On est jamais seuls longtemps...

Le temps étaient très dures pour la Poufsouffle. Ces derniers temps elle n'arrivait plus trop à savoir qui elle était. Etait-elle une fille comme les autres ? Une bonne sorcière ? Ou bien était-ce qu'une petite fille née-moldu et sans intérêt ? Être adoptée n'était pas toujours facile pour la jeune femme et elle aurait bien aimé savoir où étaient ses vrais parents et s'ils pensaient à elle. Kaelyn n'en savait rien... Elle ne savait rien d'eux, ni leurs prénoms, ni leur adresse rien.. Ce que la Poufsouffle avait reçu de sa mère jute avant qu'elles soient séparées, c'est un bracelet fait avec des pierres précieuses... Kaelyn ne l'enlevait jamais - elle ne voulait pas - parce qu'il s'agissait d'une seule chose qui la faisait penser à ses vrais parents. Tout le monde au château étaient presque ou pas, au courant que la jeune femme avait été adoptée à la naissance, mais personne ne savait vraiment si elle était née-moldu ou non. Il y avait bien sûr des élèves qui essayaient de savoir si oui ou non elle était née-moldu et pour corser le tout, il s'agissait bien des serpentards. Il fallait vraiment que de sales petits gamins de la maison verte et argent mettent leurs salles nez dans la vie de la pauvre jeune femme. Comme si elle n'avait pas assez de problèmes comme ça.. Bien sûr, la jeune femme comme à son habitude, se dégagea de toutes situations qui allaient trop loin avec toutes les personnes désagréables avec elle - quitte à prendre la fuite. La fuite était le seul moyen qu'elle avait trouvé pendant son arrivée ici - malheureusement, c'était pas toujours le bon moyen. Bref, aujourd'hui Kaelyn espérait que les serpentards la laisserait tranquille et se leva du bon pied. La Poufsouffle continuait à faire des cauchemars - des cauchemars de sa famille et tout le reste qu'elle avait perdu étant enfant. La jeune femme ne voulait plus repenser à cela, alors elle s'habilla et décida d'aller à la grande salle prendre un bon petit déjeuner.

Quand elle fut arrivée à la grande salle, elle ne fut pas étonnée qu'il y ait beaucoup de monde, mais son regarde alla directement vers la table des serpentards. Elle les fixait avec un regard apeuré et remarqua qu'ils étaient bien nombreux. Kaelyn la tête haute alla s'installer à sa table et pris sans se soucier des autres un petit déjeuner. Une fois qu'elle eut fini, elle se dirigea vers le parc du château. Il faisait beau dehors, tout ce don elle avait besoin. Une brise fraîche lui caressa la joue - ce qui lui fit faire un sourire. Puis, elle reprit sa route. Elle regardait les oiseaux voler, des élèves jouer au bavboules ou encore aux cartes explosives. Elle les voyait rigoler, parler, s'engueuler - mais la Poufsouffle ne se voyait vraiment pas être comme les autres. Oui, la jeune femme était insociable et elle le resterait longtemps - et puis ce n'est pas avec tous les problèmes qu'elle avait en ce moment que cela allait changer. Kaelyn était arrivée à destination du parc du château. Cet endroit était calme qu'on pouvait entendre les oiseaux chanter. * Une bonne journée s'annonce, enfin je l'espère * pensa-t-elle. Une bonne journée oui peut-être, mais durera-t-elle vraiment ? Ce n'était pas si sûr. Pourquoi ? Et bien parce qu'elle savait qu'un groupe de malveillants allait encore la bassinée avec son histoire et tout ce qui suivait. Kaelyn s'installa tranquillement dans l'herbe. Elle sentait l'odeur de l'herbe fraîche ce qui la rappelait l'herbe de son jardin. La petite n'arrêtait pas de penser, elle voulait absolument savoir ce que ses parents étaient devenus et surtout pourquoi l'avait-elle abandonnée ?

Kaleyn réfléchissait, elle ne faisait que cela depuis qu'elle était au parc. Elle avait beau essayer de respirer le bon air frais, elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait même pas se concentrer sur les oiseaux qui chantaient - voir même sur les autres élèves qui jacassait entour d'elle. Elle était perdue dans ses pensées - jusqu'à ce qu'une seule chose la fit revenir à la raison. C'est des pas qui venaient vers elle, mais qui pouvait bien venir vers cette jeune femme si fragile et sans défense ? Un groupe de serpentards ? Comment allait-elle faire si les pas qu'elle entendait venir vers elle était vraiment ceux des serpentards ? Il fallait qu'elle s'enfuit comme à son habitude mais.. Trop tard ! Elle sentit une main lui agripper le bras et la faire revenir sur ses pas - mais qui avait une telle force pour faire cela ? Pas une fille en tout cas - quoique..