La connaissance est en elle-même Puissance. || PV L. Brom

Date de naissance du joueur

La connaissance est en elle-même Puissance.

« La véritable amitié commence quand on visite quelqu'un sans raison : sans rien avoir à lui dire et surtout sans rien avoir à lui demander. » Werlen

---Les temps changent. De nouvelles choses arrivent. Beaucoup de choses qui étaient bien fixées partent, et on en découvre de nouvelles. Le changement est la plupart du temps révélateur. Non moins utile qu'autre-chose, il est cependant l'habit d'une volonté. Pourquoi changer? Pourquoi ne plus vouloir ces mêmes bases? Pourquoi changer de mode de vie, de façon de penser, de gouverner? Une bonne question qui se pose là. Le changement cache quelque chose. Mais toujours est-il qu'il faut trouver quoi... Quel message est porté derrière un changement? Qu'est-ce qui se cache derrière, qui n'ose pas se montrer? Telle est la question. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que de telles choses n'arrivent pas sans arrière fond. Sans pensées cachées ou volonté sous-entendue.

C'est donc pour cette raison que la création du poste d'Intendant du Royaume-Uni restait une chose totalement inconnue. Quelque chose dont on ne sait pas la provenance. Evidemment, c'était une idée du Seigneur des Ténèbres. Mais pour quelle raison? Qu'est-ce qui l'avait poussé à créer un tel poste?
Ce qui l'avait pousser à nommer Leon, ça, Eris le savait très bien. Homme de confiance, puissant et déterminé, il serait parfait pour le poste de Ministre de la Magie, alors pour ce nouveau poste n'en parlons pas.
Cependant, pourquoi ne pas l'avoir placé directement au poste de Ministre de la Magie? Eris avait sa petite idée.
Il fallait un poste de confiance, à responsabilités pour avoir sous sa coupe toute le Royaume-Uni. Ainsi, grâce à Leon Brom, il aurait le contrôle sur tous les Ministères de la Magie du Royaume-Uni. Sa politique s'étendrait. D'autres Départements de l'Ordre Nouveau se créeraient. Un Ordre Nouveau devait naître dans tous le Royaume-Uni. Et ceux qui ne voudraient pas s'y plier ne méritent pas le droit de vivre. La Pureté du Sang est une notion essentielle pour la survie des peuples. Le Sang-Moldu, le Sang-Impur entache tout ce qui veut être fort. Il n'a que pour but d'empêcher aux libertés d'exister. De stopper l'avancement de la civilisation et du progré. L'acheminement de la vie. Seul le Sang-Pur avait le droit de posseder une baguette magique, car il était le seul représentant du Monde Magique. Il fallait surveiller de près tous les Sang-Mêlés, mais une fois que tous les sangs moldus seraient éliminés, il ne resterait plus que des Sang-Purs. Plus que ces personnes pour faire une nouvelle race. Une seule Race. Une Seule Magie, un seul Sang, un seul Monde. L'Angleterre se devait de dominer tous les autres Ministères, car c'était le Ministère de la Magie qui avait pu commencer l'élimination de la race inférieure. Il se devait de dominer, au même titre que le Sang-Pur devait dominer les autres Sangs, jusqu'à qu'il n'y ait plus que lui. La loi du plus fort. La loi du plus méritant. Seuls les Sang-Purs devaient porter une baguette Magique, car le Sang-Impur était une menace pour la population et pour la Magie. Cela a toujours été le cas, et cela ne changera jamais. Une fois le Sang-Impur éliminé, la vermine couchée dans les fosses communes, on pourrait dormir sans baguettes sous l'oreiller. Cependant, le temps n'était pas encore totalement venu.

Nous nous trouvions en début d'après-midi. Ce matin là avait été réservé aux Commissions du Sang. Voilà plus de deux jours que Tom Jugson est au poste de Ministre et Leon Brom au poste d'Intendant du Royaume-Uni. Deux jours que tout le Ministère de la Magie était en ébullition. Car on apprenait la disparition de Narcissa Malefoy ainsi que la mort de Drago Malefoy. La famille Malefoy était officiellement finie. Martyr pour certains, elle représentait ce qui arrivait à ceux qui pensaient que le Sang-Impur méritait le droit de vivre. Ils étaient le symbole de ce qui arrive à ceux qui défient le Régime du Seigneur des Ténèbres. Ceux qui se moquent de Lord Voldemort périssent un jour ou l'autre.
Eris l'avait toujours su. Lucius finirait mort et sa famille aussi. Même s'il avait toujours apprécié Narcissa, cette dernière s'était fourrée dans un sacré mauvais pétrin en se mariant avec cet abruti de Lucius. Leur fils, partagé entre le Bien et le Mal, avait fait plus de mal qu'autre choses. Les pires maux découlent des meilleures attentions.

Après son repas pris dans le Manoir Valverde, il prit la direction du Ministère de la Magie. Il n'avait nullement envie de manger dans les cafétérias du Ministère, la nourriture y était infecte. Non, il préférait retourner au manoir le temps de midi, se promener un peu dans le parc si le temps l'y autorisait, ou lire un livre, puis aux alentours de quatorze-heures ou quinze heures, il revenait travailler au Ministère. Il fallait aussi se détendre, et maintenant qu'un Ministre avait été nommé, Eris devrait rendre des comptes de son département.
Hélas, pour le moment, personne n'avais été nommé au poste de Directeur du Département de la Justice Magique, et Eris avait encore à sa charge les dossiers de ce département. Imaginez cela, plus les dossiers de l'Ordre Nouveau, plus ceux de la Commission, il fallait bien prendre un peu de temps pour se reposer. Sinon, le travaille serait mal fait.

Arrivant donc aux alentours de quinze heures au Ministère, l’ambiance surexcitée (et ultra fatigante) de ces derniers jours provoquée par les journalistes était retombée. L'Atrium avait retrouvé son calme habituel. Enfin, en raison de tout le tumulte qu'avait provoqué la nomination de Léon et Tom, on pouvait juger que désormais, l'Atrium avait un aspect calme.

Gilberte n'était toujours revenu de son périple. Eris l'avait envoyé chercher une personne qui n'existait pas dans tous le Ministère. Elle entamait aujourd'hui sa deuxième journée de recherches. A en juger l'absence de la vieille secrétaire, cette dernière n'avait de toute évidence pas trouver la personne en question. Peut-être qu'au bout de six longs mois de recherche, elle se rendrait compte que cet individu n'existe pas. Au combien même il existerait, il n'était pas au Ministère de la Magie anglais.

Après être rapidement passé à son bureau, Eris pris la direction du bureau de Leon. Ce dernier se trouvait au niveau 1, et il ne mit pas très longtemps à le trouver.
Une fois le vieil homme posté devant la porte, il toqua, attendant l'ordre d'entrer dans l'antre à Brom.

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La Nomination de Brom à la tête de tous les Royaumes-Unis mit la communauté magique en ébullition en moins d'une journée, c'était naturel, la curiosité du poste, l'étrangeté d'y mettre un ancien professeur et inquisiteur de Poudlard...

On en oublierait presque l'essentiel : c'était le Seigneur des Ténèbres qui décidait, et nul ne pouvait réellement dire comment il arrêtait ses choix, encore moins se permettraient de les juger.

Brom avait acquis un siège à Londres, un Bureau énorme, rond près de la porte et rectangulaire vers l'arrière, il faisait plusieurs vingtaines de mètres carré. Il avait disposé l'espace de travail assez près de la porte, tout était en marbre noir dans cette pièce, absolument tout, des étagères au mobilier, en passant par les sièges, que du pur luxe dans la couleur de sa Magie.

Le bureau en lui même semblait coupé au couteau dans le marbre brut, il était purement fonctionnel, et c'est dans sa sobriété et sa fonctionnalité qu'il trouvait sa beauté et son élégance. Les papiers s'entassaient déjà, les portraits magiques servant à communiquer avec tous les Ministres de la magie du Royaume Unis étaient recouverts d'un drap noir afin qu'ils ne puissent pas voir ce qui était fait dans ce lieu.

On pouvait voir dans le fond de la pièce immense une autre configuration, il y avait des grandes armoires vitrées qui contenaient des tenues de combats de sorciers, tous accompagné d'un Masque de Mangemort. Brom avait visiblement cassé sa tirelire pour se faire une garde robe de combattant digne de ce nom depuis son accession au rang d'Intendant. Il montrait ainsi des tenues rares et précieuses mais parfaitement fonctionnelles : des renforts en cuirs, parfois en plaque voire en cotte de maille protégeait les parties vitales. Certains habits étaient même gravés de runes, imprégnée de magie protectrice...

Ces armoires vitrées étaient collées aux murs, et au centre de la pièce, une table basse en un bois luxueux et de confortables fauteuils furent installés, ainsi que quelques dizaines de livres dans l'espace séparant les diverse tenue.

Bref ce bureau était un reflet d'un être entier, dévoué à sa cause, qui déclarait clairement son savoir, sa sagacité et son goût pour la bataille dans l'espace qui lui fut alloué.

Brom travaillait à son bureau tranquillement, quand on avait dirigé seul l'administratif de toute une école, remplir quelques formulaire et signer des documents préparés par de charmantes secrétaires n'était pas vraiment tuant. Cependant son rôle était difficile et complexe dans bien des domaines, notamment dans les rapports à entretenir avec les différents Ministres de Magie sous sa nouvelle régence.

Que Brom soit choisi pour diriger d'une main de fer, pour être le commandant d'une armée de sorciers vaste et puissante, celà ne l'étonnait pas plus que ça, mais être aussi choisit pour faire de la diplomatie un art, c'était un choix étrange, mais quand le maître ordonne, le serviteur obéit.

Il terminait la première page d'un discours futur quand il entendit que l'ont frappa à sa porte. Fait rare, ses secrétaires ne le faisaient pas car elles étaient conviées à heure fixe pour rendre compte des problèmes ou des tâches incombant à Léon Brom.

L'homme toucha son bureau de sa baguette magique et un tiroir apparut dans le marbre, le vieil homme y glissa l'ébauche de son discours avant de déverrouiller la porte d'un coup de baguette vif et visiblement routinier.

Date de naissance du joueur

La porte s'ouvrit. Un petit déclic. Il comprit sur le champs qu'elle avait été ouverte grâce à un sortilège. Cela se sentait. Comme un aura, comme de la chaleur. La Magie se sentait quand elle en était bourrée dans une pièce, dans un endroit. C'est pour ça qu'on se sentait extraordinairement isolé lorsqu'on se trouvait en compagnie de bande de moldu. C'est pour cette raison que quand on était face à un Sang-Impur, on le savait sur le champs, puisqu'aucune magie ne se dégageait de cette personne. Aucune chaleur. Cela se voyait aussitôt.

Le vieil homme que respectait tant Eris se trouvait derrière son bureau. Ce n'était pas du tout la même décoration qu'Eris sois dit en passant. Eris avait prévilégié les livres, les objets aux pouvoirs encore inconnus à ce jour, et une décoration s'attelant sur le beige et le marron. Quant à la décoration de l'actuel intendant, elle était principalement faite de noir, avec comme matériau le marbre. Voilà bien une audace, mais un bureau magnifique.

Eris parcourra des yeux l'endroit d'une rapidité extrême. Evidemment, c'était encore ce merveilleux don pour l'observation qui faisait effet. Parcourant la pièce de ses yeux, ces derniers se fixèrent sur une de ses robes de combat, à l'arrière. Gravée de runes, Eris se demanda comment il était propable que celles-ci fonctionnent alors qu'elles étaient gravées. Une des principales caractéristiques d'incatation runique, d'après ses recherches et la méthode d'invocation qu'il en avait découlé, il était très irrespectueux de s'auto-attribuer des runes. Peut-être celles-ci avaient un effet spécial, dont Eris était passé dessus sans s'en rendre compte. Ce serait donc un sujet intéressant de conversation.

Eris traversa la pièce circulaire avant de se placer devant Leon Brom, qui s'était levé à la venue d'Eris. Voilà bien un homme qui avait été occupé et qu'Eris avait du mal à voir. Beaucoup, voir énormément de choses à lui dire, et le temps était compter. Poudlard était menacé, et Brom à la tête de tous les Ministères, logeant même dans un bureau de celui d'Angleterre, rien ne pouvait avoir lieu au Ministère de la Magie.

Tout en gardant ce regard froid, l'air calme habituel, il décrocha cependant un bref petit sourire, avant de s'adresser au nouvel Intendant.

« Veuillez m'excusez Leon, je viens ici les mains vides, mais avec l'esprit remplis de bonnes volontés. J'espère que vous allez bien. »

Eris était un homme extrêmement froid, même avec la plupart des autres Mangemorts. Seuls Tom et Larsen avaient son entière confiance. Quant à des Mangemorts comme Leon ou Scofield, Eris les respectaient mais ne savait pas énormément de choses sur eux pour se permettre de faire de la petite papote avec ces grands hommes. Il avait beaucoup plus de sympathie pour Leon, car les deux hommes avaient beaucoup de centres d’intérêts communs.

« Le temps nous est extrêmement compté. Il n'est pas vraiment ami avec moi en ce moment, et je doute qu'il le soit aussi avec vous. J'ai plusieurs sujets sur lesquels j'aimerait m'entretenir avec vous, Leon, si vous me l'autorisez. Tout d'abord, Poudlard, je le pense, est en grande menace. Vous étiez un grand professeur, je continue à le soutenir. J'espère que quelqu'un pourra rapidement s’atteler à la tâche pour vous remplacer en Magie-Noire. Vous avez toujours diriger avec beaucoup de professionnalisme la maison Serdaigle et je vous dois un profond respect pour cela. Scofiel a laissé entendre qu'il quittait Poudlard, et j'ai bien peur que l'école soit très gravement menacée. De plus, j'entends dire beaucoup de rumeurs quant aux cours de Politique Internationale. J'essaie de les chasser de mon esprit, ne doutant pas de votre sévérité quant aux professeurs qui ne remplissent pas leurs rôles, mais je n'ai guère plus de preuves pour contrer ses rumeurs. Donc dans un premier temps, il faut que nous trouvions un Inquisiteur au plus vite. Je pense d'ailleurs que le poste de Directeur doit être supprimé, comme lorsque vous étiez en poste d'Inquisiteur. Il peut devenir gênant. Une seule personne doit pouvoir représenter le Seigneur des Ténèbres en Poudlard.

Eris aurait été intéressé par ce poste, seulement, pas de son libre choix. Il fallait lui imposer. N'aimant pas les enfants, il n'irait pas à Poudlard volontairement. Il faudrait lui donner l'ordre. Seulement, il était prêt à tout pour sécuriser le régime.

Il avait tout déballé, mais le temps était compté pour les deux hommes. Si les Résistants apprennaient que Poudlard était sans Inquisiteur, de plus sans Scofield, ni de personne prête à enseigner la politique du Seigneur des Ténèbres. Il avait gardé un profond calme et sérieux dans ses paroles, pour que Leon les comprennent toutes. Il ne voulait pas brusquer le vieil homme, bien au contraire.

« Je ne souhaite pas vous placer un couteau sous la gorge ni vous brusquer. Mais sachez que Le Seigneur des Ténèbres ainsi que vous, pouvez comptez sur moi. Je sais juste que le temps nous ai compté Leon. De plus, récemment, Kristin Kreuk vient de commettre de nombreux meurtres. Les victimes, et sans exception, étaient des employés du Ministère, actifs ou à la retraite. Le dernier en date est issu de mon Département... »

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Comment aller mal quand le Maître vous emplit de sa confiance...

Merci de votre sollicitude.

Léon n'était vraiment pas le genre d'homme à entretenir des discussions banales à en chialer, et l'état de santé de son interlocuteur l'intéressait si peu qu'il n'allait pas faire l'impolitesse de le lui demander sans conviction. Dans les visites imprévues, ce que n'aimait pas forcément le vieux Mage c'était le côté imprévu, il ne savait pas forcément par quel bout prendre la personne, alors qu'un rendez-vous lui permettait de planifier d'éventuelles manipulations.

Rien de mieux pour sonder les réelles intentions d'un homme que les deviner à l'avance et rayer les erreurs d'une liste pré-écrite plus ou moins habilement. Brom savait que cet homme face à lui n'était pas du genre à se taire et à entrer dans le rang sans broncher, il demandait des comment, des qui et par dessus tout des pourquoi.

A part ce goût pour les questions et la curiosité passablement abusive, Léon ne connaissait presque rien d'Eris Valverde, pour la simple et bonne raison qu'il venait d'être parachuté directement à la tête de l'empire Britannique. Il devait faire avec des hommes biens plus savants et bien plus dangereux que des chefs de départements. Il devait préserver la paix internationale en prévision d'une guerre interne à plus ou moins grande échelle en fonction des attitudes des Ministres.

Que vos craintes s'apaisent, des directives ont été donné concernant Poudlard, elle n'est pas en danger, que du contraire, moins il y aura de Mangemort, mieux les élèves s'en porteront. Le triste sort de Severus Rogue est un exemple que nous attirons plus de terroristes que nous n'en éloignons. C'est triste mais c'est ainsi.

Pour les professorats, vous devrez soumettre vos suggestions à mon remplaçant, je ne dirige plus Poudlard. Je ne doute pas que mes paroles seraient entendues, mais si je continue à donner des ordres, mon successeur n'en sera que déforcé, chose qui me paraît plutôt regrettable.

Vous avez raison, le role de directeur est devenu désuet, il sera supprimé, comme il est logique de le faire.

Léon prit une légère pause, il n'aimait pas le ton que prenait Valverde, mais tant qu'il ne lui parlerait comme ça qu'en privé, Léon ne le ferait pas ressentir. Il écouta les inepties sur Kreuk, il en avait entendue pas mal, mais celle là dépassait toutes les rumeurs décevantes de ces dernière années.

Je doute franchement que Kreuk vive, un copieur, quelqu'un usant de polynectar, je ne sais pas, mais Scofield a affirmé jadis que Kristin Kreuk était morte, tuée de sa main. Je dois vous avouer douter parfois des capacités de monsieur Scofield, mais il sait très bien tuer les gens, j'ai pu en être témoin, donc je le crois sur parole. Et le Seigneur des Ténèbres aussi.

Léon se leva de nouveau puis d'un geste il invita son interlocuteur à rejoindre le petit salon où les tenues de combats étaient exposées, alors que des livres anciens et rares séparaient les vitrines imposantes. Léon claqua des doigts et un Elfe de maison apparut aussitôt, il fit une élogieux révérence à son maître, et une passable courbette devant Eris, Léon reprit, en s'assoyant dans un des fauteuils :

Machinsse vous apportera le rafraîchissement de votre choix. Moi ce sera un vin gobelin elfe. La bouteille habituelle.

Oui Maîîîître.

L'esclave magique prit la commande d'Eris et disparut dans un craquement sonore. Brom s'accouda à son siège, joignant ses mains noueuses à hauteur de son visage, dans cette position, on se rendait compte de l'âge qu'il avait, et surtout, de la somme de connaissance qui résidait en lui, ses yeux d'un bleu azur, cyan, d'une froideur sans nom reflétait aussi quelque chose de plus grand, comme si ce regard voyait les choses différemment de celui de tout homme. Il ne bougea pas de cette position quand il déclara :

J'ai appris que Tom Jugson avait fait de vous un conseiller, chose qui me parait en tout franchise peu commune de la part d'un Ministre de s'afficher clairement comme incompétent dans certains domaines. Je dois avouer que reconnaître ses propres faiblesses dans l'ombre est intelligent, mais le déclarer ouvertement est peu habile.

Sa jeunesse lui fait déjà défaut, il demande l'appui de l'expérience de la vie...

J'espère que vous vous rendez bien compte que le fait que vous parliez régulièrement avec le Ministre ne vous offre pas de pouvoirs particuliers, encore moins une estime particulière. Le Seigneur des Ténèbres choisit les membres des hautes sphères, vous êtes un Mangemort, naturellement, mais il a donner à Jugson une tâche, et il n'admettra pas qu'un conseiller freine certaines choses ou conseille dans son intérêt. Moi non plus d'ailleur.

Je voulais que vous saisissiez bien le côté bancal de cette position, Jugson pourra se servir de vous comme sécurité, en cas de problème, vous sauterez avant lui.

Votre conviction dans le régime et votre implication par cette nomination est louable, mais n'oubliez pas qu'un avenir politique, ça ne se dessine pas avec de louables intentions.

Léon s'arrêta là, Machinsse arrivait avec les boisons demandés, Léon prit son verre, qu'il déposa ensuite sur la table basse, à côté de la bouteille que l'elfe avait eut l'intelligence d'apporter avec. L'Intendant regarda son interlocuteur et attendit que celui ci prenne la parole.

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