Devient un loup ! [Pr. Alec D'Uberville]

Date de naissance du joueur

Devient un loup ! [Pr. Alec D'Uberville] 001gsts9

Les nuisibles sont nos ennemies.

Un hurlement de bête retentit dans les bois. Il faisait presque nuit. La mer se déchaînait alors que le soleil s'endormait, la lune était déjà devenu visible, les loups criaient sur les collines, afin que leur meute se regroupe.. et qu'ils partent a la chasse, en quête d'une viande fraîche a dévorer. L'air n'était ni trop humide, ni trop froid. De fin flocons se détacher du ciel pour venir délicatement fondre sur la capuche perlés par la neige et les épaules carrés de l'homme qui se tenait debout, droit, immobile, le regard fixe vers l’horizon. Le teint pâle, sans expression, il tenait sa baguette de ses doigts taché de sang animal. C'était un homme banale, un monsieur tout le monde, vêtu d'une chemise noir, et d'un manteau lui descendant jusqu'au genoux, lui aussi de couleur noir, il portait aussi des gants en cuir noir qui lui donner un air de voleur, ou de chasseur, ce terme convenait plus a cet individu. Son comportement portait a confusion. Calme, patient, impassible, telle une bête qui guette sa proie, a l'heure qu'il était, il ne l'a guetter plus, il l'avait déjà exécuté. Il pencha sa tête en arrière dans un soupir de soulagement, comme libéré d'un poids et sa capuche tomba. Son visage fut éclairé par la lune, voilà que Mordred fit son apparition.

*Les gens s'amusent à jouer au monstre. Moi, je passe ma vie à feindre de ne pas en être un. J'ai beaucoup de sang sur les mains. Et pas que du sang de bête. Mais de tout les hommes que j'ai assassiné pour calmer mes folies meurtrière, il n'y en a aucun qui était un homme bon, je ne fais que débarrasser ce monde des mauvaises herbes.*

Du coin de l’œil il guettait les lumières du chemin de traverse, qui devait bien se trouver a deux kilomètres, la nuit, toute lumières étaient visible. Mordred fit demi-tour, il marcha jusqu'à un arbre, là se trouver un livre intitulé ''Θάνατος στα πλάσματα''. En latin, cela donnerait : Mortem Ad Creaturae. Il ramassa ce livre et rangea sa baguette dans la poche intérieur de son manteau. Puis il sortit un chiffon blanc afin d'essuyer le sang chaud qui se trouvait sur ses gants. Il posa le chiffon sur la bête et s'en alla le sourire en coin. ''Je suis refait''. Pensa t-il avant de transplaner au chemin de traverse. Mordred apparut au début de l'allée, d'un mouvement de bras, il remit sa capuche sur sa tête et avança d'un pas léger, puis pénétra dans un bar.

- Bonsoir, une liqueur de sirène mélangé à une vodka feu s'il vous plaît.
- Toute de suite ! Il le fit et.. Voilà pour vous !

Mordred le remercia d'un signe de tête et partit s'asseoir a une table au fond de la salle. Il posa son gros livre brusquement sur la table et s'assit sur la chaise en autant sa capuche.

Invité **Invité**

Alec sourit. En fait, il adorait trainer sur le chemin de Traverse, surtout le soir quand plus personne n'était là, à part les clients des bars et des individus peu reccomandables issus de milieux interlope qu'il valait mieux éviter si on voulait survivre et ne pas se faire zigouller comme un malpropre au fond d'une ruelle à l'écart de tout. Triste fin s'il en était, et qu'Alec d'Urberville préférait de loin éviter s'il pouvait. Aussi entra il dans un bar, qu'il connaissait bien, évitant ainsi toute probabilité de se faire égorger comme un cochon.

En l'occurence, Alec était resté dehors toute la journée, à la recherche d'un livre qu'il n'avait pas trouvé, un vieil ouvrage latin très rare que bien entendu personne n'avait, traitant de l'élimination des créatures magiques. Il était introuvable, mais Alec s'était tout de même acharné. Sans succès. Aussi avait il flané de ci de là, en profitant pour acheter du matériel scientifique pour étudier les quintaped chez Eyes Watched, magasin préféré de tous ceux qui faisaient des expériences sur les nuisibles, et donc du français. C'était sa marrote et cela ennuyait toujours Tess, sa femme, qui le prenait pour un fou par certains cotés, se moquant gentiment de lui. Tout comme Alec se fichait d'elle lorsqu'elle l'embarquait dans une de ses virées shopping, où elle essayait toutes les robes de Madame Guipure et repartaient avec les plus belles, et les plus onéreuses d'entre elles. A la différence près que c'était toujours Alec qui portaient les paquets. Pour cette raison, il préférait faire seul ses achats : cela évitait que les passages dans les librairies se terminent en séances d'essayage de trois heures...

S'accordant le luxe d'observer les clients, Alec commanda au barman un whisky pur feu. Son verre à la main, cigarette aux lèvres, d'Urberville reconnut son collègue, le professeur Mordred Lawford. Il aimait bien ce garçon, qui lui ressemblait un peu, écrivain, ex-gryffondor...pas mal de points communs. Alec le salua poliment :

"Professeur Lawford, comment allez vous ?"