Mandrake par ci... Johnny par là... Préfet par ci... Grand con par là...
John était surbouqué. Entre les cours, sa vie privée, ses devoirs de préfets et les petits Gryffondor qui le provoquaient et qu'il devait remettre dans le droit chemin, celui qui mène à l'abattoir, il ne savait plus ou donner de la tête. Et voila qu'un idiot se mettait dans la tête de voler quelque chose dans le bureau de Kentz... Heureusement que John n'était pas de ronde ce soir la. Il n'aurait pas à se justifier, il nierait tout en bloc et rejeterai la faute sur Grakster, cette Mademoiselle-qui-pète-plus-haut-que-son-agréable-postérieur qui ne pouvait s'empêcher de sermonner Johnny parce qu'il buvait une lampée de whisky à onze heures et demie. Même Scofield avait été plus coulant. Mais rien n'assurait à John qu'il serait aussi conciliant. Il aurait préféré tomber sur Bellairs, ce vieil aigle aux cheveux sales. Il avait une tête de juif, il ne lui manquait plus que le béret... John, aussitôt, se gratifia d'un petit coup de poing dans les abdominaux. Pas de propos anti-sémites, on nous a assez tartiné d'idiotie sur les nazis qui les avaient gazés. Mais John était blasé. La persécution des Sang-De-Bourbes, qui avaient quand même des pouvoirs magiques, était similiaires à celle des Cannanéens, qui n'étaient et ne sont pourtant de vulgaire Moldus.
N'empêcje que c'était bel et bien le solide adjoint du Lord qui allait interrogé notre préfet. Une connaissance, dirons-nous, lors d'une soirée qui a bouleversé la vie de John. Il était resté écrire dans sa salle commune, presque seul. En effet, Grakster était là. Sa présence était opressante, et après force manigance, Johnny avait entamé la conversation. L'effet de la boisson qu'il avait consommé avait brouillé ses esprits, mais il se souvenait que Grakster est remonté dans sa chambre avant minuit. Minuit. L'heure ou Scofield était arrivé. Le grand sorcier s'était introduit dans la salle commune par nostalgie. Après quelques discussions, John en était arrivé à lancer un Mucus Ad Nauseam sur Scofield, pour lui démontrer sa bravoure. L'assaili avait paré facilement, montrant ses talents d'élémentalistes au passage. Bien que ce n'était qu'un petit mur d'eau, il avait impressionné Johnny, qui avait senti la force magique de son interlocuteur, si il en était besoin. Il était donc allé se coucher, et s'était levé pour aller défier Leenoth et passer le test d'admission à a D.S, sous le conseil du lieuteneant de Voldemort. Humilié au test oral, dominé au combat, Johnny n'a du son salut que grâce à la ruse.
Plongé dans ses pensées, Johnny arrivait enfin devant le cachot ou il avait rendez-vous. La porte s'ouvrit, et Scofield lui intima de s'assoir. Il s'executa, posant sa baguette magique sur la table, à portée de main. Quoi ? Personne ne lui avait demandé de s'en délester, il faisait preuve de bonne volonté en la mettant de son plein gré, non ?
L'interrogatoire commencait. Scofield était sec et agressif. C'est naturellement que Johnny, hérissé, répliqua sur le même ton.
- Je suis monté dans la salle de bains des préfets, et en suis sorti à 22 heures 30. On ne m'avait pas donné de consignes particulières, je suis préfet, et Eliza devait faire la ronde, donc j'ai usé de mes privilèges en m'attardant dans la baignoire, n'ayant aucune tâche à accomplir. Je suis ensuite directement descendu dans les cachots, sans voir personne d'autre que Peeves, qui s'est contenté de caqueter avant de me laisser tranquille. Si vous voulez des témoins, à part Peeves, qui contestera sans doute mes allégations, je n'ai personne, à part peut-être le fils Macnair, dans la même chambre que moi, dont je n'étais pas sûr qu'il dormait ou pas.
C'était la stricte vérité. John étant solitaire et ayant très peu d'amis, il n'avait personne pour se porter garant de lui. Espérons que Scofield serait conpréhensif. Il inclina la tête dans un geste d'humilité parfaitement calculé.