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Cher (e) Sorcier (e),
Tu viens de débarquer dans un monde de la Magie subissant la dictature cruelle et sanglante de Lord Voldemort !
Un Monde où tout n'est que pouvoir, les faibles ne survivent pas ou suivent péniblement les forts.

Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Forum RPG Harry Potter Post-Bataille de Poudlard
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"I have seen rings of smoke through the trees"

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Pr Mandy Evans
Date de naissance du joueur : 01/07/1993
Âge du joueur : 30
Arrivé sur Poudnoir : 25/12/2010
Parchemins postés : 378



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Pr Mandy Evans


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MessageSujet: Re: "I have seen rings of smoke through the trees" "I have seen rings of smoke through the trees"  EmptyMar 3 Mai - 18:45

La France, elle en avait si souvent rêvé qu'elle ne comptait plus les fois où elle s'était réveillée triste de devoir quitter ses forêts verdoyantes, ses montagnes grisâtres, ou les rues de Paris enneigées. Elle n'avait pas de sang français, cependant, son grand père avait vécu dans ce chaleureux pays une dizaine d'années, assez pour en apprendre la langue et la plus part des coutumes. Le soir, lorsqu'elle était enfant, c'était ce pays qu'il lui contait et ainsi que les milliers d'aventures et de mésaventures qu'il s'y inventait pour l'occasion. Un jour avait-il pourchassé des dragons que le lendemain il servait d'escorte à un grand sorcier de sang pur et à sa femme. Si aujourd'hui elle souriait en se rappelant ces histoires pour le moins invraisemblables, elle était restée durant de nombreuses années persuadées de l’héroïsme de cet homme aux cheveux grisonnants. Plus tard, durant sa scolarisation à Poudlard, il utiliserait le temps libre que leur offraient les différentes vacances pour lui apprendre quelques rudiments de la langue de Molière. Elle n'avait pas montré de grandes aptitudes et son accent chantant n'avait jamais quitté les quelques phrases qu'elle avait réussi à formuler. Malgré le temps perdu et les efforts fournis, elle devait à présent avouer à celui qui l'avait quittée depuis quelques années, que même si elle n'avait jamais aimé le français, elle en voyait aujourd'hui l'utilité, enfin, alors que les visages de ces inconnus s'étaient illuminés, la gratifiant de sourire radieux, alors qu'elle s'essayait à quelques phrases.

Elle était arrivée vers midi, dans un carrosse pour le moins impressionnant, gigantesque et tiré par des oiseaux noirs. Une belle arrivée pour une première fois dans ce pays inconnu. Elle espérait, d'une certaine manière, avoir marqué les esprits. Elle mangea dans une auberge, semblable au chaudron baveur, un peu plus pittoresque mais d'autant plus charmante. Le gérant, un homme petit, rond, possédant une belle barbe, lui amena « une spécialité locale de son choix ». Une part de pâté de pommes de terre... Toujours très fine, cette cuisine français. Elle prit son temps, s'amusant, comme à son habitude à contempler les gens qui passaient, à écouter les discussions, s'imprégnant du décor autant qu'il lui en était permis. Elle pensait déjà aux achat qu'elle comptait faire l'après-midi même. Elle se demandait si elle n'avait pas moyen de s'acheter un quelconque souvenir utile -son instinct féminin la poussant à la dépense... - en plus des quelques ingrédients dont elle aurait besoin pour mener à bien les quelques projets de sécurité qu'elle avait planifié pour l'expédition de ce soir. En soit, elle comptait faire quelques potions de soin rapides, au cas où, tout en espérant que cette éventualité n'arriverait pas. À 13h30 elle investit ses appartements, à 14h elle les quittait déjà. Durant deux bonnes heures elle erra dans le centre ville, s'arrêtant dans chaque boutique et terminant par l'apothicaire, son magasin de prédilection.

Elle passa le reste du temps la tête dans ses chaudrons. Les fenêtres fermées et quelques bougies allumées seulement, reproduisant exactement l'ambiance sombre et légèrement feutrée des lieux habituels où elle préparait ses décoctions. Quelques heures après elle avait dans les poches de sa robe de sorcier.

À l'heure prévue, Menroth vint la chercher. Elle avait acheté, comme il lui avait conseillé, un brossdur 13, le même que celui du mangemort. Elle n'y connaissait rien en matière de balais, de quidditch, ou de quoique ce soit qui ait un rapport avec le vol. Elle avait les pieds sur terre, et était physiquement incapable de voler, assez d'arguments pour qu'elle ne s'y tente pas lorsqu'on ne l'y forçait pas. Ils transplanèrent. Une fois sur place, Larsen voulut s'assurer qu'elle avait encore le plan en tête. Elle se l'était répété aussi souvent qu'il lui en avait été possible au cours de ces dernières heures. Tobias attirerait la Vouivre en se présentant comme proie aérienne. Menroth s'occuperait de toucher les ailes de la bête durant son raide, et Evans, quand à elle, devrait la capturer avec un filet terrible. Sur le principe tout ceci paraissait clair, bien ficelé, précis. Mais son intuition lui disait que le passage de la théorie à la pratique ne serait pas aussi simple...


« Parfaitement Monsieur. »

Elle accompagna ses paroles d'un signe d’acquiescement de la tête.
Si vite dit s'élevèrent dans le ciel quelques étincelles jaunes, signal de départ de cette entreprise folle. Elle décolla, juste après Menroth, avec moins d'entrain et de fougue mais tout de même une certaine grâce. Le temps défila, et le froid, la fatigue, le stresse, et tous les autres facteurs pouvant jouer en ce sens, faisait que Mandy n'était plus au meilleur de sa forme. Ce qui se passa par la suite, elle ne sait si elle en sortit vivante par réflexe ou par chance, mais cela eu au moins l'avantage énorme de la rappeler à la réalité, la sortir de son état ankylosé. Lorsque Menroth lui avait crié de se décaler, sans trop savoir comment, elle l'avait fait, et ces simples mots, ce simple geste, venaient de leur sauver la vie. La confiance aveugle qu'elle venait de lui accorder lui avait été salvatrice.Elle eut aussi la chance, si l'on peut appeler cela ainsi, de pouvoir contempler cette bête gargantuesque de près. Malheureuse surprise que d'avoir des places VIP pour ce genre de spectacle... Tobias rechargea et chuta. Menroth assura son atterrissage. Pour un laps de temps qu'elle espérait le plus court possible, ils n'étaient que deux pour affronter ce monstre légendaire. L'instant n'était pas à la peur, se laisser envahir par ce sentiment anodin était un luxe qu'elle n'avait pas le temps de s'accorder. Au vue de la puissance de l'inferno informulé par Menroth, on pouvait même douter que ce pseudo dragon soit l’entité la plus dangereuse de ce lieu... Il n'était pas pour rien réputer dans l'art de la magie des flammes.

Après l'avoir rassurée de quelques paroles bien choisies, il se jeta sur la brute animale. McKenzie était de nouveau d'aplomb. Le mangemort montrait alors une capacité de vol digne des plus grands joueurs de quidditch, et quelque part, c'était assez regrettable pour Tobias. Tout allait extrêmement vite et le balais aérien qui se déroulait devant elle était d'une splendeur sombre. Un choc de puissance qu'elle n'aurait jamais cru possible si elle n'y assistait pas. Elle avait bien sous-estimé, malgré elle et tout le respect qu'elle lui portait, celui avec qui elle avait pactisé quelques jours auparavant. Par quelconques manœuvres d'une grande complexité, il arriva à amputer la Vouivre d'une aile. La conséquence de cette folie n'en fut pas moins que la chute du sorcier, qui n'en sortit, cette fois, pas indemne. Alors que le combat se continuait au sol, Mandy ne bougeait pas. Le moindre de ses mouvements pouvaient attirer l'attention -et donc le courroux- de la reine mythologique. Elle devait simplement frapper au bon moment. Ce moment se présenta de lui-même quand la Wyvern perdit son second affrontement face au sorcier. Elle était définitivement en position de faiblesse, et c'était à elle, à présent, de porter le coup final. Se rapprochant rapidement de la désormais zone de bataille, volant le plus simplement mais le plus efficacement qu'il lui était permis, elle lança, dès qu'il lui fut possible, un incarcerem dévastateur. Elle voulait faire vite, allez au plus simple et au plus efficace. Sa baguette d'ébène pointée vers ce qui ne ressemblait plus à grand chose qu'à un animal malade, elle ne ferma pas les yeux, mais pria, et ce fut bien la première fois, pour que sa manœuvre simpliste réussisse et que la capture soit menée à bon terme, aussi vite, aussi facilement.

Le serpent des airs n'était pas un animal propre à se laisser contrôler, et les dieux ne semblaient pas entendre ou tout simplement vouloir exaucer ses prières. Pour leur défense elle ne leur avait jamais été très fidèle ; pour cause, elle vivait très bien sans eux. Réconfortée dans son sentiment que la seule véritable puissance de ce monde était le Lord Noir, elle fondit sur l'animal qui avait évité le premier filet d'un semblant de déplacement sur le côté. Sa visée en elle-même n'avait pas été des plus précise, les circonstances, la pression, et un peu de maladresse ne jouant pas en sa faveur. Elle soupira un grand coup dans l'espoir que ce vidage aérien de ses poumons se charge également de lui faire retrouver son calme. Elle en était capable, tout le monde l'en croyait capable. Il ne s'agissait là que d'un animal blessé, privé de ses ailes. Elle, au contraire, était pleine de la fougue de la jeunesse, pleine de puissance, un potentiel à exploiter qu'il lui fallait utiliser dès à présent. Elle s'en réduit à écouter son instinct. Plongeant un peu plus encore vers le monstre, elle redressa sa trajectoire alors qu'elle n'était plus qu'à une dizaine de mettre de lui. Pourquoi se rapprocher autant ? Aucune idée. Elle se contentait d'agir. Elle s'enorgueillit à nouveau à tenter la victoire, mais cette fois, c'était à de la magie rituelle qu'elle allait faire appel. Elle ne l'utilisait pas tous les jours. Dans l'ombre des chaudrons, sa baguette lui servait bien plus souvent à tourner les décoctions qu'à lancer des sortilèges, encore moins à faire de la magie rituelle. Cet art particulier n'était enseigné que très peu et elle n'avait eu le plaisir de le pratiquer que de très rare fois. D'un sort informulé elle entailla sa main, le sang n'attendit pas pour coulait. Elle arracha de sa ceinture un petit sac empli de poudre blanche, l'ouvrit, et laissa tomber quelques gouttes de son sang à l'intérieur. Sur ses fines lèvres on pouvait voir se dessiner quelques mots : « Doyenne des Wyverns, j'offre de mon sang pour hériter de ta liberté. Que ce filet terrible puisse te la ôter ».Tout ceci lui avait pris moins de deux minutes, pourtant il lui semblait qu'une heure s'était écoulé. Elle devait s'en remettre intégralement à Larsen pour maîtriser le monstre et même si elle ne doutait pas de ses capacités, dont elle venait d'avoir un aperçu, le combat l'avait amoché dans des proportions considérables. Sans plus attendre, elle parcourut la Vouivre dans toute sa longueur, répandant derrière elle la poudre salvatrice. Se posant sur la créature, la poussière se mit à scintiller puis à s'étendre, la lumière recouvrant la peau de la cible en un quadrillage resserré. Progressivement cette entité prenait la forme d'un filet doré, d'apparence fine, mais normalement incassable, peut-être était-ce sans considérer l'incroyable force de la Vouivre, même affaiblie...

Mandy se posa -tout comme Tybias- derrière Menroth. Elle eut un léger sursaut alors que l'animal pousser un nouveau râle. Elle devait se persuader qu'il ne pouvait plus bouger.


« La voilà immobilisée... Il nous faut la garder en vie jusqu'à ce que la potion l'exige... Comment comptez-vous faire ? »

Elle n'avait peut-être pas à poser cette question. Elle ne cherchait pas à cet instant à se rappeler où était sa place. Malgré cela, elle n'allait pas prendre d'initiative envers un mangemort.

« Votre bras... je peux vous le soigner si vous le désirez, à moins que vous pensez que cela doive attendre... »
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Pr Mandy Evans
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MessageSujet: Re: "I have seen rings of smoke through the trees" "I have seen rings of smoke through the trees"  EmptyMer 1 Juin - 20:59

Lorsque Mandy contempla pour la première fois les murs épais de pierre grisâtre du château des Menroth, elle n'en crut pas ses yeux. Tout d'abord, le choc de la transition -elle venait de quitter les verdures fleurissantes de la France pour les ciels pluvieux de Grande Bretagne- et ensuite l'admiration qu'elle avait pour cette construction ancienne, œuvre des sorciers, étaient à la source de son étonnement. La puissance du Mangemort l'étonnait un peu plus à chaque seconde, car jamais elle n'aurait pu, étant une simple sorcière moyenne, maîtriser avec autant d'aisance un monstre mythologique tel que la Vouivre. C'était la raison légitime – en plus de la pureté de son sang, mais l'étendue de sa puissance ne rejoignait elle pas sa nature sanguine?- qui faisait de lui un serviteur direct du Lord. Il y avait quelque chose d'inhumain dans cet homme, comme dans tous ceux et celles qui affichaient la marque à leur poignet, si bien, qu'elle se demandait si comme elle il avait frémit d'effroi en posant sa main sur la peau rugueuse et recouverte d'écailles du monstre, si comme elle il pouvait avoir peur au point de crier à s'en détruire les poumons, si aussi il pouvait voir son cœur éviscéré par une quelconque personne lorsqu'il ressentait ce battement de trop, celui qui décuple les sensations et les sentiments. Et même s'il lui paraissait inconcevable qu'un humain ne puisse pas ressentir tout ceci, une petite voix au fond d'elle lui disait que pour lui tout était différent.

Il avait refusé qu'elle le soigne un peu plus tôt, et même s'il avait eu quelques difficultés à effectuer le sort de soin, il avait finalement réussi et rien ne laisser paraître à présent la blessure passée. Sa cape également semblait vierge de tout combat, et elle voletait derrière lui alors qu'ils se déplaçaient dans les couloirs immenses du château. Zigzaguant entre les pierres sombres, ils arrivèrent finalement dans le salon principal où la grandeur devenait de la démesure, et Mandy, qui durant longtemps s'était retrouvée marrie de ces quelques pièces londoniennes, trouvait à présent que temps d'espace désert était bien inutile et triste pour une personne abandonnée à elle-même. Finalement, ils optèrent pour une autre pièce, un peu plus « intime », bien que ce n'était pas le terme exact. Ils prirent place autour d'une table ronde, et sûrement qu'après avoir vaincue un monstre mythologique, ils pouvaient au moins se statuer égaux des chevaliers mercenaires de Bretagne, les mêmes qui aujourd'hui étaient considérés comme représentant de la légende arthurienne.

La voix perçante des Elfes vinrent lui briser les tympans et la sortirent de sa contemplations minutieuses des lieux.


« Euh... De l'eau, merci. »

Elle cacha maladroitement un sursaut. Il n'était pas dans son habitude de remercier des elfes de maison, d'ailleurs, elle aurait aimé rectifier ses propos, mais déjà ils avaient disparus. Juste quelques secondes, le temps d'aller chercher ce qui avait été demandé.
Larsen la complimenta sur sa performance lors de l'exécution du rituel, elle ne laissa rien paraître, ni joie, ni gêne, mais cependant, elle devait avouer qu'elle même ne savait pas comment elle avait fait, pour réussir un tel exploit.


«Je ne l'explique pas, Monsieur. Sûrement dois-je ma réussite à ce qu'on pourrait appeler, la chance du débutant. Vos performances respectives étaient bien plus impressionnantes, croyez-moi. Votre maîtrise de la magie est déroutante pour les simples sorciers tels que moi, Monsieur. Et quant-à vous, Tobias, on ne vous dit pas pour rien l'un des meilleurs joueurs de quidditch de notre époque.»

Elle sourit poliment. Elle ne voulait pas que cela passe pour de la fausse modestie. Elle avait bien conscience de sa véritable puissance, et celle-ci était pour l'instant, tout ce qu'il y avait de plus médiocre, en opposition totale avec ces comparses.

Lorsqu'il jeta les bourses, l'une devant elle, et l'autre devant Tobias, elle fut d'abord surprise, à la fois de plaisir et par l'exagération de la somme. Il y avait là, deux, voire trois fois plus d'argent qu'elle n'en avait jamais gagné jusqu'à présent.


«Je... Je vous remercie, mais je ne peux accepter. Je n'avais compris aucun sous-entendu dans vos propos, et si cela avait été le cas, mon problème serait resté le même. Vous faites déjà trop pour moi en m'ouvrant les portes de Poudlard.»

Elle inclina la tête en signe de gratitude. Elle avait déjà eu l'honneur de faire face à Severus Rogue, ayant été son élève au cours de ses jeunes années à Poudlard. Il lui reconnaissait un certain talent, mais elle manquait à son goût d'acharnement dans son travail. Elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait faire de plus.

Elle saisit la carafe d'eau qui se trouvait devant elle et se servit un verre. Elle y trempa les lèvres. Étrangement, malgré tout ce qu'elle venait de vivre ces dernières heures, elle ne ressentait ni la faim, ni la déshydratation.


«Votre rapidité d'action est étonnante ! Elle m'honore. Je ne m'attendais pas à ce que vous accordiez tant d'importance à accomplir votre part de contrat dans de si brefs délais. Je vais m'atteler à faire de même dès qu'il m'en sera possible...»

Elle devait néanmoins attendre que leurs obligations en France soient remplies. Une des caractéristiques principales des potions de cette difficulté était un temps de préparation assez long, s'étendant sur plusieurs mois parfois. Les ingrédients, quant à eux, n'étaient pas des plus communs, et pas forcément accessibles par des voies légales...

Elle but une nouvelle gorgée d'eau puis plongea son regard glacé dans celui du mangemort. Oui, décidément, elle se demandait ce qu'il se passait là, à l'intérieur...
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Pr Mandy Evans
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MessageSujet: Re: "I have seen rings of smoke through the trees" "I have seen rings of smoke through the trees"  EmptyDim 24 Juil - 17:48

« Allez de monde en monde, de richesse en richesse, vous ne trouverez pas votre bonheur. La terre entière ne peut pas plus contenter une âme immortelle qu'une pincée de farine, dans la bouche d'un affamé, ne peut le rassasier. »

***

Étrangement on ne pouvait dire que Larsen Menroth cherchait la satisfaction à travers la richesse. Quand bien même il ne l'aurait pas trouvée. Il ne correspondait pas à l'image du richissime homme puissant que pouvait transportait l'imaginaire collectif. Il semblait humble. Sûrement était-ce parce qu'il avait conscience de certaines de ses faiblesses, ou uniquement par naturel, peut être encore feintait-il. Il était un des rares qui pouvait prétendre avoir mérité son héritage, et à la fois par la légitimité sanguine et par les faits d'armes, il avait gagné ce château qui lui appartenait déjà auparavant. Mandy détestait, ces noblesses non acquises, offertes par le nom. Combien d'années ceux-là avaient-ils trimées pour arriver à ça ? Combien d'impurs avaient-ils tués ? Quels exploits avaient-ils effectués ? Zéro. Aucun. Nada. Ils s'étaient donné la peine de naître, et encore. Menroth n'était pas de ceux là, les marques sur sa peau le prouvait, l'audace et le courage dont il avait fait preuve face à la Vouivre le certifiait, son passé le clamait. Dans ces conditions, rien de plus normal pour la petite apothicairesse de quartier qu'était Mandy de se sentir gênait. Elle n'était pas à sa place, ni en ce lieu, ni face à cet homme.


« Vous pouvez être un protecteur tout en étant un maître, Monsieur Menroth. Vous avez bien plus d'expérience que moi dans bien des domaines, votre passé est bien plus glorieux et vous le servez avec fidélité depuis de nombreuses années : par là vous êtes le Maître. Vous devenez à présent le protecteur, je vous en suis redevable. Cependant, je vous prie d'excuser mon calme et ma timidité apparente et j'espère qu'elle ne vous offusque en rien. Je ne suis pas d'ordinaire déjà d'un naturel très bavard, alors dans un endroit comme celui-ci... »

Elle leva la tête et regarda autour d'elle. Tout ici ne semblait être que d'or et de marbre. C'en était à vous en rendre malade.

« Je crois bien que vous soyez réellement le seul à considérer une vie ici comme une épreuve... Quant aux elfes, ce qui vous exaspère tant chez eux forme leur unique utilité. »

Elle se permit un petit sourire amusé. Peu de sorcier se refusait à utiliser les elfes de maison, si faibles et dociles, qui vous évitez toutes les tâches dégradantes... que vous n'auriez de toute manière pas eu à effectuer car un mouvement de poignet et le bruit sec du bois frappant l'air auraient à eux deux suffit à les accomplir. Vous l'avez compris : principe totalement idiot et inutile. Mais personne ne crachait sur cette possibilité de combler cet envie profond de puissance et de supériorité. Certainement pas Mandy.

Alors même que Menroth affirmait l'absence d'eau dans sa demeure, ses elfes de maison, d'une efficacité plus qu’impressionnante, arrivait déjà avec une carafe d'eau et de diamant. Mandy sourit quand elle en vit le propriétaire la transformer en un simple récipient de bois.


« Je crains fort qu'à force de dormir dans votre bureau, vous en oubliez ce qui se trouve dans votre château... Mais s'il vous est si douloureux que je consomme un tel breuvage, remplaçons le par une simple bière au beurre. Je ne me sens pas l'âme à m'attaquer à quelque chose de plus fort. »

Elle sourit. C'était impressionnant de voir avec quelle dextérité Larsen alliait le travail et la parole. Une nouvelle preuve de son talent d'orateur. Mettre les bonnes parole sur les bonnes circonstances, en fonction des personnes que vous aviez en face de vous, c'était en partie là que se trouvait les clefs de la réussite. Si Mandy avait su user un peu plus de son dictionnaire sûrement aurait-elle pu monter les échelons un peu plus vite, car souvent briller par la parole précède l'action, inutile en bien des circonstances.

Le Don, dont Menroth parlait, elle n'y croyait pas réellement. Le talent venait avec le temps et la pratique. Il ne servait à rien de baisser les bras aux premiers échecs, qu'ils arrivent tôt ou tard, et même lorsque la progression ne semblait plus vouloir se faire, il fallait s'acharner encore et encore. Elle ne comptait plus les années durant lesquelles elle avait eu l'impression de ne rien acquérir, de ne rien apprendre, de ne rien faire. Son unique force était dans son entêtement.
Cependant, larsen Menroth se montrait là en homme aimable et en protecteur fier. Elle n'allait pas le contredire dans de telles circonstances, surtout que sa pensée ne relevait uniquement que de son expérience personnelle. L'erreur était largement envisageable.


« Je m'en remets à votre jugement, je possède peut-être le don. Mais il n'en reste pas moins que votre prestation était bien plus impressionnante. Vous êtes venu à bout d'un montre ancestral, et ceci sans détour. Si je possédais ne serait-ce qu'un dixième du talent et des connaissances qui vous ont permis d'accomplir cela j'aurais l'impression d'avoir accompli le travail de tout une vie. »

Elle n'était pas de ces sorciers surpuissants qui excellaient dans tous les domaines. Elle n'avait pas la polyvalence d'un Rogue ou d'un Brom. Son art était le seul qu'elle avait réellement développé, et elle n'avait ni l'intelligence ni l'entraînement nécessaire pour manipuler les magies noires, les défenses, et encore moins les sortilèges et les métamorphoses. Elle savait qu'à partir d'un certain niveau de magie, tous fusionnaient pour ne former plus qu'un tout. Les sortilèges expérimentés ne relevaient pas d'un unique domaine, mais de plusieurs, les flammes se mouvant à la manière des animaux et prenant leur forme, les airs dirigeant la fumée noire ou un bouclier bloquant des chaînes.
Aujourd'hui elle regrettait un peu l'exclusivité qu'elle avait accordé aux potions, mais elle était jeune et pouvait encore profiter de cette jeunesse pour apprendre et se perfectionner.

C'est à peine si elle ne dut pas retenir un sursaut quand Larsen avait haussé la voix, se faisant autoritaire. Aucune négociation n'était donc possible avec cet homme. Elle ne croisa son regard que très brièvement avant d'abaisser le sien, ne pouvant se mesurer à cette lueur de défi qui se trouvait dans les yeux foncés du mangemort.


« Autant vous auriez pu être repoussé par la bête, autant cela n'a pas été le cas. Vous n'allez pas me dire que vous doutiez de votre réussite... Et une quelconque prime m'aurait été bien inutile si j'avais eu le droit à une visite privée de son antre. Mais si cela vous offense autant, j'accepte volontiers, et clos le sujet en vous remerciant... »

Il lui tendit un billet, fraîchement reçu. On pouvait lire dans cette réponse du directeur de Poudlard une complicité évidente entre les deux hommes. La réponse avait été rapide et concise et ne s'attardait pas dans les fastes de l'écriture. Elle ne reconnaissait pas là le style de l'homme qui lui avait enseigné les potions durant sept années car elle ne le savait pas pouvant faire preuve d'autant de familiarité.

« Votre aide m'a été plus que précieuse... Je vous en suis à jamais redevable ».

Elle inclina la tête en signe de soumission. Puis, un nouvel éclair de détermination dans le regard, inclinant légèrement la tête et fixant celui qu'elle considérait à présent comme un protecteur, elle exposa une idée qui lui passait par l'esprit.

« Je me demandais, si une fois de retour en France, il me serait possible de faire une petite excursion dans le repaire de la Vouivre ? Accompagnée de quelques sorciers... je pourrai y trouver des ingrédients pour le moins intéressant pour mes potions... »

Elle pensait plus particulièrement à la mue de la bête, dont un échantillon lui aurait couté plusieurs années de salaire. Cela faisait parti de ses trésors, que n'importe quel apothicaire était fier de posséder, même s'il ne l'utilisait que peu.
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