Lettre au directeur de Pourdlard

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William travaillait sur les différents dossier à sa charge à la commission et il était maintenant rendu au point où il doit écrire au directeur de l'école de Poudlard. L'agent du ministère aurait certainement pu se présenter à l'improviste avec ses documents officiels, mais il préférait encore l'approche douce et la collaboration avec le directeur de l'école. Ce n'est pas parce que les temps changent qu'il faut oublier toute conduite civilisée.

Il remit donc cette missive à son faucon, qui se chargea d'aller la conduire à la tour du directeur. William avait, en effet, choisit autre chose qu'une chouette pour livrer son message. Un faucon pèlerin est un animal à la symbolique plus intéressante, de son humble avis, et il s'avère aussi efficace qu'un hibou pour livrer du courrier. Il faut simplement prendre un peu plus de temps pour le dompter.

Bonjour à vous directeur Granace. Je vous félicite pour votre récente nomination et j'espère que vous aurez plus de chance que vos prédécesseurs. J'ai toujours admiré les directeurs de Poudlard; des sorciers de renom, dévoué et sage. Je suis certain que vous possédez plus que les qualités requises pour se poste.

C'est donc avec humilité que je prends un peu de votre précieux temps afin de lire cette lettre. En tant que commissaire de la commission du sang, je crois que les institutions du gouvernement doivent collaborer entre elles afin de mener à terme les différentes missions qui nous sont confiés. La vôtre est de former la relève des sorciers. La mienne est tout simplement de m'assurer de leurs origines. Nous œuvrons pour un but commun: l'amélioration de la société présente et celle de demain.

Je demandes donc votre permission pour passer quelques temps à votre école, histoire de régler les quelques dossiers d'étudiants qui sont à ma charge, ainsi que celle d'un professeur. Je sais que les élèves et leurs enseignants sont extrêmement occupés. Voyez-vous, j'ai été moi-même enseignant et je sais à quel point se travail est exigeant. C'est pourquoi la commission et moi-même, avons décidé d'adopter une "approche-client". Plutôt que de forcer les déplacements, nous nous déplacerons. Je crois qu'ainsi, nous évitons bon nombre de problèmes de logistique. J'essayerai de rencontrer ses bons gens à des moments de leur horaire où ils ne seront pas trop occupés. De toute façon, leur dossier tient plus de la formalité que de réel cas problèmes, alors je ne prévois pas de long entretiens complexes. S'ils sont rencontrés sur des heures de cours, l'entretien ne saurait duré longuement et si nécessaire, je fixerai d'autres rendez-vous.

Néanmoins, pour faire mon travail, j'apprécierais d'avoir accès à un bureau, question d'être confortable. Bien sûr, j'aurais aussi besoin d'avoir accès aux dossiers de tous les élèves et de votre personnel, histoire de faire quelques vérifications. Je prends la peine de vous le demandez, mais il va de soi qu'un refus ne saurait être apprécié par le ministère.

En espérant que vous vous portez bien et que cette lettre ne vous ait pas trop pris de votre temps.

Sincèrement vôtre,

Commissaire William Morgenthaler

Date de naissance du joueur

Le vieux professeur Granace se trouvait actuellement installé dans son salon privé, situé juste derrière la pièce qui lui servait de grand bureau. Il avait un peu pris le temps de lire l'exemplaire runique des Contes de Beedle le Barde, tout en prenant l'attentif soin de tout traduire, et bien-sûre, toujours en train de siroter son habituelle tasse thé, son chat posé sur ses genoux, profondément endormis. On toqua à la porte et un Mangemort, enfin, un Gardien de Poudlard entra dans le bureau et tendit une lettre au professeur Granace. Désormais, tous les courriers étaient intercéptés, même ceux qui étaient déstinés au directeur de Poudlard, il ouvrit l'enveloppe et lu alors ce qui était écrit. Peu de temps après, il alla s'installa derrière son bureau, pris sa plume couleur or, et y répondit.

" Je vous renvois avec toutes les autres formules de politesses que vous et moi avons appris à l'école, votre bonjour. Je n'ai pas eu l'honneur de vous connaitre, mais lisant alors votre lettre je constate que nous sommes sur la même longueur d'ondes en matière d'enseignement, et par conséquent je vous remercie chaleureusement de vos félicitations, et j'ajouterais seulement que je n'y serais arrivé sans l'aide de mes collègues à qui je voue une grande et forte amitié et admiration.

Je ne peux que dire oui à votre demande, nos intérêts sont communs. Un bureau vous sera donné dès votre arrivée, n'ayez crainte. Je vous demande cependant quelques petites choses à respecter. Je vous rappel que nous sommes dans une école, et tout moyens de tortures ou tout autre activité - je ne dit bien-sûre pas là que ces méthodes dans vos attentions-, seront fortement réprimandée, et j'en avertirais le Ministre moi même, qui est un ancien élève à moi. J'aimerais aussi rajouter que vous vivrez sous la direction de moi-même, Monsieur Scofield qui est le représentant du Seigneur des Ténèbres en ces lieux ainsi que mon adjoint, et du professeur Sealgair officiant dans l'établissement en qualité d'Inquisiteur. J'aimerais aussi de toute évidence que vous ne fassiez pas ce que beaucoup d'autres agents du Ministère ont fait. En effet, je vous rappel une fois de plus que nous sommes dans une école, et que toute entrave à l'Enseignement ainsi que la Sécurité dans ce château ne sera pas acceptée, même si je doutes que cela sois dans vos intérêts. Il sera aussi gentil de bien vouloir vous munir d'une sorte de papier si vous êtes, c'est bête, oui, mais on ne sais jamais, si vous ne supportez pas telle ou telle nourriture ou boisson quelconque, vu que je suppose, vous prendrez vos repas, qui vous seront servis dans la Grande-Salle. Si jamais vous désirez, et ce serait fortement dommage, de vouloir vous restaurer dans vos appartements, je vous invite à en informer les elfes de maisons qui travaillent aux cuisines afin de leurs demander de bien vouloir emmener vos repas dans ce bureau.

Je vous tiendrais beaucoup plus au courant en ce qui concerne votre arrivée, je vais d'ailleurs de ce pas en parler avec mon Adjoint,

Bien à vous,

Professeur K.Granace. "

Il donna la lettre à un des Mangemorts afin qu'il puisse l'envoyer au Ministère.

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Le directeur de Poudlard n'était pas un homme qui perdait du temps et c'était tout à son honneur. Une réponse ne tarda guère à arriver. Bien sûr, la lettre avait déjà été fouillé, mais c'est une modalité qui ne dérangeait pas trop le commissaire qui n'a rien à se reprocher, ni à cacher. En lisant la lettre, William fut assez amusé par les inquiétudes du directeur quand au confort qu'on voulait lui apporter et cela l'amusa quelque peu. Après avoir passé des années à Azkaban, inutile de dire que le commissaire n'irait pas se plaindre de la nourriture et du confort de l'établissement écolier. Pour le reste, William n'allait pas à Poudlard pour mettre l'école sans dessus-dessous, mais bien pour faire son travail. Il écrivit donc une dernière lettre avant de fermer son bureau au ministère et de rentrer chez lui pour se reposer. Demain, il prendrait le train pour la célèbre école, emmenant avec lui sa mallette. C'est bien tout se qu'il lui fallait. Il écrivit donc une nouvelle missive, puis s'en alla, sourire en coin. Les choses allaient bon train et que le directeur de Poudlard se rassure, William n'a rien d'un tortionnaire. Enfin... il ne croit pas.

Je vous remercie grandement de votre aide. Soyez certain que je souhaite, comme vous, que mon passage à Poudlard se fasse dans le calme et la discrétion afin de ne pas nuire aux études et au climat de l'école, qui a déjà assez subi de turbulences ses derniers temps. Il va de soi que je suis soumis à votre autorité ainsi qu'à celle des représentants de Vous savez qui et je ne compte pas remettre en doute celle-ci, bien au contraire.

Pour se que j'appelle les détails, je verrai tout cela à mon arrivé. D'ailleurs, j'arriverai probablement dans la journée de demain, si tout se passe bien et dès mon arrivée, j'irai vous rencontrez. Je vous remercie encore de votre compréhension et j'ai hâte de retourner dans se lieu de mon enfance. J'avoue être parfois envahi d'une légère amertume.

Sincèrement vôtre,

Commissaire William Morgenthaler

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