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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables

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Pr Samuel I. Maxwell
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Pr Samuel I. Maxwell


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MessageSujet: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyDim 23 Déc - 19:33

Deuxième session avec les deuxièmes cycles.
On approchait des fêtes, on savait les élèves quelque peu dissipés, et l'excitation des fêtes n'arrangeaient rien, c'est pourquoi le professeur Maxwell avait adapté son programme en fonction.
Gestion simple, du temps, il fallait dire qu'après avoir perdu vingt ans dans une chambre capitonnée à Sainte-Mangouste, le temps avait une importance particulière pour le vieil homme.
C'était pourquoi, en prévision de l'état de ses élèves, il avait prévu pour les deuxièmes cycles un cours théorique, et pratique s'ils étaient sages, mais il ne se faisait pas trop d'illusions là dessus.
Et comme pour arranger le tout, le cours avait lieu juste après le repas dans la grande salle, repas bourratif bien évidemment, entre les fêtes et la digestion, difficile d'intéresser une classe réputée turbulente.
Mais il ne fallait pas trop se faire de soucis, s'il aimait rester dans la sympathie, le professeur de magie noire pouvait s'imposer par la force, et ce n'était pas une classe d'élèves qui lui poserait de problème quand des aurors auraient galérer à l'attraper.

Une fois le repas ingurgité, le vieil homme décida de marcher un peu pour digérer, et au lieu d'aller à son étude, il décida d'aller dans le parc enneigé, là où la vie des élèves se déroulait.
Cette couche blanche lui rappelait ses jeunes années ici, celles où il avait étudié sans pour autant apprendre, le précurseur de ce qu'il était. Il avait acquis de la rigueur ici, des méthodes, plus que du concret au final.
Alors que les batailles habituelles de boules de neige se déroulaient, les élèves se stoppèrent à la vue du professeur, mais un petit sourire de sa part ne les retint pas longtemps pour qu'ils en reviennent aux hostilités.
Que d'innocence …

Mais on entendit un cri plus loin.
Se retournant, alerte pour son âge, le vieil homme remarqua une gamine qui était tombée dans le lac, la glace brisée à un endroit.
Le professeur courut jusqu'au lac, se précipitant vers le point de chute, il formula un sort pour renforcer la surface, montant sur celle ci, il tendit sa main à l'élève, qui la prit avec difficulté, la remontant, il la prit dans ses bras avant de l'emmener sur la rive, ôtant son grand manteau de fourrure, il le plaça autour d'elle.
Tirant sa baguette de sa robe de professeur, il formula à voix basse un sortilège, la peau de la gamine devint rouge, et on put sentir autour une sorte de halo de chaleur, sans doute pour réchauffer la petite.
Mince, c'était déjà l'heure d'aller en cours.

L'orgue devait déjà avoir commencé sa mélodie, et les élèves devaient être en classe. Tant pis, ils attendraient, la santé de cette petite passait avant. La prenant dans ses bras, il décida de l'emmener à l'infirmerie, mais déjà les brigadiers arrivaient, alors le professeur leur donna pour consigne de faire de la place dans les couloirs pour lui faciliter le passage, chose que firent les élèves.
Traversant le couloir, il se rendit à l'infirmerie, où il déposa la petite en plus d'exposer la situation à la guérisseuse en place.
Bon maintenant, il fallait qu'il aille en cours, une chance que sa salle soit au même étage.
Entrant rapidement dans celle ci, il arrêta l'orgue d'un coup de baguette avant de s'exprimer sur son retard.

« Veuillez m'excuser pour le retard, une élève est tombée dans le lac, il a fallu l'emmener à l'infirmerie. »

Il arriva à son pupitre, où il fit face à la classe.

« Aujourd'hui, nous allons parler de sortilèges un peu spéciaux ... »

D'un coup de baguette, il inscrivit le titre de la séance au tableau noir.

« Les Impardonnables. Est ce que certains d'entre vous connaissent ses sorts et leurs effets ? Et si vous avez une idée du pourquoi on les désigne ainsi. »


Hrp:
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Sara Engels
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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyDim 23 Déc - 20:47

Dieu ce que les vacances arrivaient à grand pas. Dieu ce que Sara voulait qu'elles arrives très vite, elle en avait assez de l'ambiance qu'on trouvait à Poudlard, cette excitation du à l'arrivée proche des correspondants de Durmstrang. Elle s'en fichait, clairement. Elle préférait rentrer chez elle, retrouver son oncle, la famille et avec un peu de chance ses parents. Et puis, il y aurait bientôt les cours particuliers avec Mike. Certes pour l'instant ce n'était qu'un test, mais si elle le réussissait, elle pourrait se vanter d'avoir un prof particulier, mangemort de surcroit. Bon, ce n'était pas encore gagner, mais Sara n'était pas le genre de personne à douter de ses capacités. Elle savait qu'elle en avait, elle savait qu'elle pouvait être douée. Elle n'aimait pas forcément les cours, mais si ceux ci étaient là, c'était bien pour apprendre des choses aux jeunes sorciers inexpérimentés. Elle faisait parti de ceux ci, c'était logique, et ne pouvait pas dire qu'elle n'avait rien apprit, bien que parfois elle se demandait l'utilité de certaines matière... sans en viser aucunes bien sûr !

Les cours restaient pareil, même à l'approche des vacances, les professeurs ne se permettaient pas de baisser la barre. Et puis, il n'y avait aucun intérêt de le faire. Sara sentait déjà la tonne de devoir lui tomber dessus pour les vacances. En fait, c'était sans doute ça le plus chiant, voire ses moments de paix gâché par une disserte à rendre en histoire de la Magie... et encore, la vieille bique de prof n'allait pas se priver de donner autre chose en plus. Enfin bon, ils ne faisaient que leur boulot, mais dans le genre pourrir la vie, c'était un bon moyen.

Au moins, il y avait des cours qui rattrapaient ces matières chiantes. Dans le genre la magie noire. Ça c'était une matière super, et le prof n'était pas un mauvais mec. Assez sympa malgré la tronche affreuse qu'il avait. Enfin on pouvait pas tout avoir... y avait bien eut le professeur d'Urberville qui aux yeux de Sara était parfait, mais comme celui ci avait mystérieusement disparu depuis un bon moment, les cours d'étude des nuisibles c'étaient révélés par la suite clairement casse bonbon, pour ne pas être plus vulgaire. En attendant, le cour de magie noire n'allait pas tarder à commencer. C'était quand même con de foutre un cours aussi passionnant juste après la pause repas, ça avait le don de ramollir tout le monde, et Sara n'y échappait pas vraiment. C'était pas sa faute si MissGrololo ne pouvait résister au repas copieux servit à table. Quoique les spécialités Anglaises ne valaient aucunement celles Allemandes. Ça lui manquait beaucoup ça d'ailleurs...

Pour autant, il n'était pas question de glander. En tout cas pas ici, elle verrait pour une pause en histoire de la magie juste après. La classe allait commencer, l'orgue jouait sa musique signe que la salle était ouverte et que les élèves pouvaient rentrer. Elle se dirigea à sa place habituel, deuxième rang, étant allergique au premier, et ne supportant pas se trouver derrière tout le monde. Si au début c'était bien sympa cette musique, la jeune Allemande commença à désespérer de la voir s'arrêter. Il foutait quoi le prof là ? Dix minutes de retard non ? C'était quoi ce boulot... heureusement qu'au moment où elle songea à ça, le dit prof arriva, stoppant le supplice de cette musique avant de s'excuser de son retard. Ah ouais... pauvre gamine, elle avait eu de la chance qu'un prof passe par là.

Bon au moins il partait directement sur le sujet. C'était bien pour ça que Sara aimait bien le professeur Maxwell, tout sauf un glandeur qui partait ailleurs en plein milieu d'un cour. Lorsqu'il parla de sortilèges un peu « spéciaux », l'attention de la jeune demoiselle fut immédiatement captée. Encore plus lorsqu'il parla des impardonnables. Oh bon sang, bien sur que oui elle les connaissaient, tous même ! Quoiqu'au fond, tous le monde devait les connaître. Elle leva la main et attendit que le prof lui donne la parole :


« Il y a trois sortilèges impardonnables, nommés ainsi justement parce que leurs effet est condamnable aux vues de leurs effets. L'un d'entre eu est le sortilège du Doloris. Son effet est des plus simple, il inflige des douleurs inimaginables aussi longtemps que le lanceur le souhaite. À long terme, il peut rendre fou une personne. »


C'était si simple comme question. Comment avoir des points facilement sérieux ! Pour une fois que Sara ne passait pas pour la grosse nulle du théorique. Et vu sa réputation, elle risquait pas non plus de passer pour l'intello.
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Nastasya G. Grimmberg
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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyLun 31 Déc - 2:18

Les vacances approchaient à grand pas et si la majeure partie des élèves était ravie qu'elles arrivent, il n'en était rien pour moi. Après avoir passer pas loin de quinze jours à l'infirmerie, je devais reprendre le rythme scolaire et ce n'était pas évident. Les professeurs avaient donné pas mal de devoir pendant cette période et je devais rattraper mon retour tout en suivant les cours actuels. En plus je devais me coltiner Taliesen qui était encore plus collant que d'habitude. J'avais beau lui dire que je n'étais pas en sucre et que tout allait bien, il n'hésitait pas à venir me voir régulièrement.

En tant que Serdaigle, je ne faisais guère de soucis sur mes capacités à rattraper mon retard mais je me sentais parfois si faible que j'avais l'impression que j'allais m'évanouir et je devais dire que ça ne jouait pas en bien sur mon caractère. Je crois que j'étais encore plus execrable que d'habitude et ce n'était pas peu dire.

Nastasya, tu devrais manger ...
Occupe-toi de ton assiette et laisse moi tranquille !

Plongée dans mon livre de Magie Noire, je tentais de me mettre à jour pour ne pas être perdue au cours qui venait juste après manger. D'ailleur en parlant de manger, je n'avais que peu d'appétit mais l'infirmière avait dit que c'était à cause des médicaments et je ne m'en inquiétais donc pas, profitant de ce moment pour continuer à me remettre à jour dans mes devoirs. Quand les autres élèves commencèrent à bouger de table, je referma livres et cahiers et les rangea dans mon sac avant de grignotter rapidement un petit quelque chose. Puis je quitta la table et me dirigea vers la salle de cours.

Je détestais être en retard, peut-être le réflexe Serdaigle mais c'était une chose que je n'aimais pas du tout que ça vienne de moi ou bien des autres. En arrivant de vant la salle, je ne pus m'empêcher de sourire légèrement en entendant l'orgue qui jouait. Certains n'aimaient pas l'entendre mais moi je trouvais que ça allait parfaitement avec l'ambiance de la salle et avec le caractère du professeur. Le professeur Maxwell ... Il ne paraissait pas comme ça en le voyant mais c'était un excellent professeur. La magie noire était une matière difficile à enseigner, du moins de mon point de vue, et il arrivait à ce qu'un simple cours théorique devienne des plus intéressant.

Installée au troisième rang, je tâchais d'être discrète, n'étant pas au mieux de ma forme. Je comptais essayer de participer au cours mais encore faudrait-il que mes neurones décident de se connecter et de ne pas disjoncter en plein cours comme ça m'arrivait en ce moment. Encore un résultat de la tonne de médicaments que j'avais pris pendant quinze jours et que mon organisme avait du mal à évacuer.

Regardant l'heure, je remarqua que le professeur était en retard, chose qui était loin d'être habituel chez lui. Profitant de cette absence, je sortis mon livre et me replongea dedans, bercée par la musique. Il était plus qu'intriguant d'avoir autant envie de lire un livre mais ça me permettait surtout de faire travailler ma mémoire et ma facilité à assimiler des choses. Si je voulais devenir une excellente sorcière il fallait que j'en passe par là ...

Finalement ce fut le silence qui me fit sortir de mes pensées. L'orgue s'était arrêté de jouer, signifiant enfin l'arrivée du professeur. Fermant mon livre avec un léger regret, j'écouta les explications sur le cours actuel tout en rangeant le bouquin dans mon sac. Le sujet allait être plutôt intéressant et j'allais lever la main quand une Gryffondor le fit avant moi. La laissant répondre tranquillement, je me montra à mon tour et attendit qu'on me donne la parole.

Le deuxième est l'Imperium. Il permet de prendre le contrôle de la personne à qui l'on jete ce sortilège. Il est très difficile de résister à un tel sort et il faut beaucoup de temps et un certain vouloir pour y arriver. A savoir aussi qu'on peut le jeter sur toute personne dite "intelligente" et pas seulement sur les humains.
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Mercurius H. Yakovsky
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Mercurius H. Yakovsky


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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyMer 2 Jan - 18:04

Ding dong sauvez par le gong.
Ou pas en fait.
À peine H et Hadès remonté du parc et dans les escaliers qu'on entendait déjà l'orgue du premier étage jouer une mélodie bien chiante qui restait dans la tête pendant au moins … trente secondes.
Les deux rebelles soupirèrent presque en même temps, et n'accélérèrent pas le pas pour autant.
Il fallait dire que la bataille de boules de neige contre les brigadiers avaient laissé quelques traces, entre les bouts de glace et les boules de neige bien serrées en pleine face, on avait laissé de l'énergie sur le carreau.

Enfin, il y en avait toujours assez pour le cours de magie noire, surtout pour le cours de magie noire, ils se reposeraient après.
H accordait une attention toute particulière à ce cours, car c'était là qu'il apprenait le plus de choses utiles. Après, il y avait le bon prof de magie noire et le mauvais prof de magie noire.
Le bon prof de magie noire, il arrive et il fait son cours tu vois.
Le mauvais prof de magie noire, il arrive et il fait son cours tu vois, mais c'est un mauvais prof.

Bref, ne sachant pas trop comment aborder la suite du programme, et ne connaissant surtout pas le thème de la séance, le lion avait pris le parti de ne rien préparer, de ne rien lire, pour changer.
Et puis, ce n'était pas comme s'il avait un niveau très bas en cette matière, au contraire, à ce qu'il paraissait, il avait eu la meilleure note de la classe. Coup de bol ou montre de son affinité ? Il ne savait pas trop, en attendant, il avait la chance de se montrer on ne peut plus compétent et intéressé, et ce n'était pas une bataille de boule de neige qui changerait ça.
Sans mentir, il était vrai que H avait plus de compétences qu'un cinquième année …

Et cela se voyait dans son style de duel, à savoir qu'il écrasait même des septièmes années, preuve qu'il était au dessus du lot.
À chaque cours, il le prouvait.
Bref, il fallait y aller.

Passant la porte du cours avec Kyson et regardant autour de lui, il vit que les élèves étaient déjà assis mais … pas de prof ?!
Coup foireux ou coup de bol ?
Qu'importe, soupirant, il dit à son compère de Serpentard.

« Tain … coup de bol que le prof soit pas là ... »

Alors il prit comme d'habitude sa place à coté du grand pilier dans lequel il y avait une flamme qui tournait en permanence. Son compère prit lui une place à un autre endroit, au fond de la classe.
Mais il était où Maxwell ?

Donnant un coup de coude à sa voisine, ne manquant pas de lui détruire une côte au passage, le lion demanda alors :

« Hey truc, il est où le vieux Maxwell ?

_ Tu m'as fait mal … il est pas arrivé, on l'a pas vu en début d'heure. »

Au final, la bataille aurait pu durer un peu plus longtemps, et peut être même que H en aurait foutu un à l'eau qui sait, ce n'était pas exclure comme possibilité, il l'avait bien fait du temps où Swan était encore là. Et puis après, si la neige n'avait pas suffi, on aurait sorti les baguettes, et là, on aurait eu droit à un vrai échauffement avant le cours de magie noire, car nul doute qu'avec un type comme lui, la bataille aurait tourné méchamment.
Bref, maintenant qu'il était pas là, on pouvait en profiter pour se reposer. Sans sortir ses affaires, le lion croisa les bras sur sa table, et se posa là dessus, histoire de se détendre un peu avant d'attaquer les choses sérieuses, et peut être même qu'il apprendrait à lancer des sorts qui avaient de la gueule.

« Veuillez m'excuser pour le retard, une élève est tombée dans le lac, il a fallu l'emmener à l'infirmerie. »

Champion !!!
Ah bah elle, elle avait tout gagné, franchement c'était cultissime. H aurait tué pour voir ça, certes il aurait tué tout court, mais là, ça devait valoir des points, une gamine qui tombe toute seule dans le lac … encore une bouse de première année à coup sûr.

« Aujourd'hui, nous allons parler de sortilèges un peu spéciaux ... Les Impardonnables. Est ce que certains d'entre vous connaissent ses sorts et leurs effets ? Et si vous avez une idée du pourquoi on les désigne ainsi. »

Too easy.
Il les prenait pour des débiles ou quoi ? Franchement, les impardonnables c'était le grand classique de magie noire, si ce n'est la référence, car tous les mangemorts ou grands mages noirs en usaient en veux tu en voilà. Et dire que c'était encore condamnable ce genre de chose, nan mais où allait le monde.

Dans les rangs du devant, une père de flotteurs s'agita, et H devina instantanément de qui il s'agissait, puisqu'il s'agissait de la poursuiveur de l'équipe des lions, une des plus charnues et … bref, une bonne joueuse quoi ( dis miss groslolo pour les intimes ).

« Il y a trois sortilèges impardonnables, nommés ainsi justement parce que leurs effet est condamnable aux vues de leurs effets. L'un d'entre eu est le sortilège du Doloris. Son effet est des plus simple, il inflige des douleurs inimaginables aussi longtemps que le lanceur le souhaite. À long terme, il peut rendre fou une personne. »

Fin là, H n'était pas vraiment d'accord.
Ouais ça faisait mal le doloris, mais c'était pas non plus se faire désarticuler quoi, à force, on s'y habituait, et pis, ça dépendait de qui lançait le sort surtout. Un doloris de Crow c'est pas la même chose qu'un doloris d'une élève, eusse t'elle eu de bons flotteurs ou pas.
Le lion eut envie d'intervenir mais bizarrement une main dans la rangée juste derrière se leva, et il fallait dire qu'elle était petite, donc le lion ne put pas voir le visage de la dite personne.

Le deuxième est l'Imperium. Il permet de prendre le contrôle de la personne à qui l'on jete ce sortilège. Il est très difficile de résister à un tel sort et il faut beaucoup de temps et un certain vouloir pour y arriver. A savoir aussi qu'on peut le jeter sur toute personne dite "intelligente" et pas seulement sur les humains.

Cette voix, il la connaissait.
En plus ça faisait pas longtemps qu'il l'avait entendu …
Oh mazette ! Il se souvenait, la gamine qu'il avait envoyé voler de l'autre coté de la rembarde.
Huhu …
Un rictus passa sur le visage de l'attrapeur des lions.
Elle était pas morte tiens, coup de bol pour la miss, oh nul doute qu'ils se recroiseraient et qu'elle volerait à nouveau.
Bref, pour le contenu, c'était partiellement faux, il se souvenait avoir entendu James parler d'un imperium sur des loups-garou, donc elle disait des conneries la gamine.
Mais pour bien se faire voir, le lion leva la main et le prof lui céda la parole.

« Comme l'a dit miss grosl … euh Sara, pour le doloris ça envoie des impulsions dans le corps de l'autre, mais ça dépend de la force de la personne qui lance le sort et de si elle a envie de faire souffrir ou pas. Et pis l'imperium me semble que ça se lance aussi sur le bestiole ... »

Voyant que l'élève savait Maxwell approuva de la tête et le lion continua.

« Et le dernier c'est l'Avada Kedavra qui tue celui qui se le prend … par contre il est galère à faire. »

Vala, ça s'est fait.
Il avait bien envie de passer à la pratique, surtout pour le doloris, le seul des trois qu'il avait déjà appris avec un mangemort, et il s'agissait de Crow, et H espérait bien apprendre à lancer les autres.
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Mary Eccleston
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Mary Eccleston


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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyVen 4 Jan - 12:09

L'hiver de Vivaldi... Mary avait fermé les yeux quelques secondes pour apprécier la mélodie, la montée en puissance, l'agencement particulier des instruments. L'orgue était bien la seule chose que la jeune fille appréciait véritablement en cours de Magie Noire, une matière qui la mettait d'autant plus mal à l'aise dès qu'il était question de TP.
Aujourd'hui, fort heureusement, il semblerait que l'on s'en tiendrait à la théorie.

La proximité des fêtes ne la réjouissait guère, et elle avait plutôt tendance à soupirer devant les efforts décoratifs du château qu'à se pâmer comme une fan de pop allemande devant les sapins richement parés. Noël signifiait famille. Noël signifiait retrouver le manoir londonien froid et immuable, les rituels froids et immuables de parents... froids et immuables, à vrai dire.
L'approche des fêtes était subséquemment une période que Mary avait coutume de passer près de la cheminée de la salle commune, à se consacrer à l'étude. Lire pour oublier, oublier pour lire.
Le cours de Magie Noire avait donc été dûment préparé, plus encore qu'à l'ordinaire, si c'était possible. Mary avait écouté chaque intervention des autres élèves, tournant la tête à chaque prise de parole pour suivre l'intervenant du regard, comme on suit un match de tennis. Un match de tennis certes légèrement glauque, compte tenu du sujet.

Enfin, Mary leva doucement la main et, dès qu'on l'interrogeât :


- Pour préciser au niveau étymologique, le Doloris et l'Imperium viennent respectivement du latin "dolor" et "impero", soient "douleur" et "commander". L'étymologie de l'Avada Kedavra est un peu moins basique, cependant, car la formule est issue de l'araméen "adhadda kedhabhra", qui signifie "que la chose soit détruite".
Les trois sortilèges sont dits impardonnables car, sous l'ancien régime ministériel du moins, leur utilisation sur un autre être humain valait au lanceur un emprisonnement à vie à la prison d'Azkaban. Il est intéressant de noter que la loi en la matière se limitait aux êtres humains, toutefois. On n'était légalement pas passible d'emprisonnement si l'un des sortilèges était, par exemple, jeté à un loup-garou.


Okay, ça faisait peut-être un peu Miss Je-sais-tout, avec le latin, l'araméen et le reste. Mais les autres devaient être habitués, depuis le temps, non ?
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Pr Samuel I. Maxwell
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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptySam 12 Jan - 17:09

Les Impardonnables, un sujet qui avait longtemps fait débat. Des sortilèges si horribles, si puissants.
L'homme avait toujours eu peur de ce qui était trop puissant pour lui, la difficulté de l'appréhender était vue comme une menace, alors que non, il n'y avait vraiment pas de quoi en faire une montagne, du moins, c'était la vision du professeur Maxwell.
Le vieil homme avait très peu fait usage de ceux ci, même du temps où il s'était engagé dans les rangs des ténèbres, il n'en était pas fan, même s'il avait la puissance nécessaire pour les réaliser, il n'aimait pas les utiliser, non pas par une obligation légale, juste parce que cela était un peu trop expéditif pour lui.
Le doloris, l'Ak et l'imperium étaient des sortilèges plutôt délicats à appréhender, dans la mesure où personne n'était à l'abri d'un quelconque retour de flamme, et le Seigneur des Ténèbres l'avait prouvé, personne, n'était à l'abri.

Mais le programme voulait qu'on les présente, et le professeur ne pensait pas que cela était un mal de toute façon, aucun d'entre eux n'avait probablement lancé un de ces sorts, du moins il ne pensait pas que cela soit le cas.
Aussi, il leur présenterait globalement ceux ci avant des les réaliser, et s'ils étaient sages, de leur faire essayer, car tant qu'il était là, ils ne risquaient rien.
Il était également probable qu'en cas de pratique, certains arrivent à les lancer … donc le problème était vite réglé.

Et étrangement, sur ce sujet, se fut Sara Engels, une Gryffondor, qui fut la plus rapide à lever la main, elle qui d'habitude ne disait pas grand chose, allait pouvoir, faire montre de ses connaissances théoriques.

« Il y a trois sortilèges impardonnables, nommés ainsi justement parce que leurs effet est condamnable aux vues de leurs effets. L'un d'entre eu est le sortilège du Doloris. Son effet est des plus simple, il inflige des douleurs inimaginables aussi longtemps que le lanceur le souhaite. À long terme, il peut rendre fou une personne. »

La réponse était correcte même si la formulation était peu claire.
Le vieil homme approuva d'un signe de tête avant de céder la parole à Nastasya Grimmberg, une jeune Serdaigle qui avait écopé mystérieusement d'un séjour à l'infirmerie après être tombée des escaliers. La petite choisit de développer l'Imperium.

Le deuxième est l'Imperium. Il permet de prendre le contrôle de la personne à qui l'on jete ce sortilège. Il est très difficile de résister à un tel sort et il faut beaucoup de temps et un certain vouloir pour y arriver. A savoir aussi qu'on peut le jeter sur toute personne dite "intelligente" et pas seulement sur les humains.

A peine eut elle fini sa phrase qu'un autre élève demanda la parole.

« Comme l'a dit miss grosl … euh Sara, pour le doloris ça envoie des impulsions dans le corps de l'autre, mais ça dépend de la force de la personne qui lance le sort et de si elle a envie de faire souffrir ou pas. Et pis l'imperium me semble que ça se lance aussi sur le bestiole ... Et le dernier c'est l'Avada Kedavra qui tue celui qui se le prend … par contre il est galère à faire. »

Le professeur ne put qu'opiner du chef devant cette réponse, même si les mots n'étaient pas sa spécialité, et que le langage était fort châtié, Yakovsky avait des connaissances indéniables en magie noire, peut être un des rares cours où il pouvait se permettre de prendre la parole sans se tromper ou presque. Du moins, à quelques nuances près.

Puis pour conclure, la petite Mary Eccleston demanda l'autorisation de parler, et on la lui donna, lui cédant l'opportunité de partager son savoir.

Pour préciser au niveau étymologique, le Doloris et l'Imperium viennent respectivement du latin "dolor" et "impero", soient "douleur" et "commander". L'étymologie de l'Avada Kedavra est un peu moins basique, cependant, car la formule est issue de l'araméen "adhadda kedhabhra", qui signifie "que la chose soit détruite".
Les trois sortilèges sont dits impardonnables car, sous l'ancien régime ministériel du moins, leur utilisation sur un autre être humain valait au lanceur un emprisonnement à vie à la prison d'Azkaban. Il est intéressant de noter que la loi en la matière se limitait aux êtres humains, toutefois. On n'était légalement pas passible d'emprisonnement si l'un des sortilèges était, par exemple, jeté à un loup-garou.


Ceci étant dit, Maxwell allait devoir déblayer un peu tout ce savoir pour en filtrer les impuretés, et retenir l'essentiel pour permettre aux étudiants d'acquérir ce que l'on exigeait d'eux, et un peu plus s'il le fallait.
Se plaçant bien en évidence devant la classe, le professeur fit léviter avec sa baguette une cage avec trois oisillons, la laissant léviter, il s'adressa à la classe.

« Excellent, de très bonnes réponses, vraiment. Donc comme vous l'a dit miss Engels, il y a trois Sortilèges Impardonnables, appelés sortilèges par abus de langage bien qu'il s'agisse plus de maléfice, propre à la magie noire bien évidemment. »

Il poursuivit d'une voix claire et suffisante pour capturer l'attention de toute la classe, même du dernier rang.

« Tout d'abord, il faut détailler un peu l'historique de ces sortilèges. On attribue leur création aux premiers sorciers ayant été capables d'user de baguettes, ou de ce qui s'en rapprochait. Cependant, on ne sait pas si la formulation a été identique. Ce n'est qu'assez récemment que l'on a jugé bon de les interdire réellement, en effet, 1717 si ma mémoire est bonne, le professeur Aldureen vous le confirmera, et vous en parlerait mieux que moi. »

Une brave femme.

« Quiconque use de ces sorts sans l'autorisation du ministère encourt la prison à vie. De quoi vous dissuader de tuer votre camarade de chambre n'est ce pas ? »

Un brin d'humour pour captiver l'attention de ce jeune publique, et on repartait pour la suite.

« Passons au premier sortilège impardonnable, et probablement le plus simple a réaliser, le Doloris. Voyez plutôt : Endoloris ! »

Le petit oisillon qui était visé par l'éclair rouge fut pris de spasmes assez violents perdant des plumes, il laissait échapper quelques gazouillements rauques, signe d'une souffrance atroce.

« La formule est Endoloris, et le sortilège provoque une douleur intense à la victime. Cela se manifeste par des impulsions comme électrique qui vous traverse le corps, et activant tous les récepteurs de douleur de votre corps. Comme l'a dit monsieur Yakovsky, c'est à maléfice à volonté, si vous ne souhaitez pas la douleur de votre cible, cela n'aura aucun effet, je vous renvoie au premier cours de magie noire sur les modalités des sortilèges.

Je citerais une confrère mage noire, Bellatrix Lestrange qui m'a toujours dit que pour lancer le doloris, il fallait vraiment vouloir la souffrance de l'autre, mais qu'elle ne soit pas là par sentiment de justice ou de colère … non, il faut y prendre du plaisir. »


Cela laissa un blanc dans la salle, silence de mort.

« Si cela peut vous paraître obscur, et je le conçois totalement, il s'agit là d'optimiser le maléfice, aussi vous pouvez aisément concevoir qu'une douleur aussi prononcée, et pendant un temps suffisamment long, peut exposer à la folie. Comme se fut le cas des aurors Londubat lors de la première guerre. »

Il laissa un temps pour que les élèves puissent prendre des notes, après quoi, le vieux professeur reprit son cours.

« Ensuite, l'Imperium, déjà plus complexe. Il a pour formule Impero, et permet de faire faire ce que vous voulez à votre victime. En effet, il place la cible sous votre contrôle, comme l'a indiqué miss Grimmberg, mais il ne s'agit pas que d'humanoïde, et c'est une bonne remarque monsieur Yakovsky, on peut aussi placer des créatures sous Imperium, démonstration :

Impero ! »


Le professeur ouvrit la cache et un oisillon s'envola, mais vint se poser sur l'épaule du vieil homme.

« Il est indétectable, et c'est pour cela que certaines personnes prétendent avoir agi sous Imperium pour commettre des méfaits … ceci dit, regardez : la cible est sous mon contrôle, et je peux lui faire faire ce qu'il me plaît. »

Le petit oiseau exécuta quelques galipettes en l'air avant de se poser au deuxième rang vers la table de Sara, et il prit dans son bec la plume de la demoiselle avant de s'envoler avec et de revenir vers le professeur.

« On peut le combattre avec une bonne force mentale, mais c'est un travail long et fatiguant, et tout le monde n'a pas la force de combattre ce genre d'intrusion mentale.
Le sort a également un effet sur vous quand vous le lancez … imaginez un fil de marionnettiste, qui va de votre cerveau, jusque dans votre bras et votre baguette, duquel vous contrôlez votre cible.

Je vous rends votre plume miss Engel. »


Le petit oiseau repartit vers la table de Sara pour lui rendre la plume.
Maintenant, il s'agissait de présenter le plus délicat des trois.

« Et enfin, l'Avada Kedavra. Ou le sortilège de mort. Celui ci entraîne la mort instantanée de la personne qui le subit si le sort est correctement effectué. Cependant, il requiert une énorme puissance magique, et si toute la classe essayait de le lancer, je doute que vous puissiez ne serait ce que me chatouiller la plante des pieds avec.

Et pour terminer par une funeste démonstration … Avada Kedavra ... »


Comme une petite rafale de vent, l'éclair vert partit vers un oisillon, le percutant, il fut repoussé contre le bord de la cage, avant de ne plus bouger du tout.

« Miss Engels, miss Grimmberg vous faites gagner dix points à vos maison pour la présentation des sortilèges, miss Eccleston rapporte cinq point à Serdaigle pour ses rappelles étymologiques, et enfin monsieur Yakovsky qui offrent quinze points à Gryffondor pour ses corrections et sa bonne réponse. »

Faisant léviter la cage pour la faire retourner dans l'étude, le professeur Maxwell, regarda la montre à gousset qu'il venait de sortir de sa poche, il restait encore un peu de temps.
Souriant d'un air plutôt satisfait, il dit aussitôt :

« Comme il nous reste du temps, et que vous avez été plutôt sages, je pense que vous pourrez essayer de lancer ses sortilèges, n'est ce pas ? »

Les élèves se regardèrent choqués.
Le petit diablotin sortit de l'étude avec des cages qui contenaient certains animaux, des souris, des grenouilles, des oiseaux, des blattes, et bon nombre d'autres petites bestioles.

« Vous allez essayer de lancer ces sortilèges sur des animaux … vous n'avez pas la puissance magique nécessaire pour lancer ces maléfices sur des humains ou des créatures plus puissantes. »

Le professeur fit aussi léviter des cages pour placer un animal par personne.
Une minute suffit à installer celles ci, maintenant, les élèves étaient prêts pour la première manipulation.

« Je vous demanderais dans un premier temps d'essayer le sortilège Doloris. Je rappelle la formule, 'Endoloris', et vous devez souhaiter faire souffrir l'animal devant vous. Bien évidemment, je passerais parmi vous pour vous regarder faire … je précise que cette manipulation n'est pas notée comme les sortilèges sont d'un niveau bien supérieur aux votres.

Allez y ... »


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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptySam 12 Jan - 23:28

Les cours de magie noire, c'était quand même un des meilleurs trucs à Poudlard. Au moins c'était une matière qui savait se rendre utile, pas comme d'autre qui avait tendance à plomber le cerveau des jeunes plutôt que de les instruirent. Heureusement que ces matières là étaient pour la plupart en option. Pour ce qui était de la magie noire, c'était bien un des seules cours où Sara participait. Le reste du temps oui elle préférait fermer sa gueule, en général sans manquer de respect à personne SI bien sur personne ne venait la faire chier. Ce qui au bout d'un moment ne marchait plus, les profs voulaient de la participation chez tout le monde, et ça faisait chier... Sar n'était pas une personne des plus coopérative, très sanguine, elle ne faisait parfois pas exprès de répondre de façon arrogante, sans pour autant le regretter après. Elle assumait comment elle était, aussi chiante soit-elle. Enfin dans le genre chiant, on pouvait toujours trouver pire...

Bref, le cour se passa. Première à lever la main et donner une réponse, elle écouta les autres prendre la parole. Il y eut une gamine de Serdaigle qu'elle ne connaissait pas qui pris la parole après elle, donnant une réponse passable. Réponse que H s'empressa d'approfondir en rectifiant quelques petites choses. D'ailleurs, il eut aussi quelque chose à redire à la réponse de la jeune Gryffondor. Elle ne s'en offusquait pas puisque c'était bien connu, H était un peu la bête de magie noire à Poudlard, donc bon, il savait de quoi il parlait. Moins que le prof mais plus que certains élèves. A vrai dire elle s'en fichait. Sara se ficha moins de l'autre Serdaigle qui prit la parole. Ah voilà Miss-je-sais-tout qui rentrait en scène. Et tout ça pour étaler sa science de chose particulièrement inutile. M'enfin ça, elle s'en rendrait bien compte tôt ou tard. Mais ça n'empêchait pas à Sara d'avoir l'envie continuelle de la cogner pour qu'elle apprenne à se la fermer. Disons que si elle ne le faisait pas, c'était pour éviter de s'attirer plus de problème. Mike en avait sans doute assez de recevoir des plaintes de professeurs.

Après Miss-je-sais-tout, le prof intervint pour corriger d'éventuelles erreurs dans les réponses apportées par les élèves. Puis enfin, les démonstrations. Ça c'était cool, le truc le plus sympa après la pratique, si bien sur pratique il y avait, c'était encore à voir. Des oiseaux serviraient de cobaye. Mouais, pauvres bêtes, mais au moins elles serviraient à quelque chose et pas simplement à piailler et bouffer des graines quand ce n'était pas des ver de terre. La démonstration eu son effet sur la plupart des élèves qui ne connaissaient rien à la magie noire, pour Sara, c'était juste quelque chose qu'elle connaissait déjà même si elle ne s'en lassait pas. Dans sa famille, surtout côté Witcher, elle avait l'habitude. Dieu qu'elle avait hâte que Mike lui apprenne pleins de trucs. Elle sourit, amusé par l'oiseau qui vint se poser devant elle pour lui voler sa plume et la rapporter au prof. C'était l'impero qui faisait ça, et il ne fallut pas longtemps pour que l'oiseau, comme si de rien n'était, revint lui rendre ce qui lui appartenait. C'était quand même des plus intéressant ce cours. Les Impardonnables, leur explication complète, enfin, plus ou moins, mais ça c'était vraiment le genre de chose qui plaisait à Sara. Aussi elle écouta. Enfin au moins elle ne se perdait pas dans la contemplation de la salle.

Il y avait de quoi être fière, même si c'était bien le cadet des soucis de Sara de faire rapporter dix points à sa maison (et avec H ça faisait vingt cinq points). Elle n'attendait qu'une chose maintenant les explications théoriques et démonstrations terminées, la pratique. Et comme elle s'y attendait, le prof annonça une petite séance d'essai de chacun des trois Impardonnables. Elle n'y voyait là aucune raison d'être choqué. Les autres qui l'étaient ne voyaient sans doute rien à l'intérêt qu'il y avait là dessus. M'enfin, elle n'allait pas s'éterniser là dessus. Les cages arrivèrent contenant les cobayes. Sara écopa de grenouille. Bon, tant pis pour elle, surtout si la jeune Gryffondor réussissait son sort.

Elle regarda l'animal, sa baguette serré dans la paume de sa main. Oh oui elle allait lui faire du mal, elle en avait envie. La faire couiner, c'était le but de l'exercice non ? Pas de regret, toujours en avant. Douleur, cris...


« Endoloris ! »

Elle couina, la grenouille se tortilla dans tous les sens devant la jeune fille, concentrée sur le sort qu'elle lançait. C'était presque comme si tout ce qui l'entourait n'était plus, comme si seul la bestiole était là, avec elle, hurlant (pour un animal) de douleur. Puis Sara stoppa, mal à l'aise de cette souffrance. Finalement... elle n'aimait pas tant que ça faire du mal à ceux qui ne lui avait rien fait. Cette grenouille n'était ni une sang mêlé gênante, ni un sang de bourbe inutile et nuisible, ni une traitre à son sang dangereuse. Sans doute avait elle réussi parce qu'elle s'était laissé entrainer là dedans. Elle ne doutait pas réussir une nouvelle fois contre quelqu'un qui le méritait, mais quel était l'intérêt de le faire à cette créature sans défense ?
Non... en fait... elle s'en fichait.
...

Parfois, il fallait arrêter de se prendre la tête...

« Facile. » Murmura t-elle à elle même avec un petit sourire, s'appuyant sur sa table, attendant la suite.

Oui, il n'y avait finalement pas de quoi se prendre le choux.


Dernière édition par Sara Engels le Dim 13 Jan - 1:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptySam 12 Jan - 23:28

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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyLun 14 Jan - 15:24

Le fait que H me reprenne, me fit hausser un sourcil. Lançant un regard noir au rouge et or, je me promis de lui en faire la réflexion dès la sortie du cours. Il fallait qu’il arrête de se prendre pour meilleur qu’il était. S’il était si doué que ça, il aurait répondu plus vite et surtout il aurait donné plus d’explication sur l’avada.

Quittant des yeux le garçon, je reportai mon attention sur le professeur qui commençait à expliquer plus en détail les différents sortilèges. Pour se faire, il venait de faire léviter une cage avec des jeunes oiseaux à l’intérieur. Un sourire passa sur mon visage alors que le professeur utilisait le doloris sur le premier. Les piaillements étaient plaintifs, juste ce qu’il fallait pour qu’on comprenne qu’il souffrait. Je pris le temps de noter les dires du professeur, ne souhaitant pas reprendre de retard. Même si je savais presque tout ce qu’il avait dit, c’était mieux de le noter au cas où je serais interrogée une fois prochaine.

Reposant ma plume, j’écoutai l’adulte qui changeait de sortilège pour passer à celui que j’avais décris. Je fronçai les sourcils en l’entendant dire que je n’avais pas répondu entièrement correctement à la question. Serrant les poings, je ne pus rester silencieuse. Levant la main rapidement, j’ajoutai sans attendre l’autorisation.

Excusez-moi professeur mais … Toute créature vivante, humaine ou animale, est décrite comme ayant une certaine intelligence. Même si elle est loin d’égaler celle des sorciers, c’est ce qui fait que nous pouvons les manipuler à l’aide de ce sortilège.

J’étais restée correcte après à voir si le professeur allait apprécier cette interruption mais je n’avais aucunement envie qu’on dise que je n’étais pas capable de répondre correctement. Ecoutant la suite sur l’avada, je regardai l’oiseau mort dans sa cage. La vision de l’animal giclant contre les barreaux avait tendance à me rappeler mon envolée par dessus la balustrade des escaliers. Un frisson me traversa le corps alors que je fermais les yeux quelques secondes pour me reprendre. J’allais bien … j’étais vivante et j’allais surpasser ça et devenir encore meilleure …

Comme il nous reste du temps, et que vous avez été plutôt sages, je pense que vous pourrez essayer de lancer ses sortilèges, n'est ce pas ?

Il était sérieux ? Autant habituellement j’étais prête à tout exercice pratique mais utiliser ces sortilèges ne me semblait pas être une bonne idée … Regardant les cages qui se posaient devant nous, je croisai le regard de ma bestiole. Une petite souris blanche tout ce qu’il y avait de plus inoffensif.

Doloris … Le sortilège de douleur … Devoir faire souffrir un innocent … Comment pouvait-on demander ça à des enfants. Me mordant les lèvres, je lançai un regard au professeur, ne voulant pas qu’il voit mon trouble. Prenant ma baguette, je la serra dans ma main droite et pris une grande inspiration.

Endoloris !

Rien … il ne se passa rien du tout … C’était logique ! Je n’avais pas quitté la bestiole des yeux et je n’avais aucunement envie de la voir souffrir, résultat j’avais échoué. Ca ne m’étonnait guère vu l’état d’esprit que j’étais actuellement. M’appuyant contre le dossier de ma chaise, je poussai un soupir tout en reposant ma baguette à côté de la cage.


Dernière édition par Nastasya G. Grimmberg le Lun 14 Jan - 15:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables Cours 2 Cycle 2 : Les Impardonnables EmptyLun 14 Jan - 15:24

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