- Le Ministère de la Magie n'est donc pas encore au courant de ce qu'il s'est passé ? Étrange.
Oui en effet, cela était assez étrange. Comment se faisait-il que le ministère de la magie ne soit pas encore au courant de ces évènements. D'autant plus qu'il deux exécuteurs dans l'enceinte même de l'école. Pourtant, si cet incident avait passé sous les yeux de l'égyptienne, s'était bien parce qu'elle ne connaissait pas l'école. Depuis le début de son enquête, miss Néfer n'avait pas réellement prit le temps de visiter le château. De toute façon, elle ne se déplaçait tous les jours du ministère à l'école pour jouer la touriste.
Se contentant de hausser les sourcils, l'agente continua son écoute attentive :
- Au Septième étage, Mademoiselle Néfer, une bande de Résistants, qui se sont auto-nommés FERELMA, quelque chose dans le genre, on déclaré officiellement la guerre à Poudlard et ses occupants, enfin, tout ceux qui suivaient les convictions du Seigneur des Ténèbres. Voyez-vous, et je trouve ça particulièrement irrespectueux, enfin, si ils veulent s'amuser, qu'ils s'amusent, mais ce sera sans moi pour le moment.
Sasha lui adressa un petit sourire et lui dit :
- J'irai y jeter un coup d'œil plus tard.
L'égyptienne laissa ensuite le professeur continuer. Il lui dévoila alors les arguments qu'avaient dit Helen Icenight alors de son cours :
- D'après ses arguments qui s'appuyaient sur des exemples, comme les diverses théories du savant Darwin, selon laquelle, nous sommes les semblables physiques des moldus, elle s'est surtout appuyée, je crois, sur des preuves scientifiques, mais a cité la malheureuse affaire de Salem, d'après ses arguments, elle était parfaitement convaincue, que, d'un point de vue scientifique, les moldus étant nos égaux, selon elle, ils ne représenteraient aucuns danger. Nous en sommes venu à la conclusion, que d'une manière générale, l'homme et un danger pour l'homme, quand ce dernier présente des caractéristiques, des modes de vies, inconnus, et donc différents.
De toute évidence, la jeune fugitive avait tenté de défendre les moldus et l'avait fait de façon intelligente, certes, mais jouait avec le feu. Défendre ainsi les moldus étaient du suicides.
Lorsque sa plume eut terminé de tout retranscrire les propos du professeur sur le petit calepin, l'agente poursuivit :
- Je crois que j'ai suffisamment d'information, professeur Granace. Maintenant, puis-je vous demandez de m'accompagner au septième étage afin de voir ce qui c'est passé ?