Former rival, New friend or Future ennemy ? {Abandonné}

Date de naissance du joueur

Miss LeeRoy n’avait pas de cours à donner de toute l’après-midi. Cela arrivait selon les emplois du temps et entre les différents groupes de travail et les options de chacun. C’était assez rare mais cela arrivait de temps en temps et elle prenait à chaque fois cette occasion pour occuper son temps au maximum et le plus utilement possible. Et en ce moment, elle l’utilisait fortement à la recherche de Daniel. Mais ce jour là, en tout cas jusque là, elle n’avait pas eu de chance. Il avait eu un fort orage durant la nuit et depuis la pluie n’avait cessé de tomber. Il n’était donc pas question d’aller flâner dans les rues de Londres, ou à Pré-au-lard. Elle ne pouvait donc pas penser à quitter le château sans risquer de se retrouver rapidement tremper de la tête au pied. Elle s’était donc résignée et avait trouvé une autre occupation. Ce qui ne manquait pas quand on pensait à son double emploi de professeur et de directeur.

Elle avait pris, sans grand enthousiasme, son déjeuner dans la Grande Salle. Sans grand enthousiasme vu qu’elle ne parvenait à lier d’amitié avec aucun de ses collègues et employés de Poudlard. Même si elle appréciait le Professeur Brom, il était plus un mentor qu’un ami et elle ne lui en voulait pas d’avoir choisi un tel éloignement avec elle. Elle se comportait tout autant avec lui le considérant réellement comme son maître, comme un disciple pouvait le faire. Elle ne parla donc pas de tout le repas, gardant son air neutre mais un peu plus froid qu’à l’ordinaire. Elle mangea donc peu, comme à chaque fois afin de quitter au plus vite la table. Au plus vite, certes, mais pas aussi vite qu’une personne pressée pouvait le faire. Elle devait rester au maximum présente à la table des professeurs. Une marque de présence lui avait-on dit. Un ennui à ses yeux.

Après ce déjeuner ennuyeux, elle alla récupérer des affaires dans son bureau, se trouvant au fond de sa salle de cours et choisit d’aller dans la salle des professeurs afin d’accéder aux fiches des différents élèves de Poudlard et de commencer à les compléter en mettant les appréciations qu’il fallait. Elle avait déjà pris des notes après chaque cours de Sortilèges et elle devait profiter de ce moment de tranquillité pour les retranscrire officiellement.
Sans grand étonnement, elle trouva une salle des professeurs vide. Tous ses collègues devaient être, à l’heure qu’il était, dans leurs cours respectifs. Déposant ses affaires sur une large table, elle fit appeler un Elfe de maison afin qu’il ravive le feu de cheminée, dont elle appréciait la présence, et qu’il lui prépare aussi du thé et apporte une assiette de gâteaux secs. Une fois ses directives données, elle s’affala dans un fauteuil.

Elle se sentait lasse en ce moment et elle ne pouvait expliquer pourquoi elle ressentait cela. Elle était plus fatiguée qu’à l’ordinaire dormant moins bien et moins longtemps qu’elle ne le voudrait. Elle prit une cigarette, un pécher mignon qui lui était revenu depuis la disparition de son fils et l’alluma à l’aide d’un briquet doré qui avait appartenu à son père. Elle tira une bouffé de cette invention Moldu dont pour une fois elle ne pouvait leur en blâmer. Soufflant ensuite la fumée, adossée à son fauteuil, elle la regarda s’envoler à travers la pièce alors que l’Elfe de Maison venait de lui déposer ses mets sur le guéridon à coté du fauteuil où elle était installée. Il s’éclipsa sans attendre une reconnaissance de sa part. Il savait qu’il n’en aurait pas. Elle n’avait que faire de ses créatures et ils connaissaient son mépris pour eux.

Frédérique se redressa enfin après quelques instants, la cigarette toujours allumée entre ses doigts de sa main droite, et commença la retranscription de ses notes à l’aide de sa belle plume noire aux reflets bleutés de sa main gauche étant donc bien sur gauchère. Ses lunettes posées sur le bout de son nez, sa plus jolie écriture apparut doucement sur les parchemins et seul le crépitement du bois de cheminée et le glissement de sa plume se firent entendre.

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La pièce n'avait jamais autant déplut à Loréna. Les vagues de souvenirs qui lui restait en mémoire du bueau de professeur de potion à l'époque où elle était élève - c'est-à-dire lorsque Severus Rogue enseignait encore à Poudlard - était un endroit sombre et peu accueillant pour tous le monde. Elle avait choisit (ou plutôt s'était obligée) de modifier le bureau, désormais sien, afin qu'il soit à son image. De plus, Loréna ne voulait pas que ses élèves redoute de grimper la voir dans son bureau pour des questions ou des rencontres quelqu'once. Elle avait donc débutée les rénovations en entreposant certaine de ses potions (livrer directement de la boutique de son père) dans une grande armoire ancienne placée à côté de la porte d'entrée. Il s'agissait là de "trophée" puisque chaque potion qui se trouvait là avait été conçu par son père et elle. de plus, leurs potions devenaient de plus en plus vendues et populaire chez les sorciers. Preuve que leur entreprise roulait bien. Loréna avait ensuite prit soin d'accrocher le cadre de son grand-père (Décédé) sur le mûr derrière son bureau. Il agissait comme confident et conseiller. Son grand-père, Donald, qu'elle appelait affectueusement Ducky était décédé il y a plusieurs année. Mais les cadres le gardait "vivant" et il avait toujours porter chance à sa petite fille. Il était, aussi, le seul qui avait l'autorisation de l'appeler Loréna, Elle préférait les diminutifs "Léna" ou "Lore"... Loréna espérait donc que Ducky lui soit utile dans son bureau. Ça lui ferrait aussi une source de sociabilité, puisqu'elle ne connaissait personne à Poudlard. La jeune scientifique avait ensuite organiser ses dossiers dans des commodes noirs situé sur le mûr opposé à la petite fenêtre. Les quatre mûrs de pierre sombres de la pièce s'harmonisaient maintenant avec le style "Gothique" de la nouvelle maître des potions de Poudlard. Et pourtant, elle n'avait rien de l'archétype gothique que tout le monde connait. Léna était plutôt dynamique et enjouée. Les élèves ainsi que le personnelle de l'école le découvriraient très bientôt.
C'est fou, mais avec la magie, redécorer la pièce ne lui avait pas prit plus de quinze minutes. Une fois qu'elle fut prête et eut déterminée que les rénovations étaient terminées, Léna apporta son petit rat, Tipou, et le déposa sur son grand bureau. La jeune enseignante lui sourira et celui si émit un couinement gai.

« Alors, Tipou, tu ne trouves pas que cet endroit est parfait pour nous ? »

Le petit rat s'avança nerveusement vers sa maîtresse et sauta sur son épaule en allant lui chatouiller les joues. Lore le gratta derrière les oreilles et, de nouveau, le petit rongeur couina gaiement. Le cadre de son grand-père toussota alors et il prit parole, fessant automatique sourire sa petite-fille :

« Je le trouve un peu sombre, mais j'aime beaucoup l'armoire où tu as entreposé les potions de Léopold et toi. Ça apporte plus de grandeur à cette si petite pièce. Dans mon temps, on t'aurait donner un bureau plus grand... »
« Ducky, je peux t'assurer que cette pièce sera assez grande pour moi. Je suis toute petite, je ne prend pas beaucoup de place. »
« Je me rappel de l'époque où tu aurais put entrer dans ce un petit chaudron. Tu bougeais beaucoup. Tu sautillais partout et chantonnait des chansons d'un groupe de musique moldu, comment s'appelait-il... ? »
« Les Twisted Sisters ? »
« Oui ! C'est cela ! Un groupe d'homme qui frôlait le ridicule... »

Loréna grimaça sans pour autant paraître menaçante ou irritée. Elle haussa les épaules, sachant très bien que son grand-père préférait la musique classique au rock. Il faut dire que son père avait les mêmes goûts que son grand-père ; tous les deux n'appréciaient pas que Léna s'écorche les tympans en écoutant cette musique.

Les heures s'écoulaient et Léna était toujours assise devant son bureau, à s'emmerder royalement. En faite, Léna ne pouvait pas travailler sans bruits et sans avoir les mains occupée. La jeune femme se leva donc brusquement et regarda son grand-père d,un air coincé. Celui-ci fronça les sourcils et demanda :

« Quelque chose ne va pas Loréna ? »
« En faite, j'aimerais bien me promener dans l'école. Parce que je commence réellement à flipper à ne rien faire. »
« Mais va-s'y. »

La jeune femme souri et elle se dirigea vers la porte de son bureau. mais avant de le quitter, elle lui demanda :

« Pourras-tu m'avertir si un élève à passer ? »
« Bien sûr Loréna, aucun problème. Aller, va t'amuser maintenant. »
« Je m'amuse en travaillant Ducky » lui assura-t-elle en lui tournant le dos, quittant d'un pas léger la classe de potion.

Il faut dire qu'elle s'était attirée quelques regards en quittant son bureau. Elle n'était pas habillée comme tous les enseignants normaux qu'elle avait pu apercevoir c'est temps-ci. Vêtu d'un grand sarrau blanc recouvrant un t-shirt noir et d'un pantalon assorti, elle rappelait déjà les gothiques du Central-Park. Mais les bottes qu'elle chaussait et ses bracelets et ses colliers "piquants" laissait les regards perplexes se changer en regard inquiet. Elle avait l'air si méchante ? Pourtant, son vidage était illuminé d,un beau sourire et ses pas se voulaient légers et enjoués.
Léna salua quelques élèves au passage, et elle décida de se diriger vers la salle de enseignant, afin d'y rencontrer des collègues.

Lorsqu'elle entre-bailla la lourde porte de la salle, un silence morbide et ennuyant baignant la pièce. Une odeur de cigarette se mélangeait à l'odeur du boit qui brûlait. Il y avait sûrement quelqu'un. Léna se glissa dans la salle avec subtilité. Une enseignante était assise à une table et travaillait sur des parchemins. Des dossiers d'élève sûrement, à moins qu'elle ne rédige ses plans de cours.
Léna ne voulait pas la dérangée. Puisque cette dernière semblait déjà être très occupée par ses écrits, la jeune maitre des potions contourna le bureau et se dirigea vers la cheminée. Là-bas, Léna alla admirer les dessins des flammes. Elle avait du temps à perdre de toute manière.
Une envie indescriptible la tenaillait. Elle voulait allait discuter avec cette femme. Léna avait toujours été très sociable...

D'un bond, elle se leva et se dirigea vers la table où la dame travaillait. Léna s'approcha doucement et sans la brusquer, elle demanda :

« Puis-je m'asseoir ?. »

Date de naissance du joueur

LeeRoy était si concentrée dans sa tâche qu’elle n’entendit pas la personne qui entrebâilla la lourde porte de la salle de professeurs avant d’y entrer. Elle écrivait en portant à peine attention à ce qui l’entourait et ne jetait presque plus de coup d’œil aux documents qu’elle avait entreposé autour d’elle. Sa plume ne grattait plus vraiment le parchemin et finissait par glisser sur celui ci avec une fluidité qui la détendait. Elle adorait écrire et préfèrerait des écris romanesques que ces appréciations sur ses élèves. Mais elle n’avait pas l’âme littéraire. Son esprit était trop logique et trop éparpillé pour se focaliser sur un seul et même thème. Mais elle appréciait écrire, former de jolies lettres qui devenaient des mots et qui se transformaient en phrases. Son écriture n’avait jamais été scolaire. Minutieuse et stricte, elle s’était attachée dès le début à faire des efforts là dessus.
Sa cigarette se consumait doucement et seule. Elle en avait fini par l’oublier tant elle se concentrer à se remémorer les performances ou pas de ses élèves à leur dernier cours. Il était tant à certains de passer au niveau supérieur, à d’autres de voir autre chose et autrement, et aux derniers d’arrêter le carnage. A chaque cours elle voyait de tout. Mais à force elle commençait à les connaître et savait à quoi s’en tenir. Les améliorations de certains étaient telles qu’elle savait que s’était grace à elle même si aucun ne lui en avait donné une quelconque reconnaissance. Pas qu’elle en attendait une en particulier, mais elle appréciait que l’on reconnaisse un travail bien fait. Mais elle se disait que cela allait venir, qu’ils se détendent déjà à sa présence et arrêtent de la craindre. Quand elle était en cours avec eux, elle était Professeur de Sortilèges avant tout. Après les cours, elle redevenait avec aisance la Directrice des Serpentards. Ce n’était pas évident, mais elle était juste, bien que parfois dur avec ses élèves, mais elle savait faire la part des choses dans un parfait équilibre. C’était peut-être pour cela qu’on semblait l’apprécier même dans les trois autre maison. Enfin, c’était ce qu’elle espérait en voyant le comportement de certains, pas si virulents qu’on l’aurait pensé.

Elle venait arriver en bas de son parchemin et en même temps, sa plume fut à cour d’encre. Et dire que ce parchemin ne concernait qu’un seul élève et qu’elle s’occupait d’absolument tous les élèves de Poudlard. Cela voulait dire qu’elle avait encore de quoi faire pour s’occuper. Sa tâche n’était pas forcement obligatoire, mais elle la trouvait nécessaire. Elle en avait besoin pour n’oublier aucun détail concernant ses élèves, voir ses protégés.
Elle se redressa doucement tout en restant assise et elle porta sa cigarette à ses lèvres avant d’en recracher doucement la fumée qui se dispersa tout autour d’elle. Ce fut à se moment là qu’elle ressentit la présence d’une autre personne dans la pièce. Celle ci justement lui demanda, assez timidement, si elle pouvait s’assoire à ses cotés. Elle n’y voyait pas trop d’inconvénient et il était rare que ses collègues cherchent à discuter. Ils semblaient tous trop occupés pour s’attarder à ce genre de futilité. Ses plus longues conversations avaient été avec Brom.

« Allez y… la place n’est pas prise… encombrée mais pas prise… »

Frédérique se chargea de dégager le fauteuil en question qu’elle avait envahi de parchemin. Elle s’aperçu du thé qu’elle n’avait pas encore touché et qui se trouvait être encore apparemment toujours aussi chaud quand elle s’empara de sa tasse après avoir reposé sa cigarette dans un cendrier sombre non loin de là à portée de main. Elle souffla à la surface de lui ci et en gouttant une gorgée elle le trouva encore un peu trop chaud à son goût. Elle le reposa sur le guéridon et s’empara de l’assiette de gâteau qu’elle mit entre elles deux afin de lui montrer qu’elle pouvait se servir si elle en désirait.
Elle releva lentement le regard et la dévisagea à travers ses lunettes qu’elle n’avait pas reposé et qu’elle avait donc toujours sur le bout du nez. Vêtue d’un sarrau blanc telle une scientifique Moldu, maudit soit cette espèce, et de vêtements sombres et étranges en dessous, cette allure bien qu’étrange de la part d’une sorcière lui parut tout de même familière. Mais elle ne saurait dire où elle avait pu avoir aperçu un tel accoutrement. Pas dans le monde des Moldus vu qu’elle ne les fréquentait absolument pas. La détaillant toujours les traits de son visage ne lui était pas inconnu mais elle était incapable de mettre un nom sur son visage. Il fallait dire aussi qu’elle sortait de ses réflexions accusant aussi d’un peu de fatigue et d’autant de lassitude et qu’elle avait du mal à remettre ses idées en place.

« Nous n’avons pas été présenté je crois… Vous êtes nouvelle, pourtant j’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part… »

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Léna sourit timidement à l’enseignante alors que cette dernière repoussait les nombreux parchemins qui encombraient la chaise. Elle fut aussi très touchée par le geste (simple mais qui incitait à penser que Léna était tranquillement acceptée dans l’équipe) que la professeure avait fait. Doucement, du bout de ses doigts, elle avait déposé une assiette d’une part de gâteau afin de lui montrer qu’elle pourrait en prendre si elle en voulait. La jeune maitre des potions lui souria, mais succomba à son envie très forte de caféine. Elle appela donc un elfe de maison et lui demanda gentiment de lui rapporter une tasse de café (préférant cette boisson à du thé, probablement parce qu’il permettait à son esprit d’être plus vif et ouvert.).
Doucement, Léna prit place sur la chaise que sa collègue avait dégagée et l’observa d’un œil attentif, les sourcils légèrement plissés (comme à chaque fois qu’elle plongeait dans des réflexions ou dans des observations intensives.). Le visage mince, mais séduisant de la professeure lui rappelait quelque chose. De plus, sa silhouette élancée lui donnait l’impression d’avoir à faire à une femme timide et (légèrement) nerveuse. Mais bon, il ne fallait pas juger au premier regard (et Lore était la meilleure pour en parler avec son style de Gothique particulier).
Sa collègue semblait être en plein travail d’évaluation. Léna jugea donc bon de ne pas trop la dérangée une fois de plus et préféra attendre avec patiente sa boisson…

« Nous n’avons pas été présenté je crois… Vous êtes nouvelle, pourtant j’ai l’impression de vous avoir déjà vu quelque part… »

Pour une seconde fois, Léna sourit à la jeune femme avant de lui répondre de son habituelle gaité :

« Non en effet. Je m’appel Léna Shreveport. Je suis la nouvelle maitre des potions à Poudlard, d’où le sarrau blanc pour ne pas salir mes vêtements. »

Soudainement, le petit elfe de maison arriva, une tasse de café bouillante à la main. La mine base du petit être ainsi que ces oreilles bases démontraient qu’il n’était pas très heureux. De plus, ses vêtements sales étaient repoussants et prouvaient qu’il ne devait pas être bien traité non plus. Léna lui adressa donc son plus beau sourire et le remercia lorsqu’il vint déposer la petite tasse sur la table. La petite créature fut illuminée par une étincelle de reconnaissance dans le regard avant de s’en aller, un petit sourire discret sur ses lèvres sèches et gercées. Avant que Léna ne boive une gorgée de sa boisson chaude (histoire de la laissée refroidir), elle poursuivit sa réponse :

« Pour être franche, votre visage m’est familier. Étiez-vous une élève à Poudlard avant d’y enseigner … ? » dit-elle, ne sachant toujours pas comment se nommait sa collègue.

Puis Léna entreprit de souffler doucement sur sa tasse de café, accélérant ainsi le processus de refroidissement.

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La nouvelle arrivante semblait réservée, plus que ne pouvait l’être Frédérique face à une personne qu’elle ne connaissait pas et dont elle devait détailler avant de se lancer dans la discussion. Mais cette inconnue ne resta pas ainsi longtemps. En effet, quand elle se nomma enfin, la première réaction de la jeune femme fut un soulèvement de son sourcil, dans un mélange de contentement et de surprise. Mais aucun sourire n’apparut sur ses lèvres dans l’immédiat. Elle ne montrait pas autant de simplicité à laisser apparaître cet état.
La jeune femme habillée comme une scientifique Moldu s’était assise sur le fauteuil qu’elle avait dégagé de ses parchemins un peu plus tôt. La Professeur des Sortilèges n’était pas du genre bordélique, mais quand elle travaillait, elle avait tendance à s’étaler. Elle la laissa demander son café à l’Elfe de Maison qu’elle appela avant de lui répondre.

« Léna… ? Je ne suis pas si surprise que tu te sois saisi du poste vacant de professeur de potions… »

Comme quand elles étaient adolescentes, Loréna était de celle qui souriait le plus et facilement. Pas un sourire forcé, mais un joli sourire timide et agréable. Contrairement à elle, Frédérique avait été une enfant solitaire, froide et souvent inexpressive. La mort de ses parents n’avaient pas arrangé son comportement et l’avait sans doute fait avancer plus vite dans la marche vers les Mangemorts. Elle ne le regrettait pas.
Par contre, un domaine les avait fait se connaître alors que tout semblait vouloir les éloigner. Elles aimaient étudier et elles étaient aussi intelligente l’une que l’autre. Elles avaient eu une envie d’avancé si commune et si vive qu’elles avaient du à la fois se confronter mais s’allier contrairement à une autre camarade de Gryffondor dont elles n’avaient eu qu’un mépris pour son arrogante compétence dans les études. Chacune élite de leur propre maison, elles avaient été obligé de se connaître.

« J’étais une ancienne élève, en effet… Cela est amusant comme ces quelques années aient pu nous changer au point de nous empêcher de nous reconnaître au premier coup d’œil… LeeRoy… je pense que ce nom double peut commun ne peut s’oublier… »

Et ce fut à ce moment là qu’elle émit un sourire en coin se demandant la réaction que l’ancienne Serdaigle allait avoir alors qu’elle lui avait avoué un peu plus tôt que son visage lui était familier. Cette dernière était plutôt sympathique, douce voir aimable avec le monde qui l’entourait. Elle ne savait donc pas dans quel camp elle se trouvait mais il était évident qu’à Poudlard, on ne devenait pas professeur qui veut. Scofield choisissait forcement des personnes affectionnant le gouvernement.
Elle reprit sa tasse de thé entre ses mains et en but doucement le contenu avant de poursuivre.

« J’ai le plaisir de me charger de l’enseignement des Sortilèges… De plus, il se trouve que je suis Directrice de Serpentard… Comme tu peux le constater, je ne parviens pas à laisser mon ancienne maison… »

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La simple façon dont l’enseignante l’avait appelé avait ravivé des souvenirs Presque aussitôt, Léna sourit. Mais ce n’avait rien à voir avec le petit sourire timide qu’elle lui avait adressé plus tôt, mais un sourire heureux et enjoué. La jeune maître des potions était très surprise de l’effet que le temps avait eu sur elle. Elle avait tellement changée. Mais Lore restait convaincue qu’elle devait être celle qui avait le plus changé. Son apparence autrefois si propre de jeune fille bien élevée s’était modifié en une apparence gothique très colorée.
Subitement, cette rencontre avait changé de direction. Il ne s’agissait plus d’une connaissance, mais plutôt d’une retrouvaille.
Léna se rappelait du contexte de leur rencontre. Elles avaient été toutes deux choisit, en plus de deux autres jeunes filles, pour représenter leur maison à un concours. Elles avaient été les plus intelligentes et les plus qualifiées pour participer à ce genre de concours qui avait plus eu lieu comme partage de connaissance. Et Léna s’était démarquée pour ses talents en potion et Frédérique pour ses talents de sortilège. Contrairement à la jeune fille qui avait représentée Gryffondor (qui avait fait preuve de beaucoup d’arrogance) et de la jeune fille de Poufsouffle (qui avait été plutôt timide), Fréd et Léna avaient allié leurs connaissances pour perfectionner leur savoir. S’était un peu grâce à elle que Léna avait aussi excellée dans les sortilèges lors de ses études pluridisciplinaires.

« J’étais une ancienne élève, en effet… Cela est amusant comme ces quelques années aient pu nous changer au point de nous empêcher de nous reconnaître au premier coup d’œil… LeeRoy… je pense que ce nom double peut commun ne peut s’oublier… »

Léna lui adressa un sourire et lui répondit :

« Je suis contente de te revoir Fréd ! Ça ne m’étonne pas plus que tu te sois dirigée vers l’enseignement. Et j’avoue que le temps peut faire bien des choses, j’en suis la preuve » dit-elle en enroulant un doigt autour de l’une de ses longues couettes noires.

La jeune enseignante lui adressa un sourire et écouta avec attention ce qu’elle avait à ajouter après que Fréd est bue une gorgée de son thé :

« J’ai le plaisir de me charger de l’enseignement des Sortilèges… De plus, il se trouve que je suis Directrice de Serpentard… Comme tu peux le constater, je ne parviens pas à laisser mon ancienne maison… »

Lore répondit immédiatement :

« Je savais que c’était les sortilèges que tu enseignais ! J’avais cette petite intuition. Et ça ne me surprend pas de toi que tu es choisis de supervisé les Serpentard. »

Léna avala une boisson de son café avant de demander :

« Alors, raconte-moi, comment sait que d’enseigner à Poudlard ? Les élèves sont sérieux ? Les enseignants sont sympas ? ... »

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« Je suis contente aussi de pouvoir te revoir Léna… Je suis aussi peu étonnée que tu ai obtenu le poste de Potions… Mais je suis par contente plus étonnée que tu te sois dirigée vers l’enseignement… je t’aurais plutôt vu dans la recherche de nouvelles Potions…
Pour ma part il est vrai que j’étais destinée aux Sortilèges… Je n’aime toujours pas les choses statiques et continue à préférer la pratique de la magie qu’à leur théorie…»

Frédérique reposa sa tasse afin d’avoir les mains libres quand elle parlerait à son amie. Elle perdit son sourire plein de malice pour rendre un sourire complice et amicale à la jeune femme. Elle était vraiment contente de la revoir et les rivalités qu’elles avaient pu avoir n’étaient qu’histoire ancienne. Là elles allaient plutôt pouvoir se sérer les coudes dans les moments difficiles à Poudlard, ce qui allait peut-être changé les relations qu’elles avaient eu dans le passé. En effet, elles avaient participé ensemble et l’une contre l’autre à un concours confrontant les meilleurs élèves de chaque maison, mais n’ayant rien avoir avec la Coupe des Trois Sorciers, mais il s’agissait d’un concours interne à Poudlard. C’était ainsi qu’elles avaient appris à se connaître, mais la rivalité toujours présente, elles n’avaient jamais pris le temps à s’apprécier à leur juste valeur. Et puis le temps avait passé, et leur chemin se séparèrent sans qu’elles ne prennent le temps se connaître.

« L’enseignement est un domaine complexe plus difficile qu’on puisse le croire mais cela n’a rien d’insurmontable… Les autre professeurs sont sympas dans la limite du fait que je ne parle qu’à très rare d’entre eux… Malheureusement, peu d’élève se trouvent être réellement sérieux… Mais j’ai eu une idée qui pourrait leur faire prendre plus d’intérêt en leur cours… Peut-être pourrais-tu faire partie de mon projet… »

Loréna ne cessait de lui sourire tout en enroulant un doigt autant de ses longues couettes noires. Quelle drôle d’idée de coiffure pour un professeur, mais si c’était son style, elle n’avait rien à en redire. Mais Frédérique avait elle aussi beaucoup changé. Plutôt du style mi intellectuelle mi garçon manquait vu qu’elle passait son temps à se lancer dans des duels quand elle ne jouait pas au Quidditch avec l’équipe de sa maison, elle n’avait jamais pris le temps à la coquetterie. Ce qui était le contraire aujourd’hui. Elle prenait soin d’elle, de son apparence et malgré son physique chétif elle était bien plus féminine que jamais.
Tout en dévisageant la jeune femme, elle se demandait ce qui s’était passé pour elle durant ses dernières années. La curiosité la titillant, elle ne put donc s’empêcher de lui poser la question directement et sans détour alors qu’elle était en train de boire une gorgée de son café.

« Oui le temps sans être forcement un ennemi peut faire bien des choses… Alors, raconte moi ce qui s’est passé dans ta vie depuis tout ce temps… ? »

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