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Poudnoir est un forum qui se veut le plus réaliste possible ainsi la violence des combats et l'atmosphère de cette dictature est retransmise le mieux possible.
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Un squatteur [pv]

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MessageSujet: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyMar 28 Déc - 16:05

Spoiler:


      Astéria avait pris le temps de cacher la lettre sous une planche du parquet brisé. Imaginer quelqu’un trouvant ce document la fit frémir, même si elle savait que ce n’était qu’une copie. Mais alors où était l’originale ? Chez Amber ? Et où était cette dernière ? Trop de question perturbaient la jeune femme qui marchait dehors sous la neige. Perturbations qui pouvaient couver une nouvelle crise. Astéria les redoutaient, elle savait- enfin en était presque sûr- que c’était un combat interne mais cela la mettait dans une telle panique. Depuis peu elle prenait des médicaments qui la détendait –en fait non, ils l’assommaient purement et simplement- et avait renoncé à en prendre un avant de partir. Si jamais elle croisait quelqu’un chez la demeure de Céleste, elle devait être lucide et pas à moitié shooté par des médicaments.

      Astéria avaient été absente, en virons, de 4 ans et, malgré qu’elle parcourait l’Angleterre depuis plusieurs semaines c’était à ce moment là –alors qu’elle était limite en panique- qu’elle redécouvrait les rues qu’elles avaient autrefois arpentée. Elle passait devant des boutiques qu’elle avait connues, elle avait connus ses dirigeants mais eux ne la reconnaissaient pas. Ils ne pouvaient pas de toute façon. Pour tous elle était Irène W. Madailéin, une cousine éloignée d’une ancienne servante des ténèbres. Cousine avec qui elle n’avait jamais eu aucun lien. Certains avaient des doutes sur son histoire, elle le savait. C’est vrai que c’était étrange…une cousine éloignée dont personne n’avait jamais entendue parlé qui –pouf !- apparaissait brusquement. Cependant, personne ne semblait faire le rapprochement entre les deux femmes. Tous étaient persuadés qu’elle était vraiment morte. Et physiquement, c’était presque impossible. Ses crises à répétitions lui avaient tirés les traits. Même en ayant fait appelle à la chirurgie moldu, Astéria ne faisait as ses 25 ans, elle faisait plus. Plus vielle et plus fatigué.

      Astéria arriva enfin dans le quartier délabré qu’indiquait l’adresse. Quel âge avait Amber ? 17 ans ? A 17 ans, la gamine vivait dans un endroit aussi sale que mal fréquenté. Comment ne pas devenir dingue ? Astéria n’osa même pas imaginer ce qu’elle avait dut vivre pour en arrivé là. Etait-elle encore en vie ? La jeune femme en doutait maintenant…Sinon, pourquoi Leandrill serait-il venue la voir ? Elle ? Céleste la connaissait à peine et pourtant, elle avait eu confiance. Asté aussi. Preuve était qu’elle avait pût. Amber avait été une des rares personnes à la savoir en vie et ne l’avait jamais livré aux autorités. La preuve, elle était toujours là pour en parler.

      La jeune femme arriva devant l’immeuble. Un des plus pourri…génial. Bien sûr la porte était fermée. Asté’ sortit sa baguette et entra. L’entrée était…lugubre, un parfait décor de film d’horreur moldu. La porte grinça et se referma derrière elle avec fracas, e qui la fit sursauter. Astéria monta…les marches grincèrent à chaque pas…Moué, niveau discrétion, il y a avait mieux. Beaucoup mieux même.
      Astéria finit par arriver à l’étage correspondant. La porte était entrouverte et un bruit s’échappa de l’intérieur. La grande rousse resserra sa prise sur sa baguette et, prenant son courage à deux mains, entra dans l’appartement. La porte grinça et Astéria retint un juron. Pour l’effet de surprise c’était raté.
      L’appartement était petit, peut-être 20 mètres carré, 30 tout au plus. La pièce principale était séparé en deux par un bar recouvert de bouteilles d’alcool vide ou à demie pleine. Super ! La gamine était devenue alcoolique. Une vie rêvée pour une jeune femme tout droit sortie de l’adolescence ! La plus grande des deux parties était occupée par un lit, une petite télé sur un tabouret, un amoncellement de journaux et quelques appareils moldus dont un lecteur mp3. Astéria connaissait car s’en était procurer un au Japon. La musique la détendait. Il y avait aussi Au fond –oui j’ai décidé de vous faire visiter- entrouverte. Astéria se dirigea dans cette direction et l’ouvrit en plein, personne !

      Soudain elle entendit un bruit derrière elle et se retourna. Un jeune homme se trouvait devant elle. Son visage lui était familier…Astéria l’avait déjà vu quelque part, elle en était presque sûr. Puis un souvenir, enfin une image. Astéria entamait sa 7° année et l’on répartissait les nouveaux arrivant. Un petit garçon lui ressemblant venait d’être envoyé dans son ancienne maison. Oui peut-être était-ce ça…Mais impossible de coller un nom sur son visage. Sa 7° année, avait été une époque charnière dans sa vie. C’est là qu’elle avait commencé à partir en vrille. Rien ne l’intéressait à cette époque là (sauf elle bien évidemment).

        - Qui êtes vous ? demanda Astéria la baguette brandit devant elle.


By Shepp : j'ai remis à la taille normale ;-)
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John Mandrake
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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyMar 28 Déc - 16:13

J'lance un sort parce que Mandrake a des bonnes raisos de le faire, mais ne t'inquiètes pas ça partira pas en éxécution ^^ 'Fin normalement Razz

La visite en coup d’éclat d’Amber et d’Helen, accompagné d’un grand gaillard répondant au doux nom d’Alwyn, avait laissé Mandrake de marbre. Bien évidemment, il s’était raidi. La crispation, à cause d’un transplanage brusque qui survenait dans son dos, la honte de s’être fait surprendre en train de pleurer, dans un moment de faiblesse compréhensible. Il n’avait pas prêté attention aux deux demoiselles. C’était de la goujaterie pure et simple, surtout quand ces deux personnes venaient de tuer une personne avec lui… Forcément ça crée des liens – TRIOMINO ! Mais John avait un orgueil inaltérable, crée pour répondre à ses complexes – les attentes qu’on avait en lui et le regard des autres sur lui et la tâche qu’il remplissait – exacerbé par cet évènement. Il avait beau failli sortir avec Amber, il avait beau avoir torturé Helen, elles n’étaient rien que des intruses pour lui dans ce moment privilégié avec Sarah. Il n’avait que craché sur le sol, comme nonchalamment, en assistant à l’opération du sauvetage du bébé de Sarah. Il était dégoûté. Ce fils était sans doute celui d’Elliot, passé avec des millions de congénères, qui avait été, dans le vagin maternel, plus fort qu’eux, et que ceux qui venaient tout droit de Bill Kaulitz, Sorel ou bien même lui. C’était idiot, mais John, en tant qu’ancien amant, ancien meilleur ami et meurtrier de Sarah, s’en sentait maintenant non pas responsable, mais juste propriétaire. Et l’idée non seulement qu’on soit au courant de son moment de faiblesse, mais qu’on vienne en plus s’approprier une parcelle de la vie de Sarah, une preuve qu’elle avait existé, sans même lui demander l’autorisation… Ca le révulsait profondément…

Il avait presque honte de ce qu’il avait fait. Non pas d’avoir tué Sarah… Il se servirait à coup sûr de ce meurtre pour progresser et intimider et renforcer encore un peu plus son intimité et son autorité… Mais sa nature ambitieuse et douée de mémoire sélective lui faisait peu à peu oublier la demoiselle qui ne devenait plus qu’un corps, une victime à son tableau de chasse. D’un côté il s’en attristait, de l’autre il sentait que c’était mieux comme ça. Mais qu’on puisse en plus la faire survivre par l’expédient d’un putain de nourrissons, hybride de vampire et de loup-garou prématuré de quatre mois qui a survécu à des viols et des combats meurtriers…
Nan, il ne l’acceptait pas. Il voulait effacer la trace, et ceux qui l’ont commise.

Mais voila… Amber et Helen… Il ne pouvait pas les supprimer… Il leur devait une fière chandelle et avait qui plus est besoin d’elles… Alors rationnellement comme émotivement leurs morts étaient exclus. Mais le bébé en lui-même… Qui devait en plus souffrir de nombreuses malformations… Le tuer ne serait-il pas une preuve de miséricorde ? Hum ? Quand à l’autre Mangemort, qu’Amber ne semblait pas porter dans son cœur… Un peu de ménage dans le côté du mal équilibrerait son meurtre du côté du bien et il arrêterait peut-être d’être tiraillé de tout les côtés, et pourrait enfin s’atteler à faire proliférer ses propres interêts…

Il n’avait plus le goût à grand-chose, mais se forcerait à manger jusqu’à l’hallali ce qu’on lui servirait juste pour que les autres ne puissent lui prendre… Et, à vrai dire, bien qu’amère, la vie avait ce petit goût de reviens-y qui le poussait à se resservir dans la marmite et dans l’assiette des moins doués que soi… Et Poudlard, ou il était au sommet de la hiérarchie des élèves et où il menait son monde, lui manquait… Il avait beau cracher dessus, ce qu’il l’aimait, ce putain de château et ses communautés sectaires, et sa nomenclature qui le favorisait, et ses professeurs qui le favorisaient, et les matières qu’il affectionnait… Ses pierres, ses statues, son histoire, son fonctionnement… Il médisait dessus quand il y était, et rêvait d’y retourner quand il partait…

Surtout qu’il serait certainement bien accueilli compte tenu du trophée qu’il ramenait à Scofield… Maintenant, il fallait procéder intelligemment… Les traces sur le ventre de Sarah pouvaient être suspecte… Une incision si propre… Si nette… Ca attirerait les soupçons… Mandrake pointa sa baguette sur le ventre de la défunte, et, à titre posthume, lui tatoua le reflet de sa propre âme. Un truc tout noir aux méandres inexplicables d’où coulait des larmes de sang. Ca pouvait fortement passer pour une capture, suivie d’une séance de torture… Strictement aucun moyen de le confondre… Et surtout aucune envie, Mandrake était le prototype du parfait petit Serpy qui montrait très haut dans la hiérarchie par la force de ses poignets. Il décrivit une boucle avec son poignet. Le corps de Sarah s’éleva et se mit à faire une vrille avant de percuter le mur de l’appartement d’Amber… Une commotion de plus, et une convulsion déclenché par un Endoloris qui n’avait pour but que de faire subir des traces de douleur au corps. Les yeux rouges, Mandrake laissa Sarah choir sur la moquette de la résistante avant de se diriger dans la salle de bains. Il allait faire, tel Ponce Pilate, un grand nettoyage pour se débarasser du sang qu’il avait fait couler, se purifier en quelque sorte. Au moins, vu que ce n’était pas son premier meurtre, il avait l’assurance qu’il ne serait pas un personnage de Shakespeare, à la Hamlet, exhalant ses remords à chaque fois qu’il expirait. Il espérait qu’Amber reviendrait dans sa demeure et qu’ils puissent parler de cette fameuse lettre. Pouvoir tout lui raconter en détail et tout mettre à plat… Tout en travaillant sur le bébé et Alwyn bien entendu… Et sur les éventuels avantages qu’il pourrait tirer de cet acte. Oui, se dit Mandy en tournant le bouton d’eau chaude et en laissant son corps se marbrer de plaques rouges sous l’effet de la chaleur des gouttes qui lui martelaient le dos. C’était assurément ce qu’il y a de mieux à faire.

Il se trompait, une fois de plus.

Il parcourait la chambre de fond en comble, les cheveux hirsutes, le visage recouvert d’une barbe d’une semaine, les yeux injectés de sang. Il recevait la Gazette des sorciers – Amber s’y était abonné apparemment, c’était franchement pas très intelligent, mais Mandy n’avait plus rien à perdre. Et les gros titres des journaux s’étalaient sur une tragédie qu’il y avait eu à Poudnoir. Bill Weasley, Ernie McMillan, Lee Jordan et Dean Thomas s’étaient introduits dans le château et avaient brisés une fiole privant de leurs pouvoirs tout les membres du staff de Poudlard, hormis Léon Brom. Il ne put s’empêcher de penser à la traque et aux représailles qui s’ensuivraient, et donc aux dangers que couraient Helen et Amber, mais aussi Elliot, qu’il avait déjà rencontré et qu’il trouvait relativement sympa bien que complètement allumé… Même si sa mort ne pouvait être que bénéfique pour lui vu que Sarah était sa petite amie, jusqu'à nouvel ordre du moins. Il pensait également à Alana, à Enola, à Barry, à Lyud, à Mlle LeeRoy, et à sa bande, Pinky et cie… Que leur-était il arrivé ? Avaient-ils perdus leurs pouvoirs irrémédiablement ? En tout cas, avec l’arrivée du frère de Granace, la politique du château allait être tendue. Tendance qui se confirma encore quelques jours après avec l’arrivée de Rookwood dans le rôle de grand Inquisiteur de Poudlard à la place de Sealgair. Rien de bien rassurant, Sealgair était un ancien Auror, Rookwood un Mangemort sanguinaire, ça allait pleurer dans les chaumières.

Mais la nouvelle qui attrista et bouleversa Johnny plus encore que toutes les autres fut le réçit de la traque d’Urquhart. Sheppard était en fuite… Ca encore, il s’en foutait… Mais le pire, c’était le réçit des morts. Versus Dolcadis, le demi-fantôme, ancien chef de l’ordre du phénix… Rachel Draan-Dolcadis, sa conjointe, ancienne prof de soins aux créatures Magiques… Le couple faisait les premières pages de la gazette… Mais la mention d’Amber Célèste et d’Helen Icenight finit de rendre Mandrake complètement affolé. Elles allaient leur donner la lettre, le rapport confidentiel. Et en plus, la mention suivante, « elles ont perdus l’intégralité de leurs souvenirs » semblait être un gros panneau ou il y avait écrit « Il n’y a pas de coup fourré là-dedans, alors découvrez-vous Mr.Mandrake, nous n’avons trouvé aucune lettre et on ne vous cuisinera pas aux petits oignons ! – Chouette, pas de petits oignons ! ». Il lança un sort pour rendre Sarah invisible – la pauvre avait subi déjà tout un éventail de tortures et de protections mortuaires, il fallait en plus lui lancer un sortilège de Désillusion… Avant de prendre une bouteille d’alcool et de la vider d’un trait. Il lui fallait se donner du courage pour agir… L’alcool l’avait aidé à rentrer parmi les D.S en le faisant attaquer Scofield, il l’avait fait découvrir la véritable face cachée d’Elisa Grakster, lui avait permis d’avoir le courage nécéssaire pour organiser un dîner avec Alana, Enola et Barry dans la même pièce. Il avait aussi pu demander à Alana de sortir avec elle, et la grosse mine qu’il avait pris avant de se retrouver façe à façe avec Manrey l’avait sans doute aidé à survivre, tout comme pour les Inferis, ou il avait été tout bonnement excellent. D’ailleurs, le fait que Manrey ne soit pas cité dans le rapport était également extrêmement important…

John se passa la tête sous l’eau et se prépara à partir le plus discrètement qu’il le pouvait quand il entendit des grincements dans l’escalier. Oh putain, quelqu’un arrivait. Il se lança un sortilège de Désillusion temporaire, pour se fondre dans les toilettes, qui étaient d’ailleurs ouvertes. Enfin, la porte de l’appartement s’ouvrit. Une femme qui oscillait visiblement entre la trentaine et la quarantaine d’année, la baguette à la main, pénétra dans la maison, un air visiblement dégoûté devant les cochonneries qui s’amoncelaient dans le salon. John n’avait certes pas arrangé l’état de la maison, mais Amber était la principale responsable de ce bordel ambulant. Il décida de rompre le sortilège et de se diriger vers la jeune femme, qui ouvrit la porte du local à balais. Elle ne vit personne, et pourtant, il y avait le cadavre de Sarah dedans… Soumis à un sortilège de Désillusion il est vrai. Finalement, elle se retourna et le dévisagea bizarrement. John ne la connaissait pourtant pas. Quand elle lui demanda de révéler son identité, il eut une grimace. Les curieux n’avaient rien à faire ici. Il un mouvement comme pour lever la main en signe de reddition, mais d’un mouvement de bras, fit jaillir la baguette de sa manche et jeta un Impero. En plein dans le mille ! La bonne femme fut propulsé contre la porte du placard qui s’était refermé imperceptiblement avant de s’écrouler sur un tas de bouteilles qui lui entaillèrent le visage et les avants-bras, face contre terre. John maîtrisait l’Impero pour l’avoir usé pas mal de fois lors d’interrogatoires à Poudlard, voir même dans des duels. Il la fit s’assoir, et s’agenouilla, la regardant dans les yeux. Il ramassa la baguette qu’elle n’avait même pas cherché à retenir, dépourvue de réflexes qu’elle était à cause du sortilège Impardonnable. Elle était blessée, désarmée et soumise à un sortilège, elle ne représentait aucun danger pour lui. Pour le moment… Il recula pour s’assoir sur le bar, et posa la baguette à l’intérieur d’une bouteille. Facile de la récupérer avec une baguette, mais pour l’extirper du goulot avec les mains… Sans risquer de la casser en voulant briser la bouteille… Mission impossible.

Il ne se sentait pas très bien à cause de ce qu’il venait de faire. Attaquer sans questionner, dissimuler, soumettre, lancer des sortilèges Impardonnables… Mentalité de survivant ça. De traqueur comme de traqué. Il avait des fourmillements dans tout le bras droit et des pulsations désagréables à l’intérieur de la tête à cause de ce qu’il venait de faire, et était en pleine illégalité. Il soupçonnait que cette femme était une ennemie et qu’il savait qu’il était là, même si elle ne connaissait pas son visage… Elle pouvait être une résistance, qui considérait que c’était à cause de lui qu’Urquhart était pris d’assaut, et qu’il avait manipulé les demoiselles. Elle pouvait être une mercenaire de Manrey qui voudrait venger Sarah. Elle pouvait être une éclaireuse du Ministère, ou une Mangemorte sûre d’elle et solitaire. Quelque chose qui le dépassait et qui lui faisait peur. A la limite, une espionne envoyée par Poudlard pour enquêter sur lui ou par Ste-Mangouste pour le récupérer et lui faire un lavage de cerveau parce qu’il détenait des secrets défenses… Il avait encore échappé au danger, mais bien d’autres l’attendaient, et il ne savait plus où aller, vu que toutes les possibilités qu’il entrevoyait pouvait aussi être un piège pour le capturer… Même Bellairs n’était pas fiable… Il était à Urquhart… La fuite ou l’attaque, il n’avait pas le choix…

John décida enfin de prendre la parole façe à l’espèce de pantin ensanglanté qu’il avait en face d’elle, essayant de deviner ce qu’elle ressentait. Frustration inconsciente ou emplie de joie et de désir de servir le maître qui l’avait asservie ? Elle ne lui disait vraiment rien. Pourquoi alors, tout à l’heure, l’avait-elle regardée de cette façon ? John chassa cette idée de son esprit et se mit à parler.


- Dis moi qui tu es. Ce que tu fais ici. Pourquoi Amber t’intéresse tant, et ce que tu fais dans la vie de tout les jours. Ne bouge pas, ne réfléchis pas, parle et en vitesse, je te l’ordonne. Ca serait si marrant de me le réveler, ne crois-tu pas ? T’es tu déjà confiée à un inconnu ? Et t’es tu déjà sentie dans cet état ? Hum ? Dis-moi tout…

Elle était visiblement aux affres d’un combat intérieur, mais il lui fallait combattre son instinct de défense pour préserver celui de survie. Sa main se crispa un peu plus sur la baguette, et il se concentra pour que le sort s’accentue. Vite, avant que d’autres débarquent. Ou ils mourraient tous deux… Sauf si Mandy tirait son épingle du jeu, et inventait une histoire d’ambition qui l’aurait conduit à vouloir livrer des résistants pour quitter Poudlard et se mettre au service du Seigneur des Ténèbres. Oui… Il eut un sourire ironique, et se dit qu’il était sans doute béni par les dieux d’avoir toujours une porte de sortie à exploiter pour s’en sortir.


Dernière édition par John Mandrake le Mar 28 Déc - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyMar 28 Déc - 16:13

Le membre 'John Mandrake' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyMar 28 Déc - 19:45

      Astéria ne chercha pas à éviter le sortilège- de toute façon c’était impossible a moins d’être la cousine éloignée de Sonic le hérisson bleue- et se le pris en pleine poire. La jeune femme percuta le mur, deux mètres derrière elle. La première partie d’elle tendit l’oreille,inquiète que le raffut n'amène du monde. Aucun bruit pour l’instant. En même temps, la violence et les bruits sourds devaient être monnaie courante dans ce quartier. Ahh de la violence, la deuxième ricana à cette perspective. Elle aimait ça la violence, c'était si jouissif – Oh non ça recommençait !- tandis que la première frissonnait de dégoût. Le résultat fût bizarre. Astéria ricana et trembla en même temps, la tête en sang, sa baguette de l'autre coté de la pièce. Drôle de tableau...

      Astéria était touchée par un Impero ce qui fait qu’elle ne pouvait même pas bouger. La première eut peur, la deuxième grogna d’indignation. Comment pouvait-on la traiter comme ça ? Elle ? Une ancienne partisane de Voldemort ? Une ancienne Serpentard, presque, modèle. La première frissonna en même temps que la deuxième. Oui maintenant elle en avait peur et ne voulait plus jamais avoir à faire à lui. C’était un fou, sûrement même était-il plus instable qu’elle, qui battait des records ! Mais ces combats mentaux étaient très mauvais pour Astéria qui commençait sérieusement regretté d’être venue au lieu de s’être shooté aux médicaments. Ils la fatiguaient plus que tout et pourtant elle sentait qu'avec le temps elle avait réussi à mieux les contrôler.

      Trop occupé à regarder le sol tout en étant victime du combat de ses deux personnalités, Astéria ne se rendit pas compte que le jeune homme s’était avancé vers elle. Elle s’en fichait de lui, qu’il pose sa question, qu’on en finisse, tout ce qu’elle voulais c’était que la crise passe, qu’elle reprenne enfin le contrôle d’elle-même et qu’elle aille se coucher ! Voilà tout ce à quoi aspirait Astéria à ce moment là.

        -Dis moi qui tu es. Ce que tu fais ici. Pourquoi Amber t’intéresse tant, et ce que tu fais dans la vie de tout les jours. Ne bouge pas, ne réfléchis pas, parle et en vitesse, je te l’ordonne. Ca serait si marrant de me le réveler, ne crois-tu pas ? T’es tu déjà confiée à un inconnu ? Et t’es tu déjà sentie dans cet état ? Hum ? Dis-moi tout…

      La deuxième tenta de se rebeller, prenant le dessus sur la première. Conséquence : Astéria le regarda d’un air très mauvais. Si ses yeux avaient été des fusils de chasse, Mandrake aurait été transformé en morceau de gruyère…très troué. La deuxième, violente, prétentieuse, mauvaise, ne voulait pas dévoiler tout ce qu’elle savait, tout ce qu’elle était à ce petit homme qui venait de la cloué contre un mur. Et le fait de savoir qu’elle était obligée de tout balancer, prisonnière d’un sortilège impardonnable, la faisait enrager intérieurement. Si elle avait pût, si Astéria lui avait permis, elle aurait hurlé sa colère comme il lui était arrivé une fois…La première, plus douce et raisonnée, elle, se contentait de contenir la deuxième qui devenait de plus en plus folle. Ce combat intérieur fit trembler Astéria. Elle n’en pouvait plus, ces crises allaient la rendre malade.

      Un éclair de lucidité, un seul lui permit de relever la tête et de regarder le jeune homme dans les yeux, toute haine envolée avant que la deuxième ne revienne à la charge. Et là, elle le reconnut. Le petit Serpentard qui traînait souvent avec plus grand que lui, le petit Serpentard doué, très doué même. Elle se souvenait maintenant, Astéria se souvenait de cette période charnière en détails. Elle se souvenait de son visage d’enfant déjà dur elle, se souvenait qu’il venait les aidés de temps à autre pour le quidditch Un nom : John Mandrake. Il était là, devant elle, mais que foutait-il ici ? Chez Amber. Lui parfait petit Serpentard destiné à faire de grand choses. Avait-il fait du mal à Amber ? La deuxième sentit une nouvelle vague de rage l’emplir mais la première pris le contrôle se souvenant qu’il avait évoqué le nom d’Amber sans rancune, sans rien de mauvais dans la voix.

      La deuxième finit par reprendre le contrôle et gloussa, doucement puis éclata d’un rire fou. Puis L’impero la fit parler, elle avait déjà trop résisté, elle commença :

        -Un inconnu, non je ne parle pas à un inconnu John Mandrake. Tu as bien grandis, dis moi, depuis la dernière fois Hin hin…Quoi ? Tu ne me reconnais pas ? C’est bien triste. Pourtant tu m’as connu à une époque enfin à supposer que tu m’es réellement connu un jour, ce que je doute fortement...


      Elle rit. Cette crise était plus douce que les précédentes. D’habitude elle hurlait, cassait des choses puis se rouait en boule comme une petite chose fragile avant de se relever et de hurler sur le premier qui passait. Peut-être qu’elle ne pouvait pas faire ça car elle était prisonnière d’un sortilège…ou tout simplement que Astéria arrivait de mieux en mieux à contrôler les pulsions de la deuxième. Cette hypothèse remplie d’espoir la première et la jeune femme qui sentait sa raison vacillé... Comme à chaque crise d'ailleurs.

        -Je suis Astéria Servanna Madailéin, dit-elle fièrement, mais on m’appelle Irène W. M. depuis 3 ans hé hé, et non je ne suis pas morte ! Surprenant n’est-ce pas ?


      Astéria n’en pût plus et força la deuxième à se calmer, fit taire ses deux personnalités avant de se mettre à pleurer, complètement anéanti pour une raison qu’elle ignorait. Astéria était épuisée. Les larmes coulèrent toutes seules sans qu’aucun sanglot ne vienne trahir sa voix devenue froide comme un Iceberg.

        -J’ai vécu au Japon sous une fausse identité et je suis revenue à la demande de mes parents. Les parents adoptifs de Amber, ils s’inquiètent pour elle. J’ai demandé ma mutation du Japon et me voilà Brigadière…Beaucoup plus calme que mon métier de garde du corps. Ce que tu viens de voir…Je n’en suis pas fière mais c’est une de mes nombreuses crises. Je suis une instable à double personnalité mais tu dois t’en souvenir…si tu était là ce fameux jour à la grande salle…finit-elle.


      Jour où elle s'était disputée avec un Griffondor...La situation avait déraillé et elle l'avait agressé comme une furie...devant tout le monde.
      Elle baissa la tête, et soupira, bruyamment, d’aise. Enfin les deux se terraient quelques parts dans son cœur, elle avait réussi à reprendre le contrôle et pourtant elle se sentait misérable à un point inimaginable...

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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyJeu 30 Déc - 14:05

[ Mandy est pas médecin, que veut qu'il fasse face à une folle qui connait tout ce qui l'inquiète et qui, non contente d'être Brigadière, se trouve être une de ses anciennes camarades de Poudlard et une ursupatrice d'identité ? Il torture pour vérifier si c'est vrai ou pas... --' Et compte tenu de ma réussite en ce moment, ça m'étonnerait pas que je le loupe pour stopper un peu la série Wink ]

EDIT : J'ai rien dit --'

John Mandrake était habitué aux mauvais regards et aux médisances. Il était Serpentard, déclaré Sang-Pur, ce qui entraînait déjà pas de jalousie et d’antipathie à son égard. Il avait été préfet en chef, et donc symbole de l’autorité, ce qui n’attirait jamais la complaisance et n’était pas véritablement une preuve, en ce contexte de terreur et de mort, de discrimination et de d’incarcération, qu’il était ouvert d’esprit et disposé à être équitable. Il était le meilleur élève de Poudlard avec Lyud – même s’il se considérait encore, à son grand dam, un peu en dessous – donc, il savait qu’il attirait déjà les convoitises. Donc, pour être honnête, le regard meurtrier que lui lança sa victime ne l’attrista pas outre mesure, mais eu le don de le surprendre quelque peu, ce qui est tout de même un petit exploit. Elle était sous Impero et blessée, donc sa résistance était déjà exceptionnelle, bien sûr, mais ça n’était pas le sujet… C’était son visage déformé par la haine et ses yeux emplis de rage et folie qui le perturbaient un peu. Un peu plus et il s’attendait à ce qu’elle lui crie que sa mère suçait des bites en enfer… Mandy chassa de son esprit cette pensée subversive et intempestive qui n’avait strictement rien à faire là, à ce moment-ci. Sa main trembla quelque peu et il dut raffermir sa prise sur la baguette pour ne pas la lâcher. Même quand on avait vécu ce qu’il avait vécu – meurtre de ses parents devant ses yeux, vie dans la rue à dix ans à peine à voler et à chaparder, massacre de ses anciens amis, duels qui aboutissaient à l’homicides d’ennemis comme Red ou de figures charismatiques de son passé comme Sarah, torture et soumission de plusieurs personnes, sévices sur sa personne, ainsi qu’un rôle influent dans la tyrannie la plus sanglante qu’ait jamais connu l’United Kingdom alors qu’il n’a à peine 18 ans… - on se demandait vraiment ce qui se pouvait bien se passer dans ce corps frêle qui luttait en face d’elle. Plus que jamais, il se souvenait de ce que lui disait son oncle quand il était propice à la conversation, c'est-à-dire quand il avait assez bu pour ne pas être lui-même, c’est-à-dire détestable, mais pas encore assez pour être ivre, c’est-à-dire ignoble. « Ce n’est pas l’idée de la mort qui fait peur, Johnny. Non. C’est l’esprit, qui, lentement, s’en va, lambeaux par lambeaux.. »

Et à en croire Oncle Bilius, cette dame-là n’était plus très loin de la mort… La trentaine bien tassée, le visage pâle et fatigué, marqué par les épreuves de la vie, elle n’était plus de toute première jeunesse et ça se voyait. Et c’était accentué par la triple facette qu’elle présentait. La première, c’était Sarah, la plus visible. L’espèce de folle qui voulait toujours se battre et tuer tout le monde, passionnée à défaut d’être passionnante et sanguinaire par nature et par tradition familiale. Une dualité entre ce qu’elle est par ses parents et ce qu’elle est par-elle-même, son caractère et ses gênes en perpétuel affrontement, jeune et déjà si vieille à la fois, cent ans passées dans le corps d’une biatch de 20 ans et des poussières… La deuxième, c’était Helen. Une jeune femme douce qui ne voulait que vivre en paix une douce utopie, celle de l’amitié, des flamants roses qui se posent sur le dos des rhinocéros et les crocodiles qui font une chorégraphie style Disney pendant qu’un crabe, un pélican et un poisson clown chantait une ode à la gloire de l’amour entre son petit ami et elle. Mais que ses origines forçaient à devenir une autre personne, malgré que son beau côté reprenait bien trop souvent le dessus pour être véritablement une survivante acharnée. La troisième, c’était… Amber se dit John avec stupéfaction. Quelqu’un d’ouvert et de froid en même temps, dotée d’une capacité de recul surprenant et assez surprenant, capable de respecter la hiérarchie froidement et de fuguer quelques jours plus tard, d’être confiante et méfiante à la fois, d’avoir des réactions masculines tout en étant indubitablement féminine… John avait l’impression que cette femme était le fantôme des trois personnes qui lui importaient le plus en ce moment… Il avait tué et baisé la première, avait torturé et aidé la deuxième et était sorti brièvement avec la troisième avant maintenant de squatter chez elle. Et la folle avec ses trois visages – John avait appris à apprivoiser la folie, l’ayant quelques fois tutoyé de relativement près – était non seulement un danger mais aussi une réminiscence de son passé.

John et la folie… Il avait rencontré pas mal de fou et l’était un peu, se disait-il quelque fois. Il s’était défini comme quelqu’un de quelque peu mégalomane. Il avait l’impression d’être un personnage de Shakespeare, tragique jusqu’au bout mais pourtant encore inconscient des épées que Damoclès, sa femme, ses fils, ses filles, ses parents et sa bonne suspendaient au dessus de sa tête. Même si il sentait obscurément qu’il était menacé… Mais par qui et par quoi ? Hum ? Chacune des expirations semblait être la dernière… Il était entouré d’un cercle de personne dans lequel personne ne le connaissait vraiment, il était blindé de trucs qui le compromettaient et qu’on commettait dans son dos. Il était à la fois un hère pour les rationaliste, un métèque dans les milieux qu’il fréquentait de par sa position sociale et n’était qu’une comète avec une queue assez brulante pour marquer toutes les étoiles qui l’approchait… Sans jeu de mot scabreux… Il était comme un architecte qui ne pouvait s’empêcher de briser les constructions en légos de son fils, un peureux qui exacerbait son égo et qui refusait de voir les apparences en face, préférant laisser peser l’extase dans la balance plutôt que la rédemption qui lui aurait permis de se racheter, un défaitiste que l’optimisme et l’excellence laissait acerbe puisque ces notions n’étaient qu’abstraites et éphémère. Il ne savait qu’est ce qu’il prouvait en traversant autant d’épreuves, mais bon, ce qu’il éprouvait était une preuve qu’il était à part.

Mais ici, il avait l’impression de passer sa tête dans un miroir menant dans un monde parallèle de façon à ce qu’un œil voit l’un des mondes et l’autre… L’autre. Deux vues, deux ouies, son corps qui s’agite de chaque côté, tellement proche et tellement loin à la fois… Deux sensations totalement différentes, l’air sur la peau n’avait pas la même consistance, le silence n’avait pas non plus le même impact et la même résonnance. C’était troublant de voir à quel point Astéria était comme coupée du monde et pourtant extrêmement active de part son conflit interne et l’Impero. Mais le pire fut l’impression d’avoir franchi les frontières de la réalité quand elle déclara le connaître. Putain. MA MERE NE SUCE PAS DE BITE EN ENFER, NON DE DIEU ! Le nom d’Astéria lui fit une sorte de tilt. Il ne l’aimait pas trop, elle était trop dans son univers et trop macabre pour elle. Et comme elle le soulignait, le coup de grisou qu’elle avait eu sur un Gryffondor ne jouait pas du tout en sa faveur. Tout comme le fait qu’elle tombait un peu trop à pic. Elle était de la même famille qu’Amber, était Brigadière et revenait du Japon… John fronça les sourcils et dût cesser l’Impero. Trop de souffrances, de paramètres compliqué à prendre en compte et de danger. Compte tenu de sa folie, la soumettre mentalement ne servait à rien et ne faisait que révéler ses crises de folies. Alors, il lui fallait garder sous contrôle la véritable Astéria. Il pointa sa baguette sur la Brigadière et murmura le deuxième sortilège Impardonnable, l’Endoloris. Il était comme étranger aux souffrances qu’elle éprouvait et pourtant c’était lui qui les causait. Quand il y avait trop de danger et de risques, il se détachait des évènements, et ça le rendait d’autant plus imprévisible et redoutable vu qu’il ne ferait que ce qui compterait dans son intérêt en négligeant les paramètres qu’un homme, notamment Mandy qui n’était pas du tout insensible, était obligé de calculer et de subir. Une fois les convulsions de la jeune femme terminée, il prit la parole et dit d’une voix atone :


- Comment peux-tu me reconnaître sept ans après, surtout quand je suis dans cet état ? Comment expliques-tu que tu dises connaître Amber et que tu sois Brigadière, mais que tu ne saches rien de ce qu’Amber et moi avons en commun… Ainsi que ce qui lui est arrivé ? Elle est encore vivante, Astéria, Irène ou la grande Poufiasse, je ne sais pas. On essaie juste de lui piquer ses souvenirs qu’elles avaient tenté d’effacer. Tu es la sœur adoptive d’une résistante et tu dis vouloir l’aider alors que tu as toujours été attiré par… L’autre côté… Et que tu es de surcroît à la solde du Ministère…

Pourquoi es-tu là ? Parle ! Et prouve-moi que tu es bien l’Astéria que je connais… Que je connaissais. Que je croyais connaître. Que je crois toujours connaître.

La prochaine étape après l’Impero et l’Endoloris, c’est l’Avada. Compte tenu de ce que je dois cacher, je saurais le faire, rassure-toi. Et sinon, rien ne m’empêche de te tuer de bien d’autres manières…



Dernière édition par John Mandrake le Ven 31 Déc - 15:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyJeu 30 Déc - 14:05

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YIIIIIIII HAHHHHHHHHHH XD

Mandy = 9
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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyDim 2 Jan - 17:57

      Astéria s’écroula sur le sol lorsque la sortilège de torture lui atterrit en plein dans la poitrine. En torture mentale elle avait connut bien pire et donc elle réussit à supporter le sort sans trop hurler ou se tortiller sur le sol. Un hurlement de surprise sortit quand même de sa bouche mais elle parvint à le faire taire au bout de quelques secondes. Seul un grognement indigné raisonnait dans sa tête. Cependant, par réflexe, elle se roula en boule sur le sol, comme pour essayer d’atténuer la douleur persistante.

      La grande rousse parvint à se relever au bout de quelques instants. Instants interminables pour la jeune femme qui se releva haletante en se tenant la poitrine. Elle s’aida du mur regardant droit devant elle. Expérience désagréable qu’elle espérait ne pas revivre avant un moment, même plus du tout si c’était possible. Sa tête lui tourna un certain temps puis elle pût se tenir à peu près droite, toujours désarmée.

      La deuxième eu soudain une très grosse envie de se venger et d’attraper tout et n’importe à lui envoyer à travers la tête. Laisse moi me venger, disait une voix dans son crâne. Elle voulut attraper une bouteille de bière pleine situer à quelque dizaines de centimètres du jeune homme qui la toisait... Elle trembla un peu mais parvint à rester calme.

        -Non ce n’est pas le moment…


      Au début elle ne dit rien, ne répondit pas, le regard perdu dans le vague. Astéria était trop occupée à essayer de retenir ses pulsions vengeresses à l’aide de la première qui avait bien compris qu’elles n’étaient pas en position de force et qu’elles risquaient de se faire tuer en moins de deux en cas de rébellion. Très mauvais plan. Au bout de quelques minutes, Astéria compris qu’elle ne pourrait pas parler normalement sans que son autre ne prenne le dessus. La grande rousse se tourna donc vers le jeune homme qui attendait toujours, baguette tendu vers elle. Le visage toujours aussi impassible. Il avait bien grandit et beaucoup changer. Une voix dans sa tête ricana. Comme pour se moquer d’elle-même et de son manque de force…si elle avait pût…

        - Je t’ouvres mon esprit, utilise la légilimencie…je n’y arriverais pas…finit-elle par dire tendis qu’un grognement indigné retentissait dans son cerveau.


      La jeune femme était fière, très fière, mais savait reconnaître ses faiblesses. Elle ne se sentait pas en état de donner de longues explications détaillées sans relâcher la pression sur son mental. La deuxième aurait vite fait de prendre le dessus et de les mettre en danger autant lui que elle. Astéria savait qu’elle pouvais devenir très dangereuse et provoquer elle-même sa propre mort. Ce la faisait enragée quand elle se rendait compte que si cela arrivait, elle ne pourrait pas faire grand-chose pour l’arrêter.
      Astéria, en quelques phrase lui expliqua comment faire et, avant qu’il ne lance son sortilège, attrapa sa boite de médicaments et en mangea deux en espérant qu’ils feraient effet vite. Ensuite elle s’avança vers Mandrake et attendit qu’il se décide. Jamais elle n’avait été soumise à ce genre de sortilège mais était prête à l’utiliser pour sauver sa peau. Elle était décider à venger la petite asiatique, d’une manière ou d’une autre. Une jeune vie détruite…elle ne pouvait le tolérer. Même si, pour l’instant, elle ne savait pas trop comment s’y prendre. Bien sûr il y a avait la lettre, mais elle ne vaudrait pas grand-chose si elle ne retrouvait pas d’abord l’originale. L’originale cachée on ne sait où.
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John Mandrake
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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyDim 2 Jan - 18:04

[ Astéria m'explique comment lancer un Légilimens et se laisse faire, mais le sortilège est extrêmement compliqué à maîtriser. Mandy va donc s'y reprendre à plusieurs fois pour lancer le sortilège - avec l'autorisation d'Astéria, c'est exceptionnel - et lancera le dé guerrier exceptionnel pour prouver la difficulté de l'opération Wink ]

John tuer avec l’Avada ? Lui ? Peut-être bien que ouais après tout, il commençait à se faire à l’idée. Cette option lui paraissait délicieusement facile pour supprimer la folle furieuse en face de lui. Il ne se contenait que parce qu’elle l’intriguait - une ancienne camarade de cours quand même hein ! - et parce que son histoire était trop tordue pour être inventé, du moins le début. Mais bon, comme disait Adolf Hitler - il se souvenait avoir pris 3 heures de retenue pour avoir écrit son nom sur la table d’examen d’une certaine Mélanie Kemph - c’est un fait que les masses avalent plus facilement un gros mensonge qu’un petit. Il lui fallait donc voir si c’était une mascarade ou bien la réalité. Bizarrement, tout ce qui avait été dis concordait d’une certaine manière, pas trop exactement, ce qui aurait été troublant, mais assez pour qu’on puisse s’interroger. John regarda attentivement la menteuse et décida de la pousser jusqu’au bout. Le fait qu’il envisage ça permettait de déduire qu’il comptait la faire survivre… A cette pensée il ne put s’empêcher de sourire. Se prenait-il pour Dieu le père en croyant pouvoir disposer de vie et de mort au gré de ses envies. Déja il avait une impression de toute-puissance, de maîtrise souveraine en voyant Astéria / Irène alias Mam’zelle Trompe-la-mort, celle qu’avait tout vécu, se rouler au sol et même, exploit incroyable, la faire crier de douleur. Ou bien de surprise, ce qui était bien plus frustrant. Qu’importe il fallait voir la suite. Instant interminables. C’était une torture de devoir conserver un air impassible quand la douleur et la folie s’allient pour mieux te tirailler. Il allait peut-être utiliser l’Avada pour la première fois de sa vie, regardait son passé défiguré pour la première fois droit dans les yeux, les pieds bien plantés sur le sol, en face à face sans l’aide de substance illicites - il avait bu mais ça n’était pas grâce à ça qu’elle était là donc épargnez moi vos sarcasmes.

Il était prisonnier de sa propre image et de l’armure qu’il s’était forgé, tel Guy. Pourtant sa sensibilité et ses instincts primaires étaient compatibles et en faisait quelqu’un de franc, mais il ne pouvait pas l’être car on ne concevait pas le mal de cette façon. En l’absence de regards subjectifs, il était lui-même. Un enfant qui regardait la manifestation de courage qui se déroulait devant lui. Astéria se relevait avec l’aide du mur, sa poitrine se relevant et s’affaissant au rythme de sa respiration. Elle était étrangement pâle et ses yeux brillaient, elle était décoiffée et haletait. Son regard était fixe, il passait par une ligne qui lui effleurait l’épaule droite. Il crut qu’elle allait tomber, mais elle se reprit, et put montrer un bel équilibre malgré toutes les tortures qu’elle avait subie en se maintenant presque droite. La baguette de John se leva brusquement quand elle dirigea sa main vers une bouteille de bière pas entamée - de la pisse aigre, voila ce que c’était! - par peur qu’elle la lui lance ou alors qu’elle se saoule et devienne inutilisable. Sa main se rétracta longtemps, et John faillit sourire - il lui avait fait peur ! - mais préféra conserver une expression neutre.

Elle tremblait et son regard se troublait, devenait opaque. Nan, ça en était trop. John, quitte à perdre de sa superbe, allait avancer pour la remettre d’aplomb… Après l’avoir ligoté bien sûr. Mais heureusement pour l’un et pour l’autre, Astéria croisa son regard. Il s’éclaircissait et respirait la surprise, la nostalgie et une douleur sourde et pleine de colère en arrière-plan. Et ouais, tu peux rien faire salope. Je suis pas le mioche que tu as connu. Je suis un futur Mangemort.

Vie de merde.

Mandrake ne manifesta aucune émotion quand elle lui parla de la Légilimancie, mais il bandait au fond de lui. Une force de magie occulte… Qui serait très très utile. Il s’améliorait de jour en jour et n’importe qui l’aidait dans cette tâche… VIVE L’ANOGTICISME ! Dieu l’aidait vu qu’il croyait en lui sans pour autant respecter les religions et leurs dogmes idiots. Il avait bien fait de placer Astéria sur son chemin. Une Brigadière déjà bien intégrée dans le gouvernement sous une autre identité, une femme puissante et courageuse qui connaissait plein de choses. Mais aussi une femme de la famille d’Amber et une résistante… En apparence… Sinon ça serait une Ministérielle qui serait tuée à son tour et offerte en pâture a ses employeurs compte tenu de sa trahison et son usurpation d’identité.

La légilimancie. Incantation = Légilimens. Il s’en serait douté tiens. Il lui fallait rester dans son corps, non pas vouloir se projeter dans l’esprit de l’autre parce qu’on laisserait son corps sans défense et qu’un retournement de situation est si vite arrivé, mais au contraire faire venir les infos à lui. Il n’y arriverait peut-être pas car c’était la première fois qu’il lançait le sortilège et qu’il cherchait quelque chose en particulier ce qui était plus dur. Il avait de la chance qu’elle se laisse faire et était assez circonspect quand à la réussite de l’opération malgré tout. Il l’observa du coin de l’œil prendre ses cachetons multicolores anti-crise de folie. Quand elle s’avança vers lui, il ne chercha pas à comprendre et lança le sort en formulé. En hurlant serait même plus précis.

Il vit plusieurs images - du sang, un minois asiatique, de la neige, une demoiselle blonde charmante - avant de se fixer une scène précise… Fugitive mais claire. Un mec qui tendait une lettre à Astéria tout en parlant d’Amber. John stoppa le Légilimens abasourdi. Le sortilège était déjà troublant en lui-même, alors voir ce qu’il avait vu lui écorchait le cul. C’était ELLE qui avait la lettre à présent ? Mais à combien de personnes l’avaient-elle passées ? IL ÉTAIT MAL LE MAN! Il lui fallait fouiller dans sa mémoire si elle le savait. Trouver le bébé de Sarah aussi pour le supprimer. Il avait entendu le nom d’Alwyn le Mangemort… Il fallait le supprimer lui aussi! Il était fébrile et paniqué alors qu’il avait tout son temps, il prononça le sort en informulé par habitude, oubliant qu’il était ainsi moins puissant, et oublia les recommandations d’Astéria. Mal lui en prit.

______________________


Il avait neuf ans. Il se trouvait dans la même pièce que précédemment. Sa chambre. Il faisait nuit, cette fois, une nuit claire. John pouvait ainsi s’approcher de la fenêtre - il avait conservé cette mauvaise habitude - et contempler les étoiles et la lune, pleine et rousse. Il se laissait bercer, enroulé dans sa couverture, sur un meuble qu’il tirait à chaque fois pour être surélevé, l’oreiller contre la bibliothèque, à rêver de sorcellerie et d’histoires de chevalerie. Il se voyait bien pourfendre le méchant Tu-Sais-Qui d’un coup de baguette magique. Il se voyait bien, comme le grand Potter, une cicatrice au milieu du front, parader fièrement dans la foule qui l’acclamait, ses amis derrière lui, pour aller embrasser son amour d’enfance : Mrs Buttler, sa maîtresse d’école. Si belle, si douce, si patiente avec lui. Il se marierait avec elle. Il s’inventait déjà une scène, tout le monde dans une grande église, son père en costume, sa mère pleurant dans son grand mouchoir bleu en broderie, lui, plus grand que la maîtresse - un homme devait toujours être plus grand que sa femme, c’était papa qui lui avait dit -, un sortilège et cela ferait l’affaire - il était sorcier, ses parents et Rufus Scrimgeour lui avaient affirmé quand il était tombé de sa chambre et qu’il avait simplement rebondi sur la chaussée - il l’embrasserait. Il entendait déjà les cris de hourras, l’odeur de la viande qui grillait sur le barbecue, le craquement des pétales de riz sous leurs souliers…

John se réveilla en sursaut. Un moment, il se demanda si il rêvait encore. Mais un instant d’analyse de son cerveau embrumé lui fit comprendre qu’il était plutôt dans un cauchemar. Il y avait des cris, il reconnaissait sa mère, mais elle semblait plus apeuré qu’autre chose. Il sentait bien une odeur de cuisson… Enfin, de combustion. L’odeur ressemblait étrangement à celle qui émanait de l’âtre de la cheminée, quand Papa replaçait les buches et que des étincelles orangées jaillissaient. Il y avait bien un bruit de craquement. Du bois qui crépitait. Qu’Est-ce que tout cela pouvait bien signifier ? Soudain, un nouveau cri, bestial, desespéré.


- MAELYS !

Un cri viril, qui ne souffrait aucune contestation. Ce cri exhalait toute la tristesse que peut ressentir un homme lorsqu’il perd l’être aimé, son envie de prendre les armes et de partir en guerre sainte, en djihad, de s’arracher le cœur et de, balbutiant, le déposer dans un geste infini de tendresse, une offrande mortuaire, à la place de celui de la défunte. Les idées de suicide, de rédemption, de haine aussi, de rage d’être seule avec le fardeau de l’incompétence à la ressusciter, émergeaient tels des icebergs de l’océan ou John pêchait ses idées. Et ce n’était que la face visible. Néanmoins, John ne put décortiquer tout cela qu’après tout. Il resta bloqué sur une seule chose. Maelys, c’était sa mère. Et la voix…

- Papa ?

La porte s’ouvrit à la volée. Il vit le visage de celui qu’il avait interpellé. Des cheveux raides, ébouriffée à cause d’un réveil en sursaut, un visage fatigué mais alerte, une pilosité grisonnante. Il ne portait qu’un caleçon de coton, avec deux maigres ficelles qui pendouillaient, mais il avait sa baguette en main. Le regard de l’Auror et celui de sa progéniture se croisèrent, et John comprit. Il devait fuit. Le cœur battant à tout rompre, il se mit debout sur la rambarde de sa fenêtre, posa, tâtonnant dans le noir, un pied sur une brique saillante, et commença à s’éloigner incognito. Bien lui en pris. Il entendait des sortilèges fuser, il voyait une lumière verte briser la fenêtre et s’éteindre contre la paroi de la maison adjacente à celle des Mandrake… Et soudain, John manqua de louper une brique. Il se redressa, haletant, des larmes affluant déjà dans ses iris à présent d’un noir de jais. Le duel avait cessé. Et son père avait crié. John resta figé sur son support. Cinq minutes. Une éternité. Quand un sortilège passa à proximité de son corps et que la marque des Ténèbres vint éclairer sa demeure d’une lumière blafarde, il reprit son ascension, sa course contre la peur, laissant le Feudeymon dévorer ce qui restait de son ancienne vie. Il ne lui restait que son oncle. Que lui…

________________


John ouvrit les yeux et vit le monde différemment. Il était allongé en même temps, c’était normal! Il avait l’impression de s’être frotté a un mur magique hérissé d’épines, son corps était tout engourdi du côté droit et il avait l’impression de se vider de son sang. C’était une illusion bien sûr… John ne chercha même pas à comprendre, il se releva sans les bras, tituba, tangua avant de rétablir son équilibre et, comme un veau, un bélier contre une porte de château, attaqua de front la barrière mentale de la jeune femme qu’elle avait sans doute inconsciemment érigée. Mal lui en prit, puisqu’elle put voir un défilé en accéléré de sa vie… Un petit bébé rose, un garçon de 7 ans qui rebondissait sur la chaussée, un jeune homme qui était conduit à cause de son ambition à Serpentard malgré ses affinités avec Gryffondor, un gamin caché sous sa cape au fond d’un couloir de Poudlard lors de la grande bataille. Un adolescent qui écoutait la bouche ouverte la propagande du professeur Bathory. Un jeune homme qui se battait. Lyud à terre, Basilica au sol, William Red à genoux premièrement, mort la deuxième fois. Sarah Larose morte, pendant que John donnait une lettre à la petite Helen Icenight qu’on retrouvait près de la bibliothèque, implorant sa pitié. Un adulte perturbé qui pleurait dans une salle de bain. Qui prenait son bedo quotidien avant d’aller en cours. Un amant qui s’engueulait avec sa petite amie à un dîner. Un joueur de Quidditch qui abordait Amber Célèste à la suite de sa victoire pour le bal d‘Halloween. Un petit effronté qui se servait dans les réserves d’herbes que lui présentait Elliot Manrey. Qui discourait pour le Seigneur et contre. Et, dernier instantané, un jeune homme de 4 ans qui se faisait engueuler par sa mère parce qu’il avait le pantalon déchiré, une paire de lunettes postiches sur le nez et une cicatrice en forme d’éclair maladroitement esquissé sur le front.

Le Légilimens avait le désavantage de montrer ce qu’on voulait cacher quand on se loupait. Et Astéria avait tout vu.

Mandy se mit assis - il était retombé - et regarda Astéria droit dans les yeux.


- Je pense qu’on sait tout les deux à quoi s’attendre maintenant…

Qui d’autre à la lettre ? Je ne veux pas qu’ils la lisent, il faudra s’en débarrasser s’ils en sont pas dignes de confiance. On doit les retrouver. Vite.

Et ca me dit toujours pas pourquoi t’es là en fait.


Dernière édition par John Mandrake le Mar 1 Mar - 16:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyDim 2 Jan - 18:04

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MessageSujet: Re: Un squatteur [pv] Un squatteur [pv] EmptyMer 2 Fév - 18:50

      Astéria faillit crier de douleur quand Mandrake passa de force la barrière qu’elle avait érigéeinconsciemment. Il vit beaucoup de choses qu’elle aurait préféré que personne à part elle et une poignée de personne ne sache. Mais le sort avait été à moitié raté et Astéria avait vus des de sa vie…Le genre de choses qu’on voudrait garder pour soit.
      Cela les rendais, en quelque sorte, quitte. Chacun savait des choses sur l’autre qu’il fallait garder pour soit. Ce qu’elle avait vu ne l’avait pas tellement attendri, elle avait déjà été l’auteur de ce genre de meurtre. Mais ils avaient réveiller, de nouveaux, ces anciens remords qui l’avait rongé pendant très longtemps. Cette pauvre gamine…elle, elle n’avait pas pût s’enfuir comme Mandrake. Pauvre enfant. Astéria se força à se calmer, évitant de replonger dans les remords qui obscurcissaient ses pensées. Elle parvint à refaire surface quand Mandrake se retira de sa tête. Quand elle reprit conscience, le Serpentard était par terre et avait l’air…complètement…pommé. Oui c’était le mot.
      Il se redressa et la fixa droit dans les yeux. La jeune femme tint son regard sans ciller, sans vraiment le regarder lui. Astéria était encore un peu perdu. Un peu sonné. Le gamin n’y était pas vraiment allé de main morte. Il ne s’était pas réellement préoccuper de la douleur que pouvait ressentir la jeune femme quand il forcerait sa mémoire. C’était une bonne chose, mais il lui faisait peur. Aussi impitoyable à cet âge ?

      Oui effectivement, maintenant chacun savait à quoi s’attendre maintenant. Bizarrement, Astéria aurait dut se sentir rassuré, il n’avait pas l’air de vouloir l’attaquer encore une fois mais cela l’avait rendu encore plus méfiante. Elle ne lui faisait pas confiance et ne lui ferait sans doute jamais ou alors très difficilement. En y repensant les seules personnes en qui Asté avait une confiance- attention, tout est relatif- était…ses parents, Tara, Soame et…c’est tout. Il y a pas a dire, notre grande rousse était décidément bien entouré.
      Elle entendit un grognement indigné dans sa tête suivit d’un petit hoquet de surprise…tout aussi indigné. Astéria soupira.

        - Non je ne vous ait pas oublié vous deux…pensa-t-elle.


      Mandrake sembla soudain très…stressé. Et encore le mot était faible, son angoisse se lisait clairement sur son visage. Il lui demanda si il y avait d’autre lettre. Astéria fit oui de la tête. Ou ça ? « J’en sais rien moi, je suis pas devint ! » eut-elle envie de répondre avant de se souvenir de ce que lui avait dit ce très cher Leandrill. Helen avait, volontairement fait une copie…ou deux. Une avait été à Amber et maintenant dans ses mains…les deux autres sûrement avec Alwyn. Mais où était-il, maintenant ? Il avait certainement déserté depuis l’annonce de l’arrestation de Helen.

        -Alwyn doit l’avoir encore…Mais il n’en fera rien, ce n’est pas un idiot.


      Oui. Il devait l’avoir depuis un certain temps maintenant. Et personne n’en avait encore entendus parlé. E, bon ancien mangemort, le cousin d’Amber savait parfaitement comment agir. Astéria ne pensait pas qu’il aurait foncé tête baissée sans réfléchir. C’était bien trop risqué. Surtout que, comme elle, il était censé avoir disparut depuis un certain temps…

      Pourquoi était-elle là ? Bonne question ça. Pourquoi elle était venue en fait ? Ah oui c’est vrai. Leandrill lui avait indiqué l’appartement et Astéria avait voulut y aller pensant trouvé des indices sur d’éventuels projets qu’elle aurait pût avoir, des indices, quelque chose. Astéria le lui expliqua rapidement. En effet, elle avait trouvé un gros morceau en y repensant. L’auteur de la lettre et le meurtrier de Sarah Larose, la mère de la petite fille qu’elle garderait plus tard- mais ça bien sûr elle l’ignorait encore. Finalement, suivre son instinct n’avait pas été une si mauvaise chose.
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