Old friends for long [pv Willliam] FINI

Date de naissance du joueur

Des abrutis inutiles, voilà de quoi était entouré John Mulciber. Rien n'allait correctement. Rien ne marche, jamais, et ils ne servent à rien. Weasley n'échangerait pas Londubat contre Jugson et Crow. A vrai dire, le Ministre de la Magie commençait à se demander s'ils n'étaient pas déjà morts. Il vaudrait mieux pour eux qu'ils le soient...le Maitre les tuera s'ils ont trahi pour vivre. En même temps, John considérait que partir tout seul à la recherche de résistants tenait de la folie. Et aller le chercher était suicidaire. C'est la guerre. On ne peut se permettre de faire de cadeau à personne. Homme au passé sanglant et mouvementé, Mulciber abvait appris rapidement qu'il fallait être cruel, radical et dur jusqu'au bout. Il faut les éliminer, les prendre un par un et tuer tout le monde. John considérait qu'une menace était éliminé lorsqu'elle était morte. Azkaban ne suffit pas. Morte la bête, mort le venin. Sauver le régime revenait à éliminer, l'ordre en les tuant. Ni plus ni moins.

Pour l'Irlande, c'était pareil. Il ne fallait pas compter sur le fait qu'ils se rendraient. Le seul moyen qu'on a de gagner, c'est de les détruire, de les broyer, de diriger à leur place. Sinon, c'est un nid ouvert à résistants. Mais ils ne comprennent rien. Mulciber se sentait entouré d'ennemis, d'abrutis avec des scrupules. On ne peut pas faire ça, on ne doit pas, ce n'est pas moral...je t'en foutrais de la morale, lorsqu'ils seront morts, moi ! La morale était une notion inutile selon John, qui vivait pour atteindre ses objectifs, et qui considérait que la fin justifiait les moyens. Les gens comme Fearbody étaient mous et sans intérêt. John avait besoin de gens comme lui, prêts à tout pour le Lord pour gagner. Mais qu'est-ce que je suis sensé faire, moi, si Crow et Jugson se font capturer ?! Abrutis. Certes, il restait Menroth, et Valverde. Mais malgré l'alliance (pacte de non agression était un terme plus juste), il se méfiait d'eux.

Heureusement, il restait des hommes comme William Avery. Mulciber et lui étaient de vieux amis. Ils s'étaient fait arrêter ensemble, et à part son père, John considérait William comme le meilleur mangemort de sa génération. A quinze heure donc, Avery fut annoncé, et entra. John le salua chaleureusement :

"William, comment vas-tu ? Nous avons beaucoup de travail aujourd'hui...il faut qu'on voie l'Irlande, l'Ordre du Phénix...et deux ou trois choses en plus."

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Ça ne faisait pas longtemps que Avery était devenu Directeur de la Justice magique et déjà les problème affluaient. Non en fait, il y en avait déjà avant son arrivé, il le savait, connaissait leurs ampleurs. Mais maintenant qu'il devait s'en occuper lui même, ça lui tombait directement dans la gueule. Le problème de l'Irlande s’éclaircissait et bientôt une solution radicale serait trouvé. Mais ceux qui avaient pendant longtemps été silencieux venaient de revenir en force sur le devant de la scène. L'ordre du Phénix et la résistance ne cessaient de faire parler d'eux et d'enchainer les attentas contre le régime, et tout ça commençait à sérieusement énerver William. Le fait est qu'ils accomplissaient des miracles sans que personne ne sachent comment ils avaient pu réussir, la preuve était là, dans la capture de plusieurs mangemorts tel que les Carrow mais surtout Crow et Jugson. A espérer qu'ils étaient toujours en vie...

Ces deux là étaient déjà des membres influant mais en plus dirigeaient tous les deux des postes importants, l'un en particulier sous son département. Lincoln Crow, le directeur des exécuteurs qui avait réussit à très bien se débrouiller, améliorant considérablement les choses. Mais il aurait pu faire des choses encore plus utiles si il n'avait pas été capturé bêtement par un résistant, entrainant le chef du PPA dans sa chute. Quels idiots ils étaient, une erreur comme ça passerait très mal aux yeux du maitre. Et si celui ci les pardonnait, ce qui tenait de loin au miracle, leur punition serait exemplaire. Tant pis pour eux, William les appréciait mais les deux mangemorts capturés avait merdé.

Et c'est surement pour discuter des problèmes actuels que le ministre lui avait demandé de venir. John Mulciber, il le connaissait bien, très bien même, un proche ami très talentueux dans son domaine bien que parfois, il se laissait emporter. Bah, ça ne lui arrivait que si on le cherchait vraiment et Avery n'avait pas de raison de charrier son ami de longue date, ou alors juste un peu... En fait non, le vieux mangemort ne put se s'empêcher de faire une petite réflexion lorsque à quinze heure pile il entra dans le bureau du ministre. Il connaissait John mais était à chaque fois surprit de voir l'état de la pièce, en particulier le bureau qui était assaillit de divers dossiers, sans oublier la bouteille de Whisky.

"Bonjours Jack, à ce que je vois tu es toujours aussi porté sur le rangement. Ironisa t-il sans grande méchanceté, entre vieux amis il pouvait se le permettre. Il se dirigea vers l'un des siège en face de celui de Mulciber avant de reprendre. Bien, commençons donc."

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John Mulciber sourit vaguement à la moquerie d'Avery. Il n'aimait guère qu'on se fiche de lui, mais il autorisait certaines personnes à le faire. Elles se comptaient sur les doigts de la main, mais elles existaient : son père, Avery, son grand-père, à la rigueur son cousin, Walter Yaxley, même si lui servait plutôt de souffre douleur à Mulciber que le Ministre de sujet à moquerie pour l'ex-directeur du département de la Justice Magique. Mais dans l'ensemble, personne n'osait répondre à John Mulciber dans les dents. La plupart de ses employés le craignaient, surtout Anthony Fearbody, exposé en permanence aux colères du Ministre. Il est lâche, idiot, et inutile. Même son nom de famille clame ce qu'il est, avec son sens de la morale à la manque...et dire que c'est le filleul de Walter, mon dieu. Avoir le cousin du Ministre pour parrain ne changeait rien à la situation d'Anthony Fearbody, traumatisé continuellement par un John Mulciber redouté par la plupart des gens. Même mes enfants ont peur de moi. John avait de plus tendance à s’énerver rapidement quand la situation était grave. Il gérait posément les crises, mais en parallèle tous ses collaborateurs en souffraient. Et dieu sait si des crises, j'en ai...

A vrai dire, la situation était loin d'être bonne. Le problème de l'Irlande commençait à être résolu, mais celui de l'Ordre du Phénix restait entier. La rivalité entre Menroth et Mulciber était passée au second plan. Je n'ai pas de temps à perdre dans un combat avec un coq balafré et bouffi d'orgueil, et son acolyte pompeux et imbu de lui même, croyant diriger à ma place le Ministère. Ministère qu'il attendait très patiemment de reprendre. Il les laissait faire ce qu'ils voulaient. La priorité absolue est l'élimination totale des hors-la-loi. John savait où étaient ses objectifs. Et je les tiendrais. Homme intelligent et décidé, il avait bien l'intention d'écraser Weasley dans toute sa splendeur. Depuis le début, je suis le seul à me méfier de lui. Mulciber ne sous estimait personne. Traitre à son sang ne veut pas dire idiot. Silence radio ne veut pas dire périclitation de l'Ordre. John avait refusé, et il refusait encore d'envoyer les exécuteurs et la brigade de police magique en Irlande. Ce n'est pas leur rôle, et qui resterait pour protéger le pays d'une attaque intérieure ? L'attentat avait démontré que John avait raison. La capture de Crow, encore plus. Nous sommes devenus arrogants à force de victoires. Nous ne devons pas oublier qu'ils ont gagné une fois, qu'ils ont encore de la ressource, que jusqu'à ce qu'ils soient tous tués, ils nous mettrons des bâtons dans les roues. Paranoïaque, moi ? Oui, peut-être, mais je suis toujours en vie.

Pour résoudre le cas Crow et Jugson, Mulciber avait d'abord envisagé la diplomatie, mais était rapidement arrivé à la conclusion que Weasley ne bougerait pas de ses lignes. Il faut frapper fort. Tous les éliminer. Aussi préparait-il un plan de bataille, sans se douter que Menroth faisait la même chose de son côté. Pour une fois ces deux là étaient d'accord, et l'attaque, quand ils seraient coordonnés, n'en serait que plus puissante. D'où le fait que John réunisse ses alliés. Il répondit en souriant à la plaisanterie d'Avery :

"Bah, tout le monde n'est pas un maniaque de l'ordre comme toi, Av'. Sers-toi un whisky si tu veux, il y a des verres derrière le bureau. Bien, sinon. Deux sujets, les hors-la-loi, et l'Irlande. Pour cette dernière, tu connais ma position. L’armée magique, mais envoyer des hommes de ton département me parait risqué. Nous aurons l'air malins si nous gagnons une guerre à l'extérieur et que nous la perdons sur notre terrain. Pour l'Ordre...tu comptes faire quoi ? Il faudrait les pousser à sortir de leur trou, à se montrer...je crois qu'une attaque de sang-de-bourbes s'impose. Et puis aussi intensifier les arrestations. Autre chose. Pour Menroth...fais gaffe. Te laisse pas faire, Av'. Il va essayer de contrôler ton département. Le laisse pas dire ce qu'il faut que tu fasses. "

Hors de question de laisser trop de pouvoir à un homme qui tentait déjà de tout s'approprier au Ministère.

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Bon sang ce que c'était étrange d'être à la tête d'un département, mais franchement ça ne déplaisait pas au vieux mangemort d'être à la tête d'un nombre d'homme aussi utile que nécéssaire. Mais il le prenait en main petit à petit et finalement ce n'était pas un si gros problème que ça. Il y en avait de plus important dans le pays, comme l'ordre du Phénix. Ces minables traitres à leur sang et ces être impurs bon à être dépecé et la tête affiché en place public. Oui c'était assez sale mais Avery, bien qu'homme distingué, ne supportait pas ses... il n'y avait même pas de mot assez bien pour définir comment William les voyait. Bref, l'Ordre devenait de plus en plus insistant et se faisait remarquer, se qui n'était pas bon pour le pays et Mulciber avait raison, il fallait y remédier au plus tôt.

Le vieux mangemort sourit à la proposition de prendre un verre et de s'assoir, il n'accepta que la dernière proposition et refusa la première en tirant le fauteuil en face du bureau du ministre.

"Non merci John, ça ira pour le verre."

Venant le rejoindre, son vieil ami enchaina directement sur le sujet principal. Et en soit, Avery n'avait plus grand chose à dire car John venait de pratiquement tout dire, et même si il lui demandait son avis, le fait qu'il lui explique de cette manière démontrait bien que l'idée du Ministre était parfaitement tranchée. Quand bien même il lui donnait son avis que celui de William n'était pas différent de ce que pensait le ministre. L'armée se débrouillerait très bien seule pour l'Irlande, pas besoin d'y envoyer le reste de la Justice Magique. Surtout si ça signifiait laisser le pays sans défense.

Quand à l'Ordre du Phénix, et bien là aussi, Will n'avait pas grand chose à rajouter, le plan de John était quelque peut surprenant mais certainement pas déplaisant. Une attaque de sang de bourbe, Avery y prendrait part sans hésiter et pour rameter l'Ordre, c'était une bonne idée. Et puis, même si ça échouait, ce ne serait que des minables Bourbistes tués. Quand aux arrestations, William trouvait qu'il n'y en avait déjà pas pas assez, alors ordonner d'en exécuter plus, c'était bon.

"Ah. A ce que je vois tu as bien réfléchi à tout Jack. Et personnellement, je suis bien de ton avis. Pour l'Irlande d'abord, je n'avais aucunement l'intention d'y envoyer exécuteurs ou autre. Nous en avons cruellement besoin ici pour lutter contre l'Ordre qui commence à refaire parler de lui. C'est amusant de voir que tu étais le seul à te soucier d'eux ainsi que de leur retour et qu'à l'inverse, tous les autres refusaient de t'écouter."

Mulciber enchaina cette fois avec un tout autre sujet. Larsen Menroth, directeur du département des Mystères et jusqu'à peut, vif ennemis de John. D'un point de vu personnel, Will n'avait rien contre Lars, celui ci ne lui avait jamais adressé la parole, de son côté lui non plus. Tant qu'il ne lui faisait rien, Avery n'avait pas de raison de s'en faire plus que ça. Mais d'un autre côté, il préférait écouter son vieil ami. Si Jack lui disait de faire attention, alors il le ferait.

"J'écouterais ton conseil John. Je ferais attention."

Avery était un homme raisonnable et n'allait pas chercher la merde si il n'y avait pas besoin. Il avait su être mal-aimable avec Valverde car c'était tout bonnement lui qui avait commencé.
Néanmoins, Will était intrigué par cette attaque sur ces sang-de-bourbe, le ministre avait-il une idée derrière la tête ?

"Parle moi un peu plus de cette attaque que tu prévois."

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John Mulciber était par essence un homme méfiant, mais il avait compris une chose : la vie était un jeu, et serait toujours un jeu. Mais on ne joue pas seul. Il y a les autres aussi. Ca, je le sais. On ne joue pas seul. John s'intéressait beaucoup moins aux cartes des joueurs qu'aux joueurs eux-mêmes. D'ailleurs, il n'abattait que très rarement ses cartes. Pourquoi est-ce que moi je jouerai, alors que les autres peuvent le faire ? Pour gagner, on n'avait pas forcément besoin de se défausser d'un as. Il suffisait de savoir se servir du jeu des autres. Attendre. Comprendre. Analyser. Voir où ils bluffent. Et les inciter à jouer la carte que je veux qu'ils jouent. Pourquoi jouer contre les autres alors qu'il arrivait très souvent que les hommes jouent contre eux mêmes ? John avait bien compris que l'immobilité pouvait être un atout. Il suffisait de savoir l'utiliser à son avantage. C'est pour cela que parfois, il consentait à laisser gagner les autres. Larsen a gagné une manche. Soit. Attendons. J'ai encore deux ou trois tours dans ma manche, et tôt ou tard, il fera une erreur qui me permettra de l'utiliser. Pareil pour Valverde. Pareil pour tout le monde, cela dit. John était un battant, et jamais il n'abandonnait. Et il finissait toujours par arriver à ses fins, que ce soit pour le pays ou pour lui.

Car avant d'être un arriviste, John était un homme loyal à son Maitre. C'est ça qu'ils n'ont pas compris. Je mourrai, de leur main s'il le faut, plutôt que de trahir. Oui, cela arrangeait John d'être Ministre, mais au fond ce n'était pas important. Le Maitre ne m'a pas donné ce poste comme un honneur, mais comme une fonction visant à servir le pays, et en ce sens, je dois bien le servir. Point. Il n'y avait pas d'autres faits à exposer, le reste n'avait pas d'importance.

"Tu sais, je préférerais qu'ils aient raison...mais je connais bien les copains de Potter. Ils ne renonceront pas comme ça...Ils feront pire qu'enlever Jugson et Crow. Ce qu'ils visent, c'est notre anéantissement complet. Voilà pourquoi nous devons nous tenir sur nos gardes, ne pas relâcher la vigilance. Quand ils se taisent, c'est qu'ils préparent encore pire. Il faut que nous les détruisions tous."

John Mulciber était méfiant, toujours et encore, envers tout le monde. Surtout envers les résistants. Salazar sait ce qu'ils mijotent. Ils nous tueront s'ils le peuvent. Peut-être un peu paranoïaque, John restait constamment sur ses gardes, une arme constamment à portée de main. C'était à force de se méfier de tout le monde qu'il avait réussi à survivre. On vit dans un monde de requin, ou chacun peut vous envoyer un Avada Kadavra dans le dos. Personne n'a d'amitié pour personne quand ses intérêts sont en jeu. Alors il fallait se méfier. Etre parano pouvait vous tuer, mais aussi vous sauver la vie. John n'était donc pas mécontent qu'Avery l'écoute. Puis il embraya sur son idée d'attaque.

"Eh bien, comme tu le sais, le Norfolk a une population majoritairement sorcière...Mais il y reste des sang-de-bourbes, et puis des moldus...autour de 32% de la population, je crois. L'idée serait de se concentrer sur King's Lynn, là où il y a le plus de sorciers, et d'éliminer tous les nons sorciers et les impurs qui se présentent. Ce serait un coup puissant."

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William connaissait bien John, c'était un homme intelligent et foutrement borné et têtu, parfois violent mais assez bon diplomate. Un très bon ami de William et ce dernier aimait à écouter ses idées qui lui semblait rarement idiote. Après tout, si le Maitre avait choisi de le placer à la tête du Ministère avec de compte à rendre qu'au Lord et à Brom, ce n'était pas simplement pas gentillesse d'âme. John se débrouillait pour l'instant bien à la tête du pays et il fallait avouer qu'il n'y avait pas grand monde pour l'aider dans ses projets. Il avait des alliés certes, mais aussi des ennemis, et pour certain pas des moindre. Pourtant, ils auraient du l'écouter lorsque Mulciber avait affirmé qu'il ne fallait pas relâcher l'attention sur l'Ordre du phénix. Mais bon, le destin en avait voulu autrement, c'en était ainsi et pour rattraper les choses, il allait falloir sacrément bosser.

Avery n'était pas contre aider John, la plupart des décisions que celui ci avait eu à prendre, il les avait approuvés (pas toutes certes mais un certains nombre). Mais maintenant que William avait son département à gérer, il n'avait pas non plus que ça à faire, il y avait déjà pas mal de chose à régler à la Justice Magique, il n'allait pas non plus prendre part au conflit dans lesquels John se mettait. Et quand bien même il lui aurait demandé, le directeur aurait refusé. Il n'était pas non plus fou au point de se mettre à dos d'autre de ses collègues.

Avery hocha de la tête, n'avait pas eu besoin de rajouter quoique ce soit lorsque Mulciber parla de l'Ordre, il était complètement d'accord avec lui et lui avait déjà fait part de son avis, pas besoin de rajouter quoique ce soit. De suite, il embraya sur le sujet de cette fameuse attaque qui avait eut le don de piquer la curiosité du directeur de la Justice Magique. Et la réponse ne le déçu pas, il aimait beaucoup l'idée. Et plus important encore, si ça ce faisait, il y aurait élimination de sang de bourbe et impur en masse (avec quelques moldus peut être en dommage collatéraux). C'était une bonne chose.

« Et bien Jack', voilà un plan intéressant. Et comme tu dis, ça risque de marquer les esprits ! »

Si il avait le temps de participer à cette petite attaque, William n'hésiterait pas à se proposer pour remplir les forces de frappes. Néanmoins, la discussion commençait à trainer un peu et sans retenue, Avery interrogea son vieil ami.

« Dit moi, de quoi d'autre voulez tu me parler ? »

Sans le montrer vraiment, le directeur de la Justice Magique commençait à s'impatienter, et même si il appréciait beaucoup John, il avait quand même du travail à finir.

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Le pays partait dans une drôle de direction, John en était persuadé. Entre la résistance, les abrutis d'irlandais, et moi et Menroth. Si tout dégénérait, il partirait. Pour le bien du pays, il s'en irait. Mais il avait la certitude quasi absolue qu'il pouvait faire quelque chose. Le Maitre m'a nommé après tout, je dois en être capable. Enfin je pense. John avait admis qu'il pouvait bien sur y avoir meilleur que lui. Son père, Randolph, était largement meilleur que lui en tout. Léon Brom était meilleur que lui en démologie. John était l'un des meilleurs dans l'art de reconnaitre qu'il avait tort. Si le Lord me demande de partir, je m'en irais. S'il me punit, j'accepterais la punition. S'il me dit que c'est Larsen le meilleur, alors je dirais que c'est Menroth le meilleur, dussé-je en perdre toutes mes dents. Mais tant qu'il ne dit rien, alors je suis et je reste le Ministre, et c'est moi qui commande là dedans. John faisait son maximum pour gouverner le pays au mieux. Et pour ça, il gardait les meilleurs autour de lui. Qu'il les aime ou pas. Contrairement à eux, je refuse de laisser le pays partir à la dérive à cause d'une inimitié personnelle.

Si Larsen et Eris avaient été plus ouverts, moins revêches, moins insultants, alors John Mulciber les auraient surement écouté. Il ne doutait pas de leur valeur, mais de leur caractère. Ils aiment un peu trop le pouvoir à mon gout, à s'y accrocher comme une huitre sur sa barre. John aimait aussi le pouvoir, plus qu'il ne voulait l'admettre, mais si le Lord lui avait demandé de partir, il l'aurait fait sans hésiter.

En attendant, il fallait bien prévoir des plans. Toujours être en mouvement, avoir un coup prêt pour piéger nos adversaires. Voilà comment nous pouvons gagner. John était sur de la victoire, mais méfiant comme toujours. Il n'avait pas peur de Weasley, simplement, il savait que le chef de la résistance l'attendait au tournant. Et qu'il n'hésiterait pas à lui tomber dessus. Mais je n'ai pas de scrupule non plus, Weasley. je t'attends aussi au tournant. Voilà pourquoi John agissait, bougeait, réunissait ses alliés. Il était content que William approuve. Et il savait qu'il pourrait compter sur son soutien en cas de besoin.

" Oh oui, ça les marquera, compte la dessus ! Bien, je crois que nous avons terminé. Bonne journée William."

Il raccompagna son ami jusqu'à la porte, et se réinstalla à son bureau. La journée était chargée, encore une fois, et soudain, John mesurait l'ampleur de la tache. Il sourit vaguement, et répéta quelques fois :

"Heavy is the head who wear the crown..."

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