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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Petit problème d'ordre animal [Yakovsky]

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Anastazia Vodianova
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Anastazia Vodianova


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MessageSujet: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyJeu 28 Fév - 14:05

La salle commune était calme ces derniers temps, seulement perturbé par les quelques bruits de conversations, dont une qui interpella Anastazia.

« Tu sais … H est le meilleur dans ce domaine. »

« H ? Le Gryffondor ? T'es fou, j'peux pas aller lui demander quoi que ce soit, pas envie de repartir avec un bras en moins. Non. J'préfère encore avoir un Troll au prochain devoir. »

Qui était ce H dont les deux Poufsouffles parlaient ? En quel domaine était-il le meilleur ? De son pas sautillant, elle s'approcha des deux garçons

« Bonjour ! De qui parlez-vous ? »

Après avoir considéré, imperturbable, les garçons faire une tête bizarre en la voyant elle leur fit un sourire pour leur rappeler qu'elle leur avait posé une question.

« Euh … Ah oui. H. C'est son surnom. C'est un gars de Gryffondor, Mercurius H. Yakovsky. Y paraît qu'il est super balèze en étude des nuisibles. Sauf que faut pas aller le voir. Ce mec est un taré. Dès qu'il te voit il t'arrache la jambe, à c'qui paraît. Enfin, c'est ce que racontent les survivants, mais ils disent qu'il n'y en a pas eu beaucoup. »

Un rire cristallin s'échappa de la bouche de la petite brune. Bien, il aimait donc les créatures magiques et manifestement il n'avait pas une très bonne réputation, raison de plus pour aller le voir. Anya aimait bien vérifier les rumeurs par elle-même.

« Et savez-vous où je peux le trouver, ce Mercurius ? »

Après être passés par toutes les grimaces possibles et s'être dis qu'elle était finalement aussi folle qu'on le prétendait, un garçon lui répondit tout en tirant son copain par la manche pour lui faire signe de s'enfuir. Peut-être que cette fille était dangereuse en plus d'être folle. Des fois que ce soit une maladie transmissible …

« J'sais pas. Mais tu devrais pas trop fricoter avec ce genre de gars j'te dis. Il te bouffera l'oreille en moins de temps qu'il ne le faut pour dire blaireau. En tout cas, j'serai jamais complice d'une nénette qui s'envoie à l'abattoir alors si tu veux le trouver vas-y, mais hors de question que j't'aide. »

Cela faisait longtemps que personne ne s'était montré aussi prévenant avec elle. Charmante attention, vraiment.
Elle irait voir Mercurius Yakovsky dès cet après-midi. Une raison pour aller lui parler ? Peut-être trouverait-elle en route.
Rapidement, la jeune fille repassa par le dortoir pour dire au revoir à Ethan, son bleu Russe qui se prélassai sur son lit et récupérer son sac de cours. Elle ne savait combien de temps durerait cette entrevue et si elle aurait le temps ou non de repasser par la salle commune avant de se rendre à son cours de métamorphose.
Bon. Réfléchissons. Ou trouver ce garçon ? La tour des Gryffondor paraissait le plus probable. Seulement, la première personne qui sortit de la salle commune lui dis qu'il n'y était pas mais qu'elle pourrait peut-être le trouver au terrain de quidditch. Et bien, allons au terrain de quidditch donc.
Cette fois-ci elle ne manqua pas la personne qui lui arriva en face. Encore un Serpentard ? Décidément elle avait le truc pour leur foncer dedans, c'est fou. Elle se releva très vite et lança un « désolée » tout en déguerpissant le plus vite possible.

*Ouf ! Je m'en suis sortie. Fais gaffe ma vieille. Un jour tu vas t'en prendre une bonne et tu l'auras bien cherché ! *

Toujours était-il qu'elle courait dans les couloirs pour atteindre le plus rapidement possible la sortie.
Du soleil. Une légère brise très agréable. Et voilà. Elle s'était échappée des murs du château. Il ne lui restait plus qu'à rejoindre le stade de quidditch.
Mais avant. Elle voulait passer vers la forêt interdite pour vérifier quelque chose. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit que quelqu'un d'autre était déjà à la lisière de celle-ci. Elle ne ralentit pas pour autant son pas, pas méfiante pour deux noises. Elle finit par accoster l'inconnu qui avait des cheveux presque aussi noirs qu'elle et semblait un tantinet bourru. Il ressemblait un peu aux élèves de Durmstrang qui étaient venus il n'y a pas très longtemps. Mais le lion sur sa robe lui faisait dire le contraire. Il était bel et bien de Poudlard, sauf s'il avait chipé la robe à quelqu'un. Peut-être même que c'était lui, Mercurius H. Yakovsky la brute. Peut-être. En tout cas, Anya partait de ce fait. D'une voix chantante et plus aiguë que celle des filles de son âge sans pourtant être assourdissante, elle salua le jeune homme après s'être encore un peu approchée.


« Mercurius Yakovsky ? Elle chercha une approbation dans son regard et continua instantanément. Je suis Anastazia Vodianova, en 6ème année chez Poufsouffle. Présentation : faite. On m'a dis que tu étais un crack en étude des nuisibles, mais je ne m'attendais pas à te trouver là. Quoi qu'en soi, ça me paraît plutôt logique finalement. »

Elle lui tendit la main pour qu'il la lui serre et pour sceller cette présentation et cette rencontre. Elle se demandait ce qu'il voulait faire dans la forêt interdite. Mais ce n'était pas le temps des questions. Avant de lui annoncer le motif de sa visite, elle préférait qu'il lui pose les questions qu'il voulait s'il avait des points à éclaircir sur la personne qui se trouvait en face de lui. Elle attendait, ne se départissant pas de son sourire, parfois un peu niais.
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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyJeu 28 Fév - 18:14

H était un peu l'incarnation des sept péchés capitaux. En ça, il avait dans son caractère, ses attitudes, une tendance aux vices, c'était naturel chez lui, et qui pouvait bien luter contre sa nature ?
Orgueilleux, il se considérait comme le meilleur, se pensait invincible, surtout depuis qu'il dominait tout Poudlard magiquement, pensant même être capable de rivaliser avec certains profs, et il projetait assez vite de régler le problème d'un de ceux ci.
L'envie était la raison même de ses actions, il n'obéissait qu'à ses envies, sa soif de destruction et de chaos, commandée par une colère grandissante avec la haine qu'il éprouvait pour tout ce qui relevait du vivant.
Gourmand, on avait jamais vu pareil mangeur à la table des lions, il vivait pour manger, c'était une évidence, tout comme il était paresseux, impossible de le lever s'il n'en avait pas l'envie, un flemmard avant tout. On ne pouvait pas dire de lui qu'il était avare, seulement il aimait protéger ses affaires et qu'on y touche pas, surtout pour ce qui était vêtement. Et puis la luxure, difficile à première vue de le dire, surtout avec une vie d'étudiant à Poudlard, seulement, le Gryffondor avait un tableau de chasse plutôt bien fourni, et les demoiselles y figurant pouvaient témoigner de l'importance du culte du corps pour ce bandit.
H ou le vice personnifié.

Seulement, les êtres candides continuaient à essayer de voir en lui quelque chose de bon, et cela se passait généralement avant qu'il les latte à coup de magie noire bien exécutée.
Miss belette avait essayé d'être gentille, mais elle avait eu droit à son ostéoclaste, pareil que Zaza qui avait eu droit à un timoris, autant dire qu'au bout d'un certain temps, plus personne n'attendait rien de lui … plus personne.
Non pas que cela le dérangeait, non ! Lui n'attendait qu'une chose, la mort, tout simplement.

Après avoir avalé un gros repas comme toujours le midi, le Gryffondor, agacé par le comportement de ces compères de l'Elite, décida de foutre le camp littéralement, aussi, il passa à la salle commune, jeta son sac de cours sur un des divans, avant de louper son coup et qu'après rebond, la besace tombe à terre. Mais ça il s'en foutait.
Alors il décida de se poser un coup au calme.
Le terrain était réservé par les serpents, aussi il accompagna Kim pour l'entraînement, lui roulant un galoche comme toujours il lui dit à tout à l'heure. Puis venait le moment d'être seul.
Oui, celui qu'il préférait, en face du lac. Oh il ne faisait pas super beau mais il y avait suffisamment de soleil pour ne pas craindre une averse avant deux ou trois heures. Et oui, même à Poudlard on pouvait s'improviser miss météo.

Cependant un groupe de premières années de Serdaigle avait squatté l'endroit, et H n'avait pas spécialement envie de latter tout ce beau monde. Bien sûr, à sept contre un il avait sa chance, seulement la flemme était là, paresse un jour, paresse toujours.
Soupirant et en appelant aux forces divines pour supplicier ces gamines, le lion dut se trouver un nouveau coin tranquille pour méditer.
Et comme le génie qu'il était, il n'eut pas trop de mal à trouver … la forêt était l'endroit le plus calme.
Un peu de soleil, un pouillème de vent, pas besoin de plus pour se retrouver au calme.
S'étirant un coup, il s'allongea à l'ombre d'un grand arbre, les bras croisés derrière sa tête.

Avant de fermer les yeux, il jeta un coup d'oeil à ce qu'il pouvait apercevoir de l'école.
En fait il était déjà venu ici, fin, pas dans les mêmes conditions … ouais, c'était ici qu'il avait fui avec Erin la dernière fois, le même endroit où il lui avait roulé un patin dont elle devait encore ce souvenir la pucelle. Ouais, il pouvait même voir la serre qu'il avait cramé, fin que personne n'avait cramé même s'il était responsable de cet incendie, il n'y avait que la brigadière et lui qui le savaient … et Kim peut être … et Elena … et … bah ça déjà pas mal.
Et après quelques instants de blase intensive, il joua tout seul au jeu du 'à quoi ressemble ce nuage de forme tendancieuse ?'.
Mais cela ne l'occupa qu'un moment, alors venait le temps de la méditation.

Apaisement par le calme, il en avait besoin en ce moment, le Quidditch ne suffisait plus comme purgatoire. Ses yeux se fermèrent, tranquillement et son esprit vagabonda entre méditations métaphysiques et questions existentielles comme le fait de savoir si les chocogrenouilles étaient dirigées par imperium.
Puis une odeur de sucre s'approcha, fin, une odeur sucrée, avec un peu de sueur aussi, mais ça c'était pas un problème, le soucis c'était qu'on venait ENCORE le faire chier, ne pouvait il jamais être seul ?!

Puis les yeux fermés, il remarqua un changement d'ensoleillement. Oh ça faisait à peine une heure qu'il était là, pourquoi pile poil pendant la transition avec l'inconscient ? Il avait gueuler : don't stop me now ! Mais flemme, surtout là.
Donc comme un brave type en train de se reposer, il écouta que d'une oreille ce qu'on avait à lui dire.

« Mercurius Yakovsky ? »

Alors déjà quel était le débile qui l'appelait par son prénom … il soupira en guise de réponse.

"Je suis Anastazia Vodianova, en 6ème année chez Poufsouffle. On m'a dis que tu étais un crack en étude des nuisibles, mais je ne m'attendais pas à te trouver là. Quoi qu'en soi, ça me paraît plutôt logique finalement. "

Et la réponse cingla sur un ton calme et blasé.

« Tu me caches le soleil ... »

Pas d'insultes ? Mais c'était qu'elle était chanceuse la miss Vodkanova, un nom facile à retenir, vu que lui même était d'origine russe, même s'il avait été adopté et passé à oubliator donc possédait plus une culture anglaise, bref c'est compliqué m'voyez …
Fin pour lui, porter un nom d'alcool c'était la classe, seul soucis, Poufsouffle. Bof, suffisait de lui enlever sa robe et ça se verrait plus. Fin pas pour tromper, non, c'est vrai que c'était pas du tout le genre de H … ( en fait elle avait peut être raison d'être vraiment jalouse )
Bref comme elle ne semblait pas se décaler, il ouvrit les yeux, clignant un coup pour s'habituer à la luminosité changeante.
Cette miss Vodkanova lui tendait la main. What dafuck ? Ah bah si évidemment ! Elle voulait l'aider à se relever, bien sympa la miss, bon bah voilà.
H attrapa la main tendue en essayant de se relever, mais visiblement c'était pas ça l'idée, et la miss pouffy manqua de se manger et le Gryffondor de ne pas se relever. En fait, ça ça serait la version pour Kim … nan en vrai ça s'était passé différemment …

H avait attrapé la main pour se relever, mais avec son poids et l'absence de tenue de la demoiselle, elle lui était un peu tombée dessus. Je vous laisse imaginé les idées que la copine du captain des lions pourrait se faire. Une miss, tombée sur H … position tendancieuse, presque face contre la sienne … et le lion qui avait essayé de la repousser donc fatalement la main gauche était au niveau du torse de la Poufsouffle … fin plutôt sur la poitrine. Bon ok carrément sur la poitrine ! Il y avait de quoi se faire des idées là.
Une fois la 'présentation' faite, il dit au bout d'une minute :

« Tu m'écrases un peu là ... »

Juste un doigt comme aurait dit l'autre, bien qu'il soit question de vodka plus que de whisky, BREF.
Comme elle ne semblait pas bouger et avoir le temps de réaction d'un verracrasse tétraplégique, le lion lâcha la main de la miss, encore un signe qui aurait pu prêter à confusion, et appuyant contre sa poitrine avec la gauche plus une poussée sur le coté par la droite, il la dégagea avec une force que l'on pourrait qualifier de discutable, tant dans l'amplitude que dans l'intention. Ça ressemblait plus à fait moi de la place qu'à bouge de là. Notez l'absence d'insultes au passage.
Une fois la situation 'réglée', le Gryffondor se releva donc seul, et dépoussiéra un peu sa robe, il avait horreur de porter une tenue sale, alors c'était le minimum vital et acceptable pour lui, bien que l'absence de vêtement ne le gênait pas … BREF ce n'était pas le sujet.

Finissant le travail de dépoussiérage, il lui demanda le pourquoi de sa venue en ses termes :

« Donc c'est pour quoi ? »
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyDim 10 Mar - 22:39

Debout, bien ancrée sur le sol avec ses deux pieds et sans même se pencher elle lui avait tendu la main pour qu’il la lui serre. Elle attendit quelques instants au moins une réponse qui prouverait qu’il n’était pas mort. Bon, ce ne fut pas vraiment ce à quoi elle s’attendait mais tant pis. Elle s’en contenterait. Nullement décontenancée par sa réponse cinglante, elle ne bougea pas d’un poil de scroutt et garda sa main tendue. Il fallait dire que vu ce qu’on lui avait raconté, le Mercurius que tout le monde imaginait lui aurait plutôt sauté au visage pour le lacérer. Un sourire victorieux s’étira doucement sur ses lèvres. Elle avait encore remporté une victoire contre les préjugés. Enfin … pour le moment. Mais c’était déjà bien, il avait l’air grincheux, mais si elle le dérangeait c’était normal. Enfin, pour peu qu’elle se rende compte qu’elle le dérangeait. Faire de l’ombre n’était pas un crime après tout, et puis, elle était décidée à lui parler. Elle attendrait donc, plantée ici, tout le temps qu’il faudrait pour qu’il daigne formuler une réponse réelle, pas juste une plainte et un grognement.
Son visage s’éclaira quand elle remarqua un changement significatif dans son attitude, enfin, il clignait des yeux quoi. Il acceptait de lui parler. Quand elle le vit tendre à son tour sa main ver elle, la première chose qui lui vint à l’esprit fut : Mais pourquoi ne se lève-t-il pas avant ? Ce serait sûrement bien plus pratique. Mais elle ne tarda pas à comprendre. Il semblait qu’il n’avait pas très bien compris l’intention de la petite Poufsouffle et il semblait aussi qu’elle n’était pas aussi bien ancrée que ce qu’elle pensait, et si on y ajoutait l’effet de surprise et la force du Gryffondor, ce qui allait arriver paraissait inévitable. Il tira fort, un peu trop sur sa main pour essayer de se relever, elle eut tout juste le temps d’ouvrir grand ses yeux qui étaient maintenant ronds comme des billes avant de se retrouver à plat ventre sur lui. Singulière façon de se présenter. Elle était tellement absorbée par la façon dont les choses s’étaient passées qu’elle ne remarquait même pas qu’il appuyait contre sa poitrine, ni même qu’ils se tenaient encore la main. C’est le souffle du Gryffondor qui la ramena à la réalité, il n’avait pas dû passer au lavage des dents après s’être rendu au buffet ce matin mais peu importe, ce n’était pas le plus important. Sûrement qu’elle devait s’enlever oui, possible lais elle ne le fit pas. Pourquoi ? Parce que finalement, à part son sein opprimé, cette position n’était pas si inconfortable. Mais manifestement, ce n’était pas l’avis de H, il fallait dire que c’était facile pour elle de trouver cela confortable, elle était au-dessus, alors que lui avait à supporter le poids de la jeune fille. Elle devenait égoïste là. Elle commençait à se dire que de toute manière ce ne serait pas très pratique pour discuter, et surtout pour essayer de réfléchir.


« Tu m'écrases un peu là ... »

Et bam. La sentence était tombée, elle ne pouvait plus l’ignorer. Mais comment s’enlever ? Il y avait tellement de manières différentes de se relever qu’elle ne savait pas laquelle choisir. Il fallait qu’elle fasse attention de ne pas lui faire mal en s’appuyant sur lui, qu’elle fasse aussi attention à ne pas retomber sur lui, à ne pas trébucher sur ses jambes ou sur son corps, à ne pas lui donner de coups et … elle n’eut pas le temps d’arriver au bout de sa réflexion qu’elle n’était déjà plus sur lui. Il l’avait basculée sur le côté. Ah oui, vu comme ça, ça paraissait être une bonne idée. Elle aurait aussi pu s’appuyer contre le sol ou … rien. Là, il fallait qu’elle se lève. En tout cas, lui ne l’avait pas attendue, il était déjà en train de se nettoyer. Bien sûr qu’elle allait se lever mais avant …

« Dommage. Ce n’était pas si inconfortable. »

Encore une fois elle avait pensé à voix haute, contrariant même tout ce à quoi elle venait de réfléchir. Oui, réfléchis Anya, pas pratique pour parler, pas confortable pour lui. Voilà que ça lui revenait. Elle finit par se relever péniblement, en manquant de se rétamer encore une fois, c’était mauvais pour elle de faire quoi que ce soit lorsqu’elle réfléchissait.

« Donc c'est pour quoi ? »

Elle entendit parfaitement sa question mais ne l’assimila pas tout de suite. Elle lui posa une autre question, elle ne pouvait pas s’en empêcher.

« T’es Russe ? Parce que je me disais que ‘Yakovsky’ ça fait vachement Russe comme nom. »

Et voilà, elle n’avait pas réussi, sa curiosité l’avait emporté et elle n’avait pu réprimer cette question avant même de répondre à la sienne. Cette gamina était impossible. Et puis elle se dit qu’elle aussi avait un nom qui faisait « vachement Russe » même si c’était Polonais. Elle se gratta furieusement la tête pendant qu’il lui répondait. Elle devait avoir de la poussière partout dans les cheveux tant ça la démangeait. Puis, elle eut une illumination. Elle se rappela soudainement le but de sa visite, autre que celui de vérifier ce qui se disait sur Mercurius H. Yakovsky : L’étude des nuisibles.

« Je me demandais simplement le poids maximum qu’un hibou pouvait transporter. Je sais que c‘est pas vraiment de l’étude de nuisibles mais personne n’arrivait à me répondre alors j’avais songé à faire une expérience et puis j’ai entendu parler de toi et j’me suis dit que ça ne me coûterait rien de venir te voir et que si tu n’avais pas la réponse je pourrais toujours faire mon expérience. »

Elle cligna deux fois des yeux et lui sourit, de ce petit sourire dont elle ne se débarrassait jamais. Elle savait aussi qu’il étudiait en 5ème année, c’est-à-dire une année de moins qu’elle mais ça ne la gênait pas plus que cela. Si elle voulait savoir quelque chose, elle posait sa question et n’avait absolument jamais honte, pas de fierté exacerbée.
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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyLun 11 Mar - 0:33

D'ordinaire, H n'aurait pas été contre peloter une demoiselle allongée sur lui de façon plus que tendancieuse. C'était que ces petits, ou pas d'ailleurs, monticules de chair que les demoiselles avaient était des plus agréable. Moelleux et confortables, comme des cousins, mais autoportés. Enfin, ça dépendait des demoiselles encore une fois, et si certaines approchaient la planche à pain standard, d'autres se démarquaient du lot en affichant ouvertement des flotteurs à l'intérieur desquels on aurait pu s'étouffer, arme redoutable que la mamelle, plus d'un homme avait du s'y faire prendre.
Mais pas H, non pas lui ! Qui avait plus tendance à collectionner les planches à pain qu'autre chose, en même temps dans un collège, difficile de trouver autre chose.
Fin il fallait dire que Kim ne s'en sortait pas trop mal à ce niveau, oui elle avait ce qui fallait où il fallait, mais ce n'était point là gage de fidélité. Trop c'était moche, pas assez, c'était laid. Le capitaine des lions sélectif ? Non, juste un peu, après tout, il pouvait se le permettre.
Ce n'était peut être pas le plus gros collectionneur de nanas à Poudlard, mais disons qu'il avait déjà vu certaines de … très près et en détail dirons nous, pour ne pas choquer les âmes sensibles.
Fin ci cette petite Pouffy voulait tirer son coup, il fallait être plus direct pardi ! Tout le monde savait que H n'était pas un modèle de tendresse et de tact. Ou alors elle avait une approche plus sauvage …

Ou pas en fait.
Bref, le lion se demandait vraiment qui était cette allumée qui venait tenter sa chance de lui parler de manière si maladroite, et pas vraiment réfléchie à vrai dire. Elle, elle semblait avoir le QI pour être dresseuse de bubobulbes …
Fin elle faisait ce qu'elle voulait, mais devant la forêt comme ça, c'était pas très futé, ou alors elle avait drôlement envie et c'était une adepte de la petite sauterie champêtre.

« Dommage. Ce n’était pas si inconfortable. »

H s'arrêta net. Et sa réflexion mentale ne fut pas dépourvue d'un fond de vérité.

*A la sal*pe ! *

Sale ! Très sale l'invitation au gangbangstyle. C'était carrément une proposition là, ça en avait tout l'air, et bah qui aurait cru en voyant sa petite tête de gamine candide qu'au fond elle aimait la … BREF ! Pour des raisons d'accès, nous censurerons la suite de passage, remerciez les mineurs.
A coup sûr elle était nue sous son petite uniforme de Poufsouffle un peu trop large pour elle cette cochonne. Son corps, mouillé la sueur d'une féminité ardente dont le seul désire était l'appel de l'homme pour satisfaire ses besoins les plus naturelles. Espèce de lordosée de la vie mue d'un désire exiguë qui ne trouvait de finalité que dans l'acte de complaisance, un plaisir charnel nécessaire.
Elle qui l'appelait, criait à la passion, au désir et à …

« T’es Russe ? Parce que je me disais que ‘Yakovsky’ ça fait vachement Russe comme nom. »

Non en fait elle était juste débile, maladroite et débile.
H soupira. Il aurait bien voulu lui dire que non, c'était d'une planète étrangère où on cultivait des scrouts bleus par paquet dix et où on marchait sur les oreilles parce que sinon on se faisait agresser par la police des nymphomanes troncs, mais elle aurait encore été capable de lui demander la signification de nymphomane, donc il oublia vite cette question.
Et il lui répondit alors qu'elle se crêpait seule le chignon, au sens physique du terme.

« Euh nan je suis anglais … mais c'est originaire de Russie ouais ... »

Pas besoin de plus, de toute façon, ça se compliquait s'il essayait d'expliquer, donc il oublia assez vite l'idée. En fait, il se demanda même s'il n'aurait pas eu mieux fait de rester allonger, parce que là, elle devait lui faire perdre son temps de sieste, où il aurait sans doute préféré être seul, ou accompagné d'une donzelle, mais pas pour bavarder, à moins que la langue des signes eut évolué.
Aussi, après cette brève explication, elle prit un air niais, puis eut comme une intervention divine qui put se lire sur son visage, son faciès prenant un aspect des plus … dingues. Oui c'était bien le mot, dingue, mais pas moins charmeur, en fait, elle était plutôt pas mal de près, une bonne chose. Surtout si on ajoutait à ça, la sueur, la nudité, et non pas la nullité, et un sein pas trop dégueulasse au toucher … BREF !

« Je me demandais simplement le poids maximum qu’un hibou pouvait transporter. Je sais que c‘est pas vraiment de l’étude de nuisibles mais personne n’arrivait à me répondre alors j’avais songé à faire une expérience et puis j’ai entendu parler de toi et j’me suis dit que ça ne me coûterait rien de venir te voir et que si tu n’avais pas la réponse je pourrais toujours faire mon expérience. »

*Quand j'avance toi tu recules … comment veux tu, comment veux tu que je t'en.... What dafuck ? *

What dafuck ?! Elle était fin cinglée la Pouffy, mais cinglée de chez cinglée quoi, du genre à être internée à Sainte-Mangouste et à tourner en string autour d'une table en répétant le mot canard.
Elle avait qu'à tester, mais pourquoi le demander à lui ? Il n'était pas marchand de hiboux que diable ! Ou alors elle prenait l'étude des nuisibles pour une sorte d'animalerie, pis les hiboux quoi, c'était presque aussi intéressant que le cours du professeur Woods avant qu'il ne rende l'âme, paix à sa travelo attitude.

Le lion haussa les épaules.
Bon il lui fallait toujours une réponse à celle là, un peu comme les gamins en fait, enfin le Gryffondor était mal placé pour critiquer, il était un peu comme ça lui aussi, un peu beaucoup d'ailleurs.
Se grattant l'arrière du crâne avec une moue de réflexion particulièrement poussée, il s'adonna enfin à une réponse.

« Bah ça dépend de la race de ton hibou, de sa taille, de son âge et de la distance. »

Pas très probant, il reprit finalement.

« Franchement, j'pense qu'un hibou normal peut te porter un balais sans trop de problèmes, mais faut pas poser des trucs trop lourds, surtout si c'est sur une longue distance. L'idéal, c'est un petit paquet, avec ça faudrait pas pousser. Clair que si c'est sur une longue distance, vaut mieux pas trop lui en demander. Mais si c'est pour la zone, je pense qu'il peut porter un bon kilo. »

C'était hasardeux comme réponse, mais l'expert n'avait pas fini de partager sa science, ô combien précieuse, du hibou voyageur.

« Le top, c'est un grand-duc, en général ils sont robustes et endurants, mais capricieux, et ils coûtent en général chers à l'achat, par contre t'auras pas de soucis avec eux après. Ils sont fidèles. Moi j'en ai un, il a aucun soucis pour porter un balais ou mes affaires de Quidditch. Les chouettes c'est pas top pour le matériel lourd, mais elles sont en générales plus affectueuses, des animaux plus dociles, moins caractériels. »

Mais une chose dérangeait le dit Mercurius.

« Mais pourquoi tu m'demandes ça toi ? »
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Anastazia Vodianova
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyMar 12 Mar - 17:41

Quand elle eut terminé de se gratter la tête, elle l’écouta parler. Il parlait beaucoup. On disait que les filles aimaient jacter mais il n’était pas mal non plus dans son genre. Elle ne l’aurait jamais cru. Toujours se méfier des apparences. Elle l’écouta néanmoins avec beaucoup d’attention. Pas sûre qu’elle retienne tout ce qu’il venait de dire mais bon. Peu lui importait. Elle avait pu constater qu’il n’était pas comme on le disait. Et puis il ne l’avait pas frappée. Pas sûre que si elle continuait à être aussi cruche il ne l’enverrait pas dans le premier arbre venu.

Elle eut peur l’espace d’un instant qu’il ne lui réponde pas, il semblait si concentré qu’elle se demandait s’il ne se demandait pas s’il devait l’envoyer bouler. C’était bizarre de le voir concentré. On ne l’imaginait pas vraiment réfléchir. Il paraissait tellement plus direct et moins dans la réflexion. Plus brute de décoffrage en fait.

Bon, Les hiboux. Des charges relativement lourdes. Hmm. Ok. Bien. Est-ce qu’il avait déjà testé pour le « bon kilo » ? Parce que bon, elle voulait bien le croire mais s’il lui racontait des cracks ça ne servirait pas à grand-chose. Elle décida de garder sa remarque pour elle. Après tout, elle venait l’enquiquiner avec ses questions, elle n’allait pas en plus en rajouter une couche. Un grand-duc ? Elle n’en possédait pas. Peut-être en demanderait-elle un à ses parents. Il lui arrivait parfois d’avoir des colis un peu lourds et elle avait peur de le faire porter par sa petite chouette alors elle attendait ou empruntait un hibou qui lui paraissait plus robuste. Mais elle ne voulait pas se séparer de sa petite hulotte qu’elle aimait énormément. Peut-être quand elle serait … enfin … morte quoi. Peut-être oui … Et elle était si gentille avec elle cette petite chouette.

C’est pour ça qu’elle l’avait voulue à l’animalerie, elle avait besoin d’un autre animal qui soit affectueux avec elle. Pas vraiment besoin mais elle en avait envie, c’était déjà bien assez. Quoi qu’elle ait demandé à ses parents elle l’aurait très probablement eu de toute façon.
Son père n’avait pas gardé sa politique sévère très longtemps. Bien sûr, il demeurait le plus froid et distant possible parce que d’après la grand-mère c’était ce qu’il fallait faire avec les enfants. Pour qu’ils apprennent la vie ou une chose dans ce goût-là. Rien que la mère d’Anya n’ait mis en pratique en tout cas. Sa douce mère avait toujours privilégié les démonstrations d’amour en tous genres. Et ne parlons pas de son grand-père maternel, son seul vrai ami si on oubliait Ethan. Au moins il n’était pas aussi aigri que cette vieille babcia et il daignait lui adresser la parole lui au moins. Enfin, tout ceci faisait partie du passé. Maintenant, elle voyait tellement peu son grand-père et il devenait si faible à cause de la maladie qu’ils ne pouvaient plus faire les fous dans le jardin comme avant. Elle ne voyait toujours pas sa grand-mère paternelle qui ne la jugeait toujours pas digne d’elle, la fourbe. Sa mère était toujours fidèle à elle-même, une qualité qu’elle aura réussi à transmettre à sa chère fille. Quant à son père, l’éloignement avait eu du bon sur lui, il n’était plus si froid, il préférait profiter de ces moments où il pouvait voir son unique enfant. Néanmoins, elle avait toujours aimé sa famille, même ceux qui la rejetaient parce qu’elle était le fruit de l’union qui avait souillé leur si beau sang pur.
Foutaises. La pureté du sang n’importait pas plus que la couleur des chaussettes.

Parfois, Anya se demandait si elle rejoindrait la résistance. Mais étonnamment, la réponse était toujours négative. Elle avait beau partager certaines de leurs idées, jamais elle n’accepterait de les faire adopter par la force et le fer. Elle ne s’était jamais battue – pas physiquement du moins – pour ce qu’elle estimait juste et ne comptait pas le faire maintenant. Et dans ces moments-ci, elle repensait à ce qu’avait dis Nicci sur les Né-moldus soit disant voleurs de magie. Jamais la petite brune n’aurait pu croire une chose pareille. C’était même physiquement impossible. Comment pouvait-on voler de la magie ? Elle était chagrinée que cette petite Poufsouffle si ouverte pourtant finisse par penser ce genre de choses mais ne comptait pas la mettre aux oubliettes pour ça. Peut-être qu’avec le temps elle arriverait à la faire changer d’avis qui sait.
Pendant que la Polonaise menait sa petite réflexion, un silence s’installa. Elle n’y fit pas attention et ne redescendit sur Terre qu’en entendant Yakosvky le briser.


« Mais pourquoi tu m'demandes ça toi ? »

Ah oui, très bonne question. Un peu étrange aussi. Si elle le demandait c’est qu’elle voulait vraiment connaître la réponse non ? Elle haussa un sourcil tout en le dévisageant. De toute façon, qui était-elle pour juger de l’étrangeté des gens puisqu’elle n’était pas non plus un modèle de normalité (au sens où la plupart des gens comprenaient ce mot).
Mais il n’y avait pas que ça. Pouvait-elle décemment lui dire qu’elle était venue voir si ce que les gens disaient était vrai ? Il aurait l’impression qu’elle le prenait pour un animal de foire et Merlin savait que ce n’était absolument pas vrai. Elle avait été mené en premier par sa volonté de voir qui était celui qui connaissait si bien les nuisibles. Bon. Assez de réflexion, ça ne menait pas à grand-chose généralement.


« Ben parce que j’voulais connaître la réponse. Et puis on m’a dit que t’étais une grosse brute alors j’en ai déduis que tu ne devais pas être si méchant que ça. »

Et voilà. Tout en finesse, bravo Anastazia. Maintenant tu as deux fois plus de chances de te faire casser la tête. Mais ça, bien entendu, elle s’en contre-fichait. Rien d’autre n’importait que de dire ce qui lui passait par l’esprit. Puis elle enchaîna, comme si tout coulait de source.


« Et sinon, tu aimes faire quoi dans la vie à part étudier les nuisibles ? »

Est-ce qu’elle avait peur qu’il lui réponde : « cogner sur les Poufsouffles » ? Non. Même pas. C’est tout juste si elle avait songé à y penser. Un jour peut-être essaierait-elle de réfléchir aux conséquences avant d’agir. Mais pour le moment, elle se contentait de faire ce qui lui passait par la tête et d’ensuite subir les conséquences qui allaient avec. La plupart du temps ça finissait plutôt mal.
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyVen 15 Mar - 22:02

D'ici peu, H allait devenir le parrain de la mafia de Poudlard. Il serait l'élève le plus puissant de par son statut, en plus d'être le meilleur baguette en main, cette suprématie, il la devait non pas à un travail, mais à une attitude, une mentalité, comme il était rare d'en voir parmi les élèves, un requin dans un tas de poissons.
Fini le temps où se balader dans les couloirs était sans risque, bientôt, avec l'arrivée du cartel, les choses changeraient, et c'était H qui instaurerait une vraie loi à Poudlard.
Mais ça, la petite Pouffy devait l'ignorer. Pire, elle s'en foutait, un degré de sadisme élevé aurait tout faire par manipuler la chaudasse et l'amener à commettre une faute pour la pulvériser, mais H n'était pas de ce bois là. Pas besoin de raison, pas besoin d'excuses.

Pourtant elle avait l'air sympa … et malgré son coté maladroit, vraiment maladroit, elle était d'une gentillesse à faire pâlir un troll, limite si on la cognait, on avait l'impression qu'elle disait merci. Et ça, ça mettait H sur le cul. Imaginer qu'une gamine d'un an de moins que lui soit aussi sympa le dégoûtait presque du genre humain, pour la simple et bonne raison que dans ce monde, elle ne pourrait jamais se faire de place, elle était bien trop différente de ce qui était 'la norme', dont H ne faisait pas partie, mais qu'il avait fait sauté pour prendre une place non négligeable malgré ses énormes différences avec le commun.
Elle, cette miss Vodkanova, elle ne pourrait tout simplement jamais exister et faire de grandes choses, elle mourrait avant, par imprudence, inconscience ou gentillesse. Oui, elle n'avait pas lieu d'exister en fait.

En fait, le lion se foutait bien de savoir pourquoi elle était là, sorte d'ange pervers tombé du ciel pour adoucir les mœurs et … durcir autre chose … BREF.
Elle était si candide, que cela pouvait presque être une invitation à la perversion. Le Gryffondor imaginait son joli minois se tordre de douleur, cela lui semblait si merveilleux, si bon, que le simple fait de l'imaginer lui coupait presque toute envie de la torturer pour voir si c'était effectivement le cas.
Elle avait de la chance cette petite, vraiment beaucoup.

« Ben parce que j’voulais connaître la réponse. Et puis on m’a dit que t’étais une grosse brute alors j’en ai déduis que tu ne devais pas être si méchant que ça. »

Erreur 404. là yavait un soucis, fallait faire appel au débogage.
On lui avait dit que H était une brute et violent, ce qui était effectivement le cas, il l'admettait lui même, mais elle, ça l'émoustillait encore plus du coup elle pensait que ce n'était pas le cas et elle avait envie de venir le voir.
Une masochiste qui avait envie de …

Elle était cinglée cette miss, complètement jetée, mais H aimait ça. Cette folie douce était si agréable, ce sens de l'abject logique normalisée n'avait pas de place avec elle, et avec lui non plus, alors du coup, on pouvait presque parler librement. Elle … elle était spéciale …

« Et sinon, tu aimes faire quoi dans la vie à part étudier les nuisibles ? »

La première réponse que H eut en tête fut : violenter les Poufsouffles. Parce qu'elle en était, et que foncièrement, c'était son trip, sa came.
En vrai, il y avait peu de choses qui intéressait le lion, et on pouvait ramener à une simple énumération qui tenait sur les doigts d'une main.

« Bah j'aime bien le Quidditch, j'adore même ça … j'aime lancer des sorts de magie noire. Entendre les os craquer, me battre, et ... »

C'était très naturel comme réponse, balancé comme ça, sur un plateau, sans grandes phrases, juste comme si de rien n'était, à la manière d'une conversation de comptoir entre deux piliers fin saouls et qui se découvraient une amitié alcoolisée avant de finir en trip cuir-moustache.
D'ailleurs, il y avait une autre chose qu'il aimait indirectement, torturer, tuer, l'odeur du sang, mais ça, ça ne regardait que lui.
Haussant les épaules, il ajouta alors :

« Bon tu viens on bouge … on va prendre racine. »

Alors qu'elle avait le cerveau lent et qu'elle devait sans doute mettre du temps pour comprendre, du moins H trouva qu'il en fut ainsi, il l'attrapa par la manche et la tira un brin en direction de la forêt.
Après avoir passé les arbres, il la lâcha avant de se promener et de marcher gentiment.

« D'habitude j'aime pas trop les forêts, mais là il fait pas moche alors c'est sympa de se balader là tu trouves pas ? »

Il ne lui laissa pas vraiment le temps de répondre.

« C'est calme, reposant, personne pour gueuler ou faire chier … »

Le lion tourna ensuite la tête vers elle pour lui raconter sa vie, ou du moins une partie de celle ci.

« Oh t'sais que l'autre coup en retenue avec d'Uberville, on a croisé un chien géant à trois têtes … un truc de fou ! Si le bestiaux m'avait pas bavé dessus, je l'aurais bien caressé mais c't'enflure a daubé ma robe, alors du coup on l'a tatané sévère. D'ailleurs on a même croisé des accromentules géantes, des saloperies ces trucs là, en plus c'est relativement balèze … on a été obligé de se barrer dans un truc métallique qui vole. J'sais pas si t'as vu mon super atterrissage en début d'année dans le parc avec … »

Il fit craquer sa nuque en tournant la tête tout en continuant de marcher.

« Bref c'est super comme endroit. »

Alors il la regarda et lui demanda aussitôt.

« Et toi miss Anya … qu'est ce que t'aimes à part faire chier les gens pendant leur sieste ? »

C'était demandé gentiment, et avec le sourire.
Après tout, pourquoi se prendre la tête à lui tabasser la gueule ? Ouais, elle était sympa comme gamine, fallait pas le chercher le pépère H, mais si on était sympa, pas de raison qu'il le soit pas. Pis elle était différente du reste, un peu comme si on avait appliqué un système d'autodéfense sur lui. Sauf que là, pas de pancarte attention chien méchant.

La forêt interdite était bien sympa, tranquille, on pouvait discuter sans être interrompu, ou alors par une curiosité qu'elle renfermait, et c'était tout aussi intéressant. Et pis, si jamais un prof se ramenait, l'attrapeur des lions savaient comment faire, il n'aurait aucun scrupule à attaquer sans sommation, il n'aimait pas être dérangé. Surtout pas quand le moment lui semblait sympa.
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Anastazia Vodianova
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyMer 20 Mar - 12:59

Elle souriait en opinant du chef. Et c’était tout. Elle se contentait d’approuver sans rien dire parce que justement … elle ne voyait pas quoi dire. Une manière comme une autre d’agir. Il lui aurait dis qu’il sacrifiait des petites filles blondes pour des rituels sataniques avant le petit déjeuner et qu’il buvait du sang de licorne que ça ne l’aurait pas plus dérangée. Elle aurait continué à opiner, bien trop contente qu’il daigne lui répondre.
Il fallait dire qu’habituellement, les personnes à qui elle posait des questions l’ignoraient royalement ou bien elles la frappaient. C’était au choix. Mais lui, il lui répondait tout simplement, et ça l’enchantait. Bien sûr, s’il l’avait frappée elle n’aurait pas fait de scandales ou quoi, elle n’aurait sûrement rien dis mais bon, ça changeait.
Alors comme ça il aimait le quidditch ? Oh ! Elle pas tellement mais elle avait rejoint l’équipe parce que personne ne voulait s’y présenter. Alors elle n’était pas toujours très forte mais au moins elle participait. Sa  mère lui avait souvent dis que c’était le plus important.
Ça avait tout l’air d’une réponse spontanée. Anya avait toujours aimé les réponses spontanées. Il fallait dire qu’elle ne réfléchissait pas très souvent avant de parler. Quand même, aimer se battre était tellement à l’opposée d’elle. Elle qui n’était que pour que tout le monde soit sympa avec tout le monde. Pas du tout dans l’optique du monde réel, à l’extérieur de Poudlard. Encore bien trop dans sa bulle. Bulle qui éclaterait très probablement quand elle verrait ce qu’il en était réellement à l’extérieur. A moins qu’elle n’arrive à aller dans un endroit où sa petite bulle serait préservée. Oui, c’est sûrement ce qu’elle essaierait de faire.

Il voulait bouger ? Ah, euh oui, pourquoi pas, ce serait une bonne chose ! Elle ne nota même pas ce qui semblait de très loin être un jeu de mot sur le fait de prendre racine à côté de la forêt. Enfin bon …


« D'habitude j'aime pas trop les forêts, mais là il fait pas moche alors c'est sympa de se balader là tu trouves pas ? »

Oh une question ! C’était sympa de se préoccuper d’elle ! Elle s’empressa de sauter sur l’occasion pour parler.

« Oh oui je … »

Ah, non. En fait ce n’était pas vraiment à elle de parler. Est-ce qu’il fallait qu’elle arrête de répondre aux questions ? Ou alors il ne l’avait pas entendue parler peut-être. Oui, c’était sûrement ça. Et comme elle avait beaucoup envie de lui faire partager son avis sur la forêt interdite et surtout sur les forêts en général, elle attendrait qu’il ait fini de parler pour pouvoir déballer son sac. Elle aussi pouvait raconter plein de trucs parfois. Elle n’était pas trop comme Nicci-Rose à beaucoup plus écouter. C’était invivable de ne jamais exprimer son opinion. Enfin … c’était ce qu’elle pensait.

Ah ! Son récit avait l’air intéressant. Anya aimait beaucoup qu'on prenne de son temps pour lui raconter sa vie, elle s'intéressait à tout et la petite curieuse qu'elle était ne pouvait pas s'empêcher d'emmagasiner les ragots même si le plus souvent elle les oubliait très rapidement. Petite mémoire de poisson rouge … Enfin sauf lorsqu'il s'agissait de certains sorts qu'elle utilisait souvent ou alors qu'elle trouvait particulièrement intéressants.
La petite brune écarquilla les yeux autant qu'elle pu.

*Noooon ! Il est sérieux ? Il a vraiment … ? Han !*

Un énorme sourire s'était étiré sur ses lèvres. Qu'il dise vrai ou non, elle le croirait. Elle était assez crédule et gobait tout ce qu'il lui disait avec le sourire. Et là … elle était émerveillée.


« Et toi miss Anya … qu'est ce que t'aimes à part faire chier les gens pendant leur sieste ? »

« C'est vrai ? J'veux dire, t'as vraiment vu ça ? C'est drôlement cool ! Moi, le chien à trois têtes je crois que je l'aurais caressé quand même. Un peu de bave c'est pas si grave que ça quand même. Et puis, y'a bien un moyen de les rendre gentils, parce que j'imagine qu'il a du beaucoup t'aboyer dessus. Mais tu sais, faut pas trop se fier à ça. J'imagine que y'a plus méchant qu'un chien à trois têtes. Les acromentules géantes par exemple. Là, je t'envie. Tu sais, quand je serai plus grande j'aimerais bien étudier les acromentules. Ou alors les êtres de l'eau. Ouaip. J'trouve ça vachement intéressant. Mais j'veux pas travailler pour le ministère, enfin j'crois pas. Alors du coup j'suis un peu perdue mais c'est pas grave. Du coup en attendant d'être grande, je lis des livres et j'essaye de me balader dans la forêt sans trop me faire prendre. »

Fauuuux ! Elle ne faisait absolument pas attention de ne pas se faire prendre même si elle croyait le contraire. Elle était bien trop occupée à s'extasier sur l'intérieur de la forêt et tous les petits bruits qu'elle entendait. Elle continua de plus belle. Une sorte de petite vengeance. C'était à elle de monopoliser la parole un peu.

« Ouais, parce que j'adore les forêts tout ça, j'trouve ça super sympa. Même si la forêt interdite est un peu angoissante. Vers chez moi il y en avait une, mais elle n'était pas si sombre et il n'y avait pas de créatures magiques alors c'était moins drôle mais on pouvait y faire de jolies ballades. »

Elle eut un regard rêveur. Elle aimait beaucoup s'y balader avec Ethan. Il jouaient à des tas de jeux et elle lui montrait les progrès qu'elle faisait en magie.
Comme il était moldu, il était vraiment impressionné par ce qu'elle lui montrait. Il avaient bien fait en sorte qu'il fasse de la magie lui aussi mais ça n'a jamais fonctionné. Au bout d'un moment, elle a compris pourquoi. Elle était triste pour son ami mais comme il n'arrêtait pas de lui demander de lui montrer et bien elle faisait en sorte de progresser et de faire des sorts rigolos pour lui faire oublier que lui ne pourrait jamais le faire. Et dommage qu'il n'y ait pas eu de créatures magiques dans la forêt, elle aurait bien aimé lui montrer une licorne, pour sûr il aurait aimé.

Bon. Elle avait répondu à sa première question. Et tentait de se souvenir de la seconde qu'elle n'avait écoutée que très brièvement. Ah oui ! Ce qu'elle aimait faire. Bon, elle lui en avait déjà dis un peu en parlant des acromentules et des êtres de l'eau. Mais elle n'avait pas tout dis.


« Et bien, il y a un sort qui fait des tonnes de couleurs et que j'aime beaucoup, c'est mon papy qui me l'a appris. Sinon j'aime bien quand il y a beaucoup de vent, je l'écoute siffler dans mes oreilles, j'ai l'impression qu'il me parle alors forcément, je lui répond. Oh ! Et évidemment, j'adore grignoter tout le temps tout plein de friandises et de gâteaux. J'sais pas si j'ai vraiment des préférés. Je les mange tous et je profite de chaque sortie à Pré-au-Lard pour faire le plein. Mais comme généralement c'est un peu trop espacé, et bien mes parents m'en envoient directement par hibou quand je leur en demande. Ils sont sympa mes parents. Même si mon père voudrait que j'en mange moins. C'est à cause de babcia. Elle fait toujours sa rabat-joie. Mais bon, elle ne doit pas être si vilaine que ça au fond. Et puis bon, c'est ma grand-mère alors j'peux pas la détester. Ce ne serait pas gentil. Parce que j'essaye d'être gentille. Mais comme j'ai un peu de mal parfois, Nicci-Rose Bennett m'aide. Elle me dit un peu ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. Tu la connais Nicci-Rose ? Elle est Poufsouffle aussi, elle a un an de moins que moi et elle drôlement gentille. Je l’aime bien. »

En même temps, qui Anya n'aimait-elle pas ? Bon. Maintenant qu'elle lui avait sorti les informations les plus inintéressantes qu'elle avait en stock, elle tourna son regard vers lui. Ses yeux noirs brillaient pendant qu'elle posait sa question.

« Dis, Mercurius. Tu crois qu'on va croiser des acromentules géantes ? Ce serait la première fois que j'en verrais dans ma vie. J'espère qu'elles ne seront pas trop vilaines. Sinon, t'as l'air fort alors tu pourras peut-être faire quelque chose. A moins que ton truc métallique qui vole vienne à la rescousse. D'ailleurs. C'était quoi exactement ? Une sorte de boîte ? Parce qu'on ne m'en a pas parlé. Il faut dire que les gens qui veulent bien rester avec moi ne sont pas trop portés sur les ragots et quand je m'approche des gens ils ne parlent plus, ou presque. Un garçon m'a dis que c'était pour éviter de me donner de mauvaises idées. Je ne comprend pas pourquoi, j'vais pas m'envoler dans un truc métallique juste pour le plaisir … »

En fait si, elle en serait largement capable. Poussée par sa curiosité elle sauterait sans hésiter dans une boîte qui vole. Elle l'avait encore baigné dans les informations inutiles mais avait réussi à lui poser des questions. Espérons qu'il saurait démêler les informations utiles de celles qui l'étaient moins et qu'il serait à peu près arrivé à la suivre dans ses constantes digressions.


Spoiler:


Dernière édition par Anastazia Vodianova le Ven 19 Avr - 18:41, édité 1 fois
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Mercurius H. Yakovsky
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyMer 20 Mar - 22:25

La forêt interdite était disait on, un véritable repère à bizarrerie en tout genre, toute plus dangereuses les unes que les autres. Il n'en fallait pas moins pour intriguer H, et fatalement l'attirer. Il suffisait de dire créature et dangereuse dans la même phrase pour attirer son attention, simple non ? Et dire que les profs n'y avaient même pas pensé. Ah l'éducation c'est plus ce que c'était.
En fait, il avait vraiment mesuré l'importance de l'endroit qu'une fois la colle avec d'Urberville, paix à son âme. À ce brave type leur avait inconsciemment fait découvrir des trucs assez bizarres. Nan mais le chien géant à trois mètres, H était trop fan, et si on lui avait donné l'opportunité, il aurait probablement voulu se faire une combinaison de Quidditch en poil de Touffu.
Après les deux accromentules géantes et le truc en ferraille qui vole, c'était peut être un peu too much, mais ça restait une belle partie de rigolade tout de même, surtout vu les présents, à l'exception d'Eversman.

Et après, H fit une belle connerie, lancer la Pouffy sur un sujet. Elle n'arrêta pas de parler à toute vitesse, de ces gens qui ont tellement envie d'être écoutés qu'ils bazardent leur vie en dix longues minutes intensives et au bout desquelles on se rend compte soit qu'on a décroché dès le début et qu'on a rien retenu, ou alors que du liquide cérébrale nous coule par l'oreille.
Le Gryffondor étant selon certains dépourvu de centre de gestion de son corps localisé dans sa boîte crânienne, il aurait pu écouter. Mais lui, écouter quelqu'un ? Blaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaague !
Il n'arrivait déjà pas à s'écouter lui même, alors écouter les autres pensez donc …
Mais comme Kim n'était pas là, et que l'autre jouait les chaudières en chaleur avec pour envie de se faire peloter et … bref.

Elle déblatéra tellement qu'il ne finit par se concentrer que sur les questions et les sujets que son cerveau considérait comme nécessaire. Comme caresser la bestiole dont il voulait en faire une robe de sorcier, si elle le revoyait dans la forêt, nul doute qu'elle détalerait, pour la bonne et simple raison qu'elle devait se souvenir de la douleur qu'il lui avait infligé.
Elle était cinglée la miss Anya … vraiment cinglée, mais au moins, le lion ne se sentait pas comme une bête de foire à coté d'elle. Oui, il avait presque l'air normal, au fond, ça aurait pu le rassurer s'il en avait eu quelque chose à faire.

Ainsi, elle croyait qu'un lien du sang n'empêchait pas la haine ? Qu'elle découvre un jour ses enfants, si elle en a. Car le destin de ceux ci, c'est de bouffer leur parents, pour surpasser la génération d'avant, et l'homme était un loup pour l'homme, rien de plus à comprendre. Mais non, trop niaise et trop gentille pour le voir. Un peu à l'image de la miss belette, sauf qu'elle était suicidaire, dire qu'elle avait osé l'attaquer. Fin tenter … elle s'était foirée et avait subi, si Maxwell n'avait pas été là, elle aurait probablement pu crever en salle de magie noire. Elle avait eu de la chance … beaucoup de chance.

Quand la Pouffy eut fini ses explications, H essaya de se souvenir de toutes les questions. Tendu pour un type qui avait la mémoire plutôt courte, mais au moins il essayerait.
Allez let's go !

« Ouais, tu pourras demander à Zaza ou Erin, elles étaient là. »

Se grattant l'arrière du crâne, le lion poursuivit.

« Bah le soucis, c'est que pour le caresser, faut d'jà qu'y te bouffe pas, et comme il fait trois mètres, moi j'aurais pas essayé. Pis il a pourri ma tenue aussi ! Attends c'est de la saloperie ce truc … ça pue, ça colle, et c'est parti qu'après sept ou huit lavages, alors c'bon quoi, j'ai donné. »

Hein ! Allô ! Tu veux caresser un cerbère … mais allô quoi ! Je sais pas tu me reçois ? Allô, tu veux caresser un cerbère … c'est comme t'es un bloc de béton tu veux gagner le cent mètre papillon. Allô !

« Le Rccm c'est la bonne planque à ce qu'il paraît, James y bosse, il dirige le service des animaux, donc je connais un peu le truc. Franchement c'est pépère là bas. Pis là tu pourrais en voir des accromentules ... »

Sympathiques ces bestioles là. Fallait avoir un grain pour vouloir leur faire un câlin.

« Miss Belette ouais … fin vite fait. Elle est pas très douée et un peu conne … elle a essayé de m'attaquer une fois … si yavait pas eu Maxwell … bref … »

Ouais bref, valait mieux pas en parler.

« Bah le soucis si on en croise, c'est que je doute qu'elles soient sympas tu vois … pis j'ai pas spécialement envie qu'elles me bouffent la jambe tu vois, j'en ai un peu b'soin. Si yen a plus de quatre ou cinq, je crois qu'on est dans la merde. Au pire on fout le feu et on se casse … et c'te coup là, yaura pas de truc métallique pour nous sauver. Le ministère l'a embarqué. J'ai pas trop compris pourquoi. L'a pas du supporter l'atterrissage dans le parc le bestiaux. »

Elle n'était pas tentée par un tour de truc métallique en forme de boîte ? Oh ! Elle abusait là.

« Fin pourtant en faire un tour c'était vraiment sympa. Parce que en fait, tu peux aller aussi haut que sur un balais, ptête même plus, et il fait pas froid dedans, fin tu te bouffes pas l'air. Du coup c'est cool. En plus t'as une super vue sur le dessus de la forêt et même sur Poudlard. Moi j'ai bien aimé ... »

Si c'était à refaire, il aurait signé pour. Il était un peu tête brûlée. Un peu beaucoup, mais bon.
Ça ne regardait que lui après tout nan ?
Et elle, pauvre petite pouffy à l'air cruche, ne pouvait pas vraiment saisir la portée de ses pensées. Après tout, n'était il pas le 'meilleur élève' ? En terme de baston, c'était indéniable, en terme de pouvoir sur les autres, possible, mais cela suffisait il à être le meilleur ? Pour lui oui
il était au sommet de la chaîne alimentaire, ça lui suffisait, et le peuple poudlarien se devait le reconnaître comme légitime à ce poste. C'était ce qu'avait fait une partie de l'Elite en s'inclinant devant le Cartel. Ce petit comité d'élèves considérés par tous comme les meilleurs, et on disait que H le dirigeait. Ce qui n'était pas spécialement faux, mais pas vrai non plus. C'était bel et bien lui le patron de ça, mais il ne dirigeait pas au sens ou il donnait des ordres, nan … les membres savaient très bien ce qu'ils avaient à faire. Elena le savait, les Bedans le savait, et bien d'autre aussi. Mais les jumelles faisaient beaucoup de bruit, et ce que H appréciait chez elles, outre le trip d'un jour se faire les deux nanas pour voir si elles se ressemblaient vraiment de chez vraiment, c'était leur mordant, et surtout le franc parlé d'une des deux. Fin la plus bagarreuse, la plus violente. Il ne savait jamais les distinguer de toute manière.

Seulement là pour l'instant, il avait une question, et il savait à quoi il s'exposait en la posant … après tout, si elle était trop chiante, il l’assommerait et l'accrocherait avec un cantanae à un arbre. La forêt ferait le reste.

« Mais dis Anya … t'es toujours aussi bavarde ? Nan parce que là t'arrêtes pas de causer … fin c'pas un reproche … mais toi t'en tiens une couche. »

Pendant ce temps là, ils continuaient d'avancer, sans trop faire gaffe où ils allaient. À ne pas assez faire attention, il n'était pas improbable qu'ils se perdent. Quand on connaissait les deux phénomènes, ça semblait presque une évidence.
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Anastazia Vodianova
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyMar 21 Mai - 22:43

C'était fou quand même ce qui pouvait se passer dans une école de magie et les directeurs successifs avaient beau jurer par Merlin et les fondateurs que Poudlard était l'endroit le plus sûr de Grande-Bretagne, les élèves imprudents avaient toujours le moyen de mourir à cause d'on-ne-sait-trop-quelle créature magique. Dingue comme les gens pouvaient être hypocrites parfois … Ils renouvelaient année après année leur discours rassurant. Il leur suffirait de le dire une bonne fois pour toute, ça ne paraissait pas si compliqué. Quoi que ça la foutrait mal de dire qu'il y avait des créatures meurtrières qui menaçaient la vie des précieux enfants de cette école et puis certains prendraient ça carrément comme une invitation. Pas Anya évidemment. Enfin … elle finissait toujours par se retrouver dans la bouse de dragon jusqu'au cou mais ce n'était jamais intentionnel. Bon d'accord, un peu par curiosité parfois c'était vrai mais jamais pas pure provocation ou volonté de prouver qu'elle était capable de s'en sortir seule.
Mais l'histoire du chien à trois têtes et des acromentules géantes elle prenait sans se poser de questions. C'était tellement mieux de voir les créatures en vrai plutôt qu'illustrées dans de vieux, gros et poussiéreux bouquins.
Le ministère ? Non. Vraiment pas. Ça ne lui conviendrait pas. Elle n’arriverait tout simplement pas à s'adapter à eux et elle n'y survivrait pas longtemps. Non … Ce qu'elle voulait elle, c'était devenir chercheuse en magiezoologie. Elle avait lu ce nom dans un bouquin et trouvait que ça sonnait bien. Et puis elle ne voulait pas tuer des créatures mais les connaître, se faire accepter par elles. Et surtout voyager. Oh oui, elle aimerait beaucoup voyager, découvrir d'autres choses, d'autres manières de vivre tout ça, ça la fascinait aussi et peut-être qu'au fil de ses voyages elle trouverait comment apprivoiser des acromentules géantes. Elle ne voulait pas forcément courir de risques même s'il y en aurait, inévitablement.
Mais ce qu'il faudrait vraiment, ce serait qu'elle prenne conscience qu'il fallait qu'elle développe aussi la magie offensive si elle voulait y arriver.
Oh et puis peut-être qu'elle rejoindrait le ministère un jour, quand elle aurait atteint tous ses objectifs mais ce n'était pas envisageable pour le moment. Et puis elle aimait se dire qu'elle n'avait pas besoin du RCCM pour voir des acromentules. La preuve, il suffisait d'errer dans la forêt interdite.

Tiens. Il n'avait pas l'air de beaucoup apprécier Nicci-Rose. Ça n'étonnait pas plus que ça la brune au fond. Généralement les personnes très gentilles n'étaient que peu appréciées et reconnues par leurs pairs.

Plus Mercurius lui parlait de sa boîte en métallique plus elle avait envie d'y faire un tour. Mais ce qu'elle gardait le plus à l'esprit étaient les acromentules. Elle en venait même à se remémorer tout ce qu'elle savait sur ces créatures tout en écoutant le gryffondor d'une oreille distraite. Ah. Enfin ! Elle pouvait parler. La petite polonaise eut un sourire amusé. C'était drôle comme question. Mais le plus drôle était cette façon qu'il avait de se rattraper ou d'essayer de ne pas la vexer. C'était un peu étrange quand on voyait le personnage et la réputation qui allait avec. Puis elle arqua un sourcil. Ah elle était bavarde ? Oh. Il fallait dire qu'il n'était pas mal dans ce genre là lui non plus. Mais une chose à la fois il fallait qu'elle commente tout ce qu'elle avait entendu et plus ou moins enregistré.


« Peut-être que ça pue mais je suis sûr que ça doit être franchement mignon. Un peu comme une licorne tu vois ? Pas comme un boursoufflet mais l'idée est là.
Tu peux pas mettre le feu. Ça ferait brûler la forêt. Elle est si jolie ce serait dommage. Non. Le mieux serait encore d'essayer d'en faire des alliées. J'veux dire, un jour moi j'ai envie d'apprivoiser une acromentule. P'têtre pas l'élever dans mon salon mais j'aimerais bien avoir une amie comme ça. J'suis sûre que ça peut être super fidèles ces créatures. »


Elle en était même profondément convaincue. Oh oui, le monde est magnifique, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On ne faisait pas plus nunuche qu'elle. Elle aimait de toute façon toutes les créatures, même les plus rejetées et les plus difformes.

« Ouais c'est vrai, la plupart du temps j'suis bavarde. Mais encore ça dépend. Parfois j'ai pas grand chose à dire. Mais quand j'me retrouve avec des gens comme toi qui parlent beaucoup aussi ben j'peux pas m'en empêcher. Ma mère me disait que c'était mignon mais mon père lui trouvait ça barbant à la longue. Qu'est-ce que tu penses qu'on peut rencontrer dans cette forêt ? J'veux dire à part des acromentules et un chien à trois têtes ? »

Elle ne se souvenait même pas si elle avait déjà posé cette question mais puisqu'elle lui venait à l'esprit et qu'elle voulait savoir la réponse tout de suite elle la posait. Elle frétillait déjà d'impatience. Elle mourrait d'envie de voir des créatures magiques autres que des trucs qu'elle pouvait voir tous les jours. Un truc qui sorte bien de l'ordinaire quoi.
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MessageSujet: Re: Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] Petit problème d'ordre animal [Yakovsky] EmptyJeu 23 Mai - 23:36

La petite Anya.
Elle semblait si innocente, si candide, presque niaise. Ouais niaise … c'était étonnant tant elle était si … exubérante. Elle avait des gestes, des regards, des attitudes qui ne trompaient pas. Même ses bouts de phrases … ses insinuations salaces quand il l'avait peloter sans le faire exprès. Son envie quasi explicite de … oh pis merde ! Jamais on avait vu une Pouffy aussi dévergondée que celle ci.
En fait H n'arrivait pas à savoir si c'était purement de la provocation, un jeu sexuel auquel elle jouait, ou si simplement elle était naturellement comme ça.
Ça ne devait pas être les hormones qui la travaillaient, sinon au détour de cet arbre elle se serait jetée sur lui. À moins que cet arbre là ne soit plus adapté. Sauf si elle cherchait un petit tapis de mousse. Ou une pierre aiguisée si elle était dans un trip SM. Peut être qu'en fait elle attendait qu'il parte devant et qu'elle se déshabille pour se jeter ensuite sur lui.
En vrai elle était tout bonnement imprévisible cette nana, et au risque de passer pour de la bleusaille, le Gryffondor essayait de chasser diverses visions de son esprit.
La pauvre, si elle avait été légilimens … elle en aurait des vues que l'on taira sous peine de choquer la sensibilité des plus jeunes.

En fait il ne manquait que le décolleté pour que H puisse pleinement se faire une idée sur la marchandise. Il parlait des femmes comme du bétail, non pas qu'il les considérait comme des animaux qu'il prendrait comme tel, nan, il les collectionnait tellement qu'à force, elles finissaient dépersonnalisées et qu'elle n'était plus qu'un jouet parmi tant d'autre.
À la manière d'une capote. On l'enfile, on la remplit, on la jette.
C'était gras, mais c'était ça.

Alors forcément quand elle se mit à parler, le quart de cerveau de Mercurius, déjà concentré sur la demoiselle nue, ne sélectionna que quelques mots parmi le flot de paroles de la demoiselle pourtant habillée.

« Blablabla ça pue, blablabla licorne. Blablabla mettre le feu, blabla brûler la forêt. Blablabla moi j'ai envie , blablabla d'enlever ( notez la manière qu'il avait de transformer un mot ) dans mon salon mais j'aimerais bien blablabla comme ça. J'suis sûre que ça peut être super. »

Un instant il resta interloqué devant ce qui lui semblait être une proposition.
Mentalement, s'affichait le combat du prédateur qui lui disait de se jeter sur elle et de lui arracher ses vêtements pour 'vous devinez la suite bien sûr', et celui de l'expert en nuisible qui ne voyait là que l'intérêt pratique d'étudier une créature humanoïde au fonctionnement étrange.
Le plus drôle, c'était que l'un comme l'autre envisageait une étude ou un 'vous devinez la suite bien sûr', dans une tenue où il ne faisait pas bon être frileux.

Et puis venait la question la plus débile et impersonnelle de la terre. Est ce qu'elle gardait ses chaussettes ? Non pas que le lion soit fétichiste. Quoi que … collectionner les soutifs c'était plus classe que collectionner les chaussettes mais passons. En fait elle était tellement surprenante qu'il s'attendait probablement à tout et n'importe quoi. Surtout n'importe quoi. Ce qui faisait d'elle selon la très célèbre maxime, n'importe qui.
N'importe qui vous dites ? Là ça l'intéressait parce que … bref m'voyez.

« Ouais c'est vrai, la plupart du temps j'suis bavarde. Mais encore ça dépend. Parfois j'ai pas grand chose à dire. Mais quand j'me retrouve avec des gens comme toi qui parlent beaucoup aussi ben j'peux pas m'en empêcher. Ma mère me disait que c'était mignon mais mon père lui trouvait ça barbant à la longue. Qu'est-ce que tu penses qu'on peut rencontrer dans cette forêt ? J'veux dire à part des acromentules et un chien à trois têtes ? »

Ainsi dans la tête de H se matérialisait un coté salace et malsain que nous appellerons 'le patron', comparaison avec un podcasteur purement fortuite, qui commençait à lui donner des idées plutôt … spéciales dirons nous.
Vrai que lui sortir des trucs du genre 'moi j'ai un moyen de t'occuper pour que tu sois plus bavarde' ou 'si tu veux rencontrer des trucs dans ma forêt pas sûr que la bête ait trois têtes', la fasse rester plus longtemps. Au moins, ça avait le mérite d'exacerber sa créativité sur le plan du moralement décalé dans le sens de l'orgie.
À titre plus personnel, le scientifique lui, lui ordonnait de répondre et d'enchaîner sur les nuisibles.
Sorte de moment what the fuck dans sa tête, à mi chemin entre la fête du slip et un match de mma entre deux hooligans complètement saouls.

Dans ce genre de cas, les gens normaux tirent à pile ou face. Mais H n'était pas un type normal, alors comme la roue du juste prix, il lança le cercle aléatoire qui fournirait une réponse d'improvisation. Et la réponse fut …

« J'apprécie les fruits au sirop. »

Il y eut un moment de flottement.
C'était un peu comme si tout s'était arrêté à ce moment devant l'absurdité de la réponse. La cohérence, c'était pas trop le fort de H, pas exactement son domaine de prédilection dirons nous.
Comme ça, sans prévenir, il avait balancé ça … au pif.
Profitant du moment de flottement, il enquilla une réponse presque sérieuse.

« Dans la forêt ? Doit y avoir des licornes, des gobelins buveurs de sang, des sombrals, mais je sais pas si tu peux les voir … paraît que ya encore des centaures, mais j'en ai jamais vu. »

Le lion haussa les épaules.

« James m'avait dit qu'ils étaient plutôt méfiants même avec les nouvelles lois. D'ailleurs y paraît que yen a un qui a enseigné à Poudlard. T'imagines toi un prof centaure ? On a déjà eu un prof moitié vélane, ou vampire travelo, j'ai jamais trop su … mais ça serait refait ! »

Le lion s'imaginait en travaux pratique pour essayer de fabriquer une hache sous les conseils d'un centaure. N'empêche que ça aurait eu de la gueule, d'abord !
Ou peut être leur apprendre des danses chamaniques, un mix entre un crabe et un cheval qui danse. D'ailleurs en parlant de cheval, le lion s'était toujours demandé s'il pouvait voir les sombrals. Il se l'était toujours demandé, et ne se souvenait pas en avoir déjà croisé. À chaque fois au moment des calèches il était 'occupé', et avec sa ma mémoire de poisson rouge atteint d’Alzheimer, ça n'allait pas voler haut.

Mais là il venait d'y repenser … plus ils s'enfonçaient dans la forêt, plus ils risquaient de rencontrer des bébêtes pas sympas. Avec le bol qu'ils avaient, il n'était pas improbable que se produise une attaque d'accromentule … et là, plus de truc en métal qui vole pour les sauver.
Rah il ne pouvait pas décoller ses yeux de la miss, la reluquant d'un regard à moitié lubrique et à moitié … à moitié vide, semblable à un avc.
Ça promettait ...
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