Dossier Dervila E. Flemming ( L-Silverleaf )

Date de naissance du joueur

Début d'après midi morose à l'Ordre Nouveau, premier jour sans le patron, et si le matin n'avait pas été joyeux, il n'y avait aucune raison que l'après midi le soit, les visages creux, fatigués, encore sous le choc de l'annonce de la veille, c'était assez triste de voir ça, la mort d'Eris Valverde avait encore plus d'effet qu'une troupe d'une centaine de détraqueurs, et comme l'avait annoncé la presse, la magie pleurait un de ses fils, l'Ordre Nouveau pleurait ici son père.

C'était le début d'une ère nouvelle, et s'il n'y avait plus de directeur, c'était que la maison se débrouillerait toute seule un temps, à ce qu'on disait, l'Intendant lui même avait décidé de gérer cette machine en attente d'un nouveau directeur, mais il fallait être honnête, la seule personne que l'on présentait à la commission comme étant le plus susceptible de succéder à Eris, c'était malheureusement pour Laëtitia, c'était son cousin, qui avait été directeur de la commission du sang pendant son absence, Tryan De SaintClair, actuellement directeur du département de régulation et de contrôle des créatures magiques.
Et il fallait le dire, la rouquine haïssait ce français, sang-pur ou pas, il lui avait joué des tours de con, et à ce petit jeu, la demoiselle avait perdu lamentablement, mais gardait une dent contre lui.

Après un énième café, et un mouchoir salit, la commissaire attrapa le premier dossier de la pile.
Et notre gagnant est une gagnante : Dervila Elvira Flemming.
Prétention au sang pur …

La commissaire soupira, grand dieu, comme si elle avait besoin de ça maintenant, encore quelqu'un qui voulait se la jouer pour obtenir un meilleur piston sans doute, et il ne lui semblait pas que de mangemorts portent le nom de Flemming, donc il y avait peu de chance à moins d'une lettre d'un individu haut placé, d'avoir le statut de sang-pur, quoi que, on en avait vu, le jeune Maleficus Serpens entre autre, que la commissaire avait elle même vu passer à la commission, lui qui était si innocent, était désormais le leader des jeunesses puristes du PPA, une bonne réussite pour ce jeune homme.
Enfin, en bonne procédurière qu'elle était, elle allait tâcher de rester objective, contrairement à ce matin.

Après avoir pris connaissance du dossier, Laëtitia appris que l'interrogée n'était pas encore arrivée, elle patienta en relisant le peu qu'on avait sur la demoiselle Flemming, jusqu'à ce qu'on toque à la porte et qu'on fasse entrer la ravissante créature.
La commissaire se leva, lui serra la main avant de se présenter.

« Bonjours mademoiselle Flemming, Laëtitia Silverleaf, commissaire du sang, asseyez vous je vous prie, nous allons commencer l'entretien de suite si vous le voulez bien. »

La commissaire se posa et commença de remplir les papiers, interrogeant et interrogé, avant de poursuivre.

« Vous prétendez bien au sang pur miss Flemming ? »

Elle attendit la confirmation avant de continuer.

« Vous confirmez être née le treize Août soixante-douze ici en Angleterre ? »

La rouquine prit soin de bien noter avant de donner la parole à son invitée.

« Bien, parlez moi de vos ancêtres, si vous avez également des documents attestant vos dires, cela ne pourra que vous aider pour votre statut de sang, comme vous le savez, l'Ordre Nouveau est très strict sur ce qui est du sang pur, un maximum de preuves et documents ne seront jamais de trop, je vous écoute. »

Invité **Invité**

Dervila s'alluma une cigarette et se prépara pour se rendre à la commission du sang. Comme si elle n'avait pas d'autre chose à faire que de se présenter à cet foutu entrevu , mais si elle ne voulait pas être mal vu et être traité de traître, il valait mieux pour elle de passer comme tous les autres sorciers devant cette commission. Même si on racontait que depuis cette ère nouvelle, certains commissaires étaient pas du genre tendre, voir peau de vache. Le genre qui te pose des questions qui ont rien à voir avec le sujet de l'entretien. Si ça devait être le cas, la sorcière répondrait d'un ton calme et sûr d'elle; et si cela ne devait pas suffire, elle userait de sa beauté naturelle pour séduire son commissaire. Sauf si c'est une femme, là Dervila devrait se débrouiller autrement pour réussir son entretien.

En arrivant devant l'établissent, elle tira une dernière bouffée sur sa cigarette, la jeta un peu plus loin et entra dans le bâtiment. En entrant, elle vit un grand écriteau avec tous les niveaux qu'on pouvait trouver à l'intérieur. Pour sa part, elle devait se rendre au niveau 10, Département de l'ordre; alors elle soupira un instant elle monta tous les escaliers. En arrivant à son niveau, elle regarda sur toutes les portes quand elle vit sur l'une d'entre elle : Laëtitia Silverleaf "Commissaire du sang". Une femme ?! C'était une femme qui allait l'interrogé. Pour le coup de la séduction c'était râpé pour la sorcière qui eut un sourire mauvais. Puis elle toqua et entra quand la femme lui signala qu'elle le pouvait.

La commisaire se leva, pour lui serrer la main que Dervila prit avant de lui jeter un fin sourire. Quant enfin la femme se présenta et fit signe à la sorcière de s'asseoir sur le siège qui se trouvait face à son bureau. Elle s’assit et croisa les jambes, en attendant avec impatience les questions que la femme aurait à lui poser.

Vous prétendez bien au sang pur miss Flemming ?

* Dervila la regarda un instant avant de répondre*

- Oui c'est exact

Après avoir entendu, cette réponse la femme continua son interrogation

Vous confirmez être née le treize Août soixante-douze ici en Angleterre ?

* Elle sourit*

- Oui c'est encore exact

Une autre réponse de donner par la sorcière et la commissaire du sang en profita pour noter tout ce qu'elle avait dit jusque là. Ce qui rassura quelque peu Dervila qui trouva les questions quelques simplistes.

Bien, parlez moi de vos ancêtres, si vous avez également des documents attestant vos dires, cela ne pourra que vous aider pour votre statut de sang, comme vous le savez, l'Ordre Nouveau est très strict sur ce qui est du sang pur, un maximum de preuves et documents ne seront jamais de trop, je vous écoute.

*Elle la regarde longuement avant de commencer son histoire*

- Les ancêtres mon père étaient issus d'une riche famille de la haute noblesse française, prospèrent depuis les environ du XVII ème siècle. Et la pureté de leur sang n'a jamais été remis en question, puis ce que les mères de famille ont pris grand soin de génération en génération de faire épouser à leur fils des filles de sang-purs. Ce qui est encore d'actualité à notre époque. En ce qui concerne les ancêtres de ma mère, c'est un peu plus vague puisque ma mère et la seule de sa famille à être en vie. Tout ce que je peux dire c'est que la famille de ma mère sont des sangs-purs depuis le XVII ème siècle.

Cependant je peux vous montrez l'arbre généalogique de mon père et celui de ma mère seulement à partir de leurs parents, car je possède que celà.

* Elle sort les morceaux de papiers et les posent sur le bureau face à Laëtitia *

Arbre généalogique "père"

Spoiler:

Arbre généalogique "mère"

Spoiler:

Date de naissance du joueur

L'odeur du tabac froid de Dervila était presque irritant pour les poumons candides et non souillés de la commissaire du sang, à tel point que la simple présence d'un peu de cigarettes, même en traces, l'avait rendu sensible à ce genre de chose.
Et puis, elle avait quelque chose de bizarre sur elle, une sorte d'air intriguant, presque flippant en fait, peut être son maquillage, une beauté maléfique, une sorte de femme fatale, une veuve noire, oui, c'était l'impression qu'elle dégageait.

La rouquine hésita à la questionner, elle n'était pas très engageante comme demoiselle, répondant par des phrases courtes, brèves, des affirmations claires et concises, mais qui avaient le mérite d'être claires, juste qu'il n'y avait rien de bien sorcier à être plus sociable, était ce un effort surhumain ? Peut être que pour cette demoiselle oui, mais si elle voulait le statut de sang pur, il lui faudrait plus que de simples réponses, et Laëtitia avait hâte de voir comment la miss Flemming allait présenter les choses.

Les ancêtres mon père étaient issus d'une riche famille de la haute noblesse française, prospèrent depuis les environ du XVII ème siècle. Et la pureté de leur sang n'a jamais été remis en question, puis ce que les mères de famille ont pris grand soin de génération en génération de faire épouser à leur fils des filles de sang-purs. Ce qui est encore d'actualité à notre époque. En ce qui concerne les ancêtres de ma mère, c'est un peu plus vague puisque ma mère et la seule de sa famille à être en vie. Tout ce que je peux dire c'est que la famille de ma mère sont des sangs-purs depuis le XVII ème siècle.

Cependant je peux vous montrez l'arbre généalogique de mon père et celui de ma mère seulement à partir de leurs parents, car je possède que celà.

Dervila tendit des documents que la commissaire s'empressa d'examiner d'un œil inquisiteur, elle formula deux remarques qui sonnaient plus comme des critiques.

« Miss Flemming, vos arbres ne sont pas authentifiés par le ministère de la magie, ils n'ont donc aucune valeur en tant que preuves, de plus vous ne pouvez pas me parler de plus loin que vos grands-parents maternelles pour cette branche de votre famille, vous en conviendrez que c'est un peu maigrelet pour une prétention au sang pur. »

Reprenant sa plume, et son papier pour noter elle reprit.

« Parlez moi de vos ancêtres en détail si possible, s'ils ont étudié à Poudlard, si oui dans quelles maisons et s'ils ont exercés des métiers magiques spéciaux. La précision n'est pas une option pour une prétention au sang pur, vous le savez n'est ce pas . »

Elle qui d'ordinaire était si souriante, était rongée par la colère et le dénis, la mort d'Eris l'affectait assez, elle, sa petite protégée.

Invité **Invité**

- Miss Flemming, vos arbres ne sont pas authentifiés par le ministère de la magie, ils n'ont donc aucune valeur en tant que preuves, de plus vous ne pouvez pas me parler de plus loin que vos grands-parents maternelles pour cette branche de votre famille, vous en conviendrez que c'est un peu maigrelet pour une prétention au sang pur.

Dervila reprit ses morceaux de papiers et les rangea dans l'une des doublures de sa veste. Et malgré la réaction de la commissaire à son égard, Dervila resta de marbre, voir impassible devant ses dires. Pourquoi s'énerver ?! Les remarques qu'elles venaient de lui soumettre ne lui fessait nullement du mal, car elle savait au fond d'elle même que les preuves qu'elle venait de lui montrer ne serait pas assez bien pour la rouquine, mais malheureusement c'est tout ce qu'elle pouvait lui proposer. Tout ce qu'elle savait venait de sa mère et de son père, donc elle n'avait pas raisons de douter de la parole de ses deux parents. Elle avait vécu dans leur autorité, dans leur haine envers ses sangs de bourbe, elle ne jugeait donc que les gens par leur parole et leur sang. Maintenant si cette commissaire jugée de ses preuves sont un peu trop maigres, c'était son droit; après tout c'était elle la commissaire et Dervila n'était qu'une simple sorcière, attendant son jugment : bon ou mauvais la sorcière était prête à l'entendre.

- Oui, j'en conviens parfaitement madame Silverleaf, mais malheureusement c'est tout ce que j'ai sûr moi. Si je pouvais vous montrez plus je le ferrais sans hésiter.

* Elle décroise ses jambes et les recroisent dans l'autre sens et l'a regarde avec ses mêmes yeux calme et froid*

Alors que la rouquine écrirait ses notes sur son papier, Dervila elle regardait autour d'elle attendant les prochaines questions de sa commissaire attitré qui avait l'air quelque peu sur les nerfs, voir furieuse et pour quels raisons ? La sorcière l'ignorait et elle ne voulait pas le savoir; de plus ce n'était pas ses affaires, et plûtot de se préoccuper des autres, elle ferait mieux de se concentrer sur les prochaines réponses qu'elle donnerait à son interlocutrice...

- Parlez moi de vos ancêtres en détail si possible, s'ils ont étudié à Poudlard, si oui dans quelles maisons et s'ils ont exercés des métiers magiques spéciaux. La précision n'est pas une option pour une prétention au sang pur, vous le savez n'est ce pas .

*Dervila croise les bras et cherche au plus profond de sa mémoire pour répondre à la question*

- Les ancêtres de mon père et de ma mère ont tous étudiés à Poudlard. Ceux de mon père viennent depuis des générations de la maison de Serpentard, son père a travaillé au ministère de la magie comme contrôleur et régulateur des créatures magiques. Sa mère, elle ne travaillé pas par contre. Mon père lui aussi à travaillé au ministère de la magie mais malheureusement, il fût envoyé à Azkaban parce qu'il n'a jamais caché sa haine envers les moldus et à même essayé dans tuer quelques uns pour la gloire du Lord. En ce qui concerne ceux de mère certains venaient de Serpentard et d'autres de Poufsouffle notamment ma grand-mère et ma mère. Le père de ma mère était un vieil apothicaire hargneux et borné, alors que sa mère était plus tôt calme mais elle ne trvaillait pas non plus. Et ma mère n'était qu'une simple femme au foyer mais quand mon père fût emprisonné, elle prit un métier comme infirmière à St Mangouste.

A la fin de ses dires, Dervila sortit son paquet de cigarette et avant d'en sortir une, elle regarda un instant la commissaire. Pour qui se prenait-elle ? Ou était passée la politesse. Peut être ne pouvait-elle pas fumer dans son bureau. Pour le savoir, elle devait demander l'autorisation.

- Excusez moi mais puis-je fumer dans votre bureau ?

Un peu plus et elle allait commettre une connerie. Ne sachant pas si la réponse serait positive, du moins elle l'espérait car en entrant dans le bureau, Dervila eut l'impression que Laëtitia ne supportait pas tellement l’odeur de la cigarette, alors la sorcière nétait pas totalement sûr que la réponse serait "oui" mais qui sait peut être accepterait-elle voyant Dervila quelque peu stressé par cet interrogatoire même si elle n'en montrait aucuns signes...

Date de naissance du joueur

Laëtitia n'avait pas le morale, mais étrangement, elle se sentait calme, agacée mais calme devant cette femme froide, étrange, mais pas dérangeante, signe peut être d'une excellente éducation de la demoiselle, même si le nom de Flemming ne lui disait rien, il y avait tout de même une certaine prestance en la demoiselle, c'était presque fascinant de voir que chacun de ses mouvements était synonyme de grâce, tant il y avait de la mesure.
C'était assez impressionnant, mais il fallait plus pour convaincre la commissaire, elle était réputée pour être très procédurière, et difficile, le sang pur s'obtenait au terme d'un entretien délicat et la plupart du temps, il ne laissait pas place à l'incertitude ou au doute, si c'était le cas, l'approximation était sanctionnée, d'une mention sang-mêlé, et la chose était réglée, ce qui allait probablement être le cas de Dervila aux vues de la tournure actuelle.

Oui, j'en conviens parfaitement madame Silverleaf, mais malheureusement c'est tout ce que j'ai sûr moi. Si je pouvais vous montrez plus je le ferrais sans hésiter.

Elle semblait donc disposée à reconnaître l'absence de preuves supplémentaires permettant l'obtention d'un statut de sang pur, à défaut de ça, elle éviterait Azkaban, ce qui était une bonne chose, mais elle n'aurait pas le statut de sang pur tant prisé et si précieux en ses temps de purisme.

Venait alors l'heure de parler de ses ancêtres, et la commissaire se préparait à nouveau à tout noter dans les moindres détails, avec une rigueur presque proche de celle d'une maniaque.

Les ancêtres de mon père et de ma mère ont tous étudiés à Poudlard. Ceux de mon père viennent depuis des générations de la maison de Serpentard, son père a travaillé au ministère de la magie comme contrôleur et régulateur des créatures magiques. Sa mère, elle ne travaillé pas par contre. Mon père lui aussi à travaillé au ministère de la magie mais malheureusement, il fût envoyé à Azkaban parce qu'il n'a jamais caché sa haine envers les moldus et à même essayé dans tuer quelques uns pour la gloire du Lord. En ce qui concerne ceux de mère certains venaient de Serpentard et d'autres de Poufsouffle notamment ma grand-mère et ma mère. Le père de ma mère était un vieil apothicaire hargneux et borné, alors que sa mère était plus tôt calme mais elle ne trvaillait pas non plus. Et ma mère n'était qu'une simple femme au foyer mais quand mon père fût emprisonné, elle prit un métier comme infirmière à St Mangouste.

Silverleaf ne fut pas surprise, alors qu'elle bougeait sa chevelure rousse, elle se dit qu'au final, c'était peut être triste pour son invitée d'en parler, mais bon, c'était son devoir de commissaire de tout vérifier, de tout contrôler, afin de s'assurer qu'il n'y avait pas de fraude, mais comme elle ne présentait pas plus loin, c'était direction la case sang-mêlé.

Hochant la tête, la commissaire envoya le dossier à l'expertise en l'envoyant par delà la porte ouverte, alors que l'interrogée lui demandait :

Excusez moi mais puis-je fumer dans votre bureau ?

Après un bref sourire forcé, la rouquine lui répondit :

« Oui oui, il n'y a pas de problème. »

Elle se leva et ouvrit la fenêtre derrière elle manuellement, afin de ne pas étouffer à cause de cette infâme odeur de nicotine.
Et à peine cinq minutes plus tard, le dossier revint avec le papier rose sur le dessus de celui ci, attrapant celui ci, Laëtitia remplit les documents avant de les tendre à Dervila en lui disant d'un ton neutre, en bonne administrative qu'elle était :

« Après examen de votre dossier et en absence de preuves après la troisième génération, vous êtes déclarée sang-mêlé, voici vos papiers, je vous souhaite une bonne journée. »

Le dossier était terminé, et il en restait encore tant d'autres derrières … la commissaire chassa les derniers signes de la présence de miss Flemming en ces lieux, d'un coup de baguette, l'odeur de tabac disparut, c'était là la preuve que la commission du sang transformait une humaniste en créature docile bonne qu'à trier des bouts de viande en fonction d'un déterminisme.

Invité **Invité**

- Oui oui, il n'y a pas de problème.

Elle eut un fin sourire et sortit un cigarette pour la porter à ses lèvres. La fenêtre une fois ouverte par la commissaire Dervila grilla son petit rouleau de tabac haché, tira une longue et lente bouffée avant de l'expiré hors du champ de porté de Laëtitia pour ne lui infliger l'affreuse odeur de nicotine dans ses narines sensibles. Alors que 5 minutes passèrent, son dossier revint finalement de l'expertise pour juger de son statut de sang; à cet instant la sorcière se doutait un peu qu'elle ne serait pas déclarer comme sang-pur mais peu importe au fond d'elle, elle serait toujours une sang-pur...

C'est alors que la jeune commissaire se mit à remplir les derniers documents posés sur son bureau avant de les tendre à Dervila qui écrasa sa cigarette et qui les prit finalement et main tout en restant de marbre pour écouter les nouvelles paroles de la rouquine : - Après examen de votre dossier et en absence de preuves après la troisième génération, vous êtes déclarée sang-mêlé, voici vos papiers, je vous souhaite une bonne journée.

Elle offrit un simple sourire à la commissaire. Sang-mêlé ?! Eh bien si elle s'attendait à ça. Mais elle devait s'y attendre avec les infimes preuves qu'elle avait apportait avec elle comment pouvait-elle espérait réussir, si seulement elle avait eu de meilleures preuves elle aurait avoir une chance. Tant pis si elle n'était pas déclaré sang-pur au fond de son coeur, elle le serait. Au moins personne ne pourrait lui reprocher quoi que ce soit. Dervila était une sorcière bien trop élevé et bien trop snob pour rétorquer quoi que ce soit. Tout ce qu'elle pouvait faire c'était répartir chez elle avec ses documents et s'estimer heureuse d'être reconnu comme sang-mêlé même si ce n'était pas ce qu'elle espérait mais mieux vaut ça que d'être connu comme sang-de-bourbe.

- Je comprends votre décision et je ne la contesterais pas. Merci et bonne journée à vous aussi Mademoiselle Silverleaf.

Elle se leva, un fin sourire éclairant son visage et sortit du bureau de la commissaire, ses dossiers sous le bras et transplana jusqu’à chez elle. En arrivant, elle accrocha sa veste sur son porte manteau. Et rangea les documents dans un coin de la maison. Peu importe qu'elle soit sang mêlé ou pur; le principal pour elle c'est que ne soit une sale sang-de bourbe. Fière malgré tout, elle monta à l'étage pour préparer ses tenues de scène pour ce soir lors de son grand show où elle devrait danser devant une centaine d'hommes plus avides les uns que les autres. Et Dervila attendait avec impatience de danser pour oublier et surtout pour ce changer les idées, bien que les dires de cette commissaire resta encrés de son esprit.

**Contenu sponsorisé**