© moi-même xD

ERIN BRECKENRIDGE (ft. Erin Kelly) » SURNOM(S) : Ou pas. » NÉ(E) LE : 1 Janvier 1988 » LIEU DE NAISSANCE : Londres. » ÂGE : 16 ans. » ANNÉE À POUDLARD : 6ème année. » ORIGINE(S) & NATIONALITÉ : Anglaise. » SANG CERTIFIÉ COMME : mêlé. » BAGUETTE : bois de frêne. Elle mesure 36 cm et contient un ventricule de dragon. De nature souple. Le frêne est promesse de renaissance et des bienfaits de la mer. » ANIMAL DE COMPAGNIE : Un chat siamois qui répond au nom de Finn. » PATRONUS : Un Impala.

» FAMILLE :Erin Breckenridge est la fille d'un pasteur anglican londonien et d'une modeste sorcière. Kynan Breckenridge n'a jamais eu connaissance de la véritable nature de sa femme et de sa fille. Rozala n'avait toujours pas avoué la vérité à mari après leur mariage, pourtant, elle se l'était juré, comptant sur l'importance que celui-ci portait à ce sacrement pour obtenir son pardon. Le courage lui manqua, et il ne lui vint pas non plus à la naissance de leur unique fille.
Il faut dire que la situation était pour le moins compliqué du côté de Rozala. Sa famille, une grande lignée de sang purs, la renia sans hésitation lorsqu'elle leur annonça qu'elle était tombée amoureuse d'un moldu. Depuis la mort du Seigneur des Ténèbres leur haine envers les non-magiciens s'était décuplé, et c'était sans famille, sans dote, mais avec un lourd secret qu'elle avait lié sa vie avec quelqu'un qui ne la comprendrait jamais réellement.
Sa baguette était sous clef. Elle ne la sortait qu'occasionnellement, en l'absence de son mari, et alors, elle apprenait à sa fille tout ce qu'elle devait savoir sur son monde. Elle lui fit jurer de garder le secret et jamais Erin ne toucha mot à son père de leur particularité.
D'ailleurs, il lui fut toujours dit qu'Erin était en pension dans un établissement religieux en Écosse.
» AMITIÉ / RIVALITÉ : Sans véritablement avoir d'amis fidèles et loyaux qui la suivent partout comme des moutons, elle s'entend bien avec tout le monde.

» QUALITÉ(S) : Raisonnable, disciplinée, méditatif, sensible, créative, fidèle.
» DÉFAUT(S) : Ambitieuse, décalée, sérieuse, laisse la raison prendre le pas sur les sentiments, secrète, dupeuse.
» RÉGIME DE TERREUR : Erin a toujours un peu vécu en recul de la société sorcière. Elle est arrivée à Poudlard il y a 6 ans, dans la période de trouble qui suivait la chute d'Harry Potter. Elle n'a donc pas connu d'autre régime et son statut de sang mêlé la met à l'abri du courroux des dignitaires. Sa vie n'est pas mauvaise et elle est allégée du mensonge .
» NÉ MOLDU : Erin est un adoration pour un père moldu, charmeur et joyeux. Elle est plongée dans l'incompréhension face à cette haine envers les moldus et les né-moldus, pourtant, elle garde le silence... Son cœur vient briser l'harmonie du silence en criant à l'injustice et la cacophonie naissante brise sa pensée, mais sa raison, sourde, reste muette face à l'absurdité.
» AMBITIONS :

Erin est une artiste.
Elle peint. Mais elle peint tout en magie. Elle aimerait voir les paysages de ses tableaux changer au rythme des saisons, les personnages en devenir des acteurs qui pourrait -qui sait- même user de leur voix.
Elle créait. Des objets, plus ou moins tordus, bizarres, étranges. Enfantins. D'une inutilité déconcertante. Mais elle n'y recherche rien d'autres que le plaisir.
Son rêve est simplement d'ouvrir un petit magasin Chemin de Travers. Elle y vendrait de tout, de rien. Des livres, des tableaux, des objets insolites, des farces et attrapes, des friandises... Beaucoup d'objets seraient de sa propre conception, si elle est en capable. Car il n'est pas concevable d'accomplir un tel projet sans avoir un niveau respectable en enchantements, et même si elle dénote quelques capacités à tenir une baguette, elle ne sort pas du groupe des sorciers moyens.

» CARACTÈRE :

« Le rossignol qui du haut de son arbre se regarde dedans, croit être tombé dans la rivière. Il est au sommet d'un chêne et toutefois, il a peur de se noyer. » (Cyrano de Bergerac)

Erin est une sorcière, certes, et dans le contexte actuel, il peut paraître déplacé d'utiliser une pièce de théâtre moldu pour la qualifier. Cependant, on ne peut renier que son sang l'est à moitié et que durant toute son enfance, la plupart de ses journées était baignée dans leur croyances, habitudes et écrits. Bien que son cœur ne peut renier qui elle est, sa raison est traîtresse et préfère se plier du côté des vainqueurs.
Alors oui, elle a peur de se noyer. De se perdre dans ce monde extraordinaire et si sombre, où finalement, vu son affiliation, sa vie ne tient qu'à un fil. Elle n'a ni le courage, ni l'orgueil de Cyrano.

C'est un esprit tranquille, vivant un peu à l'écart des autres. Elle ne se sent jamais aussi bien qu'au milieu de quelques amis, le soir, devant la cheminée de la salle commune. Elle n'aime pas les querelles, les trouvant souvent futiles, et il faut aller bien loin pour s'attirer sa colère, mais l'orage passe vite... en temps normal. Pourtant, elle peut haïr, mais la haine et la colère sont deux choses totalement différente. On peut haïr sans colère, et être en colère sans haine.

Il y a toujours une forme de retenue chez elle. Elle ne rira jamais à pleine voix, ne montrera jamais à quel point la nature, un tableau, un sort, peuvent l'émerveiller, ou l'effrayer. Cela est peut être dû à l'éducation stricte et austère que lui prodigua son père, la fille d'un pasteur ne devant « se laisser tenter par le démon et ses peurs, mais respecter et servir l'autorité divine quoiqu'il lui en coûte ». C'était un père aimant, mais un homme froid, stricte, proche de ses principes. Jamais Erin ne se révolta. Jamais elle ne se révoltera.
Elle n'est pas de ceux dont le sang de la liberté ruisselle dans leur veine, mais son vent souffle dans son esprit. Car finalement, être libre, c'est dans la tête...

« Erin Breckenridge !! »

Son sang se glaça quand la voix du Choixpeau Magique prononça son nom. Elle détestait son nom. Rien à voir avec ses origines ou sa sonorité, mais son orthographe la condamnait dans 99% des cas à passer en première. Les regards des autres premières années convergèrent vers elle. Elle déglutit. Elle avait 11 ans, c'était inhumain de mettre une telle pression sur ses épaules...

Quand faut y aller, faut y aller...

Elle monta les quelques marches qui la séparait de cet étrange relique, s'assit sur le siège en bois et s'offusqua légèrement de le sentir craquer sous son poids. Elle avait juste mangé quelque chocogrenouille dans le train...

Lorsque le Choixpeau fut posé sur sa tête, Erin sentit comme une présence se glisser dans son esprit. Elle se demanda ce qu'il pouvait bien y voir, et s'il se souvenait de tout ce qu'il avait vu depuis qu'il faisait « ce métier ». Quoique, dans son cas, il s'agissait peut être plus d'une obligation à effectuer.

Elle repensa à sa vie, à tout ce qu'elle avait pu vivre jusqu'à cet instant. Son père lui disait souvent qu'un certain monsieur Freud lui disait toujours -elle n'avait pas bien compris s'il le connaissait personnellement...- que l'individu était le fruit de son passé.

À quatre ans, elle avait eu son premier vélo. Une bicyclette rouge, à laquelle on avait rajouté deux roulettes car elle n'arrivait pas encore à tenir dessus. Elle avait manqué un jour, alors qu'elle vagabondé autour de l’église, décrasser une chenille. L'animal était affreux, mais elle savait qu'un jour, il se métamorphoserait en un magnifique papillon. Elle avait refusé de refaire du vélo durant les deux mois qui suivirent, par peur de rentrer à nouveau en collision avec un insecte.

À quelques semaines de son septième anniversaire, alors que son père donnait le saint sacrement, elle faisait la moue car celui-ci l'avait obligée à passer une bonne demi-heure à arranger les lieux plutôt que de l'autoriser à aller jouer dans sa chambre. Alors qu'il s'apprêtait à partager le pain, un grand coup de vent poussa les portes dans un fracas terrifiant, éteignit les cierges et autres bougies, fit s'envoler tout ce qui était trop léger pour rester à leur place : chapeaux, feuilles, vêtements... Les gens avaient vu ça comme un signe de mécontentement divin. Elle, elle en avait bien rit. Sa mère aussi, croyait-elle, car elle avait souri toute la journée et rien ne semblait pouvoir entamer son humeur.

Quand elle avait huit ans, sa mère profita de l'absence paternelle pour lui apprendre qu'elle était une sorcière. Elle avait ressenti l'émotion la plus forte qu'elle n'avait jamais connue, un mélange de peur, d'amour, d'émerveillement et de frustration. Elle ne pouvait partager ce secret avec personne. « Les gens comme eux n'aiment pas les personnes comme nous. » Pourtant, elles n'avaient jamais rien fait de mal et sa mère était toujours la première volontaire pour venir en aide aux habitants du village. Avec sa baguette et ses pouvoirs, elle aurait pu les aider encore plus.

À huit ans et demi, elle découvrit le bonheur que pouvait procurer une feuille et un crayon. Si elle se concentrait au maximum, il lui était possible de faire des portraits et des paysages magnifiques. Elle avait l'impression que les traits se modifiaient sous ses yeux pour chercher l'harmonie parfaite, car sans cet effort de l'esprit, elle n'arrivait même pas à dessiner une pomme...

L'année dernière, lors de sa dernière année de scolarité chez les moldus, elle avait compris à quel point être mis à l'écart faisait mal et qu'on était condamné à souffrir tant que les autres le décidaient. Elle avait accidentellement fait apparaître quelques affreuses pustules sur le visage d'une de ses camarades. Elle ne le voulait pas réellement, mais sa colère s'était exprimé à sa place. La cible avait raconté à tout le monde -sans vraiment se tromper- qu'Erin était l'affreuse sorcière qui lui avait fait ça. Elle en avait également profité pour gagner un baiser du plus beau garçon de la classe, sous prétexte que c'était la seule manière de conjurer le sort. Si les adultes en riaient et restaient persuadés d'une crise allergique quelconque, les enfants, plus crédules, fuyaient cette « carabosse des bacs à sable ».

Et en Juillet dernier, la lettre de Poudlard... Jamais elle n'avait vu sa mère aussi joyeuse. Elle avait prétexté une envie soudaine de faire du shopping pour emmener, le lendemain même, Erin acheter tout ce dont elle aurait besoin.

Finalement, sa vie n'avait était qu'un long théâtre ennuyeux et monotone...

Moins d'une minute s'était écoulé quand le Choixpeau rendit son verdict. Il n'eut pas le temps de prononcer le nom de la maison où elle aurait le bonheur d'aller que...

Qu'Erin se réveilla, sans véritable raison. Il faisait chaud dans la salle commune, et les rayons du soleil qui commençait à passer par les fenêtres n'allaient pas arranger la chose. Son rêve la laissait sans voix. Elle avait déjà connu cinq longues années à Pourdlard et vivait la sixième, mais c'était la première fois qu'elle rêvait, avec un réalisme qui lui avait coupé le souffle, de sa cérémonie de répartition.

Un détail la chiffonnait. Elle aurait aimé savoir pourquoi, elle s'était réveillé avant que le Choixpeau n'eut fait part de son choix...

» SURNOM(S) : euh... » ÂGE : Majeure et vaccinée... ou presque » GARÇON OU FILLE ? : Escargot ? xD » COMMENT AS-TU CONNU POUDNOIR ? : un root top » AVIS / SUGGESTIONS ? : Nullement. » PARRAINAGE? : Volontiers » MULTICOMPTE ? : nop » CODES :