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POUDNOIR
Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
Auras tu le courage de nous rejoindre ?
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Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé]

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Tremere Malkavian
Date de naissance du joueur : 26/02/1992
Âge du joueur : 32
Arrivé sur Poudnoir : 10/07/2011
Parchemins postés : 1044



Pensine
Mon casier judiciaire est: Rien à reprocher
Mon niveau magique est:
Ma résistance magique est de:
Tremere Malkavian


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MessageSujet: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyMar 19 Juil - 3:51

L'avantage d'avoir vécu dans la nuit, c'était qu'à force, celle ci n'avait plus de secret pour vous, à tel point que l'ombre faisait partie intégrante de vous, vous deveniez le noir total, un néant d'une beauté inatteignable.
Bien que la dissimulation fusse commune à tous les vampires, le clan Malkavian en était pas très friand, c'était un plan et un signe de lâcheté, bien que d'une redoutable efficacité, mais on laissait au clan des Nosferatu, bien plus facile à ce genre de pratique.

Tremere n'était pas du genre à chercher à briser cette pratique, même un sorcier dans l'ombre restait une menace, ce n'était pas le cas de tous, mais lui savait comment gérer ça, l'expérience d'assassin et de larbin sans doute.
Mais l'objet du moment était tout autre, le premier contact, les informations qu'il avait recueilli lui avait permis de situer un contact à la frontière russe, une bonne chose pour un terroriste assassin en fuite.
L'homme en question avait été surpris d'être contacté à ce moment, surtout alors que les missives de l'ordre du machintruc pleuvait, Malkav n'y faisait pas gaffe, même si tôt ou tard, il devrait rejoindre.
Déjà, il s'était fait retrouvé par quelqu'un, par chance, c'était quelqu'un qui était traqué par le régime, par défaut, il avait accepté le rendez-vous, en précisant qu'il ne serait sans doute pas seul … si c'était un homme du régime, il serait abattu avant même de comprendre ce qu'il se passerait, ce n'était pas dans le genre d'un Malkavian de faire les choses à moitié.
Et pis qu'ils soient un ou deux, ça ne changerait rien, Tremere était un des terroristes du moment en Europe de l'Est, depuis que la tête de Rowell figurait parmi son tableau de chasse.

Ces couillons du régime devaient sans doute le chercher en Bulgarie, et bien qu'ils cherchent, il était déjà loin, en une semaine, il avait largement eu le temps de se barrer et de faire le trajet jusque là.
Personne ne le trouverait qui plus est, son ancienne planque allait réserver une jolie surprise à celui qui entrerait, une jolie fabrication moldu … une bombe comme ils appelaient ça, aucune trace magique, rien. Battre les sorciers par des armes inconnues, c'était le plus simple, surtout ce genre de chose.
La planque volerait en éclat, le péon aussi … une bonne odeur de poulet rôti au feu de moi, les papilles d'un sadique ne pourrait qu'en rêver, à condition d'être anthropophage bien sûr.

La réalité de l'instant : Tremere Malkavian devant une planque du fameux contact, une maison de campagne à la frontière russo-ukrainienne.
Il n'entra pas de suite, sa robe grise mue dans le noir ne permettait pas à quelqu'un se trouvant à plus de dix mètre de le reconnaître, une bonne chose aux vues des avis de recherche qu'on apposait partout, et ça l'énervait quelque peu.
Voir son visage partout le stressait, en plus, ce n'était pas vraiment lui, juste un portrait de lui, pas de cicatrices, rien, ça l'arrangeait vraiment de ne pas avoir pu être identifié réellement du point de vue physique.
Que risquait il désormais ? La peine de mort, bah, il s'en foutait, c'était comme toujours ce que risquait un homme de main, un assassin, un meurtrier.
Une belle prime en plus, un cinq avec quatre zéro derrière, un beau paquet, mais ce qui l'indignait, c'était la façon dont on le décrivait … il n'était pas le monstre qu'on décrivait !
Bien sûr qu'il était fou mais tout de même, pas à ce point, ils payeraient pour ça … au menu des ragots du coin, on l'aurait aperçu en Ukraine et en Bulgarie, la blague, il n'était plus en là bas depuis déjà un certain moment, la Russie était bien plus tranquille, on s'emmerdait moins des terroristes là bas. Mais le membre du clan Malkavian n'avait qu'une seule crainte à propos de sa traque, dans sa tête, il se repassait en boucle les paroles de son oncle :

*à force de traiter un être comme une bête, il le devient *

Et ce n'était pas vraiment ce dont il avait besoin en ce moment, plus de se rassurer, de contenir sa haine et son désir de vengeance, de se maitriser pour ne pas leur donner raison, le meurtre de Rowell était prémédité, il le méritait, c'était le jugement divin.

Aussi surprenant que cela pouvait paraître, même avec un nom comme Malkavian, le hors la loi était fermement croyant, sa connaissance de la magie du sang et des vampires l'avait confirmé.
Ce n'était pas pour rien que les vampires craignaient les crucifix, et ce n'était en rien magique, alors à quoi était ce du si ce n'était pas divin ?

Ici n'y avait pas de portraits, pas de rançons, pas de primes, pas de magenmagot ou autres conneries du même style, il n'y avait rien ! Vous n'entendez rien !
Ce n'était pas la folie, juste des tics, comme le dégoût de ces truc en métal que les moldus érigeaient, ces choses qui vous agressent, qui vous empoignent au plus profond de vous, ces choses qui vous blessent rien que de leurs existences.
Ah oui, ils ne font pas que vous agresser, ils vous blessent, intérieurement cela va de soi, vous perdez votre honneur à faire face à ces choses, ces vulgaires bouts d'acier inutiles mais était ce pour faire fuir les sorciers ? Personne ne le savait, pour une fois, il ne comprenait pas.
Ils vous agressent, vous regardent avec cet air mauvais et défiant, comme si leur autorité n'avait même pas Dieu comme maître, pour qui se prenait il ? Plier ne servait à rien, il fallait les éventrer, avec du sang ! Du sang pour boucher la vision désobligeante de la réalité, de ce qu'ils étaient.
Pourquoi tant de haine ? Pourquoi refuser le peu de liberté que l'on cautionnait à nous laisser apercevoir ? C'était fourbe un moldu …
Oh oui … ils vous agressent avec ces choses, ils cherchent à vous froisser ! Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas ? Vous ne comprenez rien … vous êtes faibles.
Vous avez plié devant ça, vous avez bouffé le peu de dignité qu'il vous restait pour obéir à ça ? N'avez vous pas su vous défendre ? À quoi bon attendre …
Ils sont contre vous, ils s'opposent à vous, ces bouts de métal sont insulte à votre être, pas que physique, ils vous brident, vous regardent, vous soupçonnent …
Mais VOUS !!! Vous ne voyez rien, ce n'est pas n'importe qui, c'est une œuvre possédée, le démon envahit cette chose à travers la tentation d'obéir, la tentation de vous opposer à la liberté, vous ne rompez pas vos chaines misérables larves, vous ne faites que vous entravez par des nouvelles que vous ne cessez d'ajouter.

Pas de folie, pas de folie tant que vous ne comprenez pas, tant que vous ne voyez pas ce qu'ils sont. C'est la création de la défense de faire, ses liens qui vous lient à la morale ne vous empêchent pas de les briser, pauvres fous … tenez vous tant que ça à être esclave ? Ah oui, vous ne comprenez pas, rien de rien, vous a t'on donnez des yeux pour voir ou juste pour regarder ? Cessez de regarder bande de crétins, il faut voir … Je ne vous hais point …
Vous vous haïssez vous même, vous avez peur n'est ce pas ? Peur de voir que vous n'êtes pas libre, peur de savoir que vous êtes la marionnette du créateur, mais moi j'ai vu !
J'ai vu la liberté que vous offrait la vie, que vous offrait la vue, mais vous, oui vous, ne voyez rien.
On se nourrit d'espoir mais pourquoi ? Parce que c'est ainsi n'est ce pas ? On m'a permis de voir, j'ai vu mes chaînes, je les ai atténué comme par la volonté du créateur, j'ai fait ce qu'il voulait, j'ai fait ce que je devais faire !
Toujours ce même refrain qui guide vos pas incertains …

Plic ploc, ça retombe sur le bloc ? Flip flap, à quoi bon t'es pas cap ?
Boum boum ahahahaahaha, c'est le rythme de tes pas !

Vous ne l'entendez pas ? Vous n'entendez rien ! C'est l'appel de la neige, ne sentez vous pas cette odeur ? Si bien sûr, c'est si bon si doux, si chaud … une fraicheur amicale qui vous agresse. Les sens, tous là, pas partis, jamais, c'est la vie ? Non ce n'est pas ça, vous ne comprenez rien ! Encore des questions, toujours des questions … pourquoi avez vous tant de questions ? En est ce une ? Encore ah … je me perds, je suis perdu, c'est ça la liberté, se perdre aussi, être libre de le faire.
Pardon ? Oui c'est ça, non !!! Tu ne comprends rien, tu ne peux pas te retrouver en suivant ta chaine, c'est là le piège. Moi, je ne suis pas piégé.
Mais on cherche à le faire, ceux qui ne comprennent rien, mais bien sûr … c'est dans ma tête.
Mais si c'est moi, je suis contre moi ? Non cela ne se peut, pas moi ? Lui alors ? Nan lui c'est moi, alors c'est qui ? Sauvez moi ! Mais moi c'est qui ? Une chose est sûre, ce n'est pas lui …

Il déchira un avis de recherche qui siégeait dans sa poche, non, ce n'était pas lui.
Et maintenant, il faudrait entrer en contact, oui le faire pour le bien de la liberté, pour sa liberté.
Je vous épargnerais les pensées du garçon à l'instant sur les chaines.

C'était l'heure de toquer à la porte, le premier contact parmi les opposants, des gens qui lui ressemblaient peut être dans le fond, une nouvelle famille ?
Le bruit de son poing contre le bois fit grand fracas, un peu de neige sur le toit s'échappa, on entendit des pas dans la maison.
Puis une voix …

« De quelle couleur est la nuit ? »

Réponse directe du hors la loi.

« Sanguine ... »

La porte s'ouvrit, laissant apparaître un homme de bonne stature, pas aussi imposant qu'un Tremere Malkavian mais presque cheveux bruns, courts, la quarantaine, peut être plus.
Son accent n'était pas des Carpates, ni des Balkans, il venait d'ailleurs celui là.
Politesse ou habitude ? Le hors la loi nommé Malkavian attendit qu'on l'invite à rentrer, c'était une coutume de la haute vampirique, enfin c'est ce qu'on lui avait dit, ne jamais pénétrer dans une demeure sans y être invité, pour lui c'était simple habituellement, les morts ne peuvent pas inviter les gens …
Seulement là, dès que l'autre lui fit signe de rentrer, il s'exécuta, gardant sa capuche grise, dessous celle ci, il put y découvrir une pièce à vivre sympathique, un lit une place, une cheminée, une table en bois avec quatre chaises qui n'inspirait pas confiance, pauvrement meublé et décoré, c'était le quotidien des planques, rien qui ne générait un habitué.

Tremere parlait peu, on attendait l'invité suivant, seulement deux ? Faiblard les résistants en ce moment.
Décrochant un mot, le meurtrier de Rowell voulu en savoir plus sur la prochaine personne qui arriverait, le contact en question répondit simplement que cette personne était connue aux Royaume-Uni pour divers fait, agression et arrêt de mangemort, mais son nom n'était pas encore exporté à l'international alors que celui de Tremere commençait déjà tourné dans les journaux du monde entier, célébrité malgré lui, on gardait une réserve sur lui, les rares fous qui oseraient parler de lui en le connaissant de réputation craindraient pour leurs vies, on savait le membre du clan rancunier et peu émotif lorsqu'il s'agissait de pitié.

L'autre se faisait attendre, on avait rien dit sur son invitée surprise, et le terroriste se demandait bien qui il allait voir débarquer, au pire, rien ne le surprendrait, il en avait vu des vertes et des pas mûres.
L'autre commença de lui parler de l'ordre du phénix, lui demandant s'il avait rejoins, il n'eut comme réponse un vague signe de tête en guise de non.
Pas très causant l'homme de l'ombre, et même, le questionner n'était pas vraiment chose à faire, il savait que sa réputation jouait, on prenait des pincettes avec lui désormais, même si les raisons semblaient douteuses.
Le fameux contact n'avait pas de baguette sur lui, elle était avec un paquetage sur son lit, dans un russe impeccable, Malkavian lui indiqua ses doutes concernant la nature de son interlocuteur, il savait pertinemment que tenter quelque chose en un contre un serait de la folie, presque aussi intense que la sienne, aurait dit une personne à l'humour douteuse.
Puis on toqua à la porte …
Le grand se leva, et s'approchant, parlant une langue que Malkav ne saisit pas, dos au feu, capuche rabattue, il attendait la suite, toujours aussi 'sage' et discret.

Il anticipait sur ce qu'allait proposer le guignolot, sans doute un système d'équipe, son paquet indiquait qu'il ne resterait pas, ou alors pas longtemps, ne restait plus qu'à prier pour que le nouvel arrivant soit un minimum plaisant, du point de vue d'un fou valant cinquante milles gallions.
D'habitude solitaire, s'il le fallait, il ferait équipe un temps, chacun avait ses priorités, lui non, il était l'électron libre et vadrouillait à la recherche de quelque chose à faire.
Un autre attentat sans doute, ou juste vivre sa vie, il avait prévu une combine au cas où, un polynectar, livrer un pauvre péon inconnu à sa place, toucher la prime et se barrer très loin, la bonne combine, mais il n'aurait pas de nouvelles de sa famille, et le clan lui manquait.

Plus le choix, coopérer, sauf si l'autre se montrerait chiant, tant que cette personne correspondait aux durs critères du malkavien, il n'y aurait pas de soucis, mais la suite n'était pas encore déterminée.


Dernière édition par Tremere Malkavian le Sam 13 Aoû - 19:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyMar 19 Juil - 10:57

Spoiler:

Il n'y a qu'une toute petite chance de guérison. Il est extremement probable que vous ne pourrez plus jamais regarder le monde sans porter ces lunettes. Et dans le cas, presque miraculeux, ou vous guéririez, ça se ferait par étapes successives, sur un temps de dix ou quinze ans. Essayez de retirer un instant vos lunettes dans une quinzaine d'année. Si en quelques minutes, vous sentez que vous voyez moins bien, vous ne serez pas guérie, et il vous faudra garder les lunettes.

Meredith se souvenait parfaitement du discours du guérisseur qu'elle avait vu à Sainte-Mangouste. Elle se rapellait l'air décomposé de sa mère, l'air fataliste de son père. A ce moment là, elle même se fichait pas mal de ce que pouvait dire le médecin. Ashdown, son frère était mort. Les mangemorts l'avaient tué sous ses yeux. Alors à ce moment là, oui, elle se fichait pas mal de ce qui pouvait lui arriver. Mais plus maintenant.

On était en 2003, Meredith se trouvait actuellement à la frontière russe. Elle cherchait un contact du nom de Severish Carell. C'était après l'agression de Mandy Evans, après le meurtre de David Rowell. On recherchait de plus en plus les hors-la-loi, on avait cité son nom dans la Gazette du Sorcier. Avantage, maintenant elle était crainte, désavantage, tout le monde savait à quoi elle ressemblait. Le signe distinctif ? Oui, vous l'aurez deviné, les lunettes. Meredith par sa formation d'aurore, savait bien qu'on reconnaissait les gens grâce à des détails : par exemple la façon de se tenir. Faites avancer courbé un homme qui se tient habituellement très droit, et les gens l'identifieront beaucoup moins facilement. Retirez ses lunettes à Meredith Roseburn, et vous ne verrez plus la même femme. Bref.

Debout dans la chambre de l’hôtel minable de la partie moldue de Soumy, localité ukrainienne à 30 kilomètres de la frontière russe, où elle avait élu domicile pour un temps, elle retira lentement les lunettes de verre bleu. Restant immobile assez longtemps, elle observa le tour de la chambre. Constatant qu'elle voyait plus que correctement au bout d'un quart d'heure, elle décida que ça suffisait, et remis les lunettes dans le sac qu'elle transportait, auquel elle avait ajouté un maléfice d'extensibilité. Le rendez vous avait lieu bientôt, et le temps qu'elle trouve...

Elle vérifia une dernière fois qu'elle avait bien sa baguette, rangée dans la doublure de son imperméable, elle observa un instant son reflet dans un miroir (celui d'une femme en pantalon noir, avec un chemisier blanc et un imper noir, les cheveux blonds, les yeux bleus pales et l'air fatigué, l'air très commun en somme), puis transplana.

C'était bien là. Meredith observa la maison de campagne, les alentours silencieux et blancs à cause de la neige. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle, baguette levée, murmura une incantation, mais rien ne se produisit. Déduisant qu'il n'y avait personne à part elle dehors, elle se décida à aller frapper.

Une voix, qu'elle identifia comme celle de Severish, demanda en anglais :

" Quel est le plus ancré en eux, le mal ou le bien ?"

Réponse instantanée de Meredith :

"La folie."

Severish lui ouvrit alors. Il n'avait pas du tout changé. Brun, avec une mâchoire carrée, relativement imposant, environ 1m85, soit quinze cm de plus que Meredith. Ses yeux noirs la détaillèrent un instant, et il lui adressa un sourire. Carell était un ancien auror, et il avait fui le ministère et la Grande Bretagne après la bataille de Poudlard, lorsqu'on avait commencé à rechercher les aurors. Il s'était exilé au Danemark puis finalement ici, et apparemment, il s’apprêtait à changer encore une fois de planque. Le quotidien de tous les résistants, sauf que le territoire sur lequel il se déplaçait était bien plus grand. Severish avait sa manière à lui de résister. C'était un informateur, mais aussi le lien entre beaucoup de résistants dans toute l'Europe : il connaissait tout le monde, partout, et savait qui mettre en contact avec qui. Résultat, ce soir là, Meredith ne le rencontrait pas seul. Un autre était là aussi.

Carell referma la porte derrière elle, laissant Meredith examiner la pièce, et l'autre homme. La pièce n'avait rien d’extraordinaire, c'était une planque, ni plus ni moins, et Meredith n'en était pas à la première du genre. L'homme méritait un peu plus d'attention. Plus grand que Severish, il paraissait solide, imposant. Du peu que Meredith distinguait de lui à cause de son capuchon, il devait être blond, et relativement jeune (mais ça elle n'en était pas sure). Point. Ses informations s’arrêtaient là.

Severish prit la parole, cette fois en russe :

"Meredith, voici Tremere Malkavian, l'homme qui a tué...
-David Rowell, je sais. L'homme pour lequel on offre 50 000 gallions, et qui fait l'objet d'un mandat d'arret international."

Elle avait répondu elle aussi en russe, seule langue étrangère qu'elle parlait. S'adressant cette fois directement à Malkavian, elle continua, se présentant elle même :

"Je ne sais pas si le terme enchantée est très approprié, mais je suis contente de vous rencontrer, Malkavian. Je suis Meredith Roseburn, ex-aurore. Désignée comme criminelle par ce que j'ai autrefois arrêté un fou du nom de Tom Jugson, aujourd'hui directeur du Magenmagot. Recherchée pour l'agression d'autres mangemorts et de Mandy Evans. Ah, j'allais oublier : condamnée à mort par ma simple existence. "

Elle se mit à rire. Depuis longtemps, elle avait pris son parti de la situation présente. Elle expliqua :

"Il faut dire qu'être une née-moldue, c'est un sacré crime."

S'asseyant sur l'une des chaises, elle attendit patiemment qu'un des deux hommes prenne la parole. Elle, elle avait tout son temps, et était prete à coopérer avec n'importe qui. Mais surtout elle était curieuse, et attendait de voir ce qu'il allait se passer.
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyMar 19 Juil - 20:31

À l'air du contact, l'invité manquant était arrivé, qui cela pouvait il bien être ? Une proie de choix, ou juste un de ces glands qui veulent jouer aux héros et se croire tout permis, était ce un tueur ou un faible ? Un monstre ou un humain ?
Au final, rien de tout ça.

La réaction de Malkavian quand il aperçut la jeune femme qui se présentait à lui ne fut pas visible avec son capuchon, mais il affichait un sourire, le genre de ceux qui expriment un petit zeste de folie, si ce n'était qu'un petit peu … pour lui c'était différent, on l'avait toujours considéré ainsi.
Mais cette bonne femme n'avait tout simplement pas l'air d'être à l'image du guerrier selon le hors la loi, plus pimbêche qu'autre chose, une blonde, des cheveux que même un aveugle ne pourrait pas rater, mais que voyait il ? Ils étaient longs …
Ça commençait déjà, ces vieux démons qui revenaient, pourquoi cette hantise des cheveux longs, est ce que cela avait un sens ? Toujours.
En quoi cela vous regarde ? Occupez vous de vous, ça serait déjà bien, vous et vos imbécillité, donnez un sens à votre vie, sinon laissez moi vous la prendre.
Après ce vulgaire petit interlude concernant les cheveux, il ne s'attarda pas trop sur autre chose, elle n'avait pas le sérieux d'un vrai baroudeur, on aurait plus vu celle la dans un bureau que sur un champs de bataille, ou dans une planque miteuse.

L'autre fit les présentations, quoi qu'il fut interrompu, les bonnes manières n'étaient pas connues de la jeune femme visiblement.

"Meredith, voici Tremere Malkavian, l'homme qui a tué...
-David Rowell, je sais. L'homme pour lequel on offre 50 000 gallions, et qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international."

L'expression de la blondasse, pas étrangère à un homme de main du clan Malkavian, oui c'était les mêmes mots, ceux des autres !
Il les connaissait bien les autres, il avait travaillé avec eux, du temps ou on ne le traquait pas, avec ces gars de la police magique, chasseurs de prime en tout genre, policiers Ventrues ou autres, des gars du ministère et de l'autorité ?
La chose devenait tendue, son expression se corsa, mordant une lèvre, l'homme aux cheveux gris clair resserra la poigne, et son sang ne fit qu'un tour.
Un homme de l'ombre face à un membre d'une brigade à la con, un piège … c'était simple, si l'un des deux tentaient quoi que ce soit, le sorcier ne chercherait pas plus loin, pas de survivants.
L'autre ajouta :

"Je ne sais pas si le terme enchantée est très approprié, mais je suis contente de vous rencontrer, Malkavian. Je suis Meredith Roseburn, ex-aurore. Désignée comme criminelle par ce que j'ai autrefois arrêté un fou du nom de Tom Jugson, aujourd'hui directeur du Magenmagot. Recherchée pour l'agression d'autres mangemorts et de Mandy Evans. Ah, j'allais oublier : condamnée à mort par ma simple existence. "

Ex-aurore ? Qu'était ce … des brigadiers, ceci expliquait cela, elle avait gardé ses tics de langage, heureusement pour elle, le grand gaillard l'aurait volontiers mise en pièce avant qu'elle est pu dire son nom, une chance qu'il se soit contenu, pour une fois.
Enchantée de le rencontrer, des fausses bonnes manières, Meredith Roseburn … une anglaise à coup sûr, ces noms, on les reconnaissait entre tous, pour cause, la plupart des chasseurs de vampire avaient des noms de ce genre, non pas que cela fasse une différence sur deux cadavres.
Puis elle présenta ses motifs d'accusation, agression et né moldu … moldu ???

Ces parents étaient de mèche avec ça, il dressait les bouts de métal, les affronts à Dieu et à l'humain, des fourbes eux aussi, il allait l'avoir à l'oeil cette petite, un moindre geste suspect et la faucheuse viendrait lui payer un coup à boire, mais ça, quand on entendait le nom de Malkavian, on s'en doutait un peu.
Si même les Britishs avaient son nom de connu, c'est que le garçon devenait une menace sérieuse selon le régime, et ça, il ne s'en doutait pas avant la rencontre avec cette résistante.
C'était pas des conneries alors, pas de propagande, on le prenait au sérieux, avait il compris ?
Elle s'assit patiemment, et l'homme à cinquante milles gallions n'avait toujours rien dit, il ne l'avait pas jugé nécessaire.

Fallait il se dévoiler maintenant, tout le monde était là, allez pourquoi pas ? Fait le ! Non ce n'est pas un ordre, c'est pour toi, ne soit pas l'animal qu'on veut que tu sois, deviens libre, et libère toi de cette entrave à ce que tu es, ne soit pas comme eux.
Il s'écouta, et rabattit son couvre chef, laissant apparaître son visage balafré, fixant droit dans les yeux la nouvelle arrivante, comme pour la jauger.
Il esquissa un sourire qui laissa apparaître sa dentition, bien blanche, et qui était signe de bonne hygiène, même si ses cheveux courts ne semblaient pas super entretenus.

La chaleur envahissait la pièce, sans trop de gène, le grand gaillard se le va et retira sa robe, laissant à la vue de tous son corps, torse nu, il avait en dessous un jean blanc, et plutôt chargé.
On put facilement apercevoir nombre d'arme moldu, un couteau de chasse plutôt long, un pistolet, son fameux Five-seven, une chaine de cartouches et munitions, sa baguette.
Pour montrer qu'il ne tuerait pas ici, il prit le glock, laissa échapper la cartouche engagée qui tomba par terre, et posa sur la table les armes, sauf sa baguette.
Son corps meurtri comportait plusieurs cicatrices, une diagonale sur son torse était visible, sans parler de la gigantesque croix dans son dos, pour épargner cette vue qui aurait pu être dérangeante, il sortit de la poche de sa robe un T-shirt noir qu'il agrandit car miniaturisé, il l'enfila pour plus de confort.
T-shirt noir et jean blanc, nul doute que le garçon n'avait pas de très bons goûts en matière de vêtement. Pour un terroriste, ce n'était pas vraiment une priorité, encore moins pour un meurtrier qui se tache souvent.
Il fit bougea latéralement la tête, laissant entendre un claquement d'os, Meredith devait sans doute se demander qui il était, ses habitudes étaient étranges, souvent liées à des pratiques vampires, et bien sûr peu connues des sorciers.

Maintenant, il était à l'aise, on pouvait commencer à échanger, et il n'avait toujours pas dit un mot.
Ce fut le contact qui rompit le silence, expliquant qu'il ne resterait pas longtemps, que son job était terminé, une fois la mise en contact effectuée, ce n'était plus de son ressort, il fit diverses cérémonies, des trucs de sorciers comme aurait dit la cousine Luxra, après des au revoirs rapides, il fila de la cabane et ajouta avant de partir un truc en anglais, sans doute que seul son amie pourrait comprendre, il n'eut de la part de Malkavian qu'un sourire rapide, et hochement de tête en signe d'approbation.
Ne restait que les deux hors la loi, cent milles gallions à eux deux, une belle somme pour qui les attraperait, mais qu'il n'essaye pas …

Malkav n'avait toujours pas décroché un mot, continuant de scruter celle qui serait sans doute sa complice ici, s'il s'était attendu à ça, une bonne femme qui n'avait pas tué. Elle n'avait pas le goût du sang, en avait elle déjà eu sur les mains.
Vraiment, il n'était pas très satisfait de ce qu'on lui offrait, qu'est ce qu'il allait faire de ça ?
En y repensant, il pensa que la miss avec lui ne devait pas être rassurée, avec tout ce qu'on disait sur lui, le monstre assoiffé de sang ! Ça le faisait bien rire, il ne connaissait rien ceux la.
Peut être que la rassurée serait une bonne chose, au moins pour la tranquillité et le contact.

« Vous pouvez être tranquille et parler franchement , je ne vous tuerais pas ... »

Il avait parlé rapidement, de sa voix d'outre-tombe, son russe contenait quand même un bel accent mais que faire, sa prononciation était fluide, ça lui venait naturellement.
En fait, le tact n'était pas son point fort, il avait été franc et n'avait pas pris de pincettes, l'autre n'en avait peut être pas avec elle.
Contente de le rencontrer, c'était ces mots, mais était ce vrai ? Inconsciemment, il devenait une référence, allait on l'imiter, le comprendre, rien était moins sûr, ces abrutis, ils n'avaient jamais compris.
Continuant sur sa lancée, il demanda toujours aussi rapidement :

« Qu'est ce qui amène une anglaise ici ? »

Des phrases courtes et sans détours, c'était la caractéristique première du combattant, pas d'interprétations autres, droit et fier, un vrai Malkavian dans l'âme.
Il passa vite sa main au niveau de ses deux tatouages sur le cou, la marque du clan … ce clan qui lui manquait et pour qui il luttait en plus de sa personne, lutter contre soi et contre les autres.
Lutter contre soi ? C'était vouloir poser des chaines, mais celles ci étaient indispensables, jamais il ne devait les enlever, c'est le prix du voile, théorie fumeuse selon les sorciers, théorie indispensable selon les vampires.
Cette même théorie de la toile qui les lient tous, le clan … la famille.

À quoi bon ? Ça n'avait plus de sens, plus trop tout du moins, une faiblesse ? Une chaine ? Non, une force, une clef.
Pour ça qu'il luttait, si on lui permettait d'être avec eux, de vivre en paix, il n'aurait pas fait tout ça, jamais il ne serait allé aussi loin, tuer Rowell n'était que le cri de la vengeance.

Le physique de Tremere en imposant, il était grand, plutôt bien musclé, mais on avait plus peur de son visage, son attitude, ses yeux froids et de couleurs changeantes, tantôt bleus clair, tantôt gris, tantôt noirs, et son teint pâle, la belle cicatrice à l'oeil gauche.
Et pis ses tatouages que certains disaient tribaux, mais qui n'étaient rien d'autre que l'emblème du clan, du noir sur la peau blanche.

Les rituels pratiqués avaient touché la chaire, la rudesse de son peu de vie aussi, il faisait sans doute plus que son âge, de plus son mode de vie décalé, sa façon de parler, tout laissait à penser que la vie l'avait usé et plus que de raison.
Lui qui avant riait, il avait perdu de son éclat, le moindre souvenir heureux se transformait en mépris, en haine, en désir de vengeance, et il souffrait.
Ce n'est pas parce que la folie envahit votre esprit que vous n'êtes pas conscient, vous l'êtes à votre manière, ce n'était pas parce qu'il était fou que c'était un monstre, mais on le traitait comme tel, traqué comme une bête, un gibier qui devenait prédateur en ce moment.
Son seuil de dangerosité l'avait amené au sommet de la chaine, même s'il ne réalisait pas vraiment ce qui lui arrivait, après tout, lui n'était qu'humain.

Il continuait de fixer son interlocutrice, ne lâchant pas du regard le jeune femme, chez les vampires, cela aurait été pris pour de l'irrespect, ou un grand respect, tout dépendait de la personne, c'était d'une complexité remarquable.
Enfin, maintenant qu'il était là, que le premier lien était crée, il faudrait communiquer, un grand problème pour un solitaire.
Il brisa un peu de glace pas toute, un Malkavian se devait d'être mystérieux.

« Maintenant que nous sommes en relation, j'aimerais savoir ce que vous et la résistance attendez de moi. »

Clair, net et précis, pas de semblant.

« Si vous comptez me faire rejoindre votre ordre du phénix, parce que je doute que vous n'ayez pas signé, il faudra attendre … »

Il était clair dans ses plans, l'ordre ne serait pas une priorité, même s'il n'avait pas de but concret, il était convaincu que l'ordre ne lui apporterait rien pour l'instant.
Et connaissant le bonhomme, il ne lâcherait pas.
En la regardant de plus près, il ne put pas voir grand chose de très 'résistant' en elle, elle avait une bouille passe-partout, limite normale, il doutait de sa peut être future partenaire de résistance.

« Que faites de vous dans la résistance ? Votre rôle, votre but personnel … Il semble que nous sommes forcés de cohabiter pour l'instant, et comme vous semblez savoir des choses sur moi, je me dois de rétablir la balance. »

Il se leva, et regarda dans le tas de provisions ce qu'il y avait, du pain, de la viande, quelques légumes se battant en duel, rien de bien fameux.
Se mettre à l'aise serait plus sympathique, et même, la convivialité n'était pas essentiel, mais s'entendre mieux était plus porteur.

« Prenez vos aises, je ne serais pas gênant. »

Elle pouvait aller dormir si elle voulait, manger à sa guise, lui ne se priverait pas, bien que depuis sa fuite, il n'avait pas accordé beaucoup d'attention à sa personne, peut être fuyait il son moi ?
Il ne savait pas qui il était, perdu dans son être …

Comment se définissait il ? Qui étais tu ? Qui suis je … suis je moi, ou lui, peut être les deux, comment savoir, qui le savait ? Pas moi … mais moi c'était qui ? Il ne savait même pas s'il savait, preuve qu'il ne savait pas au final. Les dédales de sont esprit, les néophytes de sa pensée, aucun sens à rien, il ne comprenait pas, mais comprenait mieux que ceux qui ne comprenaient pas.
La démence c'était lui ? Non, il était fou, pas dément, une différence ? Pour un Malkavian oui, pour ceux qui ne savaient pas aucune.
Mais si tu ne sais rien, tu es comme eux ! Non jamais ! J'ai vu et pas eux ! Et elle, fille de fourbes ...
elle avait les cheveux longs, malheur à elle, elle te tuerait dans la nuit nan ?
La nuit c'est ton amie, tu es seul, elle n'est rien, Envy l'aurait déjà tué, ne le penses tu pas ? Non elle ne l'aurait pas fait, jamais, Pourquoi ? Tu poses des questions toi ? Mais toi qui est ce ? C'est peut être moi, oui je suis moi.
La bête qui criait moi … non, aucun lien.

Briser la glace, un peu plus, à grands coups de réalités.

« Si vous des questions, je peux y répondre ... »

Pas très convaincant en société, c'était le bilan pour l'instant, après tout, il ne connaissait rien des coutumes de sorciers, où des autres, il avait subi l'isolement, et il en était ressorti plus fort.
La vérité était tout autre.

« Je dois vous avouer que je ne sais pas pourquoi je suis venu ici, ni ce que j'espère y trouver. »
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyMer 20 Juil - 11:47

Severish annonça qu'il partait. Bon. Lui lançant une dernière indication sur l'endroit où elle pourrait trouver Kingsley, il ferma la porte derrière lui, laissant Malkavian et Meredith seuls à seuls.

Pas banal, le bonhomme.Meredith avait plutôt bien deviné pour le physique. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était le nombre d'armes que ce bonhomme pouvait trimbaler. Il n'était pas seulement pourvu d'une baguette, mais aussi d'un Five-Seven, d'un couteau de chasse, et évidemment, il avait aussi les munitions qui allaient avec.

Meredith soupira. Miséricorde. Retirant son imper, elle le posa sur la table, avec un bruit un peu trop métallique pour être honnête. Pointant sa baguette dur la doublure, elle murmura "Diffindo". Retirant la doublure épaisse, elle en sortit un Mossberg 500 cruiser à canon court. Avantage des doublures : planquer des armes devient très facile. Surtout si l'imper est rembourré. Bref. Elle jeta un coup d'oeil à l'autre avec une pointe d'ironie. Si elle était moins armée que lui, elle n'était pas non plus en reste. Oh oui, elle avait l'air banal. Mais elle était loin d'être sans ressources. Au contraire.

« Vous pouvez être tranquille et parler franchement , je ne vous tuerais pas ... »

Voix grave. Presque précipitée. Meredith eut un sourire, et répliqua d'une manière ironique :

"J'espere bien. Ce serait légèrement ennuyant pour moi."

Autre question, autre réponse :

« Qu'est ce qui amène une anglaise ici ? »

Meredith soupira :

"Un certain Shacklebot. Un ancien collègue en exil. Mais on dirait bien qu'il est rentré en Angleterre. Carell le connaissait et il sait où il est. Pour ça que je voulais le voir."

Et ça continuait, encore et encore :

« Maintenant que nous sommes en relation, j'aimerais savoir ce que vous et la résistance attendez de moi. Si vous comptez me faire rejoindre votre ordre du phénix, parce que je doute que vous n'ayez pas signé, il faudra attendre … Que faites de vous dans la résistance ? Votre rôle, votre but personnel … Il semble que nous sommes forcés de cohabiter pour l'instant, et comme vous semblez savoir des choses sur moi, je me dois de rétablir la balance. »

Meredith eut un sourire. Reprit la parole :

"Ce que la résistance attend de vous ? De savoir si vous êtes pret à lutter avec nous. Moi, je n'attends rien de personne, de manière personnelle. Pour l'Ordre....vous n'êtes pas obligé de le rejoindre. Cependant, aller en Angleterre, si vous voulez lutter, ça deviendra vite indispensable. Après l'affaire Rowell, il est peu probable que les dirigeants anglais reviennent par ici. Vous me direz qu'aller là-bas est suicidaire ? Faux. Ils ne vous attendent pas là-bas, et c'est là ou à mon avis, on a le plus besoin de résistants. "

Elle se leva, jetant un oeil à la fenetre :

"Vous m'avez demandé qui j'étais dans la résistance ? J'ai signé la lettre de l'Ordre, oui, c'est vrai. Pour l'instant, il n'y a pas encore eu de réunion. Mais ceux qui le peuvent parcourent l'Europe à la recherche des partisans de la révolte. Quant à mon but personnel...je suppose que ça peut paraitre idiot. Je me réfugie derrière le prétexte de l'injustice pour me venger de la mort de mon frère."

Elle lança un regard peu amène à Malkavian, comme si elle le défiait de se moquer d'elle :

"Je crois que le régime est injuste. Mais je veux aussi me venger. Quand j'avais dix-sept, deux mangemorts ont tué mon frère. Ils l'ont brulé vif sous mes yeux. Et j'ai décidé de leur faire payer ça. D'ou le fait d'avoir été auror, d'ou le fait de combattre et de ne pas simplement fuir."

Une autre pause :

" C'es tout ce qu'il y a à savoir sur moi. Tristement banal, tout ça, je crois."

Malkavian reprit la parole :

« Si vous des questions, je peux y répondre ...
- Je n'en ai qu'une. Pourquoi avez vous tué Rowell ?"

Et une dernière phrase :

« Je dois vous avouer que je ne sais pas pourquoi je suis venu ici, ni ce que j'espère y trouver. »

Meredith eut un sourire :

"Je ne peux pas vous aider là dedans, Malkavian. Chacun a ses objectifs. Je connais les miens, mais les votres...Si je peux me permettre vous êtes un drole de bonhomme. Mais c'est bien comme ça : je me méfie des gens trop lisses. Ils cachent toujours quelque chose."





Dernière édition par Meredith Roseburn le Jeu 21 Juil - 12:50, édité 1 fois
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Tremere Malkavian
Date de naissance du joueur : 26/02/1992
Âge du joueur : 32
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyMer 20 Juil - 14:48

La blonde n'était pas dénuée d'humour, bien que l'exil parmi les vampires ait entamé la faculté à rire du hors la loi, il n'en demeurait pas moins sensible à ça.
Elle le prenait avec humour, comme si elle l'avait compris, comme si peut importe ce qu'il allait dire, il serait toujours le même, sans doute avait elle peur, ou peut être n'était elle pas très rassurée, en attendant, elle témoignait d'une ouverture d'esprit assez rare, parler sans risque serait envisageable ?

Même si le flingue qu'elle trimbalait ne devait pas avoir servi, il ne serait pas mal vu après avoir posé tout son attirail du parfait bandit.
La survie était une chose qui pouvait pousser les hommes à devenir animaux, des bêtes, une meute … n'était ce pas au fond la finalité de tout leurs agissements, c'était ce qu'ils seraient pour lutter contre le régime, pas le choix, c'était une chasse où le gibier pouvait devenir prédateur.
La chasse à l'humain.
Un sport bien connu de Tremere, son ancienne activité lui avait appris à traquer l'homme, devenir le prédateur, il connaissait le métier, Meredith sans doute aussi avec son boulot d'Aurore. Mais maintenant il devenait la proie, la victime de cette chasse à la lune sanglante, pas n'importe quelle proie, puisqu'il était dangereux.
Lorsqu'on affronte le chasseur, il faut miser sur un aspect de la chasse, trois choix, un seul judicieux selon les situations: La force, la vitesse, la ruse.

Contre Rowell, la force était passée tranquillement sans trop de problème, maintenant qu'il était traqué, il jouait sur la vitesse, face à la résistance c'était la ruse.
Même si aux yeux de celle ci, il devait être une valeur douteuse, l'ordre du phénix devait disposer d'un dossier pour chacun, et le sien était gratiné.
Ses prétendus héros acceptaient ils n'importe qui ? Un ex-tueur à gages, assassin donc meurtrier, avec un dossier digne d'un pavé que l'on impose à l'école … si on lui faisait une offre, il l'observerait, c'était certain qu'au bout d'un moment il devrait rejoindre, le plus tard serait le mieux.
Non, Tremere Malkavian n'était pas spécialement doué pour le travail en équipe, même avec ses cousins, ils se séparaient pour plus de rendement.

La résistance voulait savoir si lui serait prêt à lutter avec eux ? Dans ce cas pourquoi lui imposer des contraintes, pourquoi rajouter des chaines ? Ils ne comprenaient rien ces abrutis.
Lutter seul, il avait démontré qu'il en était capable, et qu'il se débrouillait très bien sans eux, il faudrait plus que ça pour le convaincre.
Mais la précision sur la possibilité de lutter sans rejoindre ce groupe lui semblait bien plus attrayant, il avait un contact parmi eux, si on avait besoin de lui, ils sauraient comment le contacter, cette Meredith Roseburn ne semblait pas être une mauvaise graine, même s'il en fallait plus pour gagner la sympathie d'une personne anti-sociale comme Malkavian, au moins elle avait prouvé qu'elle était réglos. Même si elle voulait le rameuter vers eux, chose compréhensible, il était clair que plus personne ne s'aventurerait en Europe de l'Est avant un moment, il avait un peu refroidi tout le monde avec cet attentat, la dernière utilité de David Rowell.

Que croyait elle ? Qu'il collaborerait avec eux aussi facilement ? C'était mal connaître le personnage, même en étant un assassin professionnel, il fallait toujours comprendre le contrat avant d'agir. Il l'éclaira de suite là dessus.

« Vous voulez utilisé mon image n'est ce pas ? Vous pensez que m'afficher avec votre Ordre attirera du monde, je vous le dis de suite, je me fiche de la notoriété que j'ai acquis. Et si c'est mon image que vous voulez, vous pourrez toujours aller lécher les bottes que je porte, vous n'aurez rien de tel de ma part. »

Dur en affaire, il avait son code d'honneur et de conduite, ce n'était pas aux autres de décider de son image, mais c'était lui qui choisissait, comme autrefois le clan l'avait fait pour lui, il s'était trouvé parmi eux.
Là, il n'y gagnerait rien, jamais l'ordre accepterait de faire un coup d'état dans un pays isolé, on ne pouvait rien pour lui, et personne ne voudrait l'aider, il jouerait seul, comme il savait si bien le faire.
On ne lui enverrait personne aux trousses, il ne pourrait se venger lui non plus, il testerait l'Angleterre.

« J'accepte de vous accompagner en terre anglaise, seulement, il est hors de question que je signe pour des chaines, ma liberté nouvelle me suffit. C'est égoïste je le sais, vous serez sans doute le seul lien entre la résistance et moi, vous informerez vos supérieurs de l'ordre que je ne compte pas les rejoindre, pas tout de suite, à moins d'une offre que je ne pourrais refuser, mais j'ai bien du mal à y croire. S'ils ont besoin de bras, je pourrais être là, comme je pourrais disparaître du jour au lendemain. C'est tout ce qu'ils ont besoin de savoir pour l'instant. »


Plus que dur en affaire, il se positionnait comme une valeur tangible, mais qui pouvait changer à tout moment, bien sûr qu'il finirait une opération donnée, il avait un honneur à défendre, en plus de celui de son clan, bien qu'officiellement il n'est encore que le nom de commun.
La conversation dévia sur les intentions de la blonde.

La vengeance, il connaissait … c'était aussi pour ça qu'il était là, deux chemins différents pour les mener au même point, le même moteur, pas pour les mêmes choses.
Meredith était motivée par le passé, Malkavian par l'avenir, deux visions différentes mais qui ne s'affrontaient pas, elles se rejoignaient plutôt.
Pendant son petit monologue, l'ex-homme de main avait pris sa baguette et l'avait pointé en direction du petit âtre, une buche se consuma directement, baisant la luminosité, il faisait trop clair à son goût, la lumière ne l'aimait pas, et il lui rendait bien.
Espérant juste que cela ne dérange pas la donzelle avec lui, et puis même, se serait elle risquée à lui faire savoir ? Le doute … si c'était le cas, elle aurait fait fis des 'on-dit' et pourtant Dieu sait qu'elle devait juste connaître ce qu'on voulait bien dire sur lui.
C'est pourquoi elle posa une question, celle qui était le plus prévisible.

« Je n'en ai qu'une. Pourquoi avez vous tué Rowell ? »

Le grand gaillard se releva, puis regarda à travers une petite fenêtre, il entama son monologue.

« Vous êtes vous déjà demandé ce que la mort vous réservait ? »

Il n'entendit pas de réponse et poursuivit.

« Elle vous libère de vos chaines, elle est salvatrice, en mourant, vous abandonnez votre condition d'humain, vous devenez libre. Je l'ai vu … »

Il s'arrêta un moment, le temps de jeter un regard derrière lui, un regard sans nom, comme ceux qui sondent la profondeur de votre âme, il avait ici un tout autre sens pour le malkavien.

« Libre de vos chaines, vous vous rendez au jugement, celui qui détermine ce que vous êtes. Esclave de la vie, c'est tout ce que vous êtes, l'attache à cette chose, cela ne vous manquera pas. Mais si vous revenez, vous comprendrez, si vous vous souvenez, cela va de soi. »

Il passa sa main le long de sa colonne vertébrale pour mieux sentir la cicatrice en forme de croix.

« La mort n'a de violente que son évocation, la suite est différente, c'est le prix de la liberté, et vous la craignez, vous n'avez pas conscience de ce que j'ai pu voir … si vous le saviez, on ne vous dirait plus humaine … ( petite pause )
On m'a appris beaucoup de chose, la plus importante, c'est sans doute qu'il ne faut jamais sous-estimer la magie. Elle peut vous arracher votre être, troubler cette quiétude, même à travers la mort, ne croyez pas que cela vous torture, ce n'est pas très douloureux. Les dégâts ne sont pas visibles, pas tangibles, il faut sonder l'âme que vous avez perdu pour le savoir. »

Il se retourna mais cette fois vers le feu, en le fixant il ajouta encore un nouveau flot de parole.

« Je ne vous demande pas de comprendre, j'ai fait des choses que vous qualifierez de discutables, mais je ne vous demande pas de comprendre, ni même de porter un jugement.
Vous ne vous êtes pas sauvée, j'ai la chance d'avoir vu, une fois libre de vos chaînes vous verrez.
Si vous avez la chance de revenir. »


Effectuant une petite rotation de l'épaule pour se remettre en place l'articulation, le hors la loi vint se reposer sur la chaise, en fixant la blonde dans les yeux.

« Mais vous ne comprendrez pas avant, croyez ce que vous voulez, il y a pire que la folie Meredith Roseburn, pire que la mort … pire que ce qui est humain. »

Sa main se resserra et les doigts de Malkavian bougèrent de façon étrange et hasardeuse, mais contrôlée. Le petite craquement d'os ne laissait rien présager de bon.

« Mais je ne vous demande pas de me comprendre, pas tant que vous n'ayez vu ... »

La légilimancie ne permettrait jamais à quelqu'un de sonder l'esprit d'un dément, il ne verrait rien, rien qu'il ne pourrait comprendre en tout cas. On avait essayé par le passé, mais jamais ils n'avaient vu. Lui, Tremere Malkavian, avait eu se privilège, à travers son ancêtre, un héritage indéniablement puissant.

Elle ne comprendrait pas, même en le côtoyant, il fallait l'avoir vécu pour en saisir le principal et les nuances, un drôle de bonhomme ? Libre à elle de le penser, mais elle n'aurait pas le dernier jugement, celui ci était au delà de l'imaginable, après la mort ou pendant ? Non, après … oui comme ceci …
Maintenant tu comprends pourquoi ils ne peuvent pas comprendre, tu l'as toujours su.

Elle ne comprendrait pas, pourtant c'était clair, oui, il avait expliqué ça parfaitement, plus que d'habitude, le contact des autres, des vivants, ça l'aidait.
Les vivants non-Malkavians n'avaient en général pas compris, mais certains essayaient et c'était à leur honneur, peut être que cette anglaise voulait, mais pourrait elle ? Non, ils ne savent rien, ils ne soupçonnent même pas, même le plus fourbe des moldus ne saisirait pas.
Et celui sur qui tout le monde bavait, avait il vu ? Voldemort … avait il vu ? Oui possible, mais comprendrait il ? Pas sûr, il n'était pas malkavien, mais il avait peut être vu sans comprendre, faudrait il lui expliquer ? Comprendrait il le dément ?
À ce qu'on disait, il était déjà mort, mais se souvenait il …

Au milieu du tas de provisions, se trouvait une bouteille d'hydromel, d'un coup de baguette, elle s'envola pour servir deux verres, et retourna à sa place.
Prenant un des deux récipients, le sorcier avala une gorgée du liquide ambré, et demanda à sa nouvelle collaboratrice.

« Avez vous tué ? Pourquoi ne pas avoir tué vos proies ? Avez vous peur de la mort ? De la donner comme de la recevoir ? »

Questions de rhétoriques sans doute, il ria … un rire fou, digne reflet de son être. ( pour ceux qui ont du mal à visualiser : https://www.youtube.com/watch?v=8q2OCza3O1A&feature=related rire de 0:32 à la fin )

« Quand vous aurez vu, vous pourrez avoir peur. »

Flippant, c'était un mot qui revenait souvent sur les bouches en mentionnant Tremere Malkavian, il faisait peur, mais lorsqu'ils verraient la vraie nature de sa folie, ceux là se raviseront vite devant le jugement trop hâtif qu'ils avaient porté, et se diront que l'humain n'était qu'une façade, pas un monstre, pas un humain, pas un hybride.

*Tu es au dessus des autres, parce que ton sang t'a permis de voir et de te souvenir, tu n'es plus humain, tu es mieux que ça, tu es l'agent de la mort, son messager, son conseiller, son esclave, son fils et père. Elle n'a plus de secret pour toi.*

Le sang maudit des Malkavians, un don, une bénédiction, une malédiction ...
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyJeu 21 Juil - 15:30

Il ne lui faisait pas confiance, et Meredith le savait. Elle commençait à voir plus ou moins pourquoi, mais elle n'avait pas vraiment envie d'essayer de comprendre. Ne pas voir avait toujours été plus facile. Enfin, disons qu'à sombral donné, on ne regarde pas la bouche...elle n'allait pas se mettre à se dire que ses alliés étaient tous fous, sinon, un elle n'était pas sortie de l'auberge, deux, elle n'en aurait plus beaucoup. Déjà qu'ils n'étaient pas nombreux...

« Vous voulez utilisé mon image n'est ce pas ? Vous pensez que m'afficher avec votre Ordre attirera du monde, je vous le dis de suite, je me fiche de la notoriété que j'ai acquis. Et si c'est mon image que vous voulez, vous pourrez toujours aller lécher les bottes que je porte, vous n'aurez rien de tel de ma part. »

Meredith eut un sourire :

"Comprenez moi bien, Malkavian. Je me fous complètement de l'image des gens. Si je m'y interessais, j'aurais rangé ma baguette et je serais devenue publicitaire chez les moldus. Je me fous de savoir si vous avez l'image d'un salaud psychopathe ou d'un type plein de bons sentiments. D'ailleurs je préférerais que vous évitiez d'être ça, ce genre de péquenauds se font buter en moins de deux.
Ce qui compte ce n'est pas l'image. Si on se fie à la mienne, je ne suis rien de plus qu'une blonde superficielle. Donc vous voyez, l'image des gens, non merci.
Vous êtes interessant, parce que vous savez buter des gens, contrairement à la moitié des crétins à peine sorti de Poudlard et ne sachant même pas ce qu'est un Beretta que je vais sans doute me retrouver à gérer dans l'Ordre. Et dieu sait s'il y a des mangemorts à buter. Vous êtes intéressant, parce que vous êtes capable de préparer un plan et de l'exécuter. Je ne veux pas d'image, Malkavian. Je veux des capacités. Et je sais, et vous le savez aussi bien que moi, que vous en avez. Ou si vous ne le savez, croyez moi, vous allez sacrément baisser dans mon estime."


Paroles sèches, brutales, cyniques, cash. Il y avait presque quelque chose de militaire dans son discours. Ca ressemblait aux speech du chef quand ils partaient en mission. Meredith pouvait être naïve, comme totalement désabusée. Mais elle avait de l'humour, un humour sardonique toujours présent, même lorsqu'à priori il n'y avait pas lieu de faire de l'humour. Elle pouvait passer pour méprisante, mais si la première qu'on l'entendait parler comme ça ce n'était pas agréable, les gens finissaient généralement par comprendre sa manière d'exposer les choses, à savoir toujours être franche, et appréciaient au final sa façon de toujours dire ce qu'elle pensait de vous, et de ce que vous pensiez d'elle.

« J'accepte de vous accompagner en terre anglaise, seulement, il est hors de question que je signe pour des chaines, ma liberté nouvelle me suffit. C'est égoïste je le sais, vous serez sans doute le seul lien entre la résistance et moi, vous informerez vos supérieurs de l'ordre que je ne compte pas les rejoindre, pas tout de suite, à moins d'une offre que je ne pourrais refuser, mais j'ai bien du mal à y croire. S'ils ont besoin de bras, je pourrais être là, comme je pourrais disparaître du jour au lendemain. C'est tout ce qu'ils ont besoin de savoir pour l'instant. »

Dur en affaire, lui. Nom d'un hippogriffe, elle ne pouvait pas négocier non plus. C'est lui qui avait toutes les cartes en main. Pas elle. Elle s'autorisa cependant un demi sourire :

"Dur en affaire, hein ? Jamais songé à faire de la finance ? Ca vous aurait bien réussi. Je suppose que je n'ai pas le choix. Enfin si. Mais refusez vos conditions n'apporterait rien à personne. Donc on va dire que c'est oui. Puisque manifestement vous préférez bosser seul..."

Un silence. La lumière avait baissé, mais Meredith ne s'en préoccupait pas. Depuis longtemps, elle était habituée à voir dans le noir, et là il y avait encore un soupçon de lumière. Puis une réponse à sa question :

« Vous êtes vous déjà demandé ce que la mort vous réservait ? »

La mort ? Oh oui. La mort mettait un terme à la vie. Meredith était divisée en deux opinions. Il y avait la part raisonnable de son esprit qui croyait qu'il n'y avait rien après la mort. Et il y avait celle qui voulait croire qu'elle retrouverait son frère après. Tout ça avec la ferme conviction qu'on est vivant tant que quelqu'un se souvient de nous. Mais au final, elle s'en fichait pas mal. Mourir ce n'était pas pour tout de suite. Elle pourrait mourir plus tard, elle avait le temps. Et surtout elle ne voulait pas partir avant d'avoir débarrassé le monde des salauds comme ceux qui avait tué Ashdown. C'était bateau, mais bon. Elle vivait pour ça. Ce qui la définissait le mieux était sans doute ceci : Aimer à se venger pour se survivre.

« Elle vous libère de vos chaines, elle est salvatrice, en mourant, vous abandonnez votre condition d'humain, vous devenez libre. Je l'ai vu … Libre de vos chaines, vous vous rendez au jugement, celui qui détermine ce que vous êtes. Esclave de la vie, c'est tout ce que vous êtes, l'attache à cette chose, cela ne vous manquera pas. Mais si vous revenez, vous comprendrez, si vous vous souvenez, cela va de soi.La mort n'a de violente que son évocation, la suite est différente, c'est le prix de la liberté, et vous la craignez, vous n'avez pas conscience de ce que j'ai pu voir … si vous le saviez, on ne vous dirait plus humaine …

On m'a appris beaucoup de chose, la plus importante, c'est sans doute qu'il ne faut jamais sous-estimer la magie. Elle peut vous arracher votre être, troubler cette quiétude, même à travers la mort, ne croyez pas que cela vous torture, ce n'est pas très douloureux. Les dégâts ne sont pas visibles, pas tangibles, il faut sonder l'âme que vous avez perdu pour le savoir.


« Je ne vous demande pas de comprendre, j'ai fait des choses que vous qualifierez de discutables, mais je ne vous demande pas de comprendre, ni même de porter un jugement.
Vous ne vous êtes pas sauvée, j'ai la chance d'avoir vu, une fois libre de vos chaînes vous verrez.
Si vous avez la chance de revenir. »


Mais oui, tout à fait. Ou elle se trompait fortement, ou elle était réellement tombée sur un type sinon fou, du moins très étrange. Mais en tout cas, elle n'était pas exactement pressée de voir ce que la mort lui réservait selon Malkavian. Pas du tout même.

« Mais vous ne comprendrez pas avant, croyez ce que vous voulez, il y a pire que la folie Meredith Roseburn, pire que la mort … pire que ce qui est humain. Mais je ne vous demande pas de me comprendre, pas tant que vous n'ayez vu ..."

Meredith ficha ses yeux bleus dans le regard de l'homme. Elle n'aurait pas su dire si Malkavian avait les yeux gris ou bleus. Un mélange des deux, sans doute.

"Hm. Vous en êtes arrivé à peu près à la même conclusion que moi. Par des moyens et des raisonnements différents, sans doute. Mais qu'il y avait pire que la mort, ça je le savais déjà. Peut-être n'est ce qu'une partie infime de ce que vous savez. Moi ça me suffit, pour l'instant. Mourir n'est pas ma tasse de thé, même si c'est bénéfique."

Non, vraiment pas. Elle avait souhaité mourir, il y a des années de cela. Elle avait souhaité qu'Ashdown vive à sa place. Que ce soit elle, Meredith, qu'on ait tué. Puis elle avait compris. C'est toujours pour celui qui reste que c'est le plus dur. Vivre en pensant à l'autre était tellement plus difficile que mourir, que passer de l'autre coté et tout effacer...Elle s'était résignée. Mais elle savait, maintenant.

L'autre demanda :

« Avez vous tué ? Pourquoi ne pas avoir tué vos proies ? Avez vous peur de la mort ? De la donner comme de la recevoir ? »

Et puis ce rire, ce rire terrible, qui rappelle la folie, qui réveille la peur...Meredith avait vu pire. Quand vous aviez vu Tom Jugson en pleine crise de colère, vous n'aviez plus peur de rien. Drôle de bonhomme, Tom. Ils auraient pu bien s'entendre si...mais non. Meredith se souvenait de leur deuxième combat, elle avec son Mossberg...Tom avec sa baguette, Crabbe et Rookwood derrière lui...et le duel à part avec Crabbe, où elle avait fini par le tenir en joue, désarmé...aucun des trois ne comprenaient ce qu'elle tenait à la main...aucun n'avait vu le coup venir...pourtant il était parti...Elle se souvenait de Crabbe, touché au coeur, comprenant qu'il allait mourir et ne pouvant rien y faire, roulant des yeux effrayés...elle se souvenait d'avoir laissé partir les deux autres. Ce n'était pas la première fois qu'elle tuait, non. Avant il y avait eu Williamson, Russell, Hawthorne, Flint et Rosenberg. Mais c'était la plus marquante. Cinq. Elle en avait tué cinq. A l'époque, elle préférait arrêter que tuer. Peut-être aurait-elle du en tuer plus. Aujourd'hui elle s'était radicalisé : on ne pouvait se débarrasser d'eux qu'en les tuant.

" Vous croyez qu'un fusil à pompe sert à faire joli dans un salon ? Non ? Bon. J'ai eu cinq mangemorts. A l'époque, c'était plus pratique de les avoir vivants que morts, un vivant est beaucoup plus bavard qu'un cadavre. Aujourd'hui...bah. La pitié ne sert plus à rien. Que mes ennemis crèvent ne me fait rien. Morte la bête, mort le venin, comme on dit... Moi, ça m'embeterait un peu plus si je mourrais maintenant. Après que eux soient des cadavres, je m'en fous. Maintenant, j'ai encore des choses à faire."

Silence. Elle attrapa son verre. Le vida à moitié. L'alcool ne lui faisait pas grand chose, et elle avait besoin d'un remontant.

Malkavian reprit :

« Quand vous aurez vu, vous pourrez avoir peur. »

Meredith répliqua, cette fois sans sourire :

"Il y a des choses qu'il vaut mieux ignorer."
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyJeu 21 Juil - 17:18

Un caractère bien trempé, on pouvait dire ça, Meredith n'avait pas froid aux yeux, peu de gens se seraient amusés à provoquer Malkavian, mais elle, elle ne se cachait pas derrière un masque, inconscience ou réalisme ?
Elle ne semblait pas craindre le grand gaillard qui pouvait lui manger la soupe sur le crâne, et pour Tremere, c'était une preuve d'intelligence, la franchise était payante, toujours.
Trop de monde se serait incliné et tu devant lui, pour un oui ou non aurait dit amen, là il avait devant lui quelqu'un qui avait des tripes.

"Comprenez moi bien, Malkavian. Je me fous complètement de l'image des gens. Si je m'y intéressais, j'aurais rangé ma baguette et je serais devenue publicitaire chez les moldus. Je me fous de savoir si vous avez l'image d'un salaud psychopathe ou d'un type plein de bons sentiments. D'ailleurs je préférerais que vous évitiez d'être ça, ce genre de péquenauds se font buter en moins de deux.
Ce qui compte ce n'est pas l'image. Si on se fie à la mienne, je ne suis rien de plus qu'une blonde superficielle. Donc vous voyez, l'image des gens, non merci.
Vous êtes intéressant, parce que vous savez buter des gens, contrairement à la moitié des crétins à peine sorti de Poudlard et ne sachant même pas ce qu'est un Beretta que je vais sans doute me retrouver à gérer dans l'Ordre. Et dieu sait s'il y a des mangemorts à buter. Vous êtes intéressant, parce que vous êtes capable de préparer un plan et de l'exécuter. Je ne veux pas d'image, Malkavian. Je veux des capacités. Et je sais, et vous le savez aussi bien que moi, que vous en avez. Ou si vous ne le savez, croyez moi, vous allez sacrément baisser dans mon estime."


Jouer la carte de la provocation et de vouloir toucher l'orgueil d'un mec qu'on disait instable c'était osé, plus qu'osé.
Au final, il acceptait, mais il n'en avait rien à foutre de son Ordre, des boulets plus qu'autre chose, ils ralentiraient la tornade, mais que disait elle ? Elle se foutait de l'image, elle ne cherchait que des résultats, si elle avait collaboré avec lui par le passé, ils se seraient bien entendus, c'était ce qu'il cherchait du temps où il avait son job d'homme de main, maintenant il ne vivait que pour lui.
Tout le monde savait que Malkavian ne faisait pas dans la demi mesure, un ennemis, il l'abattait, c'était pas plus compliqué que ça.
Elle le décrivait comme un parfait soldat, c'est ce qu'il avait été pour son clan, maintenant qu'il était libre, il ne recevait plus d'ordre, de personne.
On avait vu les capacités d'un type comme lui, en public, au milieu d'une foule, refroidir un chef de département anglais, il avait suivi son plan, c'était exact, elle ne se trompait pas. Elle avait cerné le type d'agissement, son mode opératoire, à force de combattre les assassins, elle avait du avoir l'habitude de comprendre ce type d'opération.
Si son estime avait de l'importance ? Aucune, ce n'était qu'une inconnue, qui comprenait bien des choses mais qui ne le connaissait pas encore, elle apprendrait vite à cerner les aspects cachés de la vie de Tremere.

La finance ? Jamais, c'était toujours son oncle qui gérait la paperasse du clan, et l'impatience ne payait guère en finance, non, ce n'était pas pour lui, d'ailleurs il ne s'y intéressait pas.

Après son petit speech sur la mort, il vit.
Il vit qu'elle ne comprenait pas, c'était dommage pour elle, ça viendrait sans doute.
On en vint à parler de l'action de tuer, et là, c'était sacrément comique.

" Vous croyez qu'un fusil à pompe sert à faire joli dans un salon ? Non ? Bon. J'ai eu cinq mangemorts. A l'époque, c'était plus pratique de les avoir vivants que morts, un vivant est beaucoup plus bavard qu'un cadavre. Aujourd'hui...bah. La pitié ne sert plus à rien. Que mes ennemis crèvent ne me fait rien. Morte la bête, mort le venin, comme on dit... Moi, ça m'embêterait un peu plus si je mourrais maintenant. Après que eux soient des cadavres, je m'en fous. Maintenant, j'ai encore des choses à faire."

Tremere esquissa un sourire, un discours contradictoire de la part de la blonde, il lui fit part de ses impressions.

« Cinq, était ce suffisant ? Comme vous voulez me le faire dire, non ça ne l'était pas. Vous avez été vous autres trop sûrs de vous, jamais l'idée d'un retour de situation ne vous avait traversé l'esprit, et regardez à quoi vous en êtes contraints … chercher un assassin en Europe de l'Est pour tuer ceux que vous n'avez pas eu le courage d'achever.
Clair, maintenant la pitié ne vous sert à rien, et elle n'a jamais servi, soit dit en passant ... »


Après que la bouteille revint lui servir un verre, il continua encore un peu.

« Nos travail respectif n'avait rien de semblable, vous n'avez pas le cran de tuer quelqu'un, vous préférez un procès ou des aveux, mais ils ne sont pas tous du genre à parler, et vous n'avez pas su les tuer. Personne n'aurait eu de pitié pour vous, ils n'en auraient pas, c'est cette faiblesse qui vous a fait tomber … la pitié est quelque chose d'inconcevable à mon sens. »

Ce n'était pas une fois mort qu'il fallait comprendre la vie, les humanistes comme eux avaient fait une erreur de jugement, et la payait maintenant. Aux yeux de Meredith, Malkavian devait être semblable à eux, seul camps différait, des années avant, elle aurait très bien pu être contrainte à le traquer, maintenant, les résistants étaient contraints de faire appel à tout ce qu'il trouvait, même des gens semblables à leurs ennemis, tant que la baguette était là.

« Si vous pensez que je suis comme eux, je m'en fous, et vous vous tromperez, vous ne comprenez pas, mais on ne peut pas vous en vouloir. Peut être pensez vous que … je suis un monstre. Vous vous fermez les yeux, même si cela vous répugne sans doute, ce qui vous intéresse c'est de savoir de quel coté est la baguette. Peut être que si nous gagnons, vous vous lancerez à ma poursuite, je n'en ai cure ... »

Il la fixait sans déroger à l'air stoïque habituel, c'était fort possible que si le régime tombait et que les résistants revenaient au pouvoir, on s'en prenne à lui, c'était l'habituel refrain.
Comme elle l'avait dit, il faisait partie de ceux qui savait tuer de sang froid, sans discernement, l'ange noir … peut importe l'innocent, la veuve ou l'orphelin, mourir était la finalité de la chose.
Tout ce qui se dressait sur la route d'un homme sans remords, tous les obstacles, devaient être anéantis, un objectif, pas de chichi.

« Que cela vous répugne ou non, il faudra être comme eux. Ils nous considèrent comme des animaux, comme des bêtes, vous voyez comme des monstres, dans le fond, vous n'êtes pas si différente d'eux voyez vous. À force de les traiter comme des bêtes, c'est ce qu'ils sont devenus, et il en sera de même pour vous. »

Son humanisme serait futile, il y en avait bien assez des rêveurs, ceux ci ne comprenaient pas le monde, et ne le comprendront jamais, il fallait être réalistes.

« Vous avez agressé je ne sais qui, et vous les avez épargné, si vous n'avez pas envie de tuer, c'est un choix, mais si vous ne le faites pas, qui s'en chargera ? Ces mêmes gamins dont vous me parlez, laissez moi rire … votre résistance et votre ordre n'est qu'un débris, un attroupement d'idéalistes qui se muent dans un humanisme qui continue à vous affaiblir. Vous l'avez dit vous même, ce qui compte ce n'est pas la méthode, le qui ou le quoi, le comment ou le pourquoi, c'est le résultat. »

Si la résistance ne changeait pas, il lui était impossible de vaincre, la force par la force, plus le choix. Ce n'était pas, selon Tremere, en distribuant des papiers que les gens comprendraient, il fallait des actes, comme autrefois les seigneurs de guerre affichaient les têtes des vaincus sur des pics.
C'était amoral ? Grand bien lui en fasse, Dieu n'avait plus à le pardonner pour tout ces crimes, il ne comptait pas aller au paradis, ce n'était qu'un mensonge, il avait vu.
Il ne savait pas contre qui il allait se battre, mais il savait pourquoi il luttait, peu importe les moyens, ce n'était pas le sujet, il fallait que la résistance se concentre sur son but, pas de dentelles.

« On peut faire d'un homme un tueur, cela ne lui enlève pas son humanité, si vous n'apprenez pas à ces jeunes à donner la mort, ils ne la donneront jamais miss Roseburn. Je resterais poli, mon éducation m'empêche de dire tout ce que je pense, mais ne doutez pas du fait que je ne considère guère la résistance. »

C'était clair et net, s'ils ne changeaient pas, il ne faudrait pas compter sur lui, c'était un tueur professionnel, pas un babysitteur.
S'il le fallait, il formerait certains jeunes de l'ordre, mais ils ne les forceraient pas, c'était à eux de décider s'il voulait ou non devenir utiles.

« Je ne vais pas vous mentir, je ne peux m'empêcher de penser que votre ordre n'est qu'une vulgaire farce vouée à l'échec, regardez Meredith, cette histoire de serment, à quoi sert il ? Un vrai résistant ne dira rien, c'est ainsi que ceux qui dirigent votre ordre considèrent leurs acolytes ? Comme des faibles qui parleront à la moindre occasion.
Amen je vous le dis miss, ce n'est pas en donnant des chaines à quelqu'un que vous le rendrez plus fort, laissez de la liberté à vos hommes, et ils n'en deviendront que plus fort. »


Son verre fut fini cul sec, l'ancien esclave avait parlé.
Si elle considérait qu'ignorer des chose l'aiderait, c'est qu'elle n'avait rien compris.

« Ce n'est pas en vous accrochant à des chaînes que vous vous libèrerez Meredith, débarrassez vous d'elles, vous êtes esclave avec ce comportement. La liberté n'est elle pas le but de votre combat ? Vous vivez dans le but de vous venger, oubliez votre morale, vos principes inutiles et devenez la femme qui deviendra libre. »

Il se releva et s'en alla vers la fenêtre contemplait le spectacle du paysage, il lui avait ressemblé, pas longtemps, mais il l'avait été.

« Je vous comprends … j'ai été comme vous fut un temps, mais je me suis sauvé, même en ayant vu, je n'avais pas compris, la mort de Rowell m'a aidé, bien plus que je ne pouvais me l'imaginer.
Moi aussi je veux me venger, pour des raisons différentes, j'ai pris goût à la liberté, si je le pouvais, je me remettrais des chaînes pour les revoir ... »


Il en avait parler avec lui même, ce manque se faisait à la fois douleur et force, une motivation qui saignait comme une plaie, qu'on ne pouvait panser qu'en tuant sa finalité.
Il en avait pleuré, seul dans le noir, mais personne ne le savait, c'était un monstre, voilà ce à quoi s'arrêtait les péons.
Appuyant ses deux bras sur le bas rebords, baissant la tête il ajouta.

« La liberté est douloureuse, elle fait mal … dans la tête, au coeur … si cela n'avait tenu qu'à moi, je vous aurais tué, comme tout ceux que j'ai croisé depuis que je les ai quitté, car c'est la seule chose qui atténue cette violence. Mais vous ... »

Malkavian se retourna pour mieux regarder Meredith Roseburn, son regard avait changé, il se faisait plus violent, signe de démence.

« Vous me comprenez … »

Même si elle ne comprenait pas ce dont il parlait, lui le savait.
Ça n'avait plus d'importance.
Il se retourna brusquement pour regarder à nouveau dehors, et ajouta finalement avant d'éteindre le feu d'un coup de baguette.

« Reposez vous … demain nous partons pour l'Angleterre ... »

Fixant encore et toujours ce même paysage immobile, qu'elle ne se fasse pas de soucis, il veillait.
La nuit était son territoire, son manteau … une mère protectrice.

Peu importait ce qu'elle dirait désormais, il avait compris, cette fille n'était pas différente, elle lui ressemblait, un peu.
Que ferait il dans la nuit, il réfléchirait, comme toujours … et peut être plus.
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyDim 24 Juil - 15:33

Tous, nous sommes déjà morts alors que nous naissons. La fin existe avant même le commencement. Si vivre c'est savoir quelque chose, ce que nous apprenons en dernier est précisement cette fin, et lorsque enfin nous la voyons se profiler, tout ce que nous savons se résume à la mort. Nous ne devons rien essayer de savoir, car ceux qui ne peuvent triompher de la mort devraient rester dans l'ignorance.

Qui avait dit ça ? Lyautey peut-etre. Oui, c'était surement lui. Peut-être avait-il raison, peut-etre avait-il tort. Mais il avait un point de vue intéressant, parce que c'était la première chose à laquelle Meredith avait pensé en entendant Malkavian parler. C'était certes un point de vue différent, éloigné de celui de Malkavian, mais à la fois très proche. Meredith n'arrivait pas à déterminer pourquoi, mais elle trouvait une certaine ressemblance entre son ami et le résistant. Bon, d'accord, Malkavian devait être cent fois plus dangereux, cent fois plus impressionnant, et cent fois plus dingue que Lyautey, mais quand même.

Peut-etre Malkavian avait-il raison, peut-etre pas. Peut-etre fut-ce uniquement par envie de contester ce qu'il disait que Meredith reprit la parole une dernière. Mais sans doute pensait-elle réellement ce qu'elle disait lorsqu'elle reprit la parole :

"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur est que qui veut faire l'ange fait la bête...Blaise Pascal a toujours été visionnaire, même sur un monde qu'il ne connaissait pas puisque c'était un moldu. Moi, je n'avais pas mon avis à donner dans cette histoire, on est une simple exécutante ou on ne l'est pas, n'est-ce pas ? Mes supérieurs croyaient qu'en tendant la main aux mangemorts, en faisant preuve de pitié, on réussirait à les changer. Manifestement, ils s'étaient trompés.

Je croyais déjà à cette époque que nous faisions fausse route. Tuer, je m'en fous. Comme eux se foutait de tuer mon frère... On me disait que j'étais trop radicale : mais finalement, les choses changent, il ne faut pas désespérer. On finira par tous les éliminer.

Je n'ai eu le choix de laisser en vie ou non quelqu'un qu'une fois : ce fut la seule fois où je n'avais pas officiellement d'ordre pour garder en vie ou non la personne en face de moi. Cet homme m'avait sauvé la vie. Je l'ai laissé partir. Pas par pitié. Mais parce que que je paye mes dettes. Pensez ce que vous voulez de ça. Mais là dessus, on ne me fera pas changer d'avis.

Quant à l'Ordre, Malkavian...vous savez comment le Ministère qualifie les attentats en solo ? D'actes désespérés de la part de personnes qui savent qu'elles ont déjà perdu. Je le sais, je les connais, que ceux soient eux ou Fudge ne change rien, la propagande reste la même sauf qu'elle change de camp. Et je refuse tout net qu'on me colle cette étiquette. Je ne suis pas désespérée, je compte bien me battre, et surtout nous n'avons pas encore perdu. Isolés, ils se disent que nous sommes finis. Unis, ils ont peur : il disent que l'Ordre n'est rien qu'un tas d'illusionnés inconscients. Ils se moquent, donc ils sont peur. Ce qui ne peut pas nous atteindre nous indiffère. On tente de se rassurer en disant qu'on est inatteignable lorsqu'on sait qu'on ne l'est pas. Et de toute façon, si un jour on essaye d'attaquer le ministère, vaudra mieux pas le faire seul, parce que je vous le dis tout net, on aura aucune chance de survivre.

Alors oui, bien sur que l'Ordre a ses défauts. Bien sur qu'il faudra qu'il se radicalise. Mais rien n'est jamais parfait...sauf Dieu, à ce qui parait, mais vu le monde qu'il a créé, je crois pas trop qu'il le soit.

Sur ce, si vous avez fini et si vous voulez bien m'épargner d'autres jugements de morale, bonne nuit."


La bûche s'était éteinte, et il faisait sombre. Reprenant le Mossberg, Meredith le posa en travers de ses jambes. Elle ne dormait jamais beaucoup, préférant rester aux aguets, et cette fois encore, quand elle finit par fermer les yeux, ce n'était qu'un demi sommeil.
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyLun 25 Juil - 2:35

Ambiance 1 : https://www.youtube.com/watch?v=7rivf9yfRtE

La buche fut éteinte, une bruit métallique derrière lui, rien de bien rassurant, se retournant, il put apercevoir que Meredith gardait à portée son fusil à pompe, une bonne idée en apparence, seulement elle aurait beau ne pas vouloir dormir, il n'en serait rien, les journées en dans l'Est n'étaient jamais de tout repos, surtout pour un organisme qui n'y était pas habitué.

Lui, droit, fier … il ne pouvait dormir, il contemplait la belle lune, celle qui le dissimulait mais qui lui éclairait la voie, c'était anciennement une précieuse amie.
Bien que depuis quelques temps, il se refusait à dormir, le grand gaillard ressentait la fatigue, parfois, la journée le plus souvent, ses yeux étaient souvent agressés par la trop forte luminosité, il préférait faire le voyage de nuit.
Mais elle ne le supporterait pas longtemps, on avait beau l'étreinte de l'obscurité, au bout d'un moment elle devient lassante, sauf si on est contrait d'y vivre ainsi.

Puis on entendit un ronflement léger, c'était l'anglaise qui venait de sombrer dans les bras de Morphée, elle avait belle mine la résistante qui pensait tenir avec son arme à feu.
Malkavian s'approcha d'elle, vraiment, elle dormait d'un sommeil lourd, elle était restée sur sa chaise alors que le lit était vide, avec précaution, il sortit sa baguette, la pointant sur la blonde.

Une nuit si paisible, un couteau dans le noir … il pouvait la tuer, là, maintenant, hochant légèrement la tête, il aperçu d'un rayon de lune le visage angélique et illuminé de sa nouvelle collaboratrice, c'était elle qui n'aimait pas la mort ?
Cet air si calme, comme si le bonheur n'était au final pas très loin, dans ses rêves.
Comment ôter la vie à une créature d'apparence si fragile ? Ne lui avait on pas appris à le faire autrefois, si mais pourquoi ? Jamais il n'avait su y répondre, tout comme il n'avait pas de réponse à son sang.
Sa belle chevelure blonde devenait d'argent à la moindre éclaircie lunaire, comme si le temps s'arrêtait et figeait entre les âges se moment à l'apparence si futile, comme si deux mots ne pouvaient détruire une existence.

Une lutte intérieure, pour deux mots … n'était ce pas si cruel ? Ô que si, mais à quel point ? Vous ne pouvez pas imaginer, pas avant de constater la belle couleur du sang au clair de lune, pas avant se sentir sa texture délicate sur vos lèvres, pas avant de … de mettre fin à la plus précieuse de toutes les choses.
Les reflets rouges teintés d'éclats sanguin sur le candide épiderme, même la plus pourrissante des charognes, donnait à l'aspect une allure féérique.
Mais ce ne fut pas un choix, plus un credo, un salut, une délivrance peut être.
C'était l'heure de dire au revoir … ou plutôt adieu.

La baguette se mit à frémir, envoyant l'explication du statut de choix à action, la magie était puissance, mais à quel point ?
Le sortilège toucha sa cible, le corps de la miss Roseburn ne put rien à faire tant la douceur était là.
Le corps de Meredith se mit à léviter, passant de la chaise au lit, les draps ayant été préalablement écartés pour accueillir la frêle jeune femme. Le Mossberg quand à lui resta sur la chaise, rien de plus, elle n'en avait plus besoin.
S'approchant d'elle, Tremere remonta les draps jusqu'au cou de sa victime.
Le sortilège de lévitation n'avait pas réveillé l'invitée, elle passerait une meilleure nuit désormais.

L'envie de tuer s'était estomper au souvenir de ses doux moments, le passé comme une arme mais contre qui ? Le régime certes, via la haine et la vengeance, mais aussi contre soi, via la souffrance de l'éloignement de l'autre, le souvenir heureux dissipant la pulsion, mais à quel point ?

Malkavian prit place sur une chaise, contemplant la scène, combien de fois l'avait on couché au manoir, il ne contait plus, on s'était toujours occupé de lui, toujours on avait veillé sur lui, même contre son gré, c'était à son tour de veiller quelqu'un, même une inconnue.
Cette inconnue qui ne semblait pas l'être, une relation de confiance c'était installée, rapidement même, lui d'ordinaire méfiant, avait vu en la personne de l'ex-aurore quelqu'un de digne.
Oui, c'était comme s'il avait toujours connu ce bout de chaire fraiche, dans ses yeux, il ne voyait pas la même peur qu'à l'habitude, pas de haine, pas d'effroi, juste lui.
Juste lui, comme si elle ne pouvait pas juger, ou du moins, elle ne le montrait pas. C'était une personne bien, cette Meredith Roseburn, comme si les troubles actuels en avaient fait une personne plus forte mais à la fois si gentille … le mal devenait bien, qui l'aurait cru.
Elle dormait comme si nul lame ne pouvait tacher le voile du sommeil et du rêve, une tranquillité perdue retrouvée, une liberté acquise via l'imaginaire.
Au fond, il l'enviait.

Il se releva sans un bruit, reprit l'arme qu'il avait posé pendant leur échange, son fidèle five-seven, le bruit de la culasse, l'engagement de la balle, le cliquetis indiquant que tout était prêt pour laisser sortir le jugement divin, la colère de Dieu …
Souriant devant tant de candeur, il n'était pas si insensible qu'on le disait, au contraire, il était plus qu'émotif, c'était cet excès qui passait pour inexistence.
Puis la main droite vint récupérer la douille engagée, sans un bruit, il la posa à coté du lit, bien en évidence, il aurait pu la tuer … mais il ne l'avait pas fait.

Son envie de sang, différente des vampires, il ne pouvait pas s'empêcher de repenser à eux, sa famille, si proche et en même temps si loin.
La douleur fut trop forte, il sortit de la pièce par la porte, arriva au dehors de la maison, pénétra dans le blanc manteau neigeux en souillant celui ci de sa présence.
Malkavian continua de s'avancer plus loin de la maison, arrivant un peu plus loin, au pied d'un arbre, il s'adossa à celui ci.
Puis se détachant du tronc, s'exposant au clair de lune, il poussa un long cri, inhumain, un cri de douleur, mais qui n'atteindrait pas la tranquillité du monde, seul, on ne pourrait l'entendre, pas même la personne dormante dans la cabane.
Après cette supplication, il tomba à genoux dans la neige, se tenant la tête, il avait vaincu cette pulsion, mais à quel prix …

ambiance 2 : https://www.youtube.com/watch?v=LRVSNnh0I6U

De son visage, perlaient de fines gouttelettes, des pleurs, un sanglot inespéré, un appel à l'aide que personne n'entendrait, pas même ceux qui du haut le regardaient.
Les yeux gonflés et contractés laissaient apparaître une crainte sans nom, le schéma d'une lutte entre le monstre et l'homme, un combat interne d'une violence dépassant la folie, que seul la mort pourrait résoudre.
Après quelques minutes, l'ancien homme de main du clan tomba en arrière.
Il passa un long moment à regarder le ciel, les quelques larmes subsistant lui brulaient le visage, comme un poison interdit, comme si le froid lui faisait payer sa faiblesse, une vengeance de la nature comme bras de son seul et unique Seigneur et maître.
Si révoltant que cela puisse paraître, même parmi les vampires, il avait continué, eux qui en étaient vulnérable, lui en faisait une force, même son oncle avait conscience que la cicatrice ne guérirait jamais, il avait accompli sans le savoir la volonté de son neveu.
Par celle ci, il se libérait des chaines et entraves de la faiblesse religieuse, contrairement à son environnement, il n'avait jamais craché sur ce que certains appelaient la plus grande mascarade.
Lui s'en foutait, il n'écoutait pas ceux qui lui crachaient au visage, ceux qui déblatéraient leurs miasmes sur lui.
Il en était sorti plus fort, comme le disait si bien cette phrase : ' Ce qui ne me tue pas, me rend plus fort', cette maxime, il l'avait appliqué et continuerait à le faire jusqu'à le fin de sa vie.
Il était devenu fort, on le considérait comme la menace effective du moment, c'était dans son sang, celui qui l'animait de part se force et sa malédiction.
Maintenant, il comprenait que la puissance n'était pas que bénéfique, il y avait un prix à payer, celui de ne pas être compris, celui d'être discriminé par ce qu'on est.
Mais pour certains, la manifestation était également plus visible, la folie … c'était comme ça qu'on la qualifiait, on prétendait à un non sens, mais il n'en était pas autant.

Dans le jargon vampire, ce qui frappe les membres du clan Malkavian, est appelé illumination, on les fuyait, mais ils étaient partout.
Le clan, c'était plus qu'une famille, ils étaient liés entre eux, par un lien invisible, que même le plus dément des humains n'aurait pu qualifier.
C'était pour ça qu'ils se comprenaient tous …
Ressentaient ils le désespoir et la souffrance de leur frère perdu, avaient ils senti sa détresse, et son appel ? Probablement, mais ils se devaient de l'ignorer, encore que lui, n'était pas vampire.
Mais il avait toujours aimé à croire qu'on le comprenait sans qu'il dise mot, ça le rassurait et au fond, il aimait ça.
Personne ne pourrait jamais reproduire ce lien avec lui, même en l'approximant, sa famille, c'était tout pour lui.

Se relevant dans un fracas de neige, il retourna d'un pas lent à la maison, comme si rien ne s'était passé, poussant la porte, il retrouva la quiétude d'un foyer isolé ne lui ayant jamais appartenu, et elle dormait encore.
Se secouant un coup, il décida de se changer, rester dans des frusques mouillées n'était pas le bon plan, il retira donc ses vêtements pour en enfiler d'autres, ce serait jean gris et veste noire sans manche. Il passa doucement la main sur un tatouage au niveau du coup, il murmura le credo de son clan, avant d'enfiler son habituelle robe grise, pour harmoniser, il prit une corde blanche, la passa autour de sa taille pour mieux retenir son ample vêtement.
Et comme pour faire passer le temps, il se posa sur une chaise, regardant sa nouvelle collègue dormir.

Le soleil commençait à apparaître, il devait être aux alentours de dix heure, les nuages avaient caché le peu de rayons de l'astre céleste, ceux ci se battant en duel vinrent chatouiller le visage de la miss Roseburn, qui finit par s'éveiller.
Réveil sans doute difficile, elle ne devait pas s'attendre à se retrouver là, et encore moins dans cette situation.
Malkavian, assis sur une chaise, regardait la scène d'un air amusé, il avait sans doute deux grosses poches sous les yeux, mais ce n'était qu'un habitude, encore que l'une d'elle passait inaperçue à coté de la grosse cicatrice. D'une voix calme, il s'adressa à la blonde.

« Avez vous bien dormi miss Roseburn ? Vous en aviez l'air … »

Il se retourna, pour laisser à l'autre le temps de reprendre ses esprits, tout était prêt pour elle, le déjeuné, tout était sur la table, boisson et nourriture, une vraie princesse.

« Votre repas vous attend, j'espère que vous êtes en forme, une longue route nous attend. »

Phrases courtes, encore et toujours, il ne faisait pas exception à la règle, puis se retournant vers elle, il ajouta.

« Si vous attendez quelque chose de moi, n'hésitez pas. »

Un service proposé, si elle voulait se changer ou autre, se laver ou non, il comprendrait qu'elle lui demande de sortir, dans ce cas, il s'exécuterait.
Et il reprit un verre d'hydromel, comme pour se maintenir éveillé.

Maintenant, il faudrait parler affaire avant les quelques détails d'hygiène, il faudrait un plan et que tout soit prédéterminé, tant qu'à faire, autant s'en occupé dès le réveil, pas de répit pour Meredith.

« Concernant le plan pour cet après midi, je ne sais pas ce que vous avez prévu, portoloin, cheminée ou autre, il me faut savoir où vous conduire, une fois arrivé à destination, vous prendrez le relais de commandement. Je pensais bouger en début d'après midi, nous voyagerons par transplanage mais pas vers des endroits trop fréquentés, à pieds et de nuit s'il le faut, si cela ne vous dérange pas.»

Chacun chez soi, il connaissait le terrain comme sa poche, elle, c'était plus la terre anglaise, il semblait logique que le plan se déroule de cette manière, à moins que la miss ait prévu autre chose.
La résistance commençait à prendre forme, au loin du continent russe, nul doute qu'elle attendait Tremere Malkavian et que celui ci avait hâte de la voir.

Se concentrant sur le visage de Roseburn, il attendait des réponses à ses questions, après, il s'exécuterait.
Un joli binôme à cent milles gallions, de quoi faire envie, mais les deux seraient coriaces, et mieux valait ne pas les croiser, surtout ensemble.
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MessageSujet: Re: Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] Joindre les deux bouts ( M-Roseburn/T-Malkavian ) [ Terminé] EmptyVen 29 Juil - 12:22

Un autre rêve. Et puis cette chanson, éternelle, qui resterait toujours, au fond. Qui l'avait chanté ? Elle, Ash ? Quelqu'un d'autre ? Elle ne savait plus. Sans doute bien elle. C'était bien Meredith l'inventrice. Bien elle qui écrivait, bien elle qui avait inventé ça...

Tourne-disque qui crépite au loin
Sergent Pepper sur un dimanche matin.
On s'rappelle jamais trop bien
Les souvenirs auxquels on tient...

Mais où s'en vont finir leurs jours ?
Les beaux rêves, les grands amours ?
Où s'enfuient donc ces bouts de temps ?
Ca s'ra comment dis
Ca s'ra comment?

Et soudain le soleil. Réveil brutal s'il en est, retour à la frontière russe, retour en 2003, on revient à la réalité en tant que résistante. Vraiment brutal. Ouais. A la hauteur de son interlocuteur, toujours là lui aussi.

"Rendez moi mon Mossberg et fermez là. Supporte pas que les gens parlent au réveil. Et ça m'étonnerais fortement que vous appréciez de vous faire traiter de crétinoide abyssal (ne cherchez pas, ces deux mots n'existent pas) au bout de trois phrases. Dans cinq minutes, vous pourrez parler. Laissez moi juste le temps de beurrer cette tartine."

Ironique, elle l'était toujours. Meredith était comme ça, malgré tout. Beaucoup d'humour, des paroles acérées. Toujours et encore. Elle s'en sortait grâce à ça, c'était un bouclier, une arme, sa protection contre tout, contre les gens, contre elle même, contre le malheur et contre la mort. Elle n'arriverait jamais à s'en défaire. Au bureau des aurors, on avait coutume de dire que Meredith serait capable de plaisanter avec la mort elle-même...Ce qui n'était pas totalement faux. Quelque soit sa manière de mourir, Meredith aurait quand même un sourire aux lèvres.

"Oubliez les cheminées, elles sont surveillées. Je propose de transplaner à Belgrade. Là, un contact nous aura laissé un portoloin pour Londres. Le Londres moldu, je précise. Personne ne viendra nous chercher là bas. Là, vous serez libre de faire ce que vous voulez. Et moi, je me mettrais en quete des autres membres de l'Ordre."

Elle finit sa tartine :

"Votre cas va beaucoup interesser Weasley."

Pointant de sa baguette ce qui restait du petit déjeuner, elle fit disparaître celui ci.

"Sortez donc trois minutes. Je vous rejoins. Et puis ensuite, on part."

Restée seule, plongée comme dans un rêve, presque insconciente de la réalité dans laquelle elle naviguait en mode pilote automatique, elle changea de chemisier, se passa de l'eau sur le visage et sortit.

Belgrade ne fut qu'une étape, rapide, courte, efficace. Puis ils débarquèrent à Londres. Sur Rastell Avenue. Une rue proprette, calme. Quartier résidentiel moldu, sans histoire, sans complications aucune. Personne n'irait les chercher ici. Francis devait certes être le seul sorcier à la ronde, mais elle n'avait pas la moindre intention de s'attarder ici très longtemps. Ca lui servirait juste de point de chute de temps en temps. Francis lui devait bien ça.

"Un de mes amis- un membre de l'Ordre- vit ici. Faites pas gaffe, il peut paraitre un peu provocateur. Et il peut être passablement enervant. Cela dit, comparé à moi..."

Sonnerie. Ouverture de porte. Exclamation de surprise :

"Meredith ?
- Non, un pingouin hydrocéphale. Oui, Meredith. Tu n'as pas changé d'un poil, Francis. "

Non, vraiment pas. Toujours de taille moyenne, toujours l'air sérieux, mais en plus inquiet, les yeux gris toujours aussi déterminés, toujours aussi calme. Toujours cette même faculté d'adaptation : il était passé de l'Anglais au russe en moins de cinq secondes Ca faisait au moins douze ans qu'ils ne s'étaient pas vu. Il lui semblait que c'était hier...

"C'est Dorn, maintenant. Dis moi, tu...Je vois que tes alliés sont de plus infréquentables, dis moi.
-Mes alliés, et au passage, les tiens, vu que tu fais parti de l'Ordre sont ce qu'ils sont. Comme toi qui reste toujours un salaud de Serpentard en apparence, mais qui au fond est un type bien. Et je te rappelle que toi, tu as eu des amis autrement plus infréquentables que moi : tu veux qu'on reparle de Jugson ? "

Lyautey eut un sourire :

" Toujours aussi sarcastique, à ce que je vois. Mais Jugson est devenu un ennemi, je te signale. (puis s'adressant à Malkavian) : F.Dorn Lyautey, un ami de Meredith, membre de l'Ordre du Phénix, et journaliste à la Gazette du Sorcier. Entrez. "

Le studio était à l'image de Lyautey : éloigné des réalités de la vie. Des journaux en pagaille, une machine a écrire, des cendriers pleins de mégots, des livres éparpillés partout. On avait un peu l'impression que le temps s'était arreté à la porte de l'appartement.

Dorn s'était réinstallé à son bureau, demandant :

"Vous comptez faire quoi ? Il devrait y avoir une réunion de l'Ordre bientot. Moi, j'ai une couverture idéale, et personne n'ira vous chercher ici.
-Je ne reste pas, moi. Il y a pas mal de gens que je dois recontacter, donc je repars bientot. Je repasserais je ne sais quand. Malkavian, vous pouvez faire ce que vous voulez. A priori, l'Ordre devrait vous contacter bientot. Vous pouvez aller où vous voulez. Evitez quand même de vous en prendre à Jugson, Menroth, Valverde ou Brom. Sans douter de vos capacités, je doute fortement que vous vous en sortiez aussi bien qu'avec Rowel..."
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