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Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem']

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Pr Mandy Evans
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Pr Mandy Evans


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MessageSujet: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMar 26 Juil - 16:40

Evans était sortie la veille de St Mangouste, la clinique magique. Son altercation avec Mérédith Roseburn, une ancienne aurore devenue hors-la-loi lui avait offert ce magnifique séjour en présence des plus pitoyables concepteurs de potions qu'elle n'avait jamais vu. Des faux mouvements, des dosages approximatifs, peu d'audace et bien trop de scolarité. Ils étaient tout juste bon à calquer ce qui avait déjà été fait par plus grands qu'eux. Néanmoins, elle ne pouvait nier que leur travail avait été négligeable. Elle s'en était sorti avec trois fines cicatrices sur le torse, presque invisibles et qu'elle se dépêcherait de faire disparaître avec une quelconque décoction, si c'était possible...

Elle s'était levé ce matin là avec un mal de crâne plus qu'encombrant. Elle avait la désagréable impression qu'une fanfare avait élu domicile dans sa tête et qu'elle n'allait pas décidé de si tôt de s'en retirer. Elle avait mis un long quart d'heure à sortir de son lit et trouver la force de se diriger vers sa cuisine. Là elle s'était rendu compte avec effroi qu'elle y avait passé tellement peu de temps au cours des derniers mois qu'elle en avait oublié où se trouvait quoi. Elle usa du sortilège d'attraction à plusieurs reprises et avala en quelques cuillères quelques œufs cuisinés sobrement. Elle aurait aimé retourner se coucher et dormir jusqu'au début d'après midi mais en voyant l'heure déjà avancée elle se dit que cela n'avait rien de raisonnable. Elle se vêtit donc convenablement, se coiffa, attrapa quelques gallions qui trainaient dans une boite dans sa cuisine et se motiva pour aller faire quelques courses. On lui avait déconseillé de sortir, mais ce n'était pas la nourriture qui allait venir à elle...
Une heure plus tard elle était de nouveau chez elle et tout était en ordre. Elle s'était assise à la table de sa cuisine et parcourait un livre de potions tout en grignotant quelques fruits.

Ce qui formait son habitacle était une petite maison étroite en plein chemin de traverse. Une cuisine, deux chambres un salon formaient son héritage. Le salon était la pièce la plus vaste, les murs sombres recouverts d'une tapisserie grisâtre portaient quelques roches qu'elle allumait ou éteignait d'un simple mouvement de baguette en fonction de ses envies et de ses besoins. La cheminée était le cœur de la pièce et s'entourait de deux fauteuils et d'une table basse. En face de celle-ci, sur le mur opposé, était exposé un portrait de ses parents. Sa chambre faisait en même temps office de bibliothèque. Un lit deux places trônaient au centre et les deux murs latérales étaient entièrement recouverts par des étagères de bois portant des centaines et des centaines de livres. La seconde chambre était quant à elle condamnée depuis la mort de ses propriétaires. Sa cuisine ressemblait plus au commerce d'un apothicaire qu'à un lieu de vie. Dans les placards s'alternaient tantôt aliments comestibles et ingrédients pour les potions. Les uns étant parfois également les autres.

Vers midi, elle renonça à se préparer un repas et continua à vider sa corbeille de fruits. Deux jours... Elle avait encore deux jours à tenir. Deux jours et elle pourrait retourner à Poudlard.
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Tremere Malkavian
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMar 26 Juil - 18:09

Thème : https://www.youtube.com/watch?v=BiB9zcx07ZE


Depuis son arrivée avec Meredith en terre anglaise, et comme il ne faisait pas partie de l'ordre, Malkav' dut se démerder seul, on l'avait lâché en pleine nature, pas très prudent selon certains, nécessaire pour d'autres.
On lui avait dit que certains contacts s'adresseraient à lui en cas de besoin, pas très convaincu de tout ça, il avait expliqué à la miss Roseburn que son anglais était très mauvais, et qu'il devrait sans doute pratiquer, mais ce n'était pas de cette histoire dont il s'agissait.

Aigris par la personne de son ex coéquipière, celle qui n'avait pas su tuer, il s'était dit que réparer cette infamie serait un devoir, que seul il accomplirait.
On ne l'attendait effectivement pas en terre anglaise, et encore moins avec cet état d'esprit, il passait inaperçu au milieu de la foule, les joies de la discrétion même.
Ce jour là, c'était robe gris foncé, capuche, car même là bas, la luminosité se faisait trop forte, équipement habituel, flingue, munitions, couteaux et baguette.
La chasse à l'homme commençait.

Il avait localisé la maison de la pauvrette, sa future victime, une réparation serait faite.
Depuis deux heures du matin, il guettait à proximité, épiant ce qu'il pouvait de l'activité interne, ne voyant pas grand chose, il vérifia une énième fois son armement.
Les couteaux étaient à leurs places respectives, dans le five-seven figurait les vingts balles prévues, dont une naturellement engagée, c'était bon pour ce qui s'agirait de ce coté là.
Un plus tard, la miss Evans bougea de sa demeure, elle n'avait pas l'air très en forme ce matin, c'était tant mieux, à croire que contrairement à ce qu'il croyait, Meredith l'avait bien amoché, pas suffisamment pour amener la faucheuse semblait il.

Elle passa dan la ruelle en face de lui, sans le remarquer, le gibier s'enfonçait dans ce qui semblait être un marché, il ne fallait pas la perdre de vue, et surtout ne pas se faire remarquer.
Il passa plusieurs fois à coté d'elle sans que celle ci ne note quoi que ce soit, elle l'avait même bousculé et s'était excusée, c'était dire.
Aux vues des achats, elle devait faire quelques courses, encore que la cuisine britannique selon Tremere tenait plus de l'empoisonnement qu'autre chose, pas si paradoxal que ça qu'elle fut professeur de potion.
Le manège dura une heure, comme souvent, il fallait rentrer pour midi et un peu après pour préparer le repas, ce serait à ce moment que le forfait serait accompli.
Dans sa maisonnée, elle ne devait pas se douter qu'un malade rentrerait dans sa baraque, et lui collerait une bonne bastos dans le crâne pour lui laisser l'immense plaisir et privilège de lécher le plancher et de repeindre celui ci d'une couleur sanguine aux odeurs envoutantes.

En guise de repas, Tremere se contenta d'un simple sandwich, et d'une gorgée d'hydromel, histoire de ne pas être tenté d'avaler les restes de ce que serait Mandy Evans.
On en avait vu dans le clan Malkavian des nécrophages, il y aurait un pouvoir qui permettrait d'utiliser la force des morts pour accroitre la sienne, c'était ce qu'une certaine figure du clan avait trouvé comme justification débile, ne voulant sans doute pas admettre que la chaire devait être succulente, tantôt tendre et moelleuse, tantôt résistante et croustillante, un plaisir que le hors la loi n'avait pas encore connu.

Rabattant une dernière fois sa capuche, il avança en direction de la baraque, personne dans la rue, du pain bénis pour un meurtrier récidiviste comme le disait les toqués.
Un brin de folie, il fallait avoir du cran pour attaquer une personne en plein jour, en plus dans un endroit peuplé comme le chemin de traverse.
C'était aussi une motivation, après tout, elle n'avait pas le niveau d'un Rowel, et serait affaiblie, une cible facile à première vue.

Dans la tête d'un fou, il se passe n'importe quoi, des idées géniales, d'autres suicidaires, mais toujours suivant une logique, propre à la personne bien sûr.
Pourquoi la tuer ? Elle avait déjà assez morflé la petite, nan ?
Pas suffisamment sans doute, et pis merde, depuis quand fallait il une justification pour abattre de sang froid quelqu'un ! Ils avaient besoin d'une résistance fière et autoritaire, qui n'échoue pas, une poigne de fer, une main gantée pour saisir à la gorge le régime.
Le message serait clair, même chez vous, imbéciles qui soutiennent le régime, vous ne serez pas en sécurité, pas même au plein coeur de Londre, ni ailleurs, il y aurait Tremere Malkavian pour venir vous chercher et apporter avec lui un petit cadeau, le dernier délicieux baisé de la mort.
Oh oui !! C'était si bon, regarder la mort faire son travaille, prendre une âme pour ne plus rien en faire. Libérer la prof de ses chaines était sa mission.

Mais comprendrait elle ? Oh, surement une fois morte, les morts comprennent plus que les vivants, c'était bien connu. Elle verrait la douce folie, mais elle ne s'en souviendrait pas !
Puisqu'elle ne reviendrait pas, dommage pour elle non ? Pourquoi non !
Je vous interdit de le penser … quoi que … après tout, c'était drôle.
Elle pourrait crier autant qu'elle voudrait, sa seule sortie serait un sursaut de pitié, encore que, on avait jamais vu pareil phénomène pour un tueur à gages professionnel.
Après elle est prof à Poudlard non ? Elle doit gérer baguette en main, quoi que comme tu le dis cher ami, elle est prof de potion, et clair que dans un duel, c'est très utile, surtout à l'improviste comme ça. Si elle a posé sa baguette quelque part, elle a peut être une chance de s'en sortir non ?
Tu le sais, tu es quelqu'un d'honnête, jamais tu ne la laisseras pas se défendre, et pis tu aimes trop ça, elle pourrait t'être utile n'est ce pas ! Laisse la en vie, elle criera au monde entier que tu es là pour veiller au grain.

Non ! Je ne veux pas, si je la tue, je peux signer mon oeuvre, ma création, bien sûr que je la laisserais se défendre, mais je dois la tuer, c'est le job tout bon résistant !
Élimines les autres pour survivre, ya que ça de vrai, alors toi arrêtes de me faire chier avec ça.
Ne cries pas, je m'entends, c'est juste que tu n'as rien à y gagner, vivante elle est plus utile, oui regarde, tu peux la prendre en otage avec toi, et la ramener à la résistance en preuve de soutien.
Ramener un cadavre fait le même effet pardi, n'essaye pas de me convaincre de l'épargner, ce sera à elle de s'en montrer digne ou pas.
Ta démence pourrait t'en empêcher mon grand, et pis ta gueule, laisse moi faire.

Toujours ce même refrain de lutte contre son coté animal, l'avenir d'Evans serait incertain, et il était temps de lui rendre une petite visite.
Se retournant une dernière fois, il put apercevoir que personne ne pouvait voir la scène, c'était à lui de jouer.
D'un coup de baguette, la porte se déverrouilla dans un petit cliquetis, ne s'attardant pas, d'un pas rapide, il pénétra dans la petit maison, surprise, la victime se trouvait dans la cuisine en train de grignoter un petit bout.
Nul surprise ne pouvait lui faire plus plaisir, c'était une certitude, elle tira une tronche de cent pieds de long lorsqu'elle vit l'individu baguette en main, le visage était caché, pas possible de le reconnaître, pour l'instant.

Dans la tête du hors la loi, il réalisa que oui, la pauvre ne comprendrait pas, de suite ce qui lui arrivait. Il était pourtant monnaie courante de voir s'introduire chez soi un ou deux hors la loi pour vous faire la peau, surtout quand ceux ci valent cinquante milles gallions et sont originaires d'Europe de l'Est, c'est d'autant plus courant s'ils ne parlent quasiment pas anglais.

Sans plus attendre, il lança un confringo sur la demoiselle, histoire de commencer la discussion de la plus amicale des manières.

Mais elle fut plus rapide que prévu, elle se baissa pour éviter le trait qui alla frapper directement un placard derrière elle, une belle explosion avec un bruit assourdissant retentit alors.
Les flammes commençaient à se répendre dans la cuisine, pas très encourageant lorsqu'on sait que l'endroit est une réserve à potions et à produits potentiellement réactifs.

Voyant que le sortilège n'avait pas touché sa cible, Malkavian rit un bon coup, de son rire dément et inhumain, sa voix grave raisonna dans la pièce, il se retira dans le couloir, se plaquant contre le mûr, baguette en main.

Bientôt les flammes se répendraient dans toute la pièce et la prof de potion devrait les combattre en plus du hors la loi, une bonne stratégie.
De plus le fait qu'elle sorte de St Mangouste ne devait pas améliorer ses capacités habituelles, et face à un incendie dans une réserve comme celle ci, il y avait de quoi se poser des questions concernant une éventuelle survie.
Le fait que le sort ne la touche pas n'était pas dramatique, il l'aurait été plus si elle se l'était pris de plein fouet.

Dans le couloir, cessant de rire, Malkavian lui parla, espérant qu'elle comprenne l'allemand, sinon, c'était tant pis.

" Alors Evans, on est disposée à parler ou pas ?"

Un sourire sadique se forma sur le visage de Malkavian, si elle ne saisissait pas sa chance, il serait sans pitié.


Dernière édition par Tremere Malkavian le Mar 26 Juil - 18:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMar 26 Juil - 18:09

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Pr Mandy Evans
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMer 27 Juil - 12:20

Mandy attrapa une pomme et croqua à pleine dent dans sa chaire pulpeuse. En tournant les pages de son livre, elle ne pouvait s'empêcher de penser à Frédérique, son amante qu'elle n'avait pas vu depuis bientôt une semaine. Elle se demandait si elle lui manquait, si elle pensait à elle, et toute autre question plus ou moins importante qui pouvait traverser un esprit ensorcelé par Amour. Il lui était étrange de penser qu'elle ne l'avait pas vu depuis tout ce temps. Elle avait vu la nouvelle lune, mais pas elle. Elle avait vu des couchés et des levés de soleil, mais pas son beau visage. Elle lui manquait comme la fleur manque au soleil. Comme la fleur manque au soleil au plus profond de l'hiver. Au lieu de diriger sa lumière vers la beauté, son cœur se durcissait comme l'univers glacé où son absence l'avait si cruellement jetée.

Elle n'entendit pas le cliquetis de sa porte d'entrée, ni les quelques pas que fit Malkavian pour parcourir le peu de distance qui le séparait de sa cuisine. Elle fut béate quand elle aperçut cette silhouette sortir de l'ombre. À son visage on comprenait parfaitement qu'elle n'avait nullement conscience de ce qui se passait, du pourquoi et du comment de cette présence impromptue. Trop fatiguée pour avoir la force de réfléchir. Tout juste eut-elle le temps de se baisser pour éviter le confringo, se jetant de sa chaise pour atterrir lourdement au sol. Celui-ci alla directement frapper dans le placard qui se trouvait derrière elle provoquant une explosion digne d'un attentat. Intérieurement, elle ragea. Ce petit ahuri qui faisait mumuse avec sa baguette se rendait-il compte des dégâts qu'il venait de faire ? Aucun de ses ingrédients n'allaient sortir indemne d'une telle épreuve.

Elle se releva tant bien que mal et attrapa sa baguette qui se trouvait sur la table. La relique de bois blanc n'avait heureusement rien eu. Elle n'était pas en état de combattre et avait assez de lucidité pour le savoir. Surtout face à cet sorte d'individu, totalement enclin à la violence, au feu, au sang, à la destruction et à la mort.
Essayant de faire abstraction des flammes et de la chaleur qui gagnait rapidement la pièce et son être, elle se tourna vers l'individu et essaya d’apercevoir son visage par delà l'ombre dans lequel celui-ci se cachait.
Il brisa le silence. Dans d'autres circonstances, elle aurait sourit face à la question de l'inconnu. Elle donnait l'impression que c'était elle qui avait lancé les hostilités. Or à moins d'être atteinte d'une schizophrénie subite, elle ne se rappelait d'être entré par effraction chez lui et de l'avoir agresser d'un confindo alors qu'il était tranquillement en train de lire dans sa cuisine.
Il ne parlait pas anglais, quelle chance. Le don que Larsen semblait avoir décelé chez elle devait être celui d'attirer les ennuis. En une semaine, elle se faisait attaquer pour la seconde fois. Autant pouvait-elle avouer que la première fois elle n'y était pas pour rien et qu'elle avait cherché l'affrontement, autant cette fois-ci cette culpabilité était nulle. Qui plus est elle était sûrement tombé sur le seul taré des environs qui ne parlait pas sa langue. Il n'avait qu'à rester en Allemagne le Bosch...

Elle pointa sa propre baguette vers sa gorge et formula un sort lui permettant d'adopter sa langue.


« Je ne me rappelle pas m'être présentée... Commençons au moins les négociations à armes égales : à qui ai-je l'honneur ? »

Mandy sentit sa main gauche la brûler. Elle la retira brusquement de la table, pensant d'abord que les flammes l'avaient atteinte. Cependant lorsque son regard bascula vers celle-ci, alors qu'elle effectuait un mouvement de recule, elle la vit intacte. Elle regarda alors la paume de sa main, la cicatrice qui s'y trouvait était d'un rouge sanguin, si bien qu'elle eut peur durant quelques secondes que le sang se remette à couler.
L'heure n'était pas aux interrogations. La douleur était plus que supportable et le plus grand danger se trouvait devant elle. Le second autour d'elle. Autant dire qu'elle était obligée de jouer la carte diplomatique. Elle reporta à nouveau son attention sur le malade qui se trouvait face à elle.


« J'ai beau chercher, je ne vois pas ce qui me vaut la gentillesse de votre visite. Je vous offrirai bien quelque chose à boire, surtout avec la chaleur tapante qu'il fait ces temps-ci... mais vous ne semblez pas un très grand adepte du protocole et des règles de politesse. J'espère que vous allez cependant au moins m'indiquer de quoi nous devons « parler », sauf si vous préférez discuter de la pluie et du beau temps ou continuer à détruire tout ce qui se trouve autour de vous sans raison... »

Sa main serra un peu plus fort sa baguette. Cette dernière, toujours pointée vers le sol, ne se faisait pas menaçante, mais elle était près à user de ses pouvoirs à tout moment.
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Tremere Malkavian
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMer 27 Juil - 14:34

On commençait à sentir la chaleur monter, le confringo commençait à faire son effet, la cuisine flambait d'une flamme inoubliable, le feu de la vie c'était ça ?
Le crépitement des étagères sous l'action du sort ne présageait rien de bon, même si le contenu devait être d'autant plus terrifiant qu'un incendie se propageait dans la pièce.
Humour malkavien sans doute ?

À sa grande surprise, la miss fut en mesure de lui répondre, peut être pas parfaitement, mais il avait saisi l'essentiel, des présentations, plutôt prometteur, elle ne perdait pas de vue la courtoisie, c'était très important chez les vampires, mais dire qu'un assassin à tendance terroriste, apprenti pyromane et complètement fêlé puisse le comprendre, c'était plus difficile déjà.
Tenter d'amorcer le dialogue comme ultime solution, ce n'était pas si débile que ça comme idée, pour peu qu'un péon qui passait ait entendu le bruit du premier sortilège, mais malheureusement, il n'en était rien. Tout était calibré comme du papier à musique, plus rien ne découlait du hasard, baguette en main, c'était une solution, qui visiblement n'avait pas été choisie par la miss potion, peut être que son état y était pour quelque chose.
Elle voulait faire les présentations ? Mandy Evans ne lisait elle donc pas les journaux, à moins qu'elle n'eut guère le temps de voir son visage, il y a plus attrayant qu'un Malkavian ou un Confringo, mais visiblement, elle avait préféré regarder de près le parterre plutôt que son agresseur, où était la politesse ?
Non vraiment elle ne comprenait pas !

Rah que voulait elle ? Tu ne le sais pas ? Et toi ? Non plus … Alors pourquoi la voir ? On devait finir le boulot ? Sérieux ? Sérieux … Sérieux ! Tu fais quoi là ? Je lui tabasse sa gueule ? Pourquoi faire ? Je sais pas.
Allez fracasses la un coup et admire le spectacle, je suis sûr que tu aimeras ça. Mon ange ? Mon ange ! Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler 'mon ange'. D'accord mon ange ! Ta gueule …
Parles lui, expliques lui ton geste. Mais elle ne comprendra pas, je le sais, ça se voit, elle ne sait pas ! Ils ne savent rien !
Dérober la vie de cette innocente poilue ! Tu as dit poilue ? J'ai dit ça moi ? Mais non c'est moi … mais toi c'est moi, ah oui vu comme ça, mais je sais pas.
Tu ne sais rien non plus, si je sais lancer un confringo pour exploser une cuisine, celle la, elle était drôle.
Il faut lui apprendre la vie, et pour ça il faut qu'elle meure, c'est évident non ?
Pas tant que ça, et puis on verra bien, oui comme toujours, tu es chiant avec ça, toi aussi, oui mais toi c'est moi … ta gueule !
Elle veut te faire perdre du temps, rentres dans cette putain de cuisine et démontes lui la gueule, tu vois pas qu'elle s'en fout, tout ce qu'elle veut c'est qu'on vienne la sauver, elle se fout de toi comme tous les autres ! Sérieux ? J'aurais pu le deviner tout seul … ouais mais là, ça sert à rien de parler, des infos tu en auras en temps voulu ! Je te rappelle qu'on ne parle pas anglais, et que personne ne nous a contacté encore, vu comme ça, je réfléchirais bien, mais ça m'empêcherait de te dire de la tuer, si je te dis que son parquet est moche et que le repeindre en rouge c'est mieux tu m'écoutes ? Des fois je me dégoute, au moins j'aurais essayé …

Faire les présentations, mais en la faisant cogiter, un petit peu tout du moins.
Ainsi donc il continua à s'exprimer en allemand, histoire de convention.

« Voyons Evans, réfléchissez un peu ! Nous avons fait la une des journaux tous les deux, vous devriez le savoir. Je suis un ami de la faucheuse mais ça vous le saviez déjà. »

Il ria de nouveau.
C'est vrai que les deux avaient fait la une de la rubrique attentat, s'il y en avait une. Mais Malkavian percevait une pointe de grossièreté dans les paroles de son hôte, après tout, elle était gentiment en train de rôtir mais ce n'était pas une raison pour déroger à la règle.
Foutus sorciers qui ne comprenaient rien à la vie.

On entendit une étagère tombée, le feu prenait de l'ampleur, il s'imaginait déjà entendre les cris de supplication de la piégée, voulant qu'on la sorte de là.
Oh il savourerait, on ne trompe pas la mort une fois, à moins que ça soit elle qui se trompe, et là, c'est tant pis pour vous.
Il se déplaça pour regarder le spectacle, très joli soi dit en passant, et admira sa victime, qui ne semblait pas vouloir se défendre, heureusement pour elle, si elle avait répondu à l'attaque, Tremere se serait fait un plaisir de bloquer l'endroit et d'augmenter la chaleur entre eux avec quelques incendio.
Dans sa phrase, il laissait sous entendre qu'il venait pour la tuer, mais ce n'était pas vraiment le cas, après tout, l'invité se devait d'être courtois et polis, même s'il n'excellait pas dans ce domaine.

Cependant une phrase d'Evans retourna la situation.

« J'ai beau chercher, je ne vois pas ce qui me vaut la gentillesse de votre visite. Je vous offrirai bien quelque chose à boire, surtout avec la chaleur tapante qu'il fait ces temps-ci... mais vous ne semblez pas un très grand adepte du protocole et des règles de politesse. J'espère que vous allez cependant au moins m'indiquer de quoi nous devons « parler », sauf si vous préférez discuter de la pluie et du beau temps ou continuer à détruire tout ce qui se trouve autour de vous sans raison... »

Du sarcasme, pourquoi maintenant ? Elle allait avoir la vie sauve, ou presque, mais là elle s'enfonçait.
Il fronça les sourcils de dessous sa capuche, vraiment cette fille méritait la mort, comment pouvait elle se moquer ainsi, c'était d'une grossièreté punissable.

« Le sarcasme ne vous sauvera pas Evans ! Cessez de suite, il est préférable de na pas aggraver votre cas, à moins que vous ne vouliez finir bouillie comme toute vos potions ! »

Le jeu ne suffisait plus, il devait lui expliquer la chose, mais elle restait une menace, après tout, elle avait encore sa baguette, même si la situation ne s'y prêtait pas, elle pouvait à tout moment s'en servir contre lui, ce n'était pas une bonne idée, pas de le cas présent.
Un peu plus de sécurité, oui il fallait être prudent.

Désignant la baguette il lui dit :

« Lâchez ça voulez vous ? »

Non ? Elle serra sa baguette de plus belle, mauvais choix, informulant un diffindo qui entailla le bras déjà meurtris de la belle, elle n'eut pas d'autres choix que d'abandonner son arme, la blessure semblait sévère, le sang coulait dru, ce n'était pas une bonne idée de résister, pas ainsi, pas maintenant.
Voyant qu'elle se tenait le bras, les gémissement ne tarderait pas à venir, et la température grimpait au fur et à mesure que les flammes consumait la pièce, la baguette de la miss potion y passerait peut être, qu'importe, ils devaient parler.
Il quitta la pièce, en riant et en lui adressant une brève parole, alors que l'incendie commençait à se propager sans qu'il y fasse gaffe.
Elle devrait elle aussi quitter la pièce si elle ne voulait pas finir comme la plupart de son matos.

Franchissant le couloir, Malkav s'arrêta dans le salon, visant quelques babioles, il y mit le feu avec de vulgaires incendio, histoire de se mettre dans l'ambiance, la prof ne tarda pas à le suivre alors que les flammes grimpaient en intensité, s'étendant au couloir désormais.
Un bruit de détonation se fit entendre dans la cuisine, il était moins une …

Droit devant elle, la chaleur qui les encerclait donnait à la scène un coté torride dont Mandy se serait sans doute bien passé, et pis le chaud ne faisait que fatiguer un corps déjà bien meurtris par Meredith, maintenant par Malkavian, elle devait avoir le don de se faire des ennemis à tendance violents.
Sa cible devant lui, il sortit son five-seven, le prenant de sa main gauche, la droite contenant la baguette folle à liée qui balançait des sorts à tout va sur demande du propriétaire.
Il tira un coup juste à coté de la prof qui semblait déjà bien amochée, histoire de lui dire que ce n'était plus de la rigolade.
Ceci le fit rire, la scène était amusante, il pouvait potentiellement abattre celle que Roseburn n'avait pas eu le courage d'envoyer prendre l'apéro en enfer.
Elle se traina dans le salon, sans doute les flammes avaient elles emporté dans leurs danses frénétiques la porte d'entrée, Tremere fut amusé, par conséquent, laissa tomber en arrière sa capuche d'un mouvement de tête, laissant à la vue de sa proie son visage sur lequel s'étendait un sourire dément mêlé à une expression de contrôle absolu.

Tout se déroulait parfaitement, tout était sous contrôle.
Il en vint donc à s'exprimer sur le sujet de sa visite.

« C'est donc ça l'autorité de votre pays ! Vous me faites pitié, vous ne comprenez rien … »

Le sourire disparu pour une autre expression, moins amicale ce coup là, le bruit des planches croulantes sous le poids incommensurable du feu ne dérangea pas le hors la loi qui ne broncha pas, la bâtisse pouvait s'écrouler, il s'en foutait pour l'instant, il fallait qu'elle écoute !

« Vous avez trompé la mort une fois … je ne serais pas si clément … sauf si vous me prouvez que vous en êtes digne … voyez vous ? Avez vous vu miss Evans ? La faucheuse, n'est elle pas radieuse ? La mort n'est elle pas libre ? »

Son expression de plaisir et d'extase devant ce spectacle macabre, elle le comprendrait ! Il était aux anges, enfin quelqu'un qui pourrait savoir qu'il ressentait chaque fois qu'il dormait.
Elle verrait tout, elle comprendrait ce qu'il endurait … ce qu'il avait toujours voulu.
Ce n'était pas n'importe qui, son initiation était terminée, elle aurait vu, ses chaines tomberaient, elle serait libre de se souvenir, de le revivre, et de le remercier.
Elle s'élèverait au dessus des autres, devenant une privilégiée …

La mort était douce, un sommeil troublé qu'on ne peut quitter sans regret, quand on l'a vu et apprécié, ô miséricorde divine, qu'est ce qu'il donnerait pour qu'elle se souvienne et le comprenne enfin.
Comme tout ceux avant elle, elle serait celle qui s'en souviendrait, oui, deux fois, par deux fois elle serait avertie et elle aurait vu, son caractère se prêtait à l'apprentissage, elle qui enseignait avait beaucoup à apprendre, la connaissant de ce qu'on avait vu et lu, nul doute qu'elle s'en souviendrait.
Un bonheur illusoire pour Malkavian … un bien fait accompli.

Les flammes crachaient leurs immondes vapeurs noires alors que Mandy Evans commençait à ne plus trop se sentir en forme, elle tombait dans les vapes ?
La mort prenait elle son dû ?
Il se dirigea à sa hauteur, lui posa un baisé sur le front comme Juda l'avait avant de vendre le Christ, il s'engouffra dans les autres pièces de la maison, y mettant le feu.
Ce feu purificateur qui lui donnearit le privilège, à elle, Mandy Evans, professeur de potion à Poudlard, directrice de Gryffondor, de pouvoir enfin voir la mort de près.


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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMer 27 Juil - 14:34

Le membre 'Tremere Malkavian' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMar 2 Aoû - 19:10


La lune est changeante, mais sa présence perdure.

Une semaine qu’elle ne l’avait pas revu. Cela lui semblait une éternité. Pire que de ne pas la voir au moins dans les couloirs de ce château aux pierres froides, elle n’en avait eu aucune nouvelle. D’après ce qu’on lui avait dis, au détour d’une conversation qu’elle avait lancé dans la plus grande simplicité innocente, Mandy n’était pas au château. Elle espérait que cela ne venait pas d’elle. Elle espérait que cela ne venait pas de cette nuit. Depuis qu’elles s’étaient quittées au matin, elle n’avait cessé de penser à elle et se languissait de la serrer à nouveau dans ses bras. Elle n’avait jamais rien ressenti d’aussi fort. Depuis elle dormait mal comme si il lui manquait quelque chose pour l’apaiser avant de se plonger dans un repos mérité. Dès que ses pensées s’évadaient avec intensité pour elle, son cœur s’emballait subitement.

Ce jour là, perdue dans ses pensées, affalée dans le fauteuil confortable de son salon devant ce feu de cheminée aux flammes vertes, Frédérique sirotait un verre d’un Petrus de son année qu’elle avait soutiré à un résistant finement tué. Sa boisson ressemblait au sang qui avait coulé de sa poitrine. C’était un jour sans cours. C’était pourtant un jour sans elle. Elle soupira. Vêtue d’un simple pantalon noir et de sa chemise verte, une cravate à son cou portant les couleurs de sa maison, elle n’avait guère envie de sortir, de prendre l’air, de bouger, de changer de décor.

Subitement, elle lâcha le verre de vin qu’elle tenait. Sa main gauche la brûla. Elle dut retenir un cri car la douleur était insupportable. Elle s’estompait déjà mais le creux de sa main était toujours aussi brûlante, comme si elle venait de poser la main directement sur le feu. Ce qui n’était pas le cas. Ne se préoccupant pas de son verre qui s’était écrasé sur le sol y répandant tout son contenu, elle regarda l’endroit même de cette étrange brûlure. La cicatrice qu’elle gardait jalousement, sans avoir cherché un seul instant de la faire disparaître, était rouge sanguin.
Elle comprit immédiatement. Alors qu’elle avait décidé de faire une sorte de pacte du sang avec la jeune Evans, elle avait consciencieusement mis une part d’elle en elle. Ainsi liées, elle pouvait ressentir quand les choses se compliquaient, quand elle avait besoin d’elle. C’était une action magique particulière, des anciens temps, puissantes et ne pouvait se réaliser quand un amour est profond et qu’il était réciproque. Elle l’avait réalisé sans vraiment y penser sur le moment, elle y avait pensé avant, puis après. Elle l’avait étudié, elle savait que cela pouvait arriver. Cela avait fonctionné. Elle n’y pensait plus et elle constatait pourtant les résultats. Ce qui était une bonne chose, aux yeux de la jeune femme, s’était qu’elle avait en quelque sorte un œil protecteur sur la professeur de potions. Juste protecteur vu qu’elle ne la voyait pas directement ainsi à la demande et ne savait pas ce qu’elle était en train de faire durant les instants qu’elle était loin d’elle.

Fermant le poing, se concentrant sur la douleur, elle transplana jusqu’à lieu même d’où lui venait cette brûlure. Elle arriva dans une maison en feu, et dut se transplaner à nouveau pour en sortir sans en subir les conséquences des flammes. Elle avait eu chaud, s’était le cas de le dire. Elle aurait sans doute eu de grosses séquences si cela avait été le cas. La douleur au creux de sa main se fit plus vive et elle comprit qu’elle devait entrer.
Se protégeant grâce à un sort de GELE-FLAMME qui lui permettait de ne ressentir qu’un faible chatouillis en leur contact, elle put avancer et les traversait les flammes sans subir des dégâts. La trace de brûlure sur son avant bras gauche, lui avait donné une certaine phobie de ce phénomène. Elle ne voulait pas que cela recommence. Elle ne voulait pas que Mandy en subisse les mêmes effets.

Entrant dans ce qui semblait être une cuisine, une corbeille de fruits était renversée, montrant que la scène s’était passée par surprise, volontairement, pas par accident. Un placard avait explosé et d’après ses rapides observations pour ne pas entrer à l’aveugle, elle pouvait venir à en déduire qu’il avait été détruit par un sortilège, comme un confringo par exemple qui avait du lancer les premières flammes d’en l’habitation en commençant pour cette cuisine. Elle n’était pas maîtresse des sortilèges pour rien. En plus d’en avoir une maîtrise certaine, elle était capable de les reconnaître par leurs effets. Malheureusement, selon leurs forces et leurs intensités, elle n’était pas toujours amène de les arrêter totalement.

Les flammes lui donnaient déjà cette désagréable sensation de chaleur brûlante, plus qu’étouffante bien que grâce au sort cela ne l’atteignait pas sa peau. Elle avait eu raison de s’en protéger au lieu de chercher à tout prix de s’en débarrasser. Elle prendrait trop de temps à estomper les flammes. Sa main lui brûlait toujours, comme si elle était en contact direct avec les flammes. Sa jolie brune était au milieu de ces flammes de cette malheureuse demeure. Il n’y avait aucun doute pour elle. Elle devait avancer. Elle devait y aller. Elle ne la laisserait pas prisonnière de ce feu dévastateur sans en subir les mêmes conséquences. Elle ne la laisserait pas mourir si elle n’en mourrait pas avec elle.

Sa visibilité ne fut pas améliorer, même avec le sort. Elle écrasa subitement ce qui restait d’une pomme. Regardant à sa droite, elle vit la porte qui menait au salon, pièce qui l’attirait. Elle n’était jamais venue dans ses lieux mais elle savait qu’il s’agissait de l’habitation de Mandy, enfin, ce qui allait en rester vu que les flammes dévoraient déjà tout ce qu’elles pouvaient. Alors qu’elle se précipitait dans le salon et qu’elle la vit là, étendue sur le sol, les flammes si proches de la dévorer, elle accourut à elle, entrapercevant une silhouette qui en sortait.


« Qui est là… ? Montrez vous… Lâche… ! »

Pointant sa baguette vers le lieu qu’elle pensait avoir aperçu quelqu’un, elle lança un BOMBARDA mais cela n’atteint bien évidemment pas sa cible et fit exploser la porte qu’elle rencontra. Dilemme entre secourir son Amour ou faire exploser celui qui semblait être le coupable en fuite de son lieu du crime. Elle préférait son aimée secourir la jeune femme. Elle aurait par la suite tout le temps de la venger et d’user pour cela, de toute la force qu’il fallait.
Frédérique n’avait pas le temps non plus de combattre le feu. Le temps, elle ne l’avait pas pour rien à ce moment là. Sauf pour la sauver. Si Mandy était évanouie, s’était que la fumée avait commencé à agir dans ses poumons, que la chaleur avait atteint ses défenses. Elle n’avait qu’une solution pour lui redonner de l’oxygène. Elle les transplana toutes deux à l’extérieur, assez loin pour qu’elle ne continuait pas à subir les dégâts de cet attentat mais assez proche pour surveiller toutes les entrées et sorties.


« Mandy tu m’entends…? Respire mon amour, respire cet air frais… Serre moi la main si tu m’entends… »

Agenouillée à même la rue, elle se fichait pas mal de la vue qu’elle apportait. Elle tenait sa Douce dans ses bras, sa tête posée contre sa poitrine, sa main libre dans la sienne. Elle ne pensait plus à cette idée de se cacher. Elle ne pensait qu’à celle qu’elle aimait. Et puis il n’y avait personne dans cette rue. Si l’agresseur décidait de sortir de cette demeure par la porte, elle le verrait et ne le raterait pas. Qu’importait les blessures, le duel devait se faire. Elle devait la venger. Il devait le payer.
Elle suivait avec une attention grande la respiration et les battements de cœur de la jolie brune. Pointant sa baguette sur sa poitrine, elle lui administra un Anapneo afin de libérer ses poumons de toutes substances toxiques et nuisibles. A la première quinte de toux elle saurait qu’elle était tirée d’affaire. A ce moment là elle saurait qu’elle pourrait la laisser reprendre ses esprits et irait éliminer celui ou celle qui avait osé l’attaquer.
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMar 23 Aoû - 14:25

Une fois le baisé déposé sur le front de la miss Evans, Malkavian s'engouffra dans le couloir, avant de se retourner vers la femme étendue, il sourit avant de s'adresser à elle, se fichant bien si elle était consciente ou non.

« Mandy Evans … ne trouvez vous pas que ce spectacle manque d'ambiance ? Faites un effort ! »

Il rit brièvement avant de hocher la tête, regardant celle qui était effondrée un peu plus loin dans le salon, les flammes commençaient à se rapprocher, cette odeur de bois brulé donnait au hors la loi des envies bien spéciales.

« Vous ne voulez pas chanter ? Et bien dans ce cas, vous n'aurez qu'à siffler la mélodie et à me suivre dans le rythme. »

Il se retourna donc, une chanson lui vint instinctivement à l'esprit, une chanson allemande qu'il avait entendu une fois en mission, les gars qui la chantaient n'étaient pas vraiment fréquentables, mais la musique était joyeuse, les paroles tout autant.
Il entama donc l'air une fois dans le couloir.

« Heute wollen wir ein Liedlein singen,
Trinken wollen wir den kühlen Wein
Und die Gläser sollen dazu klingen,
Denn es muß, es muß geschieden sein.»


Les flammes dansaient au son de cette chanson, Engeland … c'était bien ça, il s'en souvenait. Et le feu embrasait chaque paroles, la fumée qui s'en dégageait troublait l'air sans déranger le chant de l'incendiaire, il arriva à l'entrée d'une chambre.
Continuant la mélodie, il embrasa un lit, puis quelques rideaux, une commode avec quelques photos.

« Gib' mir deine Hand, deine weiße Hand,
Leb' wohl, mein Schatz, leb' wohl mein Schatz,
Leb' wohl, lebe wohl
Denn wir fahren, denn wir fahren,
Denn wir fahren gegen Engeland, Engeland. »


Cette douce musique, ce chant de l'enfer, voilà à quoi ressemblait le bonheur, la liberté ? Malkavian n'avait pas une voix exceptionnelle, mais ce chant, dans le décor actuel, donnait à la scène macabre des allures de paradis, d'une beauté incomparable, libre des chaines du vivant, le feu dévorait ce qu'il trouvait, au rythme des pas et de l'Engeland.

Tremere passa devant le salon une seconde fois, elle était encore là, mais un bruit se fit entendre, n'y prêtant pas attention, il poursuivit son chant avant d'être interrompu par un bombarda qui fit exploser la porte derrière lui.
De la visite ? Qui osait le troubler dans son entreprise de mort ?
Des paroles avaient retenti dans la maisonnée.

« Qui est là… ? Montrez vous… Lâche… ! »

Lui lâche ? Une vraie blague, cet invité surprise était doté d'un humour bien spécial, et le terroriste ne put s'empêcher de rire à cette blague.
Son rire dément, interrompu lorsqu'il réalisa que c'était de l'anglais !? Encore de l'anglais !
Il avait certes compris, mais qui était ce ? Une voix de femme, qui aurait eu le culot de s'introduire dans la maison, au diable les questions, il fallait des réponses.

D'un sort, il fit volé la porte d'une autre pièce, ça lui servirait de porte de sortie au cas où, maintenant, il lui faudrait voir l'invitée.
Il se pencha légèrement sur le coté de la porte, et il vit … que Mandy Evans n'était plus là, qui était le lâche dans l'histoire ? Lui ne demandait que le combat, mais l'autre ne semblait pas l'entendre de la même oreille.
Sans aucune raison, il trouva ça très drôle, il esquissa même un bref sourire, ça ne serait pas aujourd'hui qu'il serait libre, dommage.

Dans sa tête, était passé beaucoup d'idées, surtout sur sa propre liberté, et il avait pensé une théorie très intéressante, celle ci avançait que la liberté suprême n'était acquise que par un crime parfait, sans mobile, une personne au hasard, abattue sans arrières pensées, sans raisons.
Lui était piégé désormais, il comprenait qu'il n'était pas libre à ce point, maintenant, s'il tuait au hasard, il y aurait un but derrière tout ça, devenir libre, en prenant conscience de cette acte, il s'ôtait à jamais le droit d'être un homme sans chaines, mais il essayerait quand même.
Après tout, pourquoi se priver ? Seul un homme libre pouvait tué, il gouterait au plaisir de ce cadeau offert, ce statut qui le plaçait au delà de la pensée mortelle.
À chaque fois qu'il avait tué par le passé, c'était pour une bonne raison, jamais cela n'avait été gratuit, même pour Mandy Evans, sa mort aurait un sens, au final, il n'avait jamais réellement tué.

Quand est ce que c'était la dernière fois ? Je ne m'en souviens pas.
Il pleuvait, oui, une pluie froide sur un pavé sombre, qui était présent ? Luxra peut être, Envy ? Je ne m'en souviens pas.
Non, je devais être seul.
Qu'avais je dit ? Je ne sais plus.
J'étais à genoux, sous cette pluie, seul, je dormais éveillé, non, je pleurais ? Oui comme le ciel.
À quoi je pensais … ahah, si vous saviez, j'en ris de moi, je pensais à ma mère, oui … La mort avait occupé ce rôle, je ne le comprenais pas.
Ses bras protecteurs m'enveloppaient, et à chaque fois que je m'endormais à nouveau, elle était là pour m'accueillir, pour me cajoler, me couvrir d'un amour que je n'avais jamais reçus, au delà de la solitude, elle était tout pour moi.
Je tombais dans un néant tendre et cajoleur, j'étais né de ça, et c'était ce que j'étais, je pleurais cette mère. Celle qui jamais n'avait su pourfendre la nuit d'un couteau, je pleurais ma condition.
J'avais peur d'elle et je l'aimais, plus que jamais, c'était elle qui avait recraché le sang d'un ancêtre, leur mère à tous, celle qui reprendrait son bien une fois l'heure venue.
Pas de soleil pour ceux qui vivent, une illusion pour les autres, ce soleil sur ma peau, cette brulure qui témoigne de mon statut, qui suis je ?
Qui est ma mère …
J'étais perdu, je le suis un peu moins, maintenant je ne pleure plus, je ne sanglote plus, je crie.
Pas de nom pour cette mère, autre que Mort, elle n'en avait pas, j'étais un des seuls à la voir, mais personne ne m'écoutait, donnez moi la nuit … je … veux retourner, auprès d'elle ?
Comme un enfant veut un jour se séparer de sa mère, moi je veux retourner vers elle, ce jardin d'enfant que l'on appelle enfer, existe t'il vraiment ?
En cas de chute douloureuse, personne pour me ramasser, pour me lever, pourquoi fut il ainsi. Pourquoi fallait il que ça soit eux … cette mère absente de ma vie.

Était ce le bon moment pour réfléchir à ça ?

Pourquoi cette musique enfantine dans ma tête …

Il délirait peut être, que se passait il ? Il n'aurait su le dire, ce sentiment de malêtre, aucune aide pour lui, qui serait venu le sauver des flammes ? Personne.
Et malgré tout il sourit, résigné à ne rester qu'un inconnu dont tout le monde connaitrait le nom.
Il releva un visage souillé, le sourire de l'ombre se dessinait de plus en plus, c'était sa vie, pas de soleil pour lui, sans le réconfort d'une mère absente de lui, il avait hâte de la retrouver dans le fond.

Ce fut les flammes qui le ramenèrent à la réalité, et à l'absence de Mandy Evans, on l'avait sorti de là, il devait prendre des risques, il courut dans le salon, évitant quelques flammes, il arriva à proximité de la porte d'entrée, la structure commençait à fatiguer, lui pas.
Ne manquant pas de se bruler un peu, il se demanda vraiment quoi faire, son assaillant reviendrait, il en était persuadé et pour ça, il le provoquerait.
Puis lui vint une idée, oui, il exécuterait ce petit plan sournois, un peu de fourberie ne faisait pas de mal.

Se planquant contre le mûr brulant, faisant fit de la douleur, il s'entailla un peu le bras, laissant tomber du sang, il allait sortir sa carte joker.
La baguette fendit l'air, dessinant un glyphe à terre, à l'aide du sang, une fois en place, il brilla d'un blanc intense.

Réussite parfaite, le glyphe de répulsion s'apposa directement sur le sol, d'un coup de baguette, la porte d'entrée déjà bien brûlée fut propulsée direction la sortie, alors que la baraque commençait à servir de déjeuner pour les flammes infernales.
Comme pour narguer les autres, il se montra brièvement, et envoya un sort en direction des deux amants, visant la plus valide, ce fut un flipendo, touchée, elle fut paralysée quelques secondes, lui laissant le temps de transplaner.

A défaut ne pas avoir tué Mandy Evans, il avait fait une démonstration de force, plus rien, ni personne, ne l'arrêterait, pas de repos pour le régime, la machine Malkavian était en marche.


Hrp : Fini pour moi, dsl Fred, je voulais tenter un truc contre toi, mais ne pas jouer les héros non plus Smile


Dernière édition par Tremere Malkavian le Mar 23 Aoû - 14:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] Il n'y a pas de repos pour les braves... [PV Trem'] EmptyMar 23 Aoû - 14:25

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