’elle mettait fréquemment sur le tapis. Moins de personne en savait à ce propos, mieux elle se portait.

Si bien que la question de Tally lui fit quelque peu grincer des dents. Premièrement c’était une question très personnelle, elle n’était pas sûre de voir en quoi connaître sa situation familiale avançait sa compagne mais elle se morigéna après tout dans la société actuelle, la question de Tally n’avait rien d’inhabituel. Les gens aimaient savoir de quel milieu familial vous proveniez pour pouvoir tisser des liens et c’était bien le but de cette conversation non ? Retissez des liens qu’il y avait eu autrefois. Il restait à voir si cinq ans n’avaient pas tout changer entre elles, après tout, elles n’avaient jamais vraiment été proches.

« Je vis avec mon grand-père », s’entendit-elle répondre d’une voix qui se voulait détachée.  « J’ai une sœur, tu t’en souviens probablement Eléonore, elle vit toujours en France avec ma mère et mon beau-père ainsi que mon petit frère, il est français, lui. »

C’était bref et succin mais il n’y avait pas grand-chose de plus à dire, Tally avait les informations qu’il lui fallait et Mary était tout à fait libre de lui retourner la question pour elle-même accéder à ses informations et ainsi entretenir la conversation. Au final, la famille lorsqu’on n’avait rien à cacher était un sujet de conversation anodin et sans risque mais sous le régime actuel, qui pouvait se vanter d’avoir une famille dans laquelle il n’existait pas un petit mouton noir ?

Le plus surprenant fut la suite, la jeune Poufsouffle lui proposait de l’aide si jamais elle avait un problème. L’esprit critique de May toujours favorable au cynisme et au sarcasme ne peut s’empêcher de se demander jusqu’où cette proposition s’étendait. Après tout, offrir son aide pouvait engager à beaucoup de chose. Tally l’aiderait-elle si elle décidait de se rebeller contre le pouvoir en place ? Lui tendrait-elle la main tout aussi amicalement si elle devait cacher un corps ? Il lui semblait fallacieux de proposer son aide de manière aussi anodine sans y mettre des conditions mais d’un autre côté il y avait en effet peu de chance que Mary se décidé à tuer quelqu’un prochainement. Sans compter que proposer son aide en annonçant ses conditions pouvait faire mauvais genre. Elle avait tendance à chercher trop loin, elle le savait, c’était une phrase innocente, qui se voulait amicale, une manière détourner de dire, n’hésite pas si tu as besoin d’aide pour tes travaux, pour t’y retrouver dans Poudlard. En somme, Tally lui tendait la main quand Mary ne pouvait faire de même.

Ce qu’on achète, coûte toujours moins cher que ce qui nous est offert, et ça même Mary le savait. Accepter l’aide de quelqu’un, c’est devoir le rendre un jour et ce n’était pas réellement dans les plans de Mary que d’être redevable à qui que ce soit mais que pouvait-elle répondre ? « Merci bien mais ne compte pas sur moi ? », ce n’était pas très aimable et encore moins subtilement amener. « Non, je n’accepte pas l’aide de ceux que je ne connais pas ? », l’allégation était douteuse, après tout les deux jeunes filles se connaissaient sans se connaître. Devait-elle y aller par la franchise et lui dire qu’elle allait accepter mais ne jamais s’en servir ? C’était la chose la plus polie à dire, une question de formalité pour une réponse de formalité. Elle choisit une autre tactique plus simple, une pirouette qui permettait de se dérober en beauté.

« Pourquoi ? », mais se simple « pourquoi » pouvait être mal interpréter aussi ajouta-t-elle « Ne le prend pas mal, mais je veux dire, pourquoi me proposer ton aide, ici est-ce que ce n’est pas plutôt « chacun pour soit » ? » Et que le plus faible meurt mais ça, elle ne l’ajouta pas après tout, il n’était pas prévu qu’il y ait des mort sous le régime de Valverde, tout ces hommes qui les surveillaient tandis qu’elles parlaient s’assurant qu’il n’y ait pas des groupes de plus de trois personnes en train de parler n’était là que par pure courtoisie.
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyLun 7 Oct - 21:39

Qui espérait de Tally douceur et compassion, était déçus. Elle ne cherchait pas du tout a être gentille ou agréable, son seul but était de rester cynique et de terminer la conversation le plus vite possible. En temps normal bien sur. La elle adressait la parole, ce qui était rare non pas dans la vie courante mais bel et bien a Poudlard, alors elle faisait un effort, donnant le change de son ton tranchant et directe avec un minimum de civilisation, et proposer son aide était civilisé. Elle était certes très froide et distante à Poudlard prenant un air détaché à Poudlard, même pendant les cours, même avec ses rares amies, même avec elle même devant son miroir.


Le seul moment ou elle se détendait était à Appledore, petit village dans le sud de l’angleterre, qui sentait le patchouli et ou les enfants jouaient dans la rue, le régime ne semblait pas atteindre les gens de la petite commune, peu importe les atrocités commises, il y avait toujours la vieille du troisième en train de dormir, son chat sur les genoux, les enfants jouant sur la route, avec des cerceaux, Edward en train de dormir, un rythme saccadé mais appesant, Andréa plantait tomates et courges jusqu'à ce qu’elle décide que c’était moche et les enlevaient, et Zed restant au frais dans sa boutique suant a dix neuf degrés. Routine ennuyante mais bénéfique à Tally. Elle avait mis du temps a admettre qu’elle ne souhaitait pas vivre de grandes aventures : elle resterait au calme, peut être pas ici, sans doute à Londres, mais elle aurait un emploie stable et une vie calme . Tout irait bien, même si elle avait du mal a l’accepter, elle devait se révéler a elle même la vérité : elle était la fille la plus normale du monde sorcier, d’ailleurs grand bien lui fasse. Abandonnant ses pensées sereines, qui créait un sourire angélique et béat sur son visage, elle repensa aux mots de la bleue :


« « Je vis avec mon grand-père », « J’ai une sœur, tu t’en souviens probablement Eléonore, elle vit toujours en France avec ma mère et mon beau-père ainsi que mon petit frère, il est français, lui. » »


Ah oui, elle avait oubliée. Ah non en fait, elle n’avait jamais été au courant. En fait elle ne se souvenait pas d’une Eleonore Kane. Elle tiqua a : « Il est français, lui », elle avait hochée la tête mais en réalité elle se demandait maintenant si la serdaigle se trouvait anglaise, bien qu’elle ait passée la moitié de sa vie en France, surement à Marseille, Beaubatons. Elle savait que seul son pays d’origine comptait, Tally avait d’ailleurs souhaitée habitée en France, mais après réflexion, vivre à Londres lui semblait bien mieux, après tout elle préférais beaucoup l’Angleterre, essentiellement car elle parlait mieux anglais, et également parce qu’elle parlait anglais. Enfin passons.


« Pourquoi ? »


Pourquoi quoi fut la première réponse venant à l’esprit de Tally, puis elle se retint. En fait elle ne savait pas du tout quoi répondre, après tout elle était venue en … en … en « paix » ? Finalement Tally eut la réponse à sa question :


« Ne le prend pas mal, mais je veux dire, pourquoi me proposer ton aide, ici est-ce que ce n’est pas plutôt « chacun pour soit » ? »


Oui, pourquoi elle le prendrais mal, après tout elle venait juste de lui dire : « Non mais serieux, va te faire vor espèce de tarée. » Enfin c’était du moins comme cela que le prenais Tally, pas une attaque personnelle, mais plutôt comme quelque chose de très bas, comme si elle essayait de lui faire passer un message : laisse moi seule peut être, mais si c’est ce qu’elle voulait dire, poser une question pour continuer la conversation contredisait totalement ses propos. Enfin bon, ce n’était pas son problème si la miss n’était pas vraiment sure de ce qu’elle voulait :


« Eh bien, ce n’est pas parce que tu vis dans un certains monde que fatalement tu seras comme lui »


Etait elle claire? Elle n‘en savait rien, a vrai dire elle trouvait sa réponse largement suffisante, mais voilà, parfois les gens cherchaient plus qu’une simple réponse a leurs questions vraiment stupides. Non pas que celle ci était débile mais… Elle arrêta ses pensées qui divaguait puis elle reprit la parole :


« Poudlard n’est pas parfait, mais tu y trouveras des bons cotés avec le temps, par exemple j’aime dormir près du lac quand je suis sure que personne ne e dérange. »


Se rattrapée, du moins lui montrer que tout pouvait changer du tout au tout. Il suffisait de vois le bon côté de la situation.
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyDim 13 Oct - 21:46

« Eh bien, ce n’est pas parce que tu vis dans un certain monde que fatalement tu seras comme lui. »

La phrase de Tally portait à une certaine réflexion mais surtout, elle pouvait avoir plusieurs sens dont certains biens dangereux. Elle haussa un sourcil, la jeune fille se rendait-elle compte qu’elles étaient surveillées, et ce même dans le parc ? Ce n’est pas parce qu’on vit dans un monde bien définit que fatalement on est comme lui. Et pourtant, ils n’avaient pas le choix. Le pays était désormais puriste et sa jeunesse aussi, l’inverse n’était pas possible. Mais après tout, peut-être n’étais-ce pas ce qu’elle avait voulu dire, peut-être sous entendait-elle que Poudlard était un lieu aride et que ca ne valait pas nécessairement la peine d’être de même.

Était-elle devenue paranoïaque, voyait-elle le mal partout ? Après tout, tout les élèves de l’école n’était pas obligé d’avoir une opinion politique. Tous n’étaient pas obligés de s’impliquer dans la politique du pays. Beaucoup se contentaient de vivre leur vie sans se poser de question, ils étaient Puriste parce que le pays était puriste et que pour vivre en paix, quelque soit leur opinion, il valait mieux vivre avec celle-ci cachée au fond du placard. Elle se rendait compte que parfois, elle avait tendance à voir trop loin mais c’était aussi le cas des gens dirigeant cette école, aussi se permit elle une mise en garde discrète.

« Ce n’est pas le genre de chose que l’on dit tout haut Tally », elle avait ajouté le prénom de sa camarade pour adoucir son propos, elle se rendait compte qu’elle pouvait parfois sans le vouloir en exaspérer plus d’un. « Nous sommes le produit du monde dans lequel nous vivons, dans l’Angleterre Puriste, pour nous, il n’y a qu’une seule bonne façon de penser. », c’était dit gentiment, sans supériorité mais pour Mary se genre de parole semblait suspicieuse mais peut-être faisait-elle plus attention que les autres à cause de son statut. Après tout, son géniteur était un né-moldu et même si elle n’y pouvait rien, elle savait que c’était le genre de chose que les gens retiendraient contre elle.

« Poudlard n’est pas parfait, mais tu y trouveras des bons côtés avec le temps, par exemple, j’aime dormir près du lac quand je suis sure que personne ne me dérange. »

Elle comprenait le message que la jeune Poufsouffle essayait de lui faire passer. Si elle le voulait, elle avait le choix. Elle pouvait passer le reste de sa scolarité normalement à profiter de la vie comme toute jeune de son âge mais le voulait-elle ? Etais-ce pour ça qu’elle était venue ? Elle n’en savait rien, à seize ans, on est souvent confus sur ses envies, ses désirs, et Mary ne faisait pas exception à la règle, elle ne savait pas ce qu’elle voulait. L’espace d’un instant, elle se vit elle aussi sous un arbre, un livre à la main peut-être même entourée d’amie mais l’image s’estompa vite. Certes l’idée était tentante mais irréalisable pas ici, pas à Poudlard. Si elles s’étaient rencontrées dans l’insouciance de Beauxbâton, probablement aurait-elle été amie. Ici, tout restait à voir, les souvenirs ne font pas une relation.

« Je vois ce que tu veux dire. » Elle s’autorisa un sourire un peu blasé. « Je ne dis pas que Poudlard n’a que des mauvais côté. » Elle regarda autour d’elle, il faisait encore beau en ce début d’année et elles avaient tout le loisir pour profiter du parc avant la reprise des cours. « Mais il faut être consciente de l’environnement dans lequel on vit. Et je ne suis pas sûre qu’à Poudlard, je puis juste me contenter de profiter du beau temps dans le parc. »

Elle se demandait parfois si elle ne paraissait pas arrogante ou suffisante aux yeux des autres. Jadis, elle avait eu des amies mais ces amitiés s’étaient brisée quand elle avait décidé de revenir en Angleterre, ses camarades n’avaient jamais pu comprendre son envie de prendre part à ce que son pays traversait, ce qu’il y avait d’exaltant dans l’idée de faire partie de la nation qui avait au final modifié la face du monde. Dans son arrogance, elle avait pensé : elles sont françaises après tout, frivoles, que peuvent-elles comprendre à la politique, tel des moutons, elles n’ont fait que nous suivre. Des siècles après, les préjugés des anglais sur la France ne changeaient pas. Tally devait surement la voir de la même manière que ses amies l’avaient vue quelques mois plus tôt.

« Tu trouves ça stupide j’imagine ? » C’était une question, pas une affirmation, trouvait-elle stupide l’envie de participer à ce qui se passait, l’envie de ne pas être la simple observatrice passive.
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyLun 21 Oct - 21:38

« Ce n’est pas le genre de chose que l’on dit tout haut Tally »

Je m’en fous. Elle faillit le dire, puis s’aperçut que ce n’était pas à un pote qu’elle parlait. Elle parlait à soutenant du régime. Une future tête d’affiche surement, elle n’en savait rien, mais elle ne doutait pas une seule seconde que son estime baissait dans la petite tête de Mary. Voilà, ses propos étaient encore interprétés de travers, il fallait qu’elle remette les choses en place avec le bleu, sinon elle allait passer pour une rebelle. Et franchement, elle trouvait les actions des rebelles aussi inutiles que celles du ministère. Oui, d’un côté elle trouvait Mary une peu réac’, mais d’un autre côté, elle devait avouer qu’elle la comprenait. Peur ou soumission ? Elle n’en savait rien ? Et ne prétendait pas tout deviner sur la bleue. Ce n’était pas es affaires ce qu’elle pensait après tout.

« Nous sommes le produit du monde dans lequel nous vivons, dans l’Angleterre Puriste, pour nous, il n’y a qu’une seule bonne façon de penser. »

FAUX. Voilà, les puristes avaient tendance à tout voir d’une façon étriquée et droite. En fait, le peu de considération qu’avait Tally pour le régime était principalement dut au fait qu’il y avait des milliers de possibilité dans le purisme. Pas qu’une seule. Et si Mary disait le contraire, alors elle n’avait, du moins selon le petit cerveau torturé et ennuyant, débordant de cynisme de Tally, rien comprit. Nous ne sommes pas le produit de l’univers dans lequel on vit. Pour preuve. Tally avait toujours vécu dans un univers de puristes, et elle n’avait qu’un seul rêve, partir et se rebellée. Stupide comme elle était à l’époque.  

« Poudlard n’est pas parfait, mais tu y trouveras des bons côtés avec le temps, par exemple, j’aime dormir près du lac quand je suis sure que personne ne me dérange. »

Elle ne faisait passer aucun message, elle exposait les faits, elle disait clairement ce qu’elle aimait faire. Ni arrière pensé ni message tordu. Elle aimait s’allongée et rien faire. Simplement, cependant elle devinait aisément que la serdaigles ne le prenait pas de cette façon. Dommage pour elle. Leurs idées avaient bien évoluées, et les différenciaient clairement, quoique… Oui, elle devait l’avouée, elle soutenait depuis peu le régime. Surtout depuis l’histoire. Elle chassa les souvenirs puis continua à écouter, sans trahir son dégout a l’évocation de ses souvenirs. Garder la tête haute, ne rien laisser paraitre, les vielles paroles de familles de sangs-purs ne lui avaient jamais semblées plus justes.

« Je vois ce que tu veux dire. »


Sourire blasé, suivi d’un de Tally, comme si c’était un microbe se propageant.

« Je ne dis pas que Poudlard n’a que des mauvais côté. »

Non, elle ne l’avait pas di. C’était clairement Tally qui l’insinuait. Elle devait dans un certain sens être maso, elle ne se sentait pas en sécurité, alors qu’avant elle était dans sa douce France, et elle était revenue, là où il y avait une guerre civile, un gouvernement horrible et des bombes partout, avec des gens armés jusqu’aux dents de m »chancelé. Tout à fait normal après tout.

« Mais il faut être consciente de l’environnement dans lequel on vit. Et je ne suis pas sûre qu’à Poudlard, je puis juste me contenter de profiter du beau temps dans le parc. »

Elle ouvrit la bouche mais fut couper par la bleue, qui avait sans doute peur d’être jugée trop vite :

« Tu trouves ça stupide j’imagine ? »

Tally haussa un sourcil :

«  Non. Quand bien même. Si je trouvais ça stupide, tu ne changerais pas ta vision, tu t’en fiche de ce que je peux penser ou non. Et je ne perds pas mon temps à juger tout ce qu’on me dit. Je respecte tes choix, comme ceux des autres. »

Résumé court et simple de ses idées, cependant l’idée que la bleue puisse la prendre pour une révolutionnaire l’embêtait :

« Mais je ne veux pas que tu te méprenne. Je suis loin d’être contre notre régime. S’il est à ce jour au pouvoir, c’est qu’il a des points forts, des bases solides, qu’il apporte une nouvelle ère. Tu t’adaptes ou tu crèves. Et voilà, je suis trop jeune pour mourir. »

Elle continua, sans se soucier de l’autre :

« Je suis consciente de toutes les possibilités que peut m’apporter le régime. Et c’est ce que je veux. Une place au ministère, une vie tranquille, avec un régime certes sévère, mais qui nous garantit que nous ne manquerons de rien si on ne s’attaque pas à eux. Et jusqu’à preuve du contraire, je ne souhaite nullement m’y opposer. »

Tous ceux qui connaissait Tally, même de très loin, savaient une chose : Rien ne comptait a par elle. Et depuis l’affaire, sa famille. Sacré affaire, elle avait tout changée. Mais ce n’était pas l’heure d’en parler. Pas du tout même. Seul comptait pour l’instant qu’elle pose les bases. Voyons ensuite si la bleue comprenait ou pas. Oui, ou pas.
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyDim 27 Oct - 18:54

En parlant avec Tally, elle se rendait compte qu’elle ne la comprenait pas vraiment. Elle était toute deux opposées d’un côté la française vivant en Angleterre et voulant probablement retrouver son pays d’origine. De l’autre l’Anglaise qui avait vécu en France et qui avait fais des pieds et des mains pour retourner dans cet endroit quel appelait chez elle. Elles se parlaient toutes deux sans vraiment se rejoindre, leurs visions respectives s’opposaient comme s’opposaient toujours à un moment ou l’autre des personnalités dominantes. Parce que c’était ce qu’elles étaient tout les deux, Tally à ne point en douter était une forte personnalité Mary n’en doutait pas, elle n’avait pas l’air d’être le genre de personne. Quant à Mary s’eu été une erreur de la sous estimé, pourtant c’était souvent ce que faisait les gens, on oubliait qu’être timide ne veut pas dire qu’on n’a pas de volonté, une  erreur dont elle aimait tirer partit.

Cependant même elle pouvait se tromper sur les gents et elle se rendit compte que les paroles de Tally n’était que des paroles mal formulées, surtout en voyant l’empressement de sa compagne à se justifier auprès d’elle. Elle l’écouta tranquillement avant de lui répondre.

« Je ne me fiche pas de ce que tu peux penser où non Tally, sans quoi, je ne te demanderais pas ton avis. », était-il si dur de concevoir qu’elle ne se souciait pas de ce qui ne l’importait pas ? Si elle avait considérer sa compagne et sa conversation comme quantité négligeable, elle y aurait mis un terme rapidement tout en faisant preuve de politesse et en invoquant une excuse quelconque.

« Après, il est en effet possible que je ne change pas ma vision des choses mais la discussion ne peut apporter que du bon, et on serrait stupide de ne pas écouter l’avis des autres ni de ne pas être enclin à changer ses positions. », c’était d’ailleurs un des grands défauts du régime à ses yeux en même temps que sa force, bien entendu, elle était fort jeune pour juger la politique d’un pays qu’elle avait quitté pendant des années mais c’était parce qu’il était en train d’assoir son pouvoir définitivement que le Ministère et l’Intendance ne pouvait se permettre de revoir leur position et c’était à un moment ce manque de flexibilité qui les mènerait face au mur, il restait à voir si le leader saurait prendre les bonnes décisions.

Sentant qu’elle avait peut-être vexé la Poufsouffle de part ses propos, elle leva les mains en signe de paix et s’excusa auprès d’elle.

« Je m’excuse si tu penses que j’ai douté de toi et de ta fidélité au régime. C’est insultant j’en conviens, ce n’était pas ce que je voulais dire. Poudlard à désormais beaucoup d’oreilles et je crois qu’elles ont tendances à écouter tout ce qui se dit et surtout à l’interpréter à leur guise, si bien que chaque mots doit, hélas, être pesé. », Le « hélas » était juste dit pour la forme. Mary n’y croyait pas réellement, elle avait toujours été habituée à surveiller ses paroles et elle ne comprenait pas que les autres n’en face pas autant.

« …Tu t’adaptes ou tu crèves. Et voilà, je suis trop jeune pour mourir. »

Elle n’avait pas tord en effet, c’était se conformer où mourir. Bien entendu, il restait ses groupes de Hors la Loi dont on entendait parfois parler, on murmurait même très bas que l’Ordre du Phénix était encore debout et que John Sheppard, Hermione Granger et Ron Weasley étaient toujours en vie. Mais qu’est-ce que ça signifiait pour eux, pauvres élèves perdu à Poudlard ? Rien, peut-être jadis étais-ce un signe d’espoir pour les élèves le peuple maintenant, ça ressemblait plutôt à un pétard mouillé. Qu’importait que ces symboles de la résistance soient vivants dans un pays où on leur offrait un simulacre de démocratie dont tout le monde semblait se satisfaire.

« Tu n’as pas tord. », concédât-elle avec cet air calme qui lui était coutumier.

Tally se disait consciente des possibilités que lui apportait le régime, vraiment l’était-elle ? Pas que Mary le soit plus qu’elle mais en réalité que pouvait leur apporter le régime. Une sécurité relative tant qu’elles décidaient de rester dans les rangs. Une illusion de liberté ? Pour Tally ses possibilités semblaient être une place au ministère était-ce vraiment tout ce que l’avenir leur réservait ?

« Au ministère ? », l’étonnement perçât dans sa voix. « Vraiment ? Qu’aimerais-tu y faire ? », Les emplois au ministère lui semblait souvent limités ces derniers temps. Une des carrières les plus prisées restaient la justice magique et le travail de raffleur ou encore d’exécuteur de nuisibles ou encore travaillé comme Commissaire de sang ou de sécurité mais on ne pouvait pas dire qu’elle voyait Tally dans ce genre de métier. Bien entendu, la vie peut parfois vous surprendre.
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MessageSujet: Re: Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] Première semaine, première désillusions. [Tally] [Fini] EmptyLun 28 Oct - 14:06

« Au ministère ? »

On sentait que Mary ne voyait pas Tally comme cela. Mais pouvait-elle seulement dire qu’elle la connaissait ? Surement pas, personne ne pouvait prétendre la connaitre, même pas Tally elle-même. Contrairement à ce que l’on croyait, le ministère n’était pas composer que de personnes sur le terrain ou en train de fouiller partout, il avait réellement de grandes possibilités. Même si certaines étaient vraiment méconnues. Tally ne répondit pas et se contenta de hocher la tête.

« Vraiment ? Qu’aimerais-tu y faire ? »

Question intéressante bien que montrant clairement qu’elle ne voyait pas la jaune dans un endroit peupler de monde, ou méchante et sans foi ni loi. Bien sûr, comment imaginer la brune au visage plutôt innocent tuer le moindre petit insecte, malheureusement pour eux et heureusement pour sa survie, l’expression ne pas faire de mal à une mouche ne s’appliquait pas à elle. Elle la regardât quelques secondes puis lui répondit d’une voix amusée :

« Je dois avouer que je n’ai pas de but précis. Mais j’ai plusieurs membres de ma famille au ministère français, alors je pense que dans la section coopérations magiques internationales serait bien, comme je parle deux langues et que je compte en apprendre d’autre. Sinon j’avoue que commissaire de sang me tenterais, mais il y a beaucoup de gens déjà, et je ne veux pas non plus me retrouvée collée dans une section pleine à craquée. »


Elle regarda la bleue avant d’ajouter avec un demi sourire :


« Je sais, je sais, tu ne vois pas au ministère. Les gens ne m’y voient pas, les gens ne me voient dans rien en général, prenons ma mère, elle me voit geôlière à Azkaban. Elle dit que ça correspond à mon niveau de relationnel. »

Elle éclata de rire, plusieurs enfants auraient été triste que leur mère veuille les envoyer loin, mais pas elle, c’était sans doute la chose la plus gentille qu’elle ne lui avait jamais dite.

«  Mais travailler avec l’étranger,  c’est réellement ce que j’aimerais faire, bien que ce soit, je te l’accorde, pas vraiment un métier semblant me correspondre. »

Elle eut un sourire puis se tourna vers le lac, prenant une bouchée d’air frais.


« Oui, le régime n’apporte pas que des métiers, il apporte d’autres possibilités. Petite, je voulais être une rebelle, mais quand vous être confrontée personnellement aux ravages qu’ils font, c’est tout de suite moins attrayant. J’ai dut me rendre à l’évidence, je suis la personne la plus banale au monde, un parfaite miss tout le monde. »


Elle reprit une bouchée d’air frais puis se tourna vers la serdaigle, qui semblait l’écoutée, même si elle ne paraissait pas forcement d’accord :

« Et toi ? Que souhaites-tu faire ? » Elle s’arrêta puis l’informa : « Ce n’est pas une simple banalité pour passer le temps, je serais intéressée de savoir ton ambition. »

Beaucoup de gens posait cette question par simple réflexe, mais toutes les questions de Tally avaient un but, et souvent, poser une question s’avérait bien plus enrichissant que d’espionner ou poser des questions détournées. Rien de tel que la franchise.
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